Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Livre des Morts
La philosophie positiviste contemporaine est fondée sur l’existence de la matière (matérialisme) et de l’énergie. On a beaucoup discuté sur la force et la matière mais elles continuent, malgré toutes les spéculations, à être des inconnues, X et Y. Les partisans réactionnaires de la philosophie positiviste essaient toujours de les définir l’une par l’autre, c’est ridicule, terriblement ridicule de tenter de définir l’inconnu par l’inconnu. La philosophie matérialiste dit : « La matière est ce en quoi s’effectuent les changements appelés mouvements ; et les mouvements sont les changements qui se réalisent dans la matière. » Voilà l’identité de l’inconnue : X=Y, Y=X, au total, ignorance, cercle vicieux, absurdité.
En réalité, personne n’a vu la matière ni l’énergie, car l’être humain ne perçoit que des phénomènes, des choses, des formes, des images, etc., jamais nous ne voyons la substance des choses. Une substance donnée n’est pas précisément la matière, mais du bois, du cuivre, de l’étain, de la pierre, etc., nous n’avons jamais vu non plus l’énergie séparée du mouvement. Jamais nous n’avons vu la matière séparée des formes et des objets.
Une poignée de terre a une forme définie, une statue a une forme définie, la planète Terre a elle aussi une forme définie, etc.
Réellement, ce que nous appelons matière n’est qu’un concept tout aussi abstrait que la beauté, la bonté, le courage ou le travail, etc. Personne n’est capable de voir la substance des choses en elle-même. Personne ne connaît la « chose en soi ».
Nous voyons l’image physique d’un homme mais nous ne voyons pas la chose en soi, le corps en soi de l’homme. C’est seulement en développant le sens spatial que nous pouvons voir le corps en lui-même, la chose en soi. L’espace est le véhicule du mental et ce n’est qu’avec le sens de l’espace que nous pouvons appréhender la chose en soi. Cette dernière est le Corps vital de l’homme. Quelle serait donc la chose en soi d’une plante ? Le Corps vital de la plante. Quelle est la chose en soi d’un animal ? Le Corps vital de l’animal. Quelle serait donc la chose en soi de la Terre ? C’est la Terre vitale.
Le Monde vital représente la Terre en elle-même. De cette Terre vitale dépend la vie de tous les organismes. La Terre vitale se trouve dans la quatrième dimension.
Le point en mouvement laisse une trace, c’est la ligne. La ligne en mouvement laisse une trace, c’est la superficie, la surface. La surface en mouvement se transforme en solide et le solide en mouvement se convertit en « hypersolide » ; l’hypersolide est réellement la chose en soi, l’hypersolide appartient à la quatrième dimension. Nous ne pouvons voir les hypersolides qu’avec le sens spatial. Ce dernier est supérieur au sens temporel. Le sens temporel est seulement la superficie du sens spatial.
Le point, en sortant de lui-même, se convertit en ligne. La ligne en sortant d’elle-même se convertit en surface, la surface en sortant d’elle-même se convertit en solide. Le solide en sortant de lui-même avec un mouvement dans l’espace se convertit en hypersolide.
Les hypersolides sont contenus à l’intérieur des corps solides. Lorsque le Corps vital sort de l’organisme, celui-ci se désintègre inévitablement. Le Corps vital appartient à la quatrième dimension et l’Essence humaine appartient à la cinquième dimension.
Les anges qui régissent les processus de la conception vivent normalement dans la quatrième dimension et ceux qui gouvernent la mort vivent dans la cinquième dimension. Les premiers relient l’Ego au spermatozoïde, les seconds rompent la connexion existant entre l’Ego et le corps physique.
Les Anges de la Mort sont en eux-mêmes des hommes parfaits. La perte d’un être cher est très amère et les Anges de la Mort nous apparaissent extrêmement cruels mais ils ne le sont réellement pas, bien que cela nous semble incroyable. Les Anges de la Mort travaillent en accord avec la loi, avec une suprême sagesse et énormément d’amour et de charité. Ceci, nous ne pouvons le saisir clairement qu’en nous identifiant à eux dans le Monde moléculaire et dans le monde électronique.
Les Anges de la Vie donnent à l’être humain un Corps vital afin qu’il puisse vivre. Les Anges de la Mort enlèvent cette vie à l’être humain, en sectionnant le cordon d’argent. Ce cordon correspond au cordon ombilical et est septuple dans sa constitution interne intime. Les Anges de la Vie connectent le corps moléculaire des désincarnés au spermatozoïde ; ainsi, ces désincarnés retrouvent un nouveau corps. En réalité, le cordon d’argent est le fil de la vie que les Anges de la Mort rompent à l’heure fixée, au jour indiqué, en accord avec la Loi du Destin. Ce fil merveilleux appartient aux dimensions supérieures de l’espace et ne peut être vu qu’avec le sens spatial.
Les moribonds voient habituellement l’ange de la mort sous l’apparence d’une figure squelettique spectrale passablement horrible. Réellement, ce qui se passe, c’est que l’ange de la mort revêt l’habit qui correspond à son métier. Dans la vie pratique, le policier porte son uniforme, le médecin son sarrau blanc, le juge sa toge, le prêtre sa soutane, etc. Les vêtements funéraires et la figure squelettique des Anges de la Mort terrorisent ceux qui n’ont pas encore éveillé la conscience. Les symboles funéraires des Anges de la Mort sont : la faux fauchant les vies, la tête de mort, le hibou, la chouette, etc. En dehors de leur travail, l’apparence des Anges de la Mort est celle de beaux enfants, de sublimes demoiselles, de Vénérables Maîtres, etc.
Les Anges de la Mort sont échelonnés suivant une hiérarchie. Parmi eux, il y a divers degrés et échelons, etc.
Les Anges de la Mort ont leurs temples dans le monde moléculaire ; ils ont aussi leurs lieux de repos, leurs palais et leurs bibliothèques. Là, dans l’immensité du grand océan de la vie, existe un palais funéraire où l’un des Génies principaux de la mort a sa demeure. Son visage est comme celui d’une demoiselle ineffable et son corps comme celui d’un homme terrible. Cet Être merveilleux a un corps électronique totalement androgyne. Cet Être est un Androgyne divin. Sous sa direction travaillent des milliers d’Anges de la Mort. Dans sa bibliothèque, il y a des milliers de volumes moléculaires où sont inscrits les noms et les données karmiques de tous ceux qui doivent mourir, chacun à son jour et à son heure, en accord avec la Loi du Destin. La science de la mort est terriblement divine.
L’animal intellectuel faussement appelé homme meurt inconscient et ainsi il marche aveugle, du berceau jusqu’à la tombe, sans savoir d’où il vient ni où il va. Quand nous fabriquons une Âme, nous éveillons la conscience et alors seulement, nous devenons conscients des Mystères de la Vie et de la Mort. Tout homme ayant une Âme peut négocier avec les Anges de la Mort et se désincarner à volonté, en accord avec ses besoins. Cela signifie pouvoir allonger sa vie si on le juge nécessaire afin de réaliser ou terminer quelque travail dans le monde physique.
Ceux qui se sont transfigurés dans le Monde électronique, ceux qui déjà possèdent un corps électronique pour avoir fabriqué un esprit, peuvent commander aux Anges de la Mort et conserver leur corps physique durant des millions d’années. Ceux-là sont les grands sauveurs de l’humanité, les grands recteurs du monde. Souvenons-nous du Roi du Monde, cité par Ossendowski dans son livre intitulé Bêtes, hommes et dieux. Ce Grand Être vit dans l’Agartha et possède un corps d’un âge indéchiffrable. Ce Grand Être était mentionné par les plus anciennes écritures religieuses. Rappelons-nous Sanat Kumara, l’Ancien des Jours, le grand immolé, le fondateur du Collège d’Initiés de la Grande Loge Blanche. Cet Adepte vit dans le désert de Gobi, dans une oasis solitaire. Le corps de ce Grand Être a un âge de plus de dix-huit millions d’années. En sa compagnie, dans le même oasis, vit un groupe d’Adeptes avec des corps lémuriens immortels. Tous ces Adeptes voyagent avec leur corps physique dans les dimensions supérieures de l’espace. Ils ont le pouvoir de se téléporter avec leur corps physique dans la quatrième et la cinquième dimension. Ils exercent tous un pouvoir sur les Anges de la Mort. Ils sont des Adeptes des Mystères de la Vie et de la Mort. Tous ont dû travailler avec le Grand Arcane.
Ce chapitre est tiré de Le Livre des Morts (1966) de Samael Aun Weor. Il est inclus dans les éditions de Au-delà de la Mort.