Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama
Le maître G., parlant des substances et des forces, dit ceci : « Nous devons revenir à la loi du trois afin d’apprendre à trouver les manifestations de cette loi dans tout ce que nous faisons et dans tout ce que nous étudions. Si nous appliquions cette loi dans n’importe quel milieu, à n’importe quel fait, nous verrions qu’elle nous révèle beaucoup de choses nouvelles que nous ne voyions pas auparavant ».
« Prenons par exemple la chimie. La chimie ordinaire ne connaît pas la loi de la trinité et étudie la matière sans tenir compte de ses propriétés cosmiques. Mais il existe une autre chimie, hors de la chimie ordinaire : cette chimie spéciale que nous pouvons appeler alchimie. Cette chimie étudie la matière en tenant compte de ses propriétés cosmiques. Comme on l’a indiqué antérieurement, les propriétés cosmiques de toute substance sont ce qui la détermine : premièrement le lieu que la substance occupe, deuxièmement la force qui agit à travers elle à un moment donné ».
« Même en son lieu, la nature d’une substance donnée souffre un grand changement ; et ce changement dépend de la force qui se manifeste à travers elle. Chaque substance peut être le conducteur des trois forces (premier, deuxième et troisième Logos), et, en accord avec cela, elle peut être active, passive ou neutre. Dans le cas où aucune force ne se manifeste à travers elle à un moment donné, ou bien si on la prend sans relation aucune avec la manifestation des forces, la substance ne peut être ni active, ni passive, ni neutre. La substance apparaît sous cette forme, pour ainsi dire, sous quatre aspects ou états différents ».
« Il est nécessaire, en ce sens, de tenir compte du fait que lorsque nous parlons de matière, nous ne parlons pas d’éléments chimiques. La chimie spéciale que nous traitons voit une fonction séparée dans chaque substance, même dans la plus complexe ; elle la voit comme un élément. C’est là la seule manière de pouvoir faire l’étude des propriétés cosmiques de la matière, car tous les composés complexes ont leur finalité propre et leur propos cosmique ».
« Si nous le regardons de ce point de vue, l’atome de toute substance donnée n’est rien qu’une quantité, la plus petite, de ladite substance. Il détient toutes ses propriétés chimiques, physiques et cosmiques. La taille des atomes de différentes substances, en conséquence, n’est pas toujours la même. Et un atome, dans quelques cas, peut être une particule visible, même pour l’oeil physique ».
« Les quatre aspects ou états de toute substance ont des noms précis. Quand une substance est conductrice de la première force, soit de la force active, on l’appelle Carbone, et comme le carbone de la chimie, on la désigne par « C ».
Quand une substance est conductrice de la deuxième force, ou force passive, on l’appelle Oxygène, et comme l’oxygène de la chimie, on la désigne par la lettre « O ».
Quand la substance est conductrice de la troisième force, ou force neutre, on l’appelle Nitrogène, et comme le nitrogène de la chimie, on la désigne par la lettre « N ». Quand on prend la substance sans relation à la force qui se manifeste au travers d’elle, on l’appelle Hydrogène, et comme l’hydrogène de la chimie, on la désigne par la lettre « H ». Les forces active, passive et neutre, se désignent par les chiffres 1, 2, 3 ; les substances, par les lettres C, O, N, H. Il est indispensable de comprendre ces dénominations. Ouspensky commente en disant : « L’un de nous demanda : ces éléments correspondent-ils aux quatre éléments de l’alchimie : le feu, l’air, l’eau et la terre ? Oui, en effet, répondit G. Ils y correspondent effectivement, mais nous utiliserons ceux-là. Vous pourrez en comprendre ensuite la raison ».
Bon, voilà ce que disait le Maître G., allons maintenant au fond de cet ensemble de formules alchimiques.
Nous parlions déjà, dans notre précédent Message de Noël 1968-1969, de l’Ain-Soph, de cet atome sur-divin qui réside dans les profondeurs de notre propre Etre. Chacun de nous, en dernière synthèse, n’est rien de plus qu’un atome de l’Espace abstrait absolu, c’est l’étoile intérieure qui nous a toujours souri. Un certain auteur disait : « Je lève mes yeux vers les étoiles desquelles doit me venir le secours, mais je suis toujours l’étoile qui guide mon intérieur ».
Nous devons faire une différence spécifique avec l’Ain-Soph et l’Ain-Soph Paranishpana ; dans le premier cas il n’y a pas d’auto-réalisation intérieure, il y a auto-réalisation intérieure dans le second cas.
N’importe quel Mahatma sait bien qu’avant d’entrer dans l’Absolu il doit dissoudre les corps solaires. Il est ostensible qu’il ne reste que quatre atomes-semences de ces véhicules christiques.
Il est indubitable que ces atomes correspondent aux corps physique, astral, mental et causal. Il est évident que les quatre atomes-semences s’absorbent à l’intérieur de l’Atome Sur-Divin Ain-Soph Paranishpana joint aux trois forces primaires, lois, essence et principes spirituels &
Vient ensuite la profonde nuit du Mahapralaya. L’Ain-Soph sans auto-réalisation intime ne possède pas les quatre atomes-semences ; c’est un atome simple de l’espace abstrait absolu, c’est tout. En Alchimie, la lettre « C » symbolise le corps de la Volonté Consciente, le Carbone de la chimie occulte.
En Alchimie, la lettre « O » symbolise le corps Mental Solaire, fabriqué dans la Forge des Cyclopes, l’Oxygène de la chimie sacrée.
En Alchimie, la lettre « N » symbolise l’authentique corps Astral Solaire, si différent du corps de désirs. Il est évident que le légitime corps Astral Sidéral est le Nitrogène de la chimie occultiste.
En Alchimie, le « H » de l’Hydrogène symbolise le corps physique, véhicule de chair et d’os tridimensionnel.
Nous n’exagérons donc pas en appuyant l’idée transcendantale alchimique qu’un Ain-Soph Paranishpana (Atome Sur-Réalisé), possède en lui-même quatre atomes-semences : Carbone, Oxygène, Nitrogène et Hydrogène. Avec ses quatre atomes alchimiques, l’Ain-Soph Paranishpana reconstitue le char Merkabah (les corps solaires), pour entrer dans n’importe quel Univers, quand cela est nécessaire.
N’oublions pas que Merkabah est le char des siècles, l’Homme Céleste de la Kabbale.
En conséquence et pour corollaire, nous pouvons et devons affirmer que ceux qui n’ont pas réalisé le travail dans la Neuvième Sphère (le sexe) ne possèdent pas, en réalité, le char de Merkabah. Il est indiscutable que tout change dans le champ d’action de la Prakriti, à cause des modifications positives ou négatives, mais si nous ne fabriquons pas le char de Merkabah, Ain-Soph se retrouvera sans Auto-Réalisation Intime &
Ceux qui n’ont pas éliminé l’Abhayan-Samkara (la peur innée) fuiront la Neuvième Sphère, en disant aux autres que le travail dans la Forge des Cyclopes (le Sexe) est inutile. Ce sont eux, les hypocrites pharisiens, qui attrapent les moustiques et avalent le chameau ; les ratés qui n’entrent pas au Royaume et n’y laissent pas entrer. Le sexe est, en vérité, pierre d’achoppement et pierre de scandale
Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.