Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enseignements Cosmiques d’un Lama
En ces instants de crise mondiale, les scientifiques modernes s’affrontent à une énigme de l’espace ; je veux faire instamment allusion au mystère des boules de feu vert. Ces boules resplendissent, rutilent, pour s’évanouir ensuite, comme si elles avaient été éteintes par un interrupteur de contrôle à distance et sans laisser la moindre trace.
Les habitants d’Albuquerque, Nouveau-Mexique, nous a-t-on dit, sont habitués à cette sorte de mystère, car ils vivent à côté de la station de Los Alamos, où il y a des secrets atomiques. Les voyageurs savent bien qu’au bout de la ville se trouvent les forces armées de la base de Sandia, lieu où est déposée, pour le malheur de notre monde affligé, la terrible bombe atomique. Dans ce même état, évidemment, est situé le fameux laboratoire de White Sands, spécialisé dans la fabrication de projectiles téléguidés. Pourtant, malgré tous ces mystères, les habitants de l’endroit restèrent étonnés, stupéfaits, surpris, lorsqu’ils virent passer silencieusement une brillante boule de feu vert.
« Un évènement mystérieux eut lieu – il y a de cela quelques années – dans la nuit d’un dimanche du mois de novembre passé, en un endroit du désert qui traverse le Nouveau-Mexique.
Les étoiles brillaient dans le ciel par une nuit claire ; une jeep roulant à 25 miles à l’heure sur cette route était conduite par trois étudiants de l’Université du Nouveau-Mexique : Ted Chamberlain, en stage de géologie, son ami Gus Armstrong, propriétaire de la jeep, et le troisième Tom Bebooy.
On approchait des neuf heures du soir et les jeunes gens rentraient d’une chasse à San Augustin, près de Magdalena. Ils emportaient à l’arrière de la jeep le produit de leur chasse.
Tout à coup, les trois furent aveuglés pendant une seconde. Au loin dans le ciel, au nord-ouest, une gigantesque boule de feu brûlant traversa rapidement le firmament. Sa queue était blanchâtre, mais la boule était dune couleur vert irradiant, comme si elle avait été un tube de néon, ou encore, comme le dit Chamberlain, semblable à du cuivre flambant dans un four de laboratoire ».
« Regardez ! cria Armstrong tandis qu’il perdait le contrôle de la jeep, laquelle dévia de sa route, fit un tonneau et dispersa ses occupants sur le sable du désert. Au-dessus de leurs têtes, la boule s’évanouit silencieusement ; quelques minutes plus tard, les trois jeunes gens effrayés retournèrent dans la jeep et roulèrent vers Albuquerque.
Quelque chose de semblable avait eu lieu quelques nuits auparavant. Lertes Miller et son épouse, de Palo Alto en Californie, se trouvaient sur la route 60, près de Glove en Arizona. Un peu avant la tombée de la nuit, ils virent une flamme vert bleuté qui brûlait au-dessus de leurs têtes.
Il est clair et indubitable que les boules de feu vert sont des phénomènes radicalement différents des météores communs et courants.
Il est évident – et les observateurs le savent très bien – que ces boules de feu sont certes plus grandes et lumineuses que la belle Séléné. Aucun météore n’est ainsi. Son épouvantable silence étonne ; n’importe quel météore de ce gabarit tombe dans un grand vacarme. Tous les témoins sont d’accord sur le fait que ces boules se déplacent en ligne droite dans notre atmosphère planétaire. Un quelconque météore, grand ou petit, tombe en entrant dans notre atmosphère en courbe concave.
Il y a maintenant un nombre incalculable de conjectures à propos du mystère des boules de feu vert. Quelques habitants de l’Ouest accusent la boule d’être responsable de l’effondrement de la tour d’eau de Tucumari, Nouveau-Mexique, qui tua quatre personnes, car les investigations révélèrent que la boule de feu passa au moment précis où se produisit l’effondrement suite à un court-circuit dans les lignes. Nous nous trouvons donc devant une terrible énigme, et il ne nous reste franchement pas d’autre remède que celui de revenir à la panspermie d’Arrhenius (voir chapitre 11).
« Le spectacle des grandes boules de feu vert passant dans le ciel comme un éclair est une expérience inoubliable ; ceux qui comme ces milliers d’américains les ont vues par le Sud-Est, se demandent « Qu’est-ce que cela ? »
La réponse à cette formidable interrogation, le mouvement gnostique international la donne, en disant : « des tourbillons électriques, tourbillons de force, s’échappent des mondes et portent en leur sein des germes de vie. Des tourbillons électriques parviennent aux mondes en apportant des germes de vie dans leur ventre ».
Il est évident que le système solaire, notre monde affligé inclus, est déjà arrivé à un endroit du cosmos où les tourbillons électriques porteurs de germes vitaux se sont rendus visibles. Notre système solaire, dans son éternel voyage à travers l’inaltérable infini, est arrivé à un lieu de l’Univers où les évènements cosmiques les plus inattendus peuvent survenir.
Ce chapitre est tiré des Enseignements Cosmiques d’un Lama (1970) de Samael Aun Weor.