Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Fondamentaux de l’Éducation Gnostique
La Psychologie Révolutionnaire de l’ère nouvelle affirme que la machine organique de l’animal intellectuel faussement appelé homme est tricentrée ou tricérébrée.
Le premier cerveau est enfermé dans la boîte crânienne. Le second cerveau correspond concrètement à l’épine dorsale avec sa moelle centrale et toutes ses ramifications nerveuses. Le troisième cerveau n’est pas situé en un lieu défini et ne coïncide pas non plus avec un organe déterminé. Réellement, le troisième cerveau est constitué par les plexus nerveux sympathiques et, de façon générale, par tous les centres nerveux spécifiques de l’organisme humain.
Le premier cerveau est le centre pensant. Le second cerveau est le centre du mouvement, communément appelé centre moteur. Le troisième cerveau est le centre émotionnel.
Il est complètement démontré dans la pratique que tout abus du cerveau pensant produit une dépense excessive d’énergie intellectuelle. Il est donc logique d’affirmer sans crainte que les asiles d’aliénés sont de véritables cimetières de morts intellectuels.
Les sports harmonieux et équilibrés sont bénéfiques pour le cerveau moteur, mais l’abus du sport entraîne un gaspillage d’énergies motrices dont le résultat est habituellement désastreux. Il n’est pas absurde d’affirmer qu’il existe des morts du cerveau moteur. Ces morts sont dits atteints d’hémiplégie, de paraplégie, de paralysie progressive, etc.
Le sens esthétique, la mystique, l’extase, la musique supérieure, sont nécessaires pour cultiver le centre émotionnel, mais l’abus de ce cerveau produit une usure inutile et un gaspillage d’énergies émotionnelles. Les existentialistes de la « nouvelle vague », les fanatiques du rock, les pseudo-artistes sensuels de l’art moderne, les passionnaires morbides à la sensualité exacerbée, abusent du cerveau émotionnel.
Bien que cela semble incroyable, la mort provient du mauvais usage que fait la personne de ces trois centres fonctionnels.
Il est déjà démontré à satiété que toute maladie a son origine dans l’un quelconque des trois cerveaux. La grande Loi a sagement déposé, dans chacun des trois cerveaux de l’animal intellectuel, un capital déterminé de valeurs vitales. Économiser ce capital signifie en fait allonger la vie, dissiper ce capital amène la mort.
Des traditions très antiques, parvenues jusqu’à nous depuis la nuit atterrante des siècles, affirment que la durée moyenne de la vie humaine dans l’ancien continent de Mu, situé dans l’océan Pacifique, oscillait entre douze et quinze siècles.
L’usage erroné des trois cerveaux écourta peu à peu la vie, au fil des siècles et des âges.
Dans le pays baigné de soleil de Kem, là-bas dans la vieille Égypte des pharaons, la durée moyenne de la vie humaine n’atteignait déjà plus que cent-quarante ans.
Actuellement, en ces temps modernes de gazoline et de celluloïd, en cette époque d’existentialisme et des rebelles du rock, la durée moyenne de la vie humaine, selon les statistiques de quelques compagnies d’assurance, est de cinquante ans à peine.
Ces messieurs marxistes-léninistes de l’Union Soviétique, fanfarons et menteurs comme toujours, disent à qui veut l’entendre qu’ils ont inventé un sérum très spécial ayant la propriété d’allonger la vie, mais le vieux Khrouchtchev, qui n’a pas encore quatre-vingts ans doit demander à un pied la permission de lever l’autre.
Dans le centre de l’Asie existe une communauté religieuse constituée de vieillards qui ne se rappellent même plus leur jeunesse. La durée moyenne de vie de ces vieillards oscille entre quatre et cinq cents ans.
Le secret de la longue vie de ces moines asiatiques réside tout entier dans l’usage avisé des trois cerveaux.
Le fonctionnement équilibré et harmonieux des trois cerveaux signifie économie des valeurs vitales et, par conséquent prolongation de la vie.
Il existe une Loi cosmique connue sous le nom de « Loi d’égalisation des vibrations provenant de plusieurs sources ». Les moines du monastère asiatique savent comment utiliser cette loi dans l’usage des trois cerveaux.
La pédagogie anachronique conduit les élèves à l’abus du cerveau pensant, avec les résultats que la Psychiatrie connaît déjà.
L’utilisation intelligente des trois cerveaux, c’est de l’Éducation Fondamentale. Dans les antiques écoles de Mystères de la Babylonie, de la Grèce, de l’Inde, de la Perse, de l’Égypte, etc., les élèves recevaient une information complète et directe s’adressant à leurs trois cerveaux au moyen de la combinaison intelligente des préceptes, de la danse, de la musique.
Dans les temps anciens, le théâtre faisait partie intégrante de l’école. Le drame, la comédie, la tragédie, combinés avec la musique, l’étude de la mimique, l’enseignement oral, servaient à former les trois cerveaux de chaque individu.
Les étudiants alors n’abusaient pas du cerveau pensant et savaient se servir de façon intelligente et équilibrée de leurs trois cerveaux.
Les danses des Mystères d’Éleusis en Grèce, les théâtres de la Babylonie, la sculpture grecque, furent toujours utilisés pour transmettre des connaissances aux disciples hommes et femmes.
Aujourd’hui, à notre époque dégénérée du rock, les élèves confus et désorientés, marchent sur le sentier ténébreux de l’abus mental.
Il n’existe pas, actuellement, de véritables systèmes créateurs pour la culture harmonieuse des trois cerveaux.
Les maîtres des écoles, collèges et universités ne s’adressent qu’à la mémoire infidèle des étudiants qui s’ennuient et attendent avec anxiété l’heure de sortir de la classe.
Il est urgent, indispensable, d’apprendre à combiner l’intellect, le mouvement et l’émotion dans le but d’apporter une information complète aux trois cerveaux des étudiants.
Il s’avère absurde de n’instruire qu’un seul cerveau. Le premier cerveau n’est pas notre seul centre de cognition. Abuser du cerveau pensant des élèves est criminel.
L’Éducation Fondamentale devra conduire les étudiants sur le sentier du développement harmonieux.
La psychologie révolutionnaire enseigne clairement que les trois cerveaux fonctionnent selon trois types d’associations, indépendants et totalement distincts l’un de l’autre. Ces trois ordres d’associations évoquent différents types d’impulsions de l’être.
Cela nous confère, en fait, trois personnalités différentes qui n’ont rien en commun, ni dans leur nature, ni dans leurs manifestations.
La psychologie révolutionnaire de l’ère nouvelle enseigne qu’en chaque personne existent trois aspects psychologiques distincts. Avec une partie de notre Essence psychique nous désirons une chose, avec une autre partie, nous désirons quelque chose de complètement différent et à l’aide de la troisième partie, nous faisons une chose diamétralement opposée.
Dans un moment de suprême douleur, à cause de la perte d’un être cher, par exemple, ou de quelque autre catastrophe intime, la personnalité émotionnelle peut sombrer dans le désespoir tandis que la personnalité intellectuelle se demande le pourquoi de toute cette tragédie et que la personnalité du mouvement ne cherche qu’à fuir la scène.
Ces trois personnalités distinctes, différentes, et souvent même contradictoires doivent être intelligemment cultivées et instruites grâce à des méthodes et des systèmes spéciaux dans toutes les écoles, tous les collèges et toutes les universités.
Du point de vue psychologique, il s’avère absurde d’éduquer exclusivement la personnalité intellectuelle. L’homme a trois personnalités qui ont besoin de toute urgence de l’Éducation Fondamentale.
Ce chapitre est extrait de Fondamentaux de l’Éducation Gnostique (1970) de Samael Aun Weor.