Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama
Nous allons maintenant parler du fond, très profond de tous les âges. Hommes et Dieux, écoutez-moi !
La confession négative du Papyrus Nu est pour les hommes qui sont parvenus à la mort radicale, absolue. Après l’annihilation définitive de l’Ego et des trois traîtres d’Hiram Abif, nous pouvons bien nous donner le luxe de pénétrer dans la double salle de la Vérité-Justice, revêtus des corps glorieux de Kam-Ur.
Il serait inutile de tenter d’entrer, victorieux, dans la double salle de Maat sans être passé, tout d’abord, par la mort suprême & (nous ne nous référons pas à la mort du corps physique). Seuls les défunts authentiques ont droit à la confession négative ; eux seuls peuvent réellement se soumettre à la terrible confession du Papyrus Nu des mystères égyptiens. Par « défunts authentiques », vous comprendrez : « ceux qui sont morts dans les 49 régions du subconscient ».
N’importe quel véritable défunt revêtu des corps solaires, peut se présenter dans la double salle de Maat afin de faire sa confession négative.
Confession Négative :
« Salut, Dieu Grand, Seigneur de la Vérité et de la Justice, Maître puissant. Me voici arrivé devant toi. Laisse-moi donc contempler ton irradiante beauté. Je connais ton nom magique et celui des 42 divinités qui t’entourent, dans la vaste salle de la Vérité-Justice, le jour où l’on fait le compte des péchés devant Osiris ; le sang des pécheurs leur sert d’aliment.
Ton nom est « le Seigneur de l’Ordre de l’Univers », dont les yeux sont les deux déesses-soeurs. Voici que j’apporte en mon coeur la Vérité et la Justice, car j’ai arraché de lui tout le mal. Je n’ai pas causé de souffrances aux hommes. Je n’ai pas usé de la violence envers mes parents. Je n’ai pas substitué l’injustice à la justice. Je n’ai pas fréquenté les mauvaises personnes. Je n’ai pas commis de crimes. Je n’ai pas fait travailler en excès à mon profit. Je n’ai pas intrigué par ambition. Je n’ai pas maltraité mes serviteurs. Je n’ai pas blasphémé envers les dieux. Je n’ai pas privé l’indigent de sa subsistance. Je n’ai pas commis d’acte exécré par les dieux. Je n’ai pas permis qu’un serviteur soit maltraité par son maître. Je n’ai pas fait souffrir autrui. Je n’ai pas provoqué la faim. Je n’ai pas fait pleurer les hommes, mes semblables. Je n’ai pas tué, ni ordonné qu’on tue. Je n’ai pas provoqué de maladies chez les hommes. Je n’ai pas soustrait les offrandes des temples. Je n’ai pas volé le pain des dieux. Je n’ai pas soustrait des offrandes destinées aux esprits sanctifiés. Je n’ai pas commis d’action honteuse dans l’enceinte sacro-sainte des temples. Je n’ai pas diminué la portion des offrandes. Je n’ai pas essayé d’agrandir mes domaines en employant des moyens illicites, ni d’usurper les champs d’autrui.
Je n’ai pas manipulé les poids de la balance, ni son fléau. Je n’ai pas retiré le lait de la bouche de l’enfant. Je ne me suis pas emparé du troupeau dans les prairies. Je n’ai pas attrapé au collet les oiseaux destinés aux dieux. Je n’ai pas pêché de poisson avec des cadavres de poissons. Je n’ai pas obstrué les eaux, quand elles devaient couler. Je n’ai pas détruit les passages construits sur le cours des eaux courantes. Je n’ai pas éteint la flamme d’un feu qui devait brûler.
Je n’ai pas violé les règles de l’offrande de chair. Je ne me suis pas emparé du troupeau appartenant au temple des dieux. Je n’ai pas empêché un dieu de se manifester. Je suis pur, je suis pur, je suis pur ! J’ai été purifié comme l’a été le Grand Phénix d’Herakléopolis. Car je suis le Seigneur de la respiration, qui donne vie à tous les initiés, le jour solennel en lequel l’oeil d’Horus, en présence du Seigneur de cette terre, culmine en Héliopolis. Comme j’ai vu culminer en Héliopolis l’Oeil d’Horus, il ne peut m’arriver aucun mal en cette région ! ô Dieux, ni en votre salle de la Vérité-Justice. Car je connais le nom de ces Dieux qui entourent Maat, la grande divinité de la Vérité-Justice ».
Ici s’arrête la confession négative du papyrus mentionné. Nous poursuivrons dans notre futur Message de Noël 1970-1971 avec le papyrus II (Nebseni).
Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.