Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : En Regardant le Mystère
Mes amis, il existe une Loi qui se nomme Karma, ce qui en soi signifie cause et effet, action et conséquence.
Vous devez comprendre ce qu’est la loi de la compensation : tout ce que l’on fait, on doit le payer, car il n’existe pas de cause sans effet, ni d’effet sans cause.
On nous a donné la liberté, le libre arbitre, et nous pouvons faire ce que nous voulons, mais il est clair que nous avons à répondre devant Dieu de tous nos actes.
« Non seulement paie-t-on du karma pour le mal que l’on fait, mais aussi pour le bien qu’on pourrait faire mais qu’on ne fait pas. »
Lorsque quelqu’un vient dans ce monde, il emporte avec lui son propre destin ; certains naissent dans un lit de plumes, d’autres dans le malheur.
Si dans notre existence passée nous avons tué, maintenant on nous tue ; si nous avons blessé, on nous blesse ; si nous avons volé, on nous vole, et « avec la mesure dont nous avons jugé les autres, nous serons jugés ».
Néanmoins, il est possible de modifier notre propre destin, car quand « une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure ».
« Le Lion de la Loi se combat avec la Balance. » Si dans un plateau de la Balance nous mettons nos bonnes œuvres, et dans l’autre nous mettons les mauvaises, ou bien les deux plateaux pèseront égal, ou bien il y aura un déséquilibre. Si le plateau des mauvaises actions pèse plus, nous devons mettre des bonnes œuvres dans le plateau des bonnes actions, dans le but de faire pencher la balance en notre faveur ; c’est ainsi que nous annulons le karma. Faites de bonnes actions pour payer vos dettes ; rappelez-vous qu’on ne paie pas seulement par la douleur, mais qu’on peut aussi payer en faisant le bien.
Bien des personnes qui souffrent ne pensent qu’à leurs amertumes en voulant y remédier, mais elles ne pensent pas aux souffrances d’autrui, ni pensent-elles le moindrement à s’occuper des besoins de leur prochain.
Cet état égoïste de leur existence ne sert à rien ; la seule chose qu’elles réussissent à faire, réellement, c’est d’aggraver leurs souffrances.
Si ces personnes pensaient aux autres, à servir leurs semblables, à donner à manger à l’affamé, à boire à l’assoiffé, à vêtir celui qui n’a pas de vêtement, à enseigner à celui qui ne sait pas, etc., il est évident qu’elles mettraient de bonnes actions dans le plateau de la balance cosmique pour qu’elle penche en leur faveur ; elles changeraient ainsi leur destin et la chance tournerait en leur faveur. C’est donc dire que tous leurs besoins seraient comblés, mais les gens sont très égoïstes et c’est pour cela qu’ils souffrent, personne ne pense à Dieu ni à ses semblables, sauf en cas de désespoir ; c’est quelque chose que chacun a pu vérifier pour lui-même, ainsi est l’humanité.
Q. Les bonnes œuvres dont vous nous parlez, doivent-elles se faire de façon désintéressée, ou bien les prend on comme en compte, en les faisant avec l’intérêt d’obtenir quelque chose en échange ?
R. On doit toujours travailler de façon désintéressée, avec un amour infini pour l’humanité, c’est ainsi qu’on change les causes mauvaises qui provoquent les effets mauvais ; n’oubliez pas qu’en changeant la cause, on change l’effet.
Voulez-vous guérir ? Guérissez-en d’autres. Certains de vos parents sont en prison ? Travaillez pour la libération d’autres détenus. Avez-vous faim ? Partagez le pain avec ceux qui sont en situation pire que la vôtre, etc.
Q. Maître, pourriez-vous me dire si toutes les maladies sont karmiques ?
R. Les maladies ne sont pas toutes karmiques. La machine humaine peut être endommagée pour de multiples raisons, qui peuvent être d’ordre karmique ou purement accidentel, c’est tout.
Q. Maître, une fois où j’étais en méditation, j’ai pu me rappeler quelque chose de ma vie passée, lorsque je passai par Mexico dans un voyage vers Acapulco, tel que vous m’en aviez informé. Voudriez-vous m’expliquer si ma méditation a été correcte, ou si c’était une fantaisie ?
R. D’après la façon dont vous m’avez posé cette question, je peux affirmer clairement que vous avez encore la conscience endormie, puisque si vous l’aviez éveillée, le mot « fantaisie » se serait trouvé exclu de votre question. Une chose qu’on connaît bien n’a rien de fantastique, mais une chose qu’on ignore, ou qu’on n’entrevoit que légèrement même si elle est réelle, on la prend pour fantastique. Éveiller la conscience est vital quand il s’agit d’investiguer les vies antérieures. Il est clair que vous étiez ici, à Mexico, dans la réincarnation passée, que vous m’avez accompagné aussi dans votre existence passée jusqu’au port d’Acapulco ; ceci s’est passé à l’époque de Don Porfirio Diaz, et maintenant il est évident que vous avez répété cela en accord avec la loi de récurrence. Tout se produit de nouveau comme cela s’est déjà produit, tout se répète. Ainsi travaille la grande Loi du Karma.
Q. Maître, selon ce que vous me dites, je comprends que je suis bien endormi ; néanmoins, ces petits souvenirs que j’ai de la vie passée, comme d’autres, par exemple, en terre espagnole, ces petits souvenirs que j’ai pu retracer, n’indiquent-ils pas un petit éveil de conscience ?
R. Indubitablement, vous avez eu un petit éveil dans la conscience, le pourcentage a augmenté. Les gens communs et courants ont un trois pour cent de conscience éveillée, mais dans ce cas nous pouvons déceler un dix pour cent, et cela est déjà beaucoup. Nous pourrions difficilement trouver une personne qui aurait un cent pour cent de conscience éveillée, alors estimez-vous satisfait d’avoir ne serait-ce que ce pourcentage de conscience, supérieur à celui de tous vos semblables.
Q. Lors de méditations, j’ai eu des expériences où j’ai vu que dans ma vie antérieure, j’ai commis plusieurs erreurs. J’étais un grand propriétaire foncier ; je possédais une hacienda à Cuautla (Morelos), où j’avais de nombreux employés que je menais à coups de fouet et en commettant viols et adultères, jusqu’à ce qu’arrive la révolution, où je perdis tous mes biens.
Je me suis engagé dans la révolution aux côtés de Pancho Villa. J’y ai souffert les famines et toutes les horreurs de la guerre, et même si je suis mort vieux et entouré de ma famille, j’ai connu depuis, c’est-à-dire jusqu’à maintenant, bien des déboires et des amertumes. J’ai pensé que j’étais en train de payer mon Karma ; que pourriez-vous me dire à ce sujet, Maître ?
R. Cela me réjouit beaucoup que vous vous rappeliez votre existence passée ; je dois vous informer que je vous connaissais précisément dans votre vie antérieure ; il est évident que vous me dites la vérité et rien que la vérité. Puisque vous étiez aussi dans les rangs du général Francisco Villa, il est naturel que je ne puisse pas faire autrement que vous connaître personnellement.
Que le fait d’avoir commis des erreurs en tant que propriétaire d’une hacienda avant la révolution en donnant des coups de fouet à vos travailleurs, etc., contracte du Karma, cela est évident : maintenant vous pourrez mieux vous expliquer pourquoi vous avez eu tant de souffrances dans votre vie actuelle. Vous en avez fait souffrir d’autres, et maintenant vous avez souffert ; vous en avez fait travailler d’autres intensément, et maintenant vous avez été exploité par les maîtres dans certains emplois où il vous a fallu travailler pour gagner le pain de chaque jour. C’est ainsi que nous payons ce que nous devons : « La loi est la loi, et la loi s’accomplit. »
Q. Maître, je veux vous raconter un événement qui m’est arrivé quand j’avais six ans : je vis en rêve des boules de feu tomber sur la terre, et les gens couraient et imploraient Dieu désespérément comme si c’était la fin du monde. Plus tard, devenu grand, je vis une Bible illustrée dans laquelle figurait un tableau exactement pareil à ce que j’avais rêvé. Pourriez-vous me dire s’il s’agissait d’une prémonition ?
R. Il m’est très agréable de vous répondre. Il n’y a aucun doute que tout comme le Karma humain existe, il y a aussi le Karma des nations et du monde ; nous parlions de karma, et je crois que vous me comprenez bien.
Votre vision correspond au Karma mondial, qui se trouve résumé dans plusieurs versets de la Bible et du Coran, ainsi que dans une multitude de Livres sacrés de l’Orient et de l’Occident du monde.
« Le mal du monde est si grand qu’il est parvenu jusqu’au ciel, et il est évident que cette civilisation de vipères sera détruite et qu’il ne restera pas pierre sur pierre. »
Une série de tremblements de terre se sont déchaînés dans toutes les régions de la Terre, mais cela n’est que le début de la fin. Il y aura des guerres atomiques, des famines et des épidémies sur toute la surface de la Terre, et les êtres humains mourront par millions, aussi nombreux que les grains de sable de la mer, et on n’y pourra rien.
L’abus de l’énergie nucléaire sera très grave ; le jour viendra où la décomposition de l’atome se fera en chaîne, et alors les raz-de-marée et les tremblements de terre s’intensifieront. Des vagues d’une grosseur encore jamais vue s’abattront sur les plages de sable et un son étrange et mystérieux sortira des profondeurs abyssales de l’océan.
Je veux que vous sachiez, mon ami, je veux que vous compreniez, vous tous mes amis, qu’un monde approche en voyageant à travers l’espace infini, et qu’un jour il heurtera cette planète affligée où nous vivons. Ce que vous avez vu et que vous pouvez vérifier dans la sainte Bible correspond exactement à cet événement cosmique. Il est nécessaire que vous compreniez que les deux masses planétaires, en se heurtant, se mélangeront ensemble pour former un monde nouveau, et il n’y aura alors que du feu et de la vapeur d’eau ; les océans des deux planètes, mêlés ensemble, inonderont la totalité de cette masse planétaire, et de toute cette civilisation perverse il ne restera aucune espèce de vestige. Ainsi sera scellée toute l’Apocalypse de Saint-Jean. Ensuite, petit à petit, un nouveau continent surgira des eaux chaotiques de la vie, de nouvelles terres, de nouveaux cieux, pour que s’accomplisse ce qui est écrit dans l’Apocalypse et dans la Deuxième Épître de Pierre aux Romains.
Vous avez donc vu quelque chose d’extraordinaire, quelque chose qui va se produire. N’oubliez pas que déjà les scientifiques sont informés de ce monde qui voyage précisément en direction de l’orbite de notre planète Terre ; j’ai même entendu dire qu’ils l’appellent la « Planète Rouge ». Ils veulent le dévier à l’aide d’explosions atomiques, mais tout sera inutile, ce monde heurtera le nôtre, précisément en l’an 2500. Ainsi se terminera cet Âge de Fer nommé Kali-Yuga.
Il est bon que vous sachiez que cet âge horripilant a commencé avec le cycle électrochimique, durant la culture gréco-romaine, et qu’il se terminera avec ce cycle exactement en l’an 2500 ; tel est le Karma des nations, mon ami.
Je vous invite à suivre le Sentier de la Perfection si vous ne voulez pas entrer avec les perdus dans les mondes infernaux « où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents ».
Q. Au sujet de cette Planète Rouge en question, j’ai appris qu’il existe un livre qui porte ce nom, où les scientifiques racontent le fait qu’une planète est en train de se rapprocher de l’orbite de la Terre et qu’un moment viendra où les deux planètes se heurteront, produisant la fusion de leurs masses ; mais qu’avant de se heurter, dans le processus du rapprochement, il y aura une grande quantité de chaleur et de radiations qui commenceront à rendre stériles les plantes, les animaux et toute forme de vie ; même les rivières et les lacs se dessècheront, car à mesure qu’elle approchera, l’attraction magnétique de cette planète fera sortir les grandes étendues d’eau de leur lit, provoquant de graves cataclysmes. Toujours selon eux, cela se produira autour des années 2400 ; que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?
R. Mon cher ami, ce que vous dites là est très intéressant ; vous voyez bien que déjà les scientifiques n’ignorent pas cette collision future qui nous guette. Mais permettez-moi de ne pas être d’accord avec la date : la Loge Blanche m’a informé que cet événement cosmique, comme je l’ai déjà dit, se réalisera exactement en l’an 2500. À cette époque, la Tour de Babel (les vaisseaux cosmiques des scientifiques) sera dressée de façon totale. Plusieurs personnes pourront donc voyager vers la Lune, Mercure, Vénus, et en général vers toutes les planètes du système solaire. Avec ce choc planétaire, la Tour de Babel sera foudroyée et la Terre sera convertie en feu et en vapeur d’eau.
Q. Dans mon enfance, j’ai également eu la vision suivante : des vaisseaux resplendissants apparaissaient dans le ciel et descendaient sur la terre ; quelques hommes blancs, très grands et au regard profond en descendirent pour annoncer qu’il y aurait une série de cataclysmes qui mettront fin à l’humanité. Seules quelques personnes les crurent et leur demandèrent de les amener avec eux à leur planète. Les hommes blancs répondirent que seuls pourraient venir ceux qui le mériteraient par leurs œuvres.
Ils commencèrent à faire une sélection par la clairvoyance, et parmi des centaines de personnes, ils arrivèrent à en choisir seulement six ou sept qui, selon leur jugement, le méritaient. Lorsque les portes des vaisseaux se fermèrent, plusieurs prétendirent y monter par la force, mais cela leur fut impossible et les vaisseaux partirent pour leurs planètes. Que pouvez-vous nous dire au sujet de cette vision ?
R. Permettez-moi de vous dire que ces perceptions étaient merveilleuses ; il est clair qu’elles vous ont révélé ce qui est à venir.
De la Terre sera extraite la semence ; je fais allusion aux êtres humains choisis pour servir dans le futur à la formation de la prochaine sixième grande race.
Il est certain qu’après le Grand Cataclysme qui approche, de nouvelles terres surgiront du chaos, des eaux de la vie, et sur ces terres devra vivre un peuple nouveau.
Vous comprendrez maintenant pourquoi la semence devra se sauver ; cela est indispensable et il n’y a pas de doute qu’avant le cataclysme final, elle sera emportée dans des vaisseaux cosmiques vers d’autres mondes de l’espace infini. Plus tard, en temps et lieu, lorsque la Terre sera de nouveau en état d’être habitée, cette semence humaine y sera ramenée pour la formation de la future race. De l’humanité actuelle, il n’en restera que la mémoire, inscrite dans les registres akashiques de la nature.
Ce chapitre est tiré de En Regardant le Mystère (1972) de Samael Aun Weor.