Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de Belzébuth
Les mages noirs de l’école Amorc de Californie disent que la magie noire n’existe pas, que cela n’est qu’une superstition, car, disent-ils, les pensées de haine et de méchanceté émises par les hommes au mental mauvais se désintègrent dans le cosmos parce que le cosmos est du bien pur et ne peut donc pas servir d’instrument aux forces du mal. Ce concept des mages noirs de l’Amorc a pour objet de justifier leurs enseignements ténébreux et leur donner une teinte de pure magie blanche. Le cosmique est tout l’infini et dans le cosmos il y a de tout : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Si la pensé émise par un méchant se désintégrait sur-le-champ, pourquoi une balle ne se désintégrerait-elle pas dans l’espace ? Pourquoi le cosmique sert-il d’instrument à la balle qui va tuer un être humain, peut-être un vieillard ou un enfant ?
Si ce concept des mages noirs de l’Amorc était vrai, la balle devrait se désintégrer sur-le-champ. Ils objecteraient que la balle est un corps matériel tandis qu’une pensée ne l’est pas, mais cela non plus n’est pas une raison parce qu’une pensée aussi est de la matière ; puisque rien ne peut exister, pas même Dieu, sans l’aide de la matière. D’ailleurs tout atome est septuple dans sa constitution. La balle, par exemple, est un composé d’atomes physiques, éthériques, astraux, mentaux, causaux, conscientifs et divins : c’est un noyau de conscience atomique chargée des ondes de haine de celui qui la tira. Pourquoi ne se désintègre-t-elle pas ? Pourquoi le cosmique lui sert-il d’instrument ? Pourquoi le cosmique sert-il d’instrument aux ondes destructrices de la bombe atomique ? Les ondes mentales seraient-elles par hasard inférieures aux ondes radioactives des atomes d’uranium ? Le concept des mages noirs de l’école Amorc ne sert qu’à dissimuler leurs délits et tromper les naïfs imprudents ; c’est seulement pour eux une façon de se faire passer pour des mages blancs. La plupart des enseignements et des connaissances noirs de l’école Amorc proviennent de l’Atlantide. Dans les monographies du 9e degré, ils appellent « ascension » une clef magique pour dominer le mental et la volonté de leurs semblables ; ce procédé est de la pure magie noire. Le procédé en question consiste à s’asseoir ou s’allonger confortablement, fermer les yeux et concentrer le mental sur la victime éloignée, s’identifiant à elle au point d’échanger sa personnalité avec celle de la victime, même si elle est du sexe opposé. Cet échange se réalise avec l’imagination, en se sentant être la personnalité de la victime et en agissant exactement comme on désire qu’elle agisse. Ceci est pure magie noire car personne n’a le droit d’exercer de contrainte sur le mental de personne : il faut respecter le libre-arbitre d’autrui.
Toutes les convocations noires du 9e degré de l’Amorc s’ouvrent exactement comme celles des temples de magie noire de l’Atlantide, c’est-à-dire dans de profondes ténèbres.
Le maître noir commence ses convocations par une prière ténébreuse qui dit : « Bien-aimés prophètes voilés, nous nous réunissons pour communier sous la protection du voile de l’obscurité. Que nos pensées et actions témoignent de nos obligations sacrées et de nos traditions consacrées par le temps. Cette convocation prend maintenant un caractère secret. La lumière dans la Shekinah s’éteindra maintenant. » (Envoyer un frère ou une sœur à l’autel afin qu’il éteigne la flamme).
Les bien-aimés prophètes voilés sont des mages noirs qui portent une tunique marron ou rouge et couvrent à moitié leur visage d’une capuche. C’est que les mages noirs communient sous le voile de l’obscurité et aiment les ténèbres ; ils ne veulent rien avoir à faire avec la lumière. Toutes ces pratiques viennent du continent Atlante.
Les mots de clôture prononcés par le maître ténébreux du 9e degré de l’Amorc sont les suivants : « Levez-vous, prophètes bien-aimés et séparons-nous avec la bénédiction du signe de la croix et la protection du voile de l’obscurité ; cette convocation est terminée. » Le maître célébrant sort le premier et les ténébreux prophètes voilés, protégés par les ténèbres, se retirent parmi les ombres de la nuit.
Les écoles de magie noire donnent à leurs affiliés un nombre invraisemblable de pratiques absurdes pour le développement des pouvoirs occultes ; ces pratiques, de caractère absolument externe, ne réussissent qu’à rompre les membranes du corps mental et à convertir le disciple en un authentique mage noir. Dans la monographie n°38 du 9e degré, on lit la pratique suivante : « Prenez un petit flacon qui puisse se tenir droit sur une table et qui ait un bouchon de liège ; le flacon peut-être d’une taille à contenir entre quatre à six onces. Prenez une aiguille à coudre ordinaire et enfoncez-la perpendiculairement d’environ un centimètre dans le bouchon de sorte qu’il reste à peu près quatre centimètres de l’aiguille en dehors du bouchon. Prenez une petite feuille de papier, d’un peu plus de sept centimètres de long sur un centimètre de large et pliez-la en deux en forme de V. N’importe quel papier de consistance moyenne et de n’importe quelle couleur pourra faire l’affaire. Prenez ce morceau de papier, placez le pli vers le haut afin qu’il prenne la forme de la lettre A et accrochez-le à l’aiguille de sorte que celle-ci soit bien au centre du pli que vous avez fait dans le papier. Si le papier a été plié en deux parties égales, il se tiendra maintenant en équilibre sur l’aiguille avec les deux pointes vers l’extérieur comme dans la lettre A, ou plutôt comme un V dont les deux extrémités auraient été tournées vers le bas. Placez le flacon avec le petit papier posé sur l’aiguille, au centre de la table, à une distance d’un peu moins d’un mètre de votre corps, tandis que vous vous asseyez tranquillement sur une chaise. Assurez-vous qu’il n’y ait aucune fenêtre ouverte dans la maison par où le vent puisse entrer afin de faire bouger le papier et évitez aussi que votre haleine ne le déplace. Maintenant concentrez-vous sur le papier et exercez votre volonté à le faire se déplacer. Si l’équilibre sur l’aiguille est parfait, il se déplacera facilement et vous devrez le faire tourner dans un sens, puis faites qu’il arrête son mouvement et qu’il tourne en sens contraire. Pratiquez environ dix minutes sur chaque mouvement en vous concentrant sur le papier et déplacez-le à volonté. Vous découvrirez bientôt qu’il existe une force motrice qui émane de vous et se dirige vers le papier. Cela démontrera ce que nous avons déjà dit et ce que nous exposerons dans les prochaines monographies, à savoir qu’on peut employer la volonté et la “surface psychique” pour diriger la force vers l’intérieur ou vers l’extérieur du corps. Fraternellement, le Maître de votre classe. »
Ce type d’enseignement vient d’un temple de magie noire de l’Atlantide, appelé autel de Mathra, situé dans les îles Açores, sur la Montagne du Pico. Ce temple existe encore à l’intérieur du plan astral. On se rendait autrefois à ce temple par un voyage de 7 jours et à la fin de étape journalière, on faisait une grande fête. Il y a dans ce temple un salon appelé Salon de la Volonté, où l’on pratique d’innombrables exercices semblables à ceux de l’Amorc de Californie. L’effort que fournit le disciple pour réaliser ce type de pratiques absurdes a pour résultat de rompre des délicates membranes du corps mental.
Ne désirez pas de pouvoirs, cher lecteur : ils naissent comme fruits de l’Intime, quand notre âme s’est purifiée. La force mentale que nous gaspillons stupidement à déplacer un papier, employons-là plutôt à dominer la passion charnelle, à en finir avec la haine, à dominer le langage, à vaincre l’égoïsme, l’envie, etc. Purifions-nous et les pouvoirs nous seront conférés à travers les purifications successives ! Les pouvoirs sont fleurs de l’âme et fruits de l’Intime ! Les pouvoirs d’un Mahatma sont le fruit de purifications millénaires. À travers les épreuves initiatiques, le disciple gnostique reçoit progressivement de la Loge Blanche différents pouvoirs. Ces pouvoirs, l’âme les reçoit et l’Intime les « décroche », car l’Intime est l’homme réel en nous.
Quand le gnostique désire, par exemple, qu’un ami éloigné vienne à lui, il prie son Intime, ainsi : « Père, amène-moi monsieur Untel, mais que se fasse ta volonté et non la mienne ». Et si l’Intime considère que la demande est juste, il réalise un miracle, ce qui est un travail théurgique, et l’ami éloigné arrive ; mais si l’Intime considère la demande injuste, il n’accède pas à la prière de l’âme. Ceci est de la pure magie blanche.
Le mage noir procède en utilisant son « ascension » ou la force de la volonté, sans tenir compte en aucune façon de la volonté de l’Intime.
« Que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel », dit le gnostique, car le gnostique ne fait que la volonté de l’Intime sur la terre, comme au ciel, c’est-à-dire dans les plans supérieurs de conscience.
Le gnostique met toutes ses aspirations dans les mains de l’Intime.
En dominant la colère et en acquérant la sérénité, nous préparons nos glandes pituitaire et pinéale pour la clairvoyance. En disant toujours des paroles d’amour et de vérité, nous nous préparons à éveiller l’ouïe interne.
La magie sexuelle, la vocalisation quotidienne et la purification incessante, nous amènent au sommet de la « haute initiation ». Ne désirez pas de pouvoirs. Ceci ne signifie pas que nous les gnostiques prenions une attitude passive à l’instar des théosophes, mais que nous devons nous préparer en pratiquant la magie sexuelle, en vocalisant et en expulsant toutes les scories. Le gnostique transmute ses sécrétions sexuelles et attend patiemment d’être digne de recevoir les pouvoirs occultes qui, comme les fleurs de l’âme, s’épanouissent dès que nous nous sommes purifiés. Le gnostique ne désire pas de pouvoirs : il se prépare à les recevoir. La préparation du gnostique est de se purifier et de pratiquer quotidiennement la magie sexuelle.
Les mages noirs ont établi dans leurs temples, des épreuves similaires à celles du mage blanc. Dans ses festivals, Cherenzi permet que le candidat présomptif soit insulté, vexé, humilié et même qu’on le frappe, avant de l’accepter comme candidat pour son initiation.
Dans la monographie numéro cinq du neuvième degré de l’Amorc, après que le disciple ait passé les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air dans un temple de magie noire, le disciple reçoit un parchemin qui dit : « Paix, les salutations du Maître du temple ! Par décret du grand prêtre, par l’intermédiaire des gardiens qui ont servi et veillé sur toi, comme preuve de ta persévérance, de ta foi et de ton désir, tels qu’ils se sont manifestés dans les chambres externes, il t’est permis d’entrer au Sanctum suivant, dans l’attente d’être préparé pour l’admission à l’intérieur du saint des saints, après trois jours de sanctification et de purification. Ton chiffre sera 777, ta lettre, R ; ta salutation, Aum ; ton livre sera celui avec la lettre “m” ; ton joyau aura la forme d’un scarabée en jaspe vert ; et ton heure sera neuf. Repose-toi patiemment et attends l’heure, le nombre et le signe ».
Cela est, en effet, pure et légitime magie noire. Ces épreuves, le disciple les passe dans un temple de magie noire situé dans le plan astral.
Quand le gnostique demande les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air aux Maîtres dans l’astral, les Maîtres lui font passer ces épreuves une à une, comme nous le décrivons dans notre livre « Le Mariage Parfait ou La porte d’entrée à l’Initiation », presque toujours avec un intervalle de quelques jours entre les épreuves, en supposant que le disciple soit sorti triomphant de l’épreuve antérieure. À chaque triomphe, on fête le disciple dans la « Salle des Enfants », avec une musique ineffable et des présents. Chacune des quatre épreuves a sa fête particulière. On appelle cette salle La Salle des Enfants, parce que les Maîtres reçoivent les disciples en prenant la forme d’enfants pour leur dire : « Tant que vous ne serez pas comme des enfants vous ne pourrez pas pénétrer dans le royaume des ci eux ». Pas de lettre R, pas de 777, pas de pierres de jaspe, pas d’heures ni de signes ; ceci est pure magie noire provenant de l’Atlantide.
Tout ce qu’on donne au disciple gnostique, lorsqu’il le demande, est la petite cape de chela.
Après avoir passé l’épreuve de l’air, le mage noir reçoit un bijou formé de deux anneaux entrelacés, qui est le signe de son triomphe.
Le mage blanc reçoit l’anneau symbolique qui représente le rayon auquel il appartient.
L’anneau du mage noir rappelle qu’il fut suspendu à deux anneaux au-dessus de l’abîme. Les maîtres du temple noir sont vêtus de blanc, les prophètes voilés portent des voiles noirs, les stylistes portent des étoles de couleur grise, les scribes s’habillent en bleu, les astrologues en bleu et blanc, les musiciens en jaune et les docteurs en brun. Le temple demeure dans l’obscurité. On admoneste le disciple du neuvième degré avec ces paroles : « L’âme vivante qui traverse seule cet horrible chemin sans vacillations ni timidité, après la purification par la terre, le feu, l’eau et l’air, sera illuminée par les glorieux mystères ». Immédiatement après, le disciple noir avance entre les gardiens de la mort. Lors de l’épreuve du feu, un gardien dit ce qui suit au disciple noir : « Si tu désires arriver jusqu’au maître, tu devras passer par cette porte ; pour arriver à cette porte, tu devras traverser cette salle ; pour traverser cette salle, tu devras marcher sur des fers ardents. Viens si tu cherches le maître ». Le disciple dit : « En avant, en avant, en avant ! » et plein de courage, traverse le feu. Dans l’épreuve de l’eau, un gardien noir dit : « Si tu veux voir le maître et entrer au temple saint, tu dois arriver à cette porte et y passer ; pour passer cette porte, tu dois passer par le lac ». Tout ce qui est exposé ici se réfère au neuvième degré de la fraternité Amorc. Tout cela est de la pure et légitime magie noire.
Les disciples de la Loge Blanche, comme nous l’avons déjà dit, célèbrent simplement leur fête dans la Salle des Enfants après chaque épreuve dont ils sont sortis triomphants. Dans la loge Blanche, les quatre épreuves servent à examiner la morale du disciple blanc. Dans l’épreuve du feu, des troupes d’ennemis attaquent le disciple en l’insultant, et si le disciple, au lieu de lancer des injures, lance de l’amour sur ses ennemis, alors il triomphe de l’épreuve, et s’il reste serein, il passe à travers le feu sans se brûler. Comme on voit dans l’épreuve du feu, il faut arriver à baiser le fouet du bourreau pour triompher de l’épreuve, au contraire de l’épreuve du feu du mage noir où il ne s’agit que de passer à travers le feu, car pour lui la préparation morale n’a pas d’importance.
Avec l’épreuve de l’eau du gnostique, il s’agit seulement de savoir jusqu’où sont arrivés l’altruisme et la philanthropie du disciple.
Avec l’épreuve de l’air, il s’agit seulement de connaître la capacité de résistance du disciple contre les grandes adversités et son détachement des choses matérielles.
Il est logique qu’un disciple qui se suicide, parce qu’il a perdu sa fortune, ne puisse passer l’épreuve de l’air. Par le simple fait de ne pas être capable de résister moralement à un échec, il est évident qu’il ne passera pas l’épreuve de l’air. Celui qui succombe devant les graves inconvénients de la vie, échoue dans l’épreuve de la terre. Il y a beaucoup de personnes qui ont déjà passé ces épreuves dans la lutte avec la vie, dans la bataille quotidienne pour le pain de chaque jour. Parfois dans la vie même, il y a eu des hommes qui se sont tracés un grand plan pour le bienfait de l’humanité et qui l’ont accompli courageusement, malgré tous les revers, peines et larmes : ces hommes ont passé en chair et en os les quatre épreuves. Prenons le cas typique de Lénine, qui libéra tout un peuple de l’esclavage. Lénine est réellement un maître des mystères majeurs, tout comme Karl Marx (Dans ses ouvrages suivants, l’auteur dénigre catégoriquement Karl Marx, NdT).
Les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air, servent simplement à examiner la morale du disciple, tous nos défauts et tares morales – qui sont précisément l’aspect négatif des quatre éléments de la nature – afin de pouvoir nous convertir en rois de la nature. Dans la Loge Blanche, les quatre épreuves sont accompagnées d’un examen verbal rigoureux, afin de connaître le point auquel en sont arrivées les purifications du disciple. (Tout cela se produit dans le plan astral, et le disciple préparé, c’est-à-dire qui a une maturité spirituelle, amène au plan physique les souvenirs, un peu comme s’il avait rêvé). Dans la loge noire, il suffit d’avoir le courage du macho brutal pour sortir triomphant des épreuves.
Les monographies du neuvième degré de l’Amorc de Californie prouvent à satiété le caractère ténébreux de l’institution. Les officiels de l’Amorc peuvent préparer leurs armes contre l’auteur du présent ouvrage, car l’Hiérophante Aun Weor ne les craint pas. L’heure est venue de démasquer les responsables de l’échec de l’évolution humaine, et Aun Weor suit uniquement les préceptes de la Vénérable Loge Blanche. Le pistolet silencieux a été inventé dans les laboratoires de l’Amorc, et nous savons très bien que vous montrez à vos disciples les plus avancés comment s’armer. Comment un mage blanc peut-il inventer des armes destructrices ? Le mal ne peut provenir que du mal. Vous violez un des préceptes de la Loi de Dieu qui dit : « Ne pas tuer ». Moi, Aun Weor, je ne crains pas ce pistolet silencieux, car je suis disposé à aller jusqu’à l’échafaud au nom de la vérité.
Après cette petite digression, retournons au thème de ce chapitre. La monographie numéro six du neuvième degré nous relate qu’après avoir triomphé dans les quatre épreuves, les disciples obtiennent le droit de recevoir l’initiation sacrée. Voyons le paragraphe suivant de la page 3 de la 6e monographie du 9e degré : « Soyez donc maintenant informés que deux anneaux entrelacés seront mon signe. En conséquence, deux cercles entrelacés semblables à deux maillons d’une chaîne sont mon signe et seront également votre signe dans cette initiation. Aussitôt qu’on m’eut fait entendre cela, on me demanda de signer mon nom et de laisser l’empreinte digitale du pouce sur une page de papier spécial, collée à une pièce de bois avec d’autres feuilles, puis on m’ordonna d’aller à la porte, d’y prendre une petite poignée ouvrante et de donner ma lettre et mon nombre ».
Voilà qui sent le bureau de police, mais en aucun cas le temple d’initiation blanche. Dans aucun temple d’initiation blanche, on ne signe avec son nom personnel, ni ne recense t’on personne. Dans les loges Blanches et dans les archives karmiques, l’être humain figure avec le nom de son Intime et non avec des noms profanes. Bien des étudiants de Cherenzi perdent leur nom profane en faisant partie de son université spirituelle, et à celui qui conquiert l’anagarika, on assigne un nom fantaisiste en substitution de son nom propre, comme prix de sa conquête, et les adeptes de la main gauche, en formant une chaîne dans leur Sanctum, s’exclament E… I… E… I… E… I… en signe d’action de grâce.
Dans le rituel du troisième degré, les mages noirs de l’Amorc donnent le nom d’un démon à leurs disciples naïfs, et à cet effet, le disciple écrit sur de petits bouts de papier différents noms qui lui conviennent. Le bout de papier qu’il tirera portera le nom sous lequel il figurera désormais en astral. Les noms sont les suivants : Adjuteur, Affectionné, Amorifère, Bénéfacteur, Connaisseur, Divinateur, Justifique, Penseur.
Chacun de ces noms correspond au nom d’un démon qui est tête de légion, et le disciple naïf se retrouve sous les ordres et le commandement du nom qu’il a choisi au hasard. Les officiels de l’Amorc font croire à leurs disciples que ces noms ne font que révéler certaines qualités morales et c’est ainsi qu’ils trompent leurs victimes.
Amorifère est un démon au bonnet rouge, de haute stature et au visage rond ; chacun de ces démons est terriblement pervers.
Dans la religion catholique, le frère convers reçoit un nouveau nom à la manière des mages noirs et cela est dû au fait qu’aujourd’hui, toutes les sectes religieuses sont tombées sous la domination de la magie noire. Adopter des noms apocryphes est le propre des écoles de magie noire. Dans la Loge Blanche, on fait savoir au disciple le nom de son Intime, nom qui a été le sien de toute éternité et dans tous les livres karmiques : ainsi, par exemple, Gautama le Bouddha s’appelle Amitabha dans les mondes internes, Krumm-Heller s’appelle Huiracocha, etc. Si nous ouvrons le chapitre 19 de l’Apocalypse, nous voyons que le saint de la révélation appelle le cavalier de l’Apocalypse « Verbe de Dieu ». Or, on représente Dieu par le monosyllabe « Aun » et en doublant les deux V du mot « Verbe » on forme la lettre W, qui complétée par les voyelles e, o, et la lettre « r », devient le nom de l’Intime de l’auteur : « AUN WEOR ».
Je suis venu au monde pour accomplir une grande mission de caractère mondial. Tous les hommes occidentaux ont lu la « Bible » et savent que le cavalier de l’Apocalypse viendra (le Cavalier dont nous parle le chapitre 19 de l’Apocalypse) ; mais je suis venu et on ne m’a pas reconnu, bien au contraire, les leaders spiritualistes se lanceront furieux contre moi, car le monde ne veut rien savoir des prophètes de la lumière. L’humanité a toujours tué les prophètes, les illuminés ne plaisent pas à l’humanité qui se plaît seulement avec les imbéciles ; de sorte que la condition indispensable pour mériter des applaudissements est d’être un imbécile. L’humanité a crucifié le Christ et a laissé Barrabas en liberté. Les applaudissements pleuvent sur les champions de boxe parce qu’ils savent donner des coups de poings : voilà ce qu’est l’humanité !
Revenons au thème de notre chapitre. Dans l’initiation blanche, gnostique, le disciple n’a à choisir aucun nom et on ne lui en donne aucun choisi au hasard non plus. Il reçoit plutôt le nom de son Intime, celui de son Être Réel, nom avec lequel il figure dans le livre karmique à travers tous les âges.
Avant d’accéder à l’authentique initiation blanche, le disciple doit recevoir des instructions ésotériques dans la salle des préparations (tout cela se passe en astral et non pas sur le plan physique). Écoutons maintenant comment commence l’initiation des mages noirs de l’Amorc, également dans le plan astral : « On me demande maintenant de me rendre derrière un grand paravent doré, et là deux officiels me mettent une tunique bleue qui trop grande pour moi ; ils me mettent ensuite sur la tête un fin voile jaune ou doré, et placent dans ma main une croix d’ébène sur laquelle il y a une rose rouge. Puis un officiel vient vers moi et annonce qu’il est mon conducteur, il est vêtu d’une tunique noire et d’un capuchon également noir, il me prend par le bras droit et me fait tourner de telle sorte que je sois prêt pour sortir de derrière le paravent et me diriger de nouveau vers l’intérieur de la chambre ou du temple. Alors, un jeu de cloches commence à faire retentir ses notes qui semblent annoncer mon arrivée et mon conducteur me guide par le bras jusqu’à l’intérieur du temple où nous nous séparons dans le centre au fond. »
Le conducteur du disciple utilise une tunique et un capuchon noirs. C’est donc un authentique mage noir, car aucun des maîtres de la Loge Blanche ne porte de capuchon noir. Zanoni revêtait une tunique noire et portait une cape de distinction noire, mais pas de capuchon noir : le capuchon noir appartient seulement aux mages noirs.
« Étant arrivé de nouveau au fond du temple, on me reconduisit jusqu’au centre du temple et un officiel plaça une grande croix sur ma tête pendant que je m’agenouillais et que trois coups de cloche retentissaient dans une autre partie du temple. Alors un maître vêtu d’une tunique pourpre s’approcha de moi depuis l’est du temple en portant une grande croix égyptienne “precillada”. Il plaça cette croix sur ma tête à la place de l’autre croix pendant que quelques officiels s’approchaient de moi pour dire : “Béni sois-tu sous la croix d’immortalité et de vie éternelle”. »
Dans les salles d’initiation gnostique authentique, jamais aucun maître ne revêt de tunique pourpre ou rouge. Seuls les hiérarques de la loge noire utilisent ces couleurs.
Dans l’initiation blanche, on place sur les épaules du disciple une croix de bois énorme et pesante, qui signifie que le disciple a déjà commencé le viacrucis des neuf arcades. Le poids de la croix varie beaucoup : il dépend du karma de chacun. Parfois, le disciple ne peut pas supporter le poids de la croix et le Cirinéen doit alors venir à son aide.
Les voyelles E et U aident le disciple à porter la croix lorsqu’elle est très lourde. La croix sur les épaules est de la magie blanche ; la croix sur la tête est de la magie noire. Le Christ n’a pas porté la croix sur la tête, mais sur les épaules. La croix signifie la matière, et la porter sur la tête signifie se résoudre à vivre sous la domination de la matière, du monde. Le mage noir dit : « Béni sois-tu sous la croix d’immortalité et de vie éternelle ». Le mage blanc dit : sur la croix, « je suis ». Les Pontifes portent la croix sur la tête dans leurs mitres. Aucun mage blanc ne porte la croix sur la tête, mais sur les épaules, comme l’a montré le divin Rédempteur. Nous, les gnostiques, ne sommes pas sous la croix, mais sur elle.
Dans la première initiation, le gnostique doit mordre une certaine figurine, et avant d’y entrer, il aura déjà reçu l’authentique parole perdue qui n’a jamais été écrite. Les examens verbaux pour recevoir l’initiation sont très rigoureux. Pour le mage noir, peu importe la morale. Une fois que le chela a passé triomphalement l’initiation blanche, on lui fait la fête. Dans la cérémonie noire, le disciple reçoit d’un mage noir vêtu de jaune une série d’enseignements qu’ils utilisent pour se rendre invisibles et rendre les autres invisibles. Dans le prochain chapitre intitulé « Le Nirvana », nous parlerons de ce sujet particulier. Comme nous l’avons déjà dit, tous ces enseignements proviennent de l’Atlantide. Dans l’Atlantide, les hommes utilisaient aussi les forces sexuelles pour causer de grands dommages. Avec le mental, Orhuarpa formait des monstres qu’il matérialisait ensuite physiquement et nourrissait de sang. Il lançait ces monstres sur ses victimes sans défense, quand il le voulait. L’humanité atlante était clairvoyante et maniait à merveille les forces cosmiques. Il y avait à cette époque un sanctuaire très important appelé le Sanctuaire de Vulcain. Les gardiens de ces sanctuaires tenaient sous leur contrôle, Ahriman et ses légions, afin qu’ils ne puissent pas agir librement sur notre planète. Ces atomes d’Ahriman endommagèrent la clairvoyance de l’homme et l’humanité se retrouva esclave de l’illusion du monde physique.
Pourtant, en Atlantide, il y avait un grand collège d’initiés et quand les mauvais attentaient contre eux, ils mouraient par l’épée de la justice.
Les Seigneurs de Mercure ont donné le mental à l’homme pour qu’il pense, et non pour qu’il l’utilise à des fins destructrices.
Orhuarpa, voyant que le peuple l’adorait comme un Dieu, constitua une puissante armée et se mit en marche contre Tollan, la cité aux sept portes en or massif, où régnait le mage blanc de l’Atlantide.
Et vêtu d’acier, avec le bouclier, le casque et l’épée, il combattait pendant le jour, et pendant la nuit, il détachait ses bêtes et ses créatures ensorcelées qui attaquaient ses ennemis sous la forme de loups. C’est ainsi qu’il prit Tollan, la cité aux sept portes en or massif, et Orhuarpa se fit empereur de toute l’Atlantide et établit le culte du soleil ténébreux.
Les choses en étaient là quand le maître Moria se réincarna, réunit une armée de soldats et se mit en marche contre Orhuarpa.
Orhuarpa lançait contre le maître Moria ses bêtes féroces, que celui-ci dissolvait avec ses pouvoirs lumineux.
Au fil de son épée, Moria se fit le maître de Tollan, la cité aux sept portes en or massif, et tous les soldats d’Orhuarpa tombèrent sous le couteau des forces de la lumière.
Se voyant perdu, Orhuarpa s’enferma dans une tour où il mourut brûlé, car les soldats du maître Moria mirent le feu à la tour.
Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. Orhuarpa se réincarna immédiatement et lorsqu’il fut en âge, il réunit de nouveau son armée de guerriers et de sorciers, se remit en marche contre Tollan et ne reprit pas la cité, mais établit trône contre trône. Alors, les quatre trônes dirent à l’Empereur Blanc Noenrra (Noé) : « Sortez de cette terre et allez au désert de Gobi, partout où il y aura de la terre sèche, car Dieu va noyer cette terre ». Noenrra obéit et sortit avec tout son peuple vers le désert de Gobi.
Le peuple de Noenrra étaient les tribus sémites primitives qui avaient suivi le chemin de la magie blanche, et Orhuarpa demeura seigneur et maître de l’Atlantide.
Quelque temps après la sortie du peuple d’Israël commencèrent à apparaître quelques manifestations ignées dangereuses.
L’utilisation des forces sexuelles à des fins de magie noire fit entrer en activité le feu des volcans endormis.
En effet, les forces sexuelles sont en intime relation avec toutes les forces de la nature, car la force sexuelle n’est pas seulement dans nos glandes sexuelles, mais dans toutes nos cellules et même plus, dans chaque atome du Cosmos.
La force sexuelle est la cause de l’électricité.
Il est donc logique que, par induction, les volcans endormis soient entrés en activité.
Car ces volcans étaient intimement reliés aux mages noirs au moyen de l’énergie sexuelle.
Et l’Atlantide avec tous ses mages noirs s’enfonça dans l’Océan Atlantique au milieu de grands tremblements de terre.
Toutes les tribus indiennes d’Amérique sont des vestiges atlantes. Ces tribus conservent beaucoup de pratiques de magie noire provenant des Atlantes.
Il y a en Amérique des gens qui font des poupées de cire et y enfoncent des aiguilles, exaltant ainsi l’imagination et concentrant le mental sur la victime. Il y en a d’autres qui utilisent les forces sexuelles dans des intentions destructrices. Tout cela est originaire de l’Atlantide.
Les indiens Arhuacos de la Sierra Nevada de Santa Marta brûlèrent tout un village appelé Dibuya, au moyen des élémentaux du feu, appelés par eux : « Animes ».
Dans le petit village de Santa Cruz de Mora (État de Mérida), j’ai connu une humble aïeule qui faisait des merveilles avec les élémentaux de la nature. Quand elle était jeune, cette vieille dame s’était mariée avec un indien.
Son mari l’emmena dans la forêt et lui raconta les choses les plus « étranges » sur sa tribu. Pendant le jour, disait-il, les indiens quittent leur village et reviennent la nuit sous l’apparence d’animaux, reprenant forme humaine à l’intérieur de leurs habitations.
Un jour, son mari prit congé d’elle en lui disant qu’il s’en allait dans la jungle pour mourir (car ces indiens se retirent dans la jungle pour mourir) et lui remit une amulette en lui disant : « Je te laisse ce souvenir pour que tu lui demandes ce qu’il te faut quand tu en auras besoin ».
L’aïeule fit des merveilles dans le village de Santa Cruz ; elle demandait à l’amulette ce qu’elle voulait et lui venaient comme par enchantement de l’argent, du vin, des bijoux, des liqueurs, des parfums, etc. Les personnes qui avaient été volées n’avaient qu’à venir la consulter et elle demandait sur le champ à l’amulette l’objet dérobé. Comme apporté par des mains invisibles, celui-ci revenait, et ainsi chacun récupérait ce qu’il avait perdu.
Ces merveilles prirent fin pour la vieille femme quand elle eut la faiblesse de se confesser à un curé qui lui prit le merveilleux talisman.
Cela n’a rien de fantastique ni d’étrange ; cela se fait simplement avec les élémentaux de la nature. L’ouvrage de Francisco Harttmann intitulé « Les Élémentaux » traite amplement ces choses.
Toutes ces connaissances viennent de l’Atlantide. Les élémentaux servent autant au bien qu’au mal. Les Atlantes utilisaient les élémentaux pour faire le mal.
Toutes les connaissances de l’école « Amorc » de San José en Californie viennent de la magie noire des Atlantes.
Ce chapitre est extrait de La Révolution de Belzébuth (1950) de Samaël Aun Weor.