Écrit par: Samael Aun Weor | Catégorie: La Magie des Runes |
Des analyses scientifiques approfondies sont venues nous démontrer de manière frappante, convaincante et décisive que l’atome n’est nullement la particule la plus infinitésimale de la matière.
Les physiciens atomiques ont créé le dogme de l’atome, et maintenant, avec une attitude irrévocable, sans appel et inébranlable, ils excommunient, maudissent et jettent leurs imprécations et anathèmes au visage de quiconque essaie d’aller un peu plus loin.
Nous, les Gnostiques, nous affirmons de façon ferme et solennelle que la matière est composée de certains objets bien définis, correctement appelés punctas.
Notre théorie scientifique créera en fait un schisme, un désaccord parmi les universitaires, mais il faut bien dire la vérité. Il nous faut être francs et sincères, et mettre les cartes sur table une fois pour toutes.
À l’intérieur des punctas, la notion d’espace est une chose qui n’a pas la moindre importance. À l’intérieur de ces objets, bien que cela paraisse incroyable, le rayon des sept points les plus éloignés représente hors de tout doute la plus petite distance qui soit.
Un grand savant, dont je ne mentionnerai pas le nom, dit ceci : « Les punctas s’attirent lorsqu’ils se trouvent suffisamment loin l’un de l’autre, et ils se repoussent lorsqu’ils sont tout près ; puis, à une certaine distance, une attraction s’exerce de nouveau. »
Des investigations réalisées en profondeur à l’aide de mon sens spatial pleinement développé de façon intégrale, m’ont permis de vérifier le fait que les punctas sont d’une belle couleur dorée. L’expérience mystique directe m’a permis de constater clairement que les mouvements d’interaction des punctas se déroulent selon la théorie moderne de la mécanique ondulatoire.
Les savants gnostiques, grâce à de rigoureuses observations scientifiques, ont pu comprendre à fond que les punctas ne sont ni des atomes, ni des nucléons, ni des particules d’aucune espèce.
Hors de tout doute et sans craindre de nous tromper, nous pouvons et devons affirmer de façon catégorique que les punctas sont des entités tout à fait inconnues à la physique contemporaine.
Il serait absurde de dire que les punctas occupent un espace. Pour un esprit habitué aux disciplines sévères de la pensée, il s’avérerait illogique et extravagant d’affirmer que ces objets possèdent une masse quelconque.
Il est tout à fait évident que les punctas n’ont aucune propriété électrique ou magnétique, bien qu’ils soient gouvernés et dirigés par ces forces et ces principes.
Divers agrégats de punctas s’unissent sous l’impulsion intelligente du Logos créateur pour arriver à constituer tout ce que nous appelons neutrinos, particules, noyaux, atomes, molécules, étoiles, galaxies, univers, etc.
L’expérience mystique directe dans l’univers parallèle de la septième dimension, région de l’Atman ineffable, m’a permis de comprendre que tout ce qui existe dans l’un ou l’autre des sept cosmos, depuis l’atome le plus insignifiant jusqu’à l’organisme le plus complexe, tout cela se réduit, en dernière analyse, à des nombres.
Quelle quantité de punctas est indispensable à la construction d’un électron ?
Quel capital de punctas requiert la structuration d’un atome d’hydrogène ?
Quelle somme exacte de punctas est nécessaire à l’existence d’un atome de carbone ?
Combien de punctas sont nécessaires pour créer un atome d’oxygène ?
Quelle est la base de punctas essentielle à la formation d’un atome d’hydrogène ?
Voilà tout ce que malheureusement nous ignorons toujours. Nous devons rechercher le secret de l’univers et celui de tous et chacun des sept cosmos non pas dans les formes illusoires, mais plutôt dans les nombres, dans les mathématiques.
Après de rigoureuses observations et des études analytiques de fond, nous sommes arrivés à la conclusion que le mouvement ondulatoire mécanique des punctas se déroule en séries qui passent d’une dimension à une autre, puis encore à d’autres.
Les sept classes de mondes ont leur causa causorum, leur origine et racine, dans sept séries de punctas. Il est tout à fait clair que la première série a donné naissance à la seconde, cette dernière à la troisième, et ainsi de suite.
C’est en analysant, en examinant cette question des punctas et de leur développement en séries qui se déroule de façon multidimensionnelle que nous découvrons la base même des univers parallèles.
L’analyse, l’expérience et la logique supérieure nous permettent de comprendre qu’il existe des univers qui voyagent dans le temps d’une façon différente du nôtre, et qu’ils sont construits d’une manière étrange et soumis à des lois différentes. Il y a dans l’espace étoilé des mondes qui voyagent et qui sont situés en d’autres temps pour nous étranges, mystérieux.
La nature joue de nombreux jeux dans l’espace infini, mais les punctas sont le fondement vivant de tout type de matière.
Il n’y a aucun recoin de l’infini où on ait jamais écrit le dernier traité de physique, et si un Einstein se réincarnait dans une galaxie d’antimatière, il devrait à sa grande surprise s’avouer analphabète.
Les auteurs de traités pseudo-ésotériques et pseudo-occultistes ont écrit tellement de choses sur la cosmogenèse, mais dans l’espace infini, il existe en réalité des millions de microphysiques et de cosmogonies distinctes, différentes.
Il est urgent d’analyser, d’observer judicieusement et d’aller bien au-delà des particules de la physique moderne si nous voulons véritablement connaître les éléments primaires, les punctas fondamentaux.
L’heure est venue de transcender l’atomisme naïf et d’étudier profondément les punctas et les lois secrètes de la vie.
Ce chapitre est tiré de La Magie des Runes (1969) de Samaël Aun Weor.