Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Pour l’anniversaire de ma sœur, je me présentai à sa maison, à laquelle je n’étais pas allée depuis quelque temps, car je la fréquente tous les 8 jours. Je la trouvai passablement malade sans pouvoir dire au juste ce qu’elle avait. Elle m’expliqua qu’il y avait déjà longtemps qu’elle se sentait ainsi, la nuit seulement, et qu’elle ne pouvait pas dormir par manque de souffle. Quand elle voulait lire un certain livre ésotérique qu’on lui avait prêté, elle devenait si malade qu’elle ne pouvait pas le lire, à moins qu’elle ne récite la Conjuration des Sept que je lui avais donnée et qu’elle ne vous appelle. La voyant si malade, mon cœur me suggéra de la laver avec deux œufs en récitant la Conjuration des Sept du sage Salomon, que vous m’aviez enseignée. Au bout de quelques minutes, elle se sentit de nouveau mieux et pouvait respirer parfaitement. Je désire que vous me disiez si j’ai bien fait et à quoi était due cette maladie.
R. Il ne fait pas de doute que les ténébreux ont l’habitude d’attaquer les personnes qui cherchent le sentier de la lumière. Il est clair qu’il y a des puissances des ténèbres qui vivent dans le monde invisible. Elles veillent et quand elles voient qu’une âme essaie de s’échapper de leurs liens, alors elles s’efforcent de la dévier, de l’éloigner du chemin lumineux.
Vous avez bien fait de soigner votre sœur comme vous l’avez fait. Il ne fait pas de doute que l’œuf utilisé comme vous l’avez fait possède un pouvoir magique merveilleux. Il permet d’éliminer certaines larves et fluides de type malin qui s’accumulent habituellement dans l’atmosphère de personnes, causant divers malaises.
Il faut que les personnes qui lisent ces lignes apprennent à connaître cette Conjuration des Sept du sage Salomon qui est celle que vous avez utilisée pour faire fuir les ténébreux qui attaquaient votre sœur.
La conjuration est comme suit :
Conjuration des Sept
« Au nom de Michaël, que Jehovah te commande et t’éloigne d’ici, Chavajoth !
Au nom de Gabriel, qu’Adonaï te commande et t’éloigne d’ici, Baël !
Au nom de Raphaël, disparais devant Elial, Samgabiel !
Par Samaël Sabaoth et au nom d’Elohim Gibor, éloigne-toi Andrameleck !
Par Zachariel et Sachel-Meleck, obéis à Elvah, Sanagabril !
Au nom divin et humain de Shaddaï et par le signe du Pentagramme que je tiens dans ma main droite, au nom de l’ange Anaël, par le pouvoir d’Adam et Ève, qui sont Yod-Chavah, retire-toi, Lilith ! Laisse-nous en paix, Nahémah !
Par les saints Elohim et les noms des génies Cashiel, Sehaltiel, Aphiel et Zarahiel, et au commandement d’Orifiel, retire-toi de nous, Moloch ! Nous ne te donnerons pas nos enfants à dévorer.
Amen, Amen, Amen. »
Il faut apprendre par cœur cette conjuration et savoir l’utiliser au moment précis où elle est nécessaire, comme vous avez su le faire.
Q. L’autre jour, je suis retourné à la maison avec un autre frère gnostique. Comme la maison me paraissait très sombre, nous avons brûlé ensemble du soufre, de l’encens et de la myrrhe en passant par toute la maison. Nous avons posé le Pentagramme ésotérique que vous m’aviez magnétisé et nous avons fait des chaînes en appelant les Maîtres de la Fraternité blanche pour qu’ils nous aident.
Croyez-vous que cela était bien ?
R. Les fumigations sont très utiles pour nettoyer l’atmosphère des maisons. Le soufre, par exemple, désintègre les larves. Quant aux autres fumigations, il faut savoir les utiliser. Vous auriez dû brûler du soufre pendant 9 jours consécutifs, pour purifier l’atmosphère de cette maison en la lavant de toutes les larves astrales et ensuite, continuer avec les autres fumigations, parce que l’encens et la myrrhe sont très utiles, mais ne se mélangent pas avec le soufre ; elles sont incompatibles avec lui.
Le comte de Cagliostro invoquait les quatre saints ou les quatre anges, qui, situés aux quatre points cardinaux de la terre, régissent tout le destin des êtres humains.
Il ne fait pas de doute que le comte de Cagliostro utilisait aussi les fumigations dans ce but. Il offrait du laurier au génie de la lumière qui vit à l’Orient, de la myrte à l’ange de l’Occident, de l’encens au roi du Nord et de la myrrhe au roi du Sud. Dans un cas de nécessité grave, on peut invoquer ces quatre saints en offrant à chacun d’eux les fumigations correspondantes et en leur demandant de tout notre cœur l’aide désirée.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.