Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Fondamentaux de l’Éducation Gnostique
L’âge mûr commence à trente-cinq ans et se termine à cinquante-six ans.
L’homme d’âge mûr doit savoir gouverner sa maison et orienter ses enfants.
Dans la vie normale, tout homme d’âge mûr est chef de famille. L’homme qui n’a pas formé son foyer et sa fortune durant la jeunesse et l’âge mûr est, en fait, un « raté ».
Ceux qui tentent de constituer foyer et fortune durant la vieillesse sont vraiment dignes de pitié.
Le Moi de la convoitise va aux extrêmes et désire accumuler une grosse fortune. L’être humain n’a besoin que de pain, de vêtements et d’un refuge. Il est nécessaire d’avoir à manger, d’avoir sa propre maison, des vêtements et un abri pour le corps, mais on n’a pas besoin d’accumuler d’énormes sommes d’argent pour pouvoir vivre.
Nous ne défendons pas la richesse ni la misère, les deux extrêmes sont condamnables.
Nombreux sont ceux qui se vautrent dans la boue de la misère et il y en a beaucoup aussi qui se roulent dans la boue de la richesse.
Il est nécessaire de posséder une fortune modeste, c’est-à-dire, une jolie maison avec un beau jardin, une source sûre de revenus, d’être toujours bien vêtu et de ne pas être réduit à la famine. C’est une chose normale pour tout être humain. La misère, la faim, les maladies et l’ignorance ne doivent jamais exister dans un pays où l’on se targue d’être cultivé et civilisé.
La démocratie n’existe pas encore mais il nous faut la créer. Tant qu’existera un seul citoyen sans pain ni vêtement ni refuge, la démocratie, de façon pratique, ne sera toujours qu’un bel idéal.
Les chefs de famille doivent être compréhensifs, intelligents, jamais buveurs de vin, gloutons, ivrognes, tyrans, etc.
Tout homme mûr sait par expérience que ses enfants imitent son exemple, et que si l’exemple qu’il donne est erroné, ses descendants prendront à sa suite de fausses routes.
Il est vraiment stupide pour un homme mûr d’avoir plusieurs femmes et de vivre en orgies, en banquets, en saouleries.
Sur l’homme mûr pèse la responsabilité de toute la famille, et il est clair que s’il va par de mauvais chemins, il apportera plus de désordre, plus de confusion, plus d’amertumes dans le monde.
Le père et la mère doivent comprendre la différence entre les sexes. Il est absurde que les filles étudient la physique, la chimie, l’algèbre, etc. Le cerveau de la femme est différent de celui de l’homme, ces matières sont appropriées au sexe masculin mais sont inutiles voire même dommageables pour le mental féminin.
Il faut que les parents luttent de tout cœur pour promouvoir un changement radical dans tout le programme d’études scolaires.
La femme doit apprendre à lire, écrire, jouer du piano, tisser, broder, accomplir, de façon générale, toute espèce de travaux féminins.
La femme doit être préparée, à partir des bancs de l’école, pour la sublime mission qui lui est dévolue comme Mère et comme épouse.
C’est absurde d’endommager le cerveau des femmes avec des études compliquées et difficiles plus propres au sexe masculin.
Il est nécessaire que tant les parents que les maîtres des écoles, collèges et universités se préoccupent davantage de guider la femme vers la féminité qui lui correspond. Il est stupide de militariser les femmes, de les obliger à marcher avec drapeaux et tambours à travers les rues des villes comme si elles étaient des hommes.
La femme doit être tout à fait féminine, et l’homme tout à fait masculin.
Le sexe intermédiaire, l’homosexuel est le produit de la dégénérescence et de la barbarie.
Les jeunes filles qui se consacrent à des études longues et ardues deviennent vieillies, et personne ne les marie.
Dans le cadre de la vie moderne, il est convenable que les femmes aient de courtes études qui leur permettent d’être mécanographes, sténographes, esthéticiennes, couturières, pédagogues, etc.
La femme devrait normalement se consacrer uniquement à la vie au foyer, mais à cause de la cruauté de l’époque où nous vivons, la femme a besoin de travailler pour manger et pour vivre.
Dans une société vraiment cultivée et civilisée, la femme n’a pas besoin de travailler en dehors de la maison pour pouvoir vivre. La contraindre à travailler hors de la maison c’est une cruauté de la pire espèce.
L’homme actuel dégénéré a créé un faux ordre des choses et a fait perdre à la femme sa féminité, il l’a tirée de chez elle et l’a convertie en esclave.
La femme convertie en virago (esp. marimacho) avec un intellect d’homme, fumant des cigarettes et lisant le journal, à moitié nue avec la jupe au-dessus des genoux, est le produit des hommes dégénérés de cette époque, le résidu social d’une civilisation qui agonise.
La femme transformée en espionne moderne, la doctoresse droguée, la femme championne de sport, alcoolique, dénaturée, qui refuse de donner le sein à ses enfants pour ne pas abîmer sa beauté est le symptôme exécrable d’une fausse civilisation.
L’heure est venue d’organiser « l’armée du salut mondial » avec des hommes et des femmes de bonne volonté, vraiment disposés à lutter contre ce faux ordre des choses.
L’heure est venue d’établir dans le monde une nouvelle civilisation, une nouvelle culture.
La femme est la pierre fondamentale du foyer, et si cette pierre est mal façonnée, pleine d’arêtes et de déformations de toute sorte, le résultat de la vie sociale sera la catastrophe.
L’homme est différent, et c’est pour cela qu’il peut s’offrir le luxe d’étudier la médecine, la physique, la chimie, les mathématiques, le droit, le génie civil, l’astronomie, etc.
Un collège militaire d’hommes n’est pas absurde, mais un collège militaire de femmes, en plus d’être absurde, est épouvantablement ridicule.
Il est répugnant de voir de futures épouses, de futures mères, qui auront à porter un enfant dans leur sein, marcher en armes comme des hommes dans les rues.
Cet état de choses indique non seulement une perte de la féminité chez la femme, mais en outre cela met le doigt dans la plaie en signalant la perte de la masculinité chez l’homme.
L’homme, le vrai homme, l’homme vraiment mâle ne pourra jamais accepter un défilé militaire de femmes. Le scrupule masculin, l’idiosyncrasie psychologique de l’homme, la pensée de l’homme, ressent un véritable dégoût devant des spectacles de cette sorte qui démontrent à satiété la dégénérescence humaine.
Nous avons besoin que la femme retourne à son foyer, à sa féminité, à sa beauté naturelle, à son ingénuité primitive et à sa véritable simplicité. Il nous faut mettre un terme à tout cet ordre de choses et établir sur la face de la terre une nouvelle civilisation et une nouvelle culture.
Les parents et les éducateurs doivent apprendre à élever les nouvelles générations avec sagesse et amour véritables.
Les fils doivent non seulement recevoir de l’information intellectuelle et apprendre un métier ou une profession, mais il faut aussi qu’ils connaissent le sens de la responsabilité et s’acheminent sur le sentier de la droiture et de l’amour conscient.
Sur les épaules de l’homme mûr pèse la responsabilité d’une épouse, de petits garçons et de petites filles.
L’homme mûr ayant un sens élevé de ses responsabilités, chaste, sobre, tempérant, vertueux, est respecté de sa famille et de tous les citoyens.
L’homme mûr qui scandalise les gens par ses adultères, sa fornication, ses disputes, ses injustices de toute espèce, devient répugnant pour tout le monde, et non seulement se fait souffrir mais aussi cause de l’amertume à ses proches, amène douleur et confusion à tout le monde.
Il est important que l’homme mûr sache vivre en accord avec la phase de la vie où il est rendu. Il est indispensable pour l’homme mûr de comprendre que la jeunesse est maintenant passée.
Il est ridicule de vouloir répéter à l’âge de la maturité les drames et folies de la jeunesse.
Chaque époque de la vie a sa beauté propre, et il faut apprendre à vivre toujours en accord avec chacune de ces étapes.
L’homme mûr doit travailler de la façon la plus intense avant que la vieillesse arrive ; tout comme la fourmi agit avec prévoyance, transportant des feuilles dans la fourmilière avant que vienne le dur hiver, de même l’homme mûr doit agir avec rapidité et prévoyance.
Beaucoup de jeunes hommes gaspillent misérablement toutes leurs valeurs vitales et lorsqu’ils arrivent à l’âge mûr, ils sont alors laids, horribles, misérables, acculés à l’échec.
Il est vraiment ridicule de voir beaucoup d’hommes mûrs répéter les frasques de la jeunesse sans se rendre compte qu’ils sont à présent horribles et que la jeunesse s’en est allée.
L’une des pires calamités de cette civilisation qui agonise, c’est le vice de l’alcool.
Plusieurs, dans leur jeunesse, s’adonnent à la boisson, et quand vient l’âge mûr, ils n’ont pas formé de foyer, ils n’ont pas fait fortune, ils n’ont pas de profession lucrative, ils vivent de taverne en taverne en mendiant de l’alcool, ils sont rendus épouvantablement laids, répugnants et misérables.
Les chefs de famille et les éducateurs doivent prêter une attention spéciale aux jeunes en les orientant dans le droit chemin, dans le but très sain de créer un monde meilleur.
Ce chapitre est extrait de Fondamentaux de l’Éducation Gnostique (1970) de Samael Aun Weor.