Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Kundalini Yoga : Les Mystères du Feu
- La méditation interne est un système scientifique pour recevoir de l’information.
- Lorsque le Sage se plonge dans la méditation interne, ce qu’il cherche c’est de l’information.
- La méditation est le pain quotidien du Sage.
- La méditation comporte diverses phases :
Asana : posture du corps.
Pratyara : mental « blanchi ».Dharana : concentration interne.
Dhyana : méditation interne.Samadhi : extase.
- Nous devons d’abord placer notre corps dans la position la plus confortable.
- Avant de commencer la concentration, nous mettrons notre mental en blanc, c’est-à-dire que nous retirerons de notre mental toute espèce de pensée.
- Après cela, nous gravirons les échelons de Dharana, Dhyana et Samadhi.
- Celui qui suit le sentier du Jnana Yoga se convertit en un Sannyasin de la pensée.
- D’abord, nous concentrerons notre esprit sur le corps physique et, après avoir médité profondément sur ce qu’est ce merveilleux véhicule, nous le rejetterons alors de notre esprit en disant : je ne suis pas ce corps physique.
- Ensuite nous concentrerons la pensée sur notre corps éthérique, et nous le rejetterons en disant : je ne suis pas ce corps éthérique.
- Méditons maintenant profondément sur les corps astral et mental.
- Ces deux corps sont les deux colonnes du temple qui s’appuient sur la pierre cubique de Jesod. Cette pierre cubique est le corps éthérique. Le disciple doit passer intérieurement entre ces deux colonnes du temple.
- Ces deux colonnes sont l’une blanche et l’autre noire (Jakin et Bohaz).
- Sur ces colonnes est gravé en caractères de feu le mot : INRI.
- Ce mot de passe nous permettra de passer entre les deux colonnes du temple pour fonctionner dans le monde du Brouillard de Feu sans véhicule matériel d’aucune espèce.
- Le disciple méditera profondément sur ces deux colonnes que sont les corps astral et mental. Il s’assoupira profondément. Il vocalisera mentalement le mantra INRI en allongeant le son de chaque lettre et en imitant le son aigu des grillons de la forêt jusqu’à arriver à donner à toutes ces quatre lettres un son aigu, un son uniforme, un son unique, un S allongé : ssssssssss.
- Il faut s’identifier avec ce son sifflant, très aigu, pareil à la note la plus élevée que peut produire une fine flûte.
- Dans la Rome auguste des Césars, le grillon était un animal sacré et se vendait dans des cages d’or à des prix très élevés.
- Si nous pouvions avoir ce petit animal près de nos oreilles, méditant profondément sur le son qu’il émet, alors la note aiguë de ce petit animal éveillerait dans notre cervelet le même son.
- Alors, nous pourrions nous lever de notre lit dans notre corps astral, et nous diriger vers l’Église Gnostique avec pleine conscience.
- Il s’agit de la voix subtile mentionnée par Apollonius de Thyane. C’est le sifflement doux et paisible qu’Élie a entendu dans la caverne.
- Lisons quelques versets de la Bible : « Et il a dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant Jéhovah. Et voici Jéhovah qui passait, et il y avait un grand et puissant vent qui fendait les montagnes et brisait les rochers en avant de Jéhovah, mais Jéhovah n’était pas dans le vent. Et après le vent, un tremblement de terre ; mais Jéhovah n’était pas dans le tremblement de terre. »
- « Et après le tremblement de terre, un feu ; mais Jéhovah n’était pas dans le feu. Et après le feu, un sifflement doux et léger. »
- « Et quand Élie l’entendit, il se couvrit le visage avec son manteau, et il sortit, et il se tint à l’entrée de la grotte. Et voici qu’une voix lui parvint, disant : “Que fais-tu ici, Élie ?” » (1 Rois 19:11-13)
- Le disciple assoupi méditera profondément sur la colonne noire (le corps astral) et essaiera d’écouter le sifflement doux et paisible en disant : je ne suis pas le corps astral.
- Le disciple méditera ensuite sur la colonne blanche (le corps mental) et essaiera d’écouter le son doux et paisible, la voix subtile, l’essence du INRI, le S sifflant, le son aigu des grillons de la montagne, et faisant un effort pour s’endormir profondément, le disciple rejettera le corps mental en disant : je ne suis pas le corps mental.
- Le disciple concentrera tout son esprit sur la volonté, et ensuite rejettera le corps de la volonté en disant : je ne suis pas non plus la volonté.
- Le disciple concentre maintenant son esprit sur la conscience, sur la Bouddhi (corps de la conscience), et il se dépouille à présent de ce merveilleux véhicule, en disant : je ne suis pas non plus la conscience.
- Maintenant, le disciple se concentre sur son Intime, il s’assoupit profondément, il assume une attitude totalement enfantine et dit : je suis l’Intime, je suis l’Intime, je suis l’Intime.
- Le disciple s’assoupit encore plus et dit : l’Intime n’est autre que le Fils du Moi-Christ.
- L’étudiant médite profondément sur le Moi-Christ.
- L’étudiant essaie maintenant de s’absorber dans le Moi-Christ. L’étudiant essaie de s’absorber en Lui, en Lui, en Lui.
- L’étudiant se dit : je suis Lui, je suis Lui, je suis Lui.
- Le mantra PANDER nous permettra de nous identifier avec le Moi-Christ pour agir comme Christ dans l’univers du Plérôme.
- L’étudiant s’assoupit profondément. Le sommeil est le pont qui nous permet de passer de la méditation au Samadhi.
- Il y a plusieurs sortes de Samadhi : astral, mental, causal, conscientif, de l’Intime, du Moi-Christ.
- Dans le premier Samadhi nous entrons seulement au plan astral. Avec le second Samadhi, nous voyageons dans le corps mental à travers l’espace.
- Avec la troisième sorte de Samadhi, nous pouvons fonctionner sans véhicule matériel d’aucune espèce dans le monde de la volonté. Avec la quatrième sorte de Samadhi, nous pouvons voyager dans le corps bouddhique à travers l’espace.
- Avec la cinquième sorte de Samadhi, nous pouvons nous mouvoir sans véhicule d’aucune espèce dans l’Intime, dans le monde du Brouillard de Feu.
- Avec la sixième sorte de Samadhi, nous pouvons fonctionner dans le Moi-Christ.
- Il existe une septième sorte de Samadhi pour les grands maîtres du Samadhi. Alors, nous pouvons visiter les nucléoles mêmes sur lesquels est fondé l’univers. Ces nucléoles, pour parler de manière allégorique, sont les trous par où nous pouvons observer la terrible majesté de l’Absolu.
Ce chapitre est tiré du Kundalini Yoga (1955) de Samael Aun Weor.