Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama

Les gonades de la femme sont les ovaires, les seins et l’utérus, et celles de l’homme sont les testicules, le phallus et la glande prostatique. Il est ostensible que ces glandes génératrices se trouvent être, au fond, de merveilleux micro-laboratoires sexuels.

Il est indubitable que lesdites glandes possèdent une double fonction, car elles ont une sécrétion interne et une sécrétion externe. S’il est bien certain que les ovaires produisent l’ovule, il n’en est pas moins évident qu’ils incrètent une formidable substance endocrine qui vitalise la femme et la rend féminine. Il est tout à fait vrai, effectif et réel que les testicules ont l’Ens Seminis (l’entité du semen) pour sécrétion externe, dans laquelle flottent les zoospermes qui viennent à être, de ce fait, les germes vitaux de l’existence. L’incrétion hormonale intime de l’enveloppe des testicules est le merveilleux pouvoir qui donne l’énergie à l’homme et le rend essentiellement masculin.

Le mâle normal est celui qui a des gonades masculines normales. Les ovaires régulent très sagement la distribution du calcium chez la femme, et cela est déjà démontré. Un nombre trop élevé de grossesses, pour des raisons de circonstances, engendre les terribles cas d’ostéoporose ou déformations ayant pour cause le ramollissement des os, lesquels sont très communs dans les différents pays densément peuplés du monde où nous vivons. On a pu vérifier scientifiquement que les grossesses très fréquentes usent vraiment toutes les réserves de calcium, et alors il est évident que les os s’en ressentent.

N’importe quel médecin peut vérifier, mettre en évidence par lui-même, que beaucoup de femmes souffrent de maux de dents lorsqu’elles sont enceintes.

Chez les hommes, ce sont les testicules qui régulent le calcium dans les os, leur donnant force et stabilité. Les savants, au cours de nombreuses années d’observation et d’expérience, on pu vérifier que l’homme aux os très forts, est en général sexuellement très viril.

Il est tout à fait prouvé, par des observations scientifiques profondes, que quelques-unes des glandes endocrines agissent intelligemment comme des accélérateurs des glandes sexuelles, tandis que d’autres diminuent cette action.

D’éminents biologistes, dont nous ne saurions douter, pensent que la glande thymus retient l’appétit sexuel.

On sait que les ovaires émettent un ovule tous les 28 jours en accord avec le cycle lunaire. Il est évident que ce gamète féminin est recueilli dans l’une des trompes de Fallope et conduit à l’utérus où il doit retrouver le germe masculin (spermatozoïde), si toutefois une nouvelle vie doit commencer. Il est démontré à satiété qu’il n’existe, dans la vie, de force plus péremptoire dans son expression, que cet effort des germes masculins et du germe féminin pour se rencontrer.

Le contrôle de la natalité est un délit ; le contrôle de la fécondation est un devoir. Il existe, en ces temps de crise mondiale d’explosion démographique, trois systèmes absurdes pour le contrôle de la fécondation : A Physique, B Chimique, C Biologique.

On inclut dans le premier système : stérilets, spirales, préservatifs, membranes, etc.

Le second système comprend des pommades spermicides à base d’arsenic, du mercure, etc. (poisons cellulaires).

Dans le troisième système on trouve les pilules contraceptives, la ligature des trompes ou du cordon spermatique, des ovules, etc. (Samaël Aun Weor cite des produits pharmaceutiques en usage au Mexique, NdT).

Il est évident que tous les procédés physiques de contraception, mécaniques à 100%, outre le fait d’engendrer des destructions organiques très souvent irréparables, relâchent radicalement l’éthique humaine et conduisent à la dégénérescence. Toutes les pommades appliquées au vagin causent des irritations chimiques et des déséquilibres dans les cellules du col de la matrice. Il ne fait aucun doute que tous les anti-ovulatoires biologiques, évitant la chute de l’ovule dans la matrice, causent un épouvantable déséquilibre du merveilleux axe hypophyse-gonades.

Il est indispensable de comprendre à fond le terrible pouvoir de ces agents vitaux appelés lysosomes, sans lesquels le noyau de la cellule organique ne pourrait jamais être maintenu vivant. Toute lumière faite, il est clair et manifeste que les lysosomes stabilisés du zoosperme et de l’ovule engendrent sainement et fortement. La pilule contraceptive et autres éléments biologiques, chimiques, détruisent les lysosomes des zoospermes et des ovules, engendrant alors des créatures malades, folles, paralytiques, sourdes et muettes, aveugles, idiotes, homosexuelles (masculines ou féminines). Les hommes de science ont pu vérifier par eux-mêmes que les pommades appliquées au col de la matrice, dans le but de la bloquer, détruisent les lysosomes cellulaires.

Ces lysosomes détruits agissent librement en annihilant des cellules, engendrant des ulcères et des cancers des parois vaginales et du col de la matrice. Les lysosomes, en pleine activité harmonieuse dans la cellule vivante, constituent le fondement de l’existence.

Il y a plusieurs formes de lysosomes :

amylases (hydrates de carbone, enzymes provoquant l’hydrolyse des glucides, NdT),

lipases (enzymes provoquant l’hydrolyse des lipides, NdT),

catalases,

oxydases (enzymes qui activent l’oxygène et le fixent à l’hydrogène ou à d’autres corps, NdT),

peroxydases (enzymes qui catalysent les réactions d’oxydation, NdT),

protéases (protéines, enzymes hydrolysant les protides, NdT),

hydrolases (hydrogènes, enzymes catalysant la rupture d’une liaison chimique avec fixation des éléments d’une molécule d’eau, NdT).

Le lysosome, en soi, est indubitablement un centre électromagnétique enzymatique. Dans le noyau vivant de la cellule, demeure le méson K, lequel, en irradiant vers la périphérie, donne origine aux lysosomes intracellulaires, par le loi de l’éternel Heptaparaparshinock.

En harmonie avec l’infini, en contact avec la nature, se stabilisent la tension superficielle, les pressions osmotique et oncotique de toutes les cellules (globules rouges, zoosperme, etc.). Le [F.a.b.], les détergents, les insecticides, les pommades spermicides, drogues, hormones animales, monoxyde de carbone, etc., détruisent les lysosomes des zoospermes, ovules, etc.

L’air vital hors des villes, le prana des bois, le soleil, l’eau pure, etc., fortifient et enrichissent l’organisme en prodigieux lysosomes. Les lysosomes sont, certes, les agents actifs du fond vital (Lingam-Sarira). Il est indubitable que les procédés physiques, chimiques et biologiques en vogue pour le contrôle de la natalité, détruisent les lysosomes, engendrant d’épouvantables maladies et en finissent avec la vie.

Le Mouvement Gnostique International a des procédés et des méthodes scientifiques révolutionnaires pour le contrôle de la fécondité. Notre système a le formidable avantage de ne pas détruire de lysosomes. Notre méthode construit des lysosomes, enrichit l’organisme humain, le vitalise.

Je veux m’en référer instamment au Sahaja Maïthuna hindou, le fameux Carezza italien. Il existe une documentation abondante concernant tout ceci dans le Kama-Kalpa, ainsi que dans les oeuvres de tous les alchimistes médiévaux : Sendivogius, Paracelse, Nicolas Flamel, Raymond Lulle, etc. Il est lamentable que le Kama Soutra ait été caricaturé et déformé de manière monstrueuse, abominable, sinistre.

Les biologistes, au cours de nombreuses années d’observation ainsi que d’expérience directe, ont pu mettre en évidence que les glandes sexuelles ne sont pas des capsules fermées, car elles excrètent et incrètent des hormones. Ce mot, hormone, vient d’une racine grecque qui signifie soif d’être, force d’être.

Le pouvoir vital des hormones est ostensible et étonnant ; les économiser, les incréter, les faire retourner vers l’intérieur et vers le haut, dans le saint propos d’enrichir la vie, n’est pas un délit.

On a pu pleinement vérifier que les incrétions sexuelles hormonales intensifient la production hormonale de toutes les glandes endocrines. Le torrent sanguin conduit les hormones sexuelles, les transporte, les met en contact avec tous ces micro-laboratoires glandulaires. Non-éjaculation du semen, voilà la façon radicale d’éviter la fécondation et d’intensifier l’incrétion hormonale.

Le problème de la fécondation se trouve résolu si l’homme évite l’éjaculation et la femme l’orgasme. Théléma (Volonté). C’est ce qui est exigé pour se retirer à temps avant le spasme sexuel.

Le désir sexuel réfréné fera monter l’énergie créatrice ; c’est ainsi que le cerveau se séminise et le semen se cérébralise. Le semen peut, évidemment, se transformer en énergie, comme il est indiscutable que l’énergie sexuelle monte au cerveau. Il est certain et manifeste qu’il existe des canaux nerveux spécifiques pour l’ascension de l’énergie sexuelle ; le bistouri, malheureusement, ne pourra pas les trouver car ils appartiennent à la quatrième dimension.

Je veux me référer, maintenant, de manière concrète, à cette paire de cordons connus en Inde sous le nom d’Ida et Pingala. Ida, chez l’homme, part du testicule droit et Pingala du testicule gauche ; chez la femme, cet ordre s’intervertit et les cordons partent des ovaires.

Ces deux canaux, fins à l’extrême, se nouent gracieusement dans l’os coccygien et montent ensuite comme deux serpents enroulés dans l’épine dorsale jusqu’au cerveau. L’ascension continuelle de l’énergie sexuelle le long de ces canaux nerveux nous transforme radicalement, nous transforme en Mutants (Génies). Nous sommes en train de parler concrètement du Sahaja Maïthuna, du Sexo-Yoga, du Tantrisme Blanc. C’est l’unique système qui soit sain pour résoudre le très grave problème de l’explosion démographique. C’est la clé pour contrôler de manière intelligente et sans aucun préjudice la fécondation humaine.

Le sacrifice épouvantable que représente la non-éjaculation pour les personnes luxurieuses est un fait certain. Il convient d’affirmer que la nature ne fait pas de sauts ; le débutant peut, doit même réaliser le changement progressivement. Si l’on veut réellement consolider, affirmer, fixer notre système, je considère nécessaire de commencer par des pratiques sexuelles courtes, de durée très brève, d’une à cinq minutes par jour, tout au plus.

On peut ensuite, évidemment, allonger la durée de chaque pratique. Les grands athlètes du Sexo-Yoga peuvent pratiquer le Sahaja Maïthuna pendant une heure par jour. Il n’est absolument pas convenable de commencer par de longues pratiques sexuelles ; le changement doit se réaliser de manière méthodique, avec une infinie patience, sans aucune défaillance, jamais.

Le mouvement du phallus dans l’utérus doit être lent et très doux ; on devra éviter toute violence. Il convient de se rappeler que si les mouvements sexuels se font très forts, le résultat est le spasme accompagné d’une lamentable perte de liqueur séminale. Quand survient le danger d’éjaculer, on l’évite par le contrôle de la respiration.

L’homme, en ce cas, retire rapidement le phallus du vagin et se couchera en décubitus dorsal (sur le dos) ; il retiendra ensuite son souffle, fermant ses narines avec les doigts : index et pouce. S’il doit recommencer à inhaler, il le fera, mais de sorte à retenir son souffle le plus possible.

Il devra, à ce moment, se réfréner intensément et imaginer que son énergie sexuelle monte par les deux canaux Ida et Pingala jusqu’au cerveau. La femme peut, doit même utiliser le même procédé, afin d’éviter l’orgasme et la perte de liqueur sexuelle féminine.

N’importe quel Yogi dans la terre sacrée des Vedas connaît le Sahaja Maïthuna, sait contrôler le danger du spasme grâce à la rétention du souffle. Le néophyte, s’il échoue au début de cet effort, ne doit cependant pas défaillir ; il apprendra, finalement, avec beaucoup de patience et d’effort. Un des merveilleux avantages de notre système est de conserver la puissance sexuelle pendant toute la vie.

Dans le futur Message de Noël 1970-1971, nous enseignerons la méthode pratique pour engendrer des enfants sains, intelligents, forts, à volonté et dans un ordre dûment planifié.

Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.