Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Bien-aimés frères gnostiques, en cette fête de Noël 1967, il est urgent que nous étudiions et que nous analysions tous très attentivement le moment terrible dans lequel nous vivons.
Il est réellement impossible de nier que nous sommes dans une période de crise mondiale ; jamais auparavant dans l’histoire de notre race Arya il n’y eut de moment aussi terrible.
Partout on entend des cris de malheur et des lamentations ; partout il y a des pelotons d’exécution ; partout, des malheureux qui épuisent les derniers instants de leur vie dans des travaux forcés en se souvenant des êtres qui leurs sont chers avec une angoisse suprême ; des veuves qui meurent de faim avec leurs enfants, etc.
La Terre toute entière est pleine d’armées, et partout il y a des guerres et des rumeurs de guerre.
Le chaos actuel est épouvantable, et les tyrans qui sont assis sur leurs trônes de blasphème essaient inutilement d’établir un nouvel ordre à force de sang et d’alcool.
Paris, comme une grande prostituée, continue à se vautrer d’une manière immonde dans son lit de plaisirs ; Londres s’est transformée en une nouvelle Sodome et tente même d’établir la légalité du lien du mariage entre homosexuels ; les États-Unis sont tombés dans la folie collective : non seulement détruisent-ils d’autres peuples, mais ils se détruisent en plus eux-mêmes ; la Chine, la vénérable Chine de Confucius et de Lao-Tseu, est tombée comme une prostituée dans les bras du marxisme-léninisme, elle a importé une doctrine corrompue du monde occidental et néanmoins, elle se déclare prétendument « l’ennemie » de l’Occident.
La troisième guerre mondiale est inévitable ; ceux qui avaient planifié et réalisé la première guerre mondiale et la seconde travaillent déjà très activement pour donner forme et réaliser la troisième Grande Guerre, qui sera des millions de fois plus horrible que les deux grandes guerres précédentes.
Tout sens de pitié a disparu ; à présent, le fait d’avoir un cœur de pierre, un cœur dur comme la roche, est même vu comme une richesse. Dans plusieurs écoles et collèges, on enseigne aux élèves que la charité est une faiblesse et qu’ils ne doivent jamais donner l’aumône ; c’est ainsi que les élèves deviennent pervers et cruels depuis les bancs d’écoles.
Depuis la seconde guerre mondiale, l’épidémie de ceux qu’on a appelés les rebelles sans cause est tombée sur l’humanité entière : ces jeunes de la nouvelle vague, sans Dieu ni loi, se promènent partout en bandes ; ils tuent, blessent, violent, s’enivrent, etc., et aucun gouvernement ne parvient à les contrôler.
Le plus grave, dans cette situation des rebelles sans cause, est leur état d’irresponsabilité morale absolue : quand on les conduit devant les tribunaux, ils ne savent jamais pourquoi ils ont tué, pourquoi ils ont frappé, et le pire de tout, c’est que cela ne les intéresse même pas de le savoir.
Le « sublime » monde artistique a atteint le maximum de dégénérescence ; le temple de l’Art s’est transformé en un bordel, en une maison de rendez-vous où se réfugient les homosexuels, les drogués, les alcooliques, les prostituées, les assassins, les voleurs, etc.
La corruption humaine est si grave que l’homicide est maintenant devenu un art et que, pour comble des combles, il existe actuellement des clubs d’assassins et de l’information écrite abondante sur l’art de l’assassinat.
Toutes les branches de l’art actuel font preuve de luxure, d’alcoolisme, de toxicomanie, d’homosexualité, de sang, quelle horreur !
On considère de nos jours les auteurs classiques avec un dédain infini ; faire jouer du Beethoven ou du Mozart dans une fête moderne signifie le départ général de tous les invités.
Les quatre clowns blasphématoires de la musique dégénérée d’Angleterre sont décorés par la Reine de l’Empire, et les foules imbéciles baisent même le sol sur lequel ils ont marché.
Partout il y a en abondance des assassinats, des vols, des infanticides, des matricides, des parricides, des uxoricides, des agressions, des viols, des génocides, de la prostitution, de la haine, de la vengeance, de la sorcellerie, du commerce d’âmes et du commerce de corps, de la convoitise, de la violence, de l’envie, de l’orgueil, de la prétention, de la gloutonnerie, de la mollesse, de la calomnie, etc.
En réalité, la race aryenne est un fruit pourri, un fruit qui tombera de l’Arbre de vie par le poids même de sa propre pourriture.
Les étudiants occultistes sont remplis d’une horreur infinie quand ils parcourent l’histoire de l’Atlantide dans les registres akashiques de la nature ; les Atlantes avaient pourtant une religion, et dans ce sens, ils étaient moins dégénérés que les suiveurs du marxisme-léninisme, qui haïssent à mort tout principe religieux.
Les initiés ressentent une frayeur psychique indicible lorsqu’ils se rappellent cette femme d’une beauté maligne et séductrice de l’Atlantide antique, cette reine Katébeth aux tristes destinées, qui gouverna en souveraine les États du sud du continent submergé et la puissante ville aux portes d’or.
En vérité, il n’existe pas de perversité semblable dans toute l’histoire des Borgia et des Médicis ; cette beauté maligne captivait par sa nécromancie, elle fascinait et séduisait les princes et les rois par ses enchantements, et nombre de demoiselles et d’enfants furent immolés en son nom aux entités ténébreuses des mondes internes.
La médecine sacerdotale atlante découvrit à l’époque ce que nous pouvons aujourd’hui appeler scientifiquement l’opothérapie humaine, c’est-à-dire l’application aux malades et aux personnes âgées de sécrétions glandulaires de pituitrine, de tyroïdine, d’adrénaline, etc.
Ces prêtres-médecins utilisaient non seulement la chimie des glandes endocrines, de ces hormones, de ces sécrétions, mais également l’hyperchimie de ces glandes, les fluides psychiques vitaux des chakras ou centres magnétiques de l’organisme humain, qui sont intimement reliés à ces centres endocriniens.
Les victimes immolées, après avoir été retirées des pierres de sacrifice, étaient emportées dans des chambres secrètes où les prêtres-médecins extrayaient de ces cadavres les précieuses glandes endocrines qui étaient si nécessaires en vue de conserver le corps de la reine fatale dans tout l’enchantement et toute la beauté d’une jeunesse qui portait le poids de nombreux siècles.
Le plus épouvantable de tout, c’est le moment où les prêtres, après avoir extrait secrètement les glandes du cadavre, le jetaient à la foule fanatique et avilie qui le dévorait comme des affamés : c’est ainsi que ces peuples devinrent anthropophages.
Lorsque nous réfléchissons bien à toutes ces choses, nous sommes épouvantés et horrifiés, mais tous ces actes barbares semblent tout petits, ils paraissent même ridicules lorsque nous les comparons aux atrocités de la première guerre mondiale et de la seconde, à la monstrueuse explosion de la bombe atomique dans les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki.
Toutes les cruautés de l’Atlantide s’avèrent insignifiantes en comparaison avec les chambres à gaz où des millions de femmes, d’enfants et de vieillards, dépouillés de leurs vêtements, moururent dans le désespoir le plus épouvantable.
Nous sommes horrifiés par la bestialité atlante, mais les bombardements sur Londres martyrisée, les camps de concentration, les fusillades, les pendaisons, la destruction des villes par les bombes criminelles, les maladies, la faim et le désespoir, sont des millions de fois pires.
Jamais dans l’histoire des siècles il n’y eut de perversité plus grande que celle de cette race aryenne caduque et dégénérée, et pour comble de malheur, elle a maintenant érigé la Tour de Babel dans le but de conquérir l’espace infini.
Si cela qui est le divin n’intervenait pas dans cette conquête de l’espace, d’ici peu les hordes terricoles assailliraient Mars, Vénus, Mercure, etc., et tous les crimes d’un Hernan Cortes au Mexique ou d’un Pizarro au Pérou se répéteraient dans ces mondes habités.
Si cela qui n’a pas de nom, cela qui est le réel, le divin, n’intervenait pas maintenant, il se ferait le complice du crime.
Dans ce monde de l’absurde, il n’y a rien de plus absurde que d’imaginer, ne serait-ce que pour un instant, cette femme vêtue de pourpre et d’écarlate dont nous parle l’Apocalypse, cette Grande Prostituée humaine dont le nombre est 666, en train de conquérir d’autres mondes habités à l’aide de ses fameuses fusées et d’être couronnée reine et maîtresse de l’espace infini.
La nouvelle catastrophe qui mettra fin à la race aryenne est tout à fait juste et absolument indispensable.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.