Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama
Il y a très longtemps de cela, je trouvai un cachot dans un vieux palais. A l’intérieur se trouvait un vénérable ancien. Sa barbe auréolée avait trois mèches, sa blanche chevelure avait 31 boucles. C’était l’Ancien des jours, la bonté des bontés, le caché du caché, la miséricorde des miséricordes. Son cou était comme une tour de marbre, ses yeux comme les étangs d’Hesbon à côté de la porte de Batrabim, son nez comme la tour du Liban, regardant toujours du côté de Damas. Je tombai à genoux, mordant la poussière de la terre. Je criai, angoissé, le poignard à la main ! Je m’exclamai de toutes les forces de mon âme : « Je l’ai tué, je l’ai tué ».
Etrange vision & Les années passèrent, les jours de la folle jeunesse s’en furent, et à la fin, je compris. Il est écrit en caractères de feu dans le livre de la Loi, que les Bodhisattvas tombés rentrent dans le cycle de la terrible nécessité avec une triple accusation : premièrement, d’avoir assassiné le Bouddha ; deuxièmement, d’avoir déshonoré les dieux ; troisièmement, d’un grand nombre de délits communs et courants. J’étais un bodhisattva tombé, oui, oui ! Si je ne m’étais pas repenti, il est indiscutable que j’aurais dû entrer dans l’involution submergée du royaume minéral.
Avez-vous entendu parler du Comte Zanoni ? J’eus, moi aussi, un corps physique immortel. Dans le vieux continent Mu, après la sortie de l’Eden, je revins aux mystères, le coeur contrit.
J’avalai la terre ! Oui, oui ! Mon corps fut mis au sépulcre : ceci, les dieux le savent. Après trois jours vint la résurrection initiatique ; j’utilisai la quatrième dimension pour m’échapper de mon sépulcre. Les saintes femmes traitèrent mon corps lémure à l’aide de nombreuses drogues et onguents aromatiques.
Le vieux continent Mu se submergea dans les eaux tourmentées du Pacifique pendant plus de 10000 ans d’incessants tremblements de terre et d’éruptions volcaniques. Je continuai à exister dans le continent atlante, avec mon corps immortel ; je menai nombre de pèlerinages mystiques qui se dirigeaient parfois au Yucatan ou à Teotihuacan, etc.
Il pourrait paraître tout à fait impossible aux personnes qui ne sont pas versées dans le Gnosticisme Révolutionnaire que l’on parvienne à l’immortalisation de l’organisme humain. Les sages actuels veulent précisément ceci, mais ils ne connaissent évidemment pas nos formules. Je confesse qu’à cette époque, il me plaisait d’habiter très spécialement dans une vallée couverte maintenant par les eaux orageuses du Golfe du Mexique.
La quatrième race racine, ou celle des Atlantes, évolua notablement jusqu’à son but, et se précipita ensuite par le chemin involutif descendant. Toute ascension est suivie d’une descente, c’est ostensible, comme toute montée est suivie d’une descente. Quand le continent qui fut connu sous le nom d’Atlantide se submergea dans l’océan Atlantique, quelques survivants continuèrent à exister sur les terres actuelles, comme commencent à le pressentir déjà les études paléontologiques.
Je veux m’en référer instamment à deux sortes de gens : d’abord, les fameux troglodytes atlantes, en état décidément involutif, plongés évidemment dans la barbarie la plus épouvantable dont la science occidentale a surpris les restes caractéristiques dans les profondes cavernes de la terre.
Les seconds sont les Atlantes en état évolutif. Les Pélasges historiques, des gens très cultivés qui, depuis les premières manifestations ignées de la deuxième catastrophe transalpine, commencèrent leur retour vers les régions orientales dont ils étaient originaires.
C’est de là, ostensiblement, que vint la tradition universelle de l’exode de IO, du Jardin des Hespérides (Poséidon), à travers toute l’Europe méridionale et par le Bosphore, jusqu’à la Colchide et l’Arménie, où, dit la tradition, s’arrêta l’Arche de Noé, soit le saint culte initiatique de l’Ararat et des montagnes aryennes où naissent, avec d’autres fleuves, le Tigre et l’Euphrate.
Un savant ésotériste dit : « Ces Pélasges, ou Aryens-Atlantes d’Occident, reçurent un nom différent dans chacune des régions du monde où ils se sont répandus. Comme leur oeil de l’intuition était encore ouvert, en tant que dépositaires dans une certaine mesure des vérités initiatiques, on les appela « cyclopes » et on nomme « édifices cyclopéens » les gigantesques constructions qu’ils érigèrent. On voit encore en Pennsylvanie nord-américaine, jusqu’à l’Oxus et l’Aral, à travers l’Europe et l’Afrique, des restes stupéfiants de ces constructions.
On les appelait :
– Tyriens et Titans, du Dieu It ou Ti, l’Hercule qui les commandait et sur lequel il y a beaucoup plus de données qu’on ne le croit ;
– Calchas ou Chaldéens ou Calcides, tant pour leur origine pré-atlante du pays des Calchas auquel ils retournaient, comme pour connaître le cuivre (Calcas) et se développer dans un âge de franche décadence ;
– Arcadiens parce qu’ils connaissaient la navigation et qu’ils avaient passé la mer avec leurs capitaines rédempteurs. Arcadiens est une corruption du mot « Accadiens », c’est-à-dire de l’Arche, ou vaisseau symbolique qui les rappelle ;
– Colchides est une corruption du mot « Calcis » (connaissance de la numérotation, de l’écriture hiéroglypho-hiératique et symbolique, kabbale, etc.) ;
– Araméens ou hommes aryens ;
– Druides en raison de leurs prêtres initiés et de leur culte du feu, c’est-à-dire du Soleil, de la pureté, de la vérité enterrée dans la catastrophe ;
– Janus, en raison de son Inca conducteur ou prêtre-roi (Iao, Tao, Ianus, etc.) ;
– Bretons ou Britanniques, de Brig, la race radicale aryenne de ce qui brille, qui luit, donc toujours, et pour toujours, le soleil ;
– Menphires ou Menhirs, connus pour être des hommes occidentaux ou mieux, pour leur culte du feu, les pierres de leurs sépulcres s’appelant toujours menhirs ;
– Nahoas ou Nahuatls au Mexique, et en certaines parties d’Arabie, Syrie, ou Nébo, la sagesse initiatique ;
– Tuathas de Danann, pour les mêmes raisons déjà données, ou à peu près ;
– Sumériens (de Suria le Soleil), à Babylone et à Ninive ;
– Ti Huan Ascos ou Huanacos au Pérou ;
– Thessaliens primitifs, pour le retour mentionné de leurs pèlerinages ;
– Minoens, pour leur colonisation de l’île de Crète et Mycéniens pour d’autres semblables en Asie Mineure et en Grèce.
– Germains pour leur sagesse en matière de choses célestes, comme en matière de choses terrestres ;
– Hémiarites ou Homérites, pour leur double caractère aryen (d’origine) et atlante (de leur époque et pays de colonisation) ;
– Camites pour leur instructeur Cam, Jan ou Janus, hyperboréens dans les régions où les grecs les connurent et par l’île blanche, au-delà du boréal, aux meilleures traditions initiatiques de la première race racine ;
– Axinos ou inaccessibles dans l’idée Jina, Phrygiens de la déesse Phriha, Junon ou Diane, Lunis scandinave ;
– Mysiens, ou envoyés pour sauver l’humanité troglodyte de sa ruine morale et physique définitive ;
– Taurides pour leur culte Mithraïque qui vint donner son nom à la célèbre cordillère arménienne ;
– Phalégiens, pour être d’éternelles comètes humaines, pèlerins ou errants ;
– Caretes et Chyrites pour leurs faits quiritaires (Kyrie, lance, rayon de soleil) et pour leurs cauries ou curies ;
– Enéens ou Aoniens, pour leur Enée, Ennos, Enoch, Janus ou Noé, etc.
Ce fut indiscutablement dans le monde oriental, précisément au cours de la brillante époque Aryo-Atlante, que je commis une erreur très semblable à celle du comte Zanoni. Ce comte s’amouracha indéniablement d’une belle artiste napolitaine ; le résultat en fut épouvantable : il mourut sous la guillotine pendant la révolution française.
Le comte Zanoni était un immortel chaldéen ; il reçut l’élixir de longue vie dans les temps antiques et il est facile de comprendre que le sexe lui était déjà interdit. Mon cas fut semblable, moi, un antique lémure au corps immortel, tombai également dans les bras de Kundry, l’Eve de la mythologie hébraïque, la femme par antonomase. Le résultat fut la fatale perte de mon précieux véhicule lémure.
Il est écrit en caractères de feu dans le livre de la vie qu’aucun maître ressuscité ne doit revenir au sexe. Ceci, les divins et les humains le savent. La violation de cette grande loi signifie : Mort.
Mon erreur capitale, évidemment, fut d’avoir accepté le cadeau de Cupidon en pleine jeunesse. Je dis aux hommes et aux dieux d’éviter d’immortaliser le corps jeune.
Quand fleurit la civilisation de la première sous-race aryenne sur le plateau central de l’Asie, je tentai de me remettre à flot ; j’entrai, alors, avec une grande humilité dans l’Ordre Sacré du Tibet, et me convertis en un Lama authentique. Je dus, indiscutablement, recommencer à fabriquer les corps solaires au moyen du Sahaja Maïthuna.
Dans les archives akhashiques de la nature, il est écrit que je reconquis alors la Seconde Naissance. Je commis, malheureusement, certaines erreurs trop graves, en essayant d’aider la reine de mon pays avec la clef sacrée It. Voilà pourquoi je fus expulsé de l’ordre vénéré, et restai dans le Samsara. Je retournai en Egypte à l’époque de la dynastie du pharaon Khephren et je réussis, en grande partie, mais non en totalité.
Je suis revenu aujourd’hui dans le droit chemin après avoir beaucoup souffert ; je suis à nouveau debout maintenant. Je connais à fond le sentier de la révolution de la conscience ; c’est pourquoi je suis l’Avatar de la nouvelle ère du Verseau. Le désir unique de tous les homoncules intellectuels, improprement appelés « hommes », est de se libérer de la mort ; mais ils ne savent pas se délivrer de la vie.
Bienheureux les dignifiés par la glaciale beauté de la bénie déesse Mère Mort. Bienheureux, ceux qui détruisirent le monde illusoire de la vaine existence, ceux qui ont dissout le Moi, et se trouvèrent dans tous les abîmes. La Mort ! Ce qui, hier, fut notre tout, n’est aujourd’hui que notre Rien. Eternité ! Beauté sépulcrale &
Je pleurai abondamment, je descendis à la Forge des Cyclopes ; je criai de toutes les forces de mon âme ! Ecoutez ma voix implorante, ô Isis ; déchire ta capuche ! et toi, étoile inconnue, par pitié, fais-moi un signe de lumière. Eternité, rends-moi ce que tu me pris, ma tunique de pourpre, mon habit de noces.
Abîme du profond mystère ! Restitue-moi ce qu’absorba ta profondeur ! Sphinx du désert d’Egypte, prête ton oreille, compatis, maintenant, nuit obscure… Que de mers sans plage, quelle nuit infinie, quels puits si profonds, que de fauves stygiens, je trouvai à l’intérieur de moi-même…
Je revins à la seconde naissance, vêtu de l’habit de noces de l’âme ; j’appris à mourir en moi-même. Je vis et, pourtant, je suis mort. Ah ! Si les gens connaissaient tout cela.
La nuit où je retournai à l’Ordre Sacré du Tibet, je fus heureux ; je laissai dans les abîmes profonds le cadavre du terrible démon Apopi.
Seigneur ! Seigneur ! Combien je souffre de voir les pauvres gens tellement leurrés. Ils pensent avoir déjà le corps astral. En vérité, ils ne possèdent que le corps de désirs, l’abominable démon Apopi.
Beau travail de ma Mère Kundalini ! Elle réduisit l’épouvantable démon du désir. Mais le mental ? Aïe, Aïe ! je me sentais tellement orgueilleux avec mon démon mental ! Avec l’épouvantable diable mental, l’effrayant diable Haï. Je croyais, moi aussi, qu’il était l’authentique véhicule intellectuel.
O Dieux ! La luxure fut la causa causorum de mon véhicule mental lunaire. Ainsi, je le compris. Si je l’avais su avant. Oui, je le savais, mais je l’avais oublié.
J’ouvre le livre égyptien de « La Demeure Occulte », et j’étudie le chapitre qui dit à la lettre près : « Arrière, démon Haï (Démon du mental), horreur d’Osiris. Ta tête (le véhicule mental lunaire) a été coupé par Thot (le Bouddha Intime). Les cruautés (le travail de désintégration du mental), que j’ai exercées sur ta personne, m’ont été ordonnées par les Hiérarchies du ciel ».
« Arrière donc, Démon Haï, toi envers qui Osiris ressent de l’horreur. Eloigne-toi de ma barque (le propre navire de ma vie) poussée par des vents propices. Dieux du ciel qui avez abattu les ennemis d’Osiris (ces entités ou Mois-Diables qui constituent l’Ego). Veillez ! Les dieux de la vaste terre sont poursuivis. Va-t-en Démon Am-Aau (Haï), le Dieu, Seigneur de la région des morts (Initiés) te déteste. Je te connais ! Je te connais ! Va-t-en Démon (du mental animal), ne m’attaque pas, car je suis pur et me range aux rythmes cosmiques ».
« Ne t’approche pas (ne me tente pas), toi qui vient sans être appelé ! Tu ne me connais pas Démon (qui pense tout savoir) et tu ignores que je conserve l’autorité sur les enchantements de ta bouche (qui nous parle de grandeurs et ne sait rien) ».
« Donc, sache-le bien, je suis à l’abri de tes griffes. Quant à toi, ô Démon Has-As (le démon du mental même) ! Voici Horus (l’esprit divin de chaque personne) qui coupe tes ongles (le temps). En vérité, tu as été détruit en Pe et en Dep (les mondes du désir et du mental), avec tes légions de démons (mois-diables) en ordre de bataille. C’est l’oeil d’Horus (la clairvoyance) qui, t’étudiant et te voyant, t’a vaincu (mais avec l’aide d’Isis) ».
« A mesure que tu avances, Démon, je te refoule ! Toi qui torture les pécheurs et les dévore (mental pervers) ».
« Rends-moi donc ma tablette d’écriture, avec toutes les accusations qu’elle contient (mental blasphème et accusateur). Je n’ai pas commis de péchés contre les dieux, en conséquence, ne m’attaque pas. Prends seulement ce que je te donne moi-même (la mort que tu mérites, l’abîme) ».
« Ne m’emporte pas avec toi ! Ne me dévore pas ! Car je suis le seigneur de la vie, souverain de l’horizon (un être déjà sacrifié) ».
Ainsi, travaillant intensément, suppliant Isis, ma Divine Mère Kundalini, je parvins finalement à désintégrer, à réduire en poussière cosmique le terrible démon Haï des mystères égyptiens. Ce démon pervers est indiscutablement le corps mental même dont parlent d’innombrables auteurs, tels Leadbeater, Annie Besant, Max Heindel, Arthur Power, etc. Franchement, je ne critique pas ces auteurs ; ils firent ce qu’ils purent & les pauvres, ils souffrirent beaucoup.
Il est cependant indéniable que nous, les frères du Mouvement Gnostique, devons aller à la racine de toutes ces choses, ce qui n’est évidemment pas un délit.
Jésus, le grand Kabire dit : « Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas plus longtemps de venir à moi, car c’est à leurs pareils qu’appartient le royaume des cieux » (Matthieu, chapitre 19, verset 14)
Il est urgent de reconquérir l’enfance dans le mental, dans le coeur et dans le sexe. Il serait absurde de tenter cette reconquête sans l’élimination préliminaire du corps mental lunaire (le démon Haï). Je ne puis nier avoir été obligé de passer par d’épouvantables souffrances avant d’éliminer le démon mental. Ce véhicule intellectuel, animal, est du feu luciférien granulé ; il s’avère ostensible que l’origine du mental animal fut la luxure. L’épreuve la plus terrible fut également l’épreuve décisive. Une nuit, mon propre Dieu Intime, mettant sur le sol un creuset rempli de mercure liquide, tenta de réaliser une transmutation alchimique, mais comme il n’y avait pas de feu sous le creuset, il est évident que sa tentative échoua.
Il me laissa entendre, ensuite, que j’avais besoin de réaliser cette opération alchimique dans le but de cristalliser un nouvel organisme très subtil. Je crus donc qu’il s’agissait probablement de créer le fameux Sambogakaya, lequel, selon quelques hauts Initiés, a trois perfections de plus que l’ineffable véhicule des Nirmanakayas. Bon, je suis un Nirmanakaya, et il est clair que le fait de posséder le précieux véhicule des Sambogakayas fut pour moi très tentant. « J’ai échoué par manque de feu », me dit mon Etre réel. Il ajouta ensuite : « Prête-moi un foyer (une étincelle, une allumette ou chandelle) ». Je compris que je devais faire un travail de Magie Sexuelle.
Ceci me laissa indubitablement perplexe, confondu, étonné. Serait-il, par hasard, licite, pour un Deux-Fois-Né, de revenir à la Forge Ardente de Vulcain ? Qu’est-ce cela ? Quoi ? Il est clair que je ne tombai pas dans l’épreuve ; certains tombèrent, d’autres non.
Que le Dieu Interne même soumette quelqu’un à des épreuves est, certes, aussi curieux qu’étonnant. Il est très clair que le Bien-Aimé veut être sûr de ce qu’il a. Il a besoin de l’Ame-Diamant (Vajrasattva). La réception dans le temple fut formidable : le vénérable Ancien des Jours (ma Monade), et moi, pauvre âme affligée, empoignâmes chacun de la dextre, lui le sceptre, moi la croix. Nous entrâmes tous deux revêtus de nos vêtements sacrés.
Je savais que j’avais assassiné l’Ancien, mais il avait ressuscité en moi. « Le roi est mort, vive le roi ».
Et, pourtant, ce n’était pas moi, malheureuse âme de la douleur, qui avait assassiné l’Ancien des Jours. Les trois traîtres : Judas, Pilate et Caïphe, lui donnèrent la mort. Oui. Il est cependant évident que Pilate se lave toujours les mains ; comme il est horrible, Haï, le démon du mental !
Dans le temple et devant l’autel, le vieux de tous les âges et moi, nous prions. L’Ancien posa à côté une escarcelle remplie de monnaies. Celles-ci sont, en elles-mêmes, un capital de bonnes oeuvres.
Mes bonnes oeuvres, c’est clair, suffirent à payer le vieillard et à obtenir le pardon. L’amphitryon fut un glorieux Maître de la Fraternité Blanche. Quelques arbres de cette précieuse enceinte furent couronnés de lauriers. Ces petits arbustes semblaient très beaux dans leurs pots, ils brillaient dans l’enceinte.
Les convives arrivèrent tous en habit de deuil et avec un infini respect ; ils devaient naturellement célébrer la fête du défunt. L’horrible démon Haï ; il était mort et ceci méritait bien une fête. Ce salon se remplit rapidement de monde. Je reçus beaucoup d’invités. Le Maître amphitryon souhaita la bienvenue aux autres.
La musique délicieuse, comme les tables entièrement occupées de gens, rendirent une note très spéciale de joie cosmique. Je n’ai plus, maintenant, de mental lunaire et je peux cependant penser ; j’utilise mon Mental Solaire, celui que je fabriquai dans la Forge des Cyclopes (le Sexe).
Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.