Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Lors d’une des pratiques de dédoublement, une nuit de l’année 1966, je réussis à sortir consciemment de mon corps et à sentir une libération très spéciale, car mon être ressentait une allégresse indescriptible et se mit à voler comme un oiseau jusqu’à une autre planète inconnue pour moi, mais qui avait beaucoup de similitudes avec la Terre, puisque j’y voyais des bois énormes et verdoyants peuplés de pins et une cabane en troncs d’arbre où il y avait quelques personnes qui me faisaient des signes. Je descendis et j’eus l’agréable surprise de voir que le Maître Samaël Aun Weor était là avec quelques-uns de ses proches et disciples connus, lesquels me reçurent avec une accolade très chaleureuse et une joie très spéciale que je ne peux pas décrire.
Ensuite, le Maître m’invita à marcher avec lui dans le bois, et nous arrivâmes à un pont de pierre, où il m’expliqua que cette planète était la Lune dans des époques passées, alors qu’elle contenait des habitants, des animaux et de la végétation et qu’elle était l’antique Terre-Lune ou Terre-Mère-Lune et il me montra des rivières, des montagnes et de grandes mers.
Pourriez-vous m’expliquer comment il est possible de visiter une autre planète à des époques aussi reculées que celle-là ?
R. Vous voyez bien, cher monsieur, ce qu’est le dédoublement. L’âme peut alors se transporter à d’autres planètes et connaître beaucoup de mystères. Vous êtes réellement allé en âme, en esprit, comme on dit, à ce satellite qui resplendit dans les nuits étoilées.
Vous avez certes rencontré là-bas, sur le pont, mon Esprit. Cependant, il est évident que ce que vous avez vu : le pont, la rivière, la végétation, etc., correspond à un passé extrêmement antique puisqu’aujourd’hui la Lune est un cadavre.
Il est bon que vous sachiez que les mondes, les personnes, les végétaux et les animaux naissent, croissent, vieillissent et meurent.
Au nom de la vérité, je dois vous dire qu’aujourd’hui la Lune est un cadavre.
Ce satellite a eu de la vie en abondance. Il est passé par son enfance, sa jeunesse, sa maturité, puis il a vieilli et il est mort.
L’âme peut non seulement voir l’avenir et le présent, mais aussi le passé. Ce que vous avez vu correspond exactement à cette époque du passé, où la Lune avait des fleuves de grand débit, des mers profondes, une végétation exubérante, des volcans en éruption, de la vie végétale, animale et humaine.
Je veux que vous sachiez que les Sélénites ont existé : la Lune a eu 7 races humaines au cours de ses périodes historiques successives. Les premières furent des races de géants et les dernières des races de lilliputiens, c’est-à-dire de gens extrêmement petits. Nous pourrions cataloguer les dernières familles humaines qui vécurent sur la Lune comme des races d’hommes fourmis. Ne vous étonnez pas de ce que je dis : cela se produit toujours sur toutes les planètes. Les premières races sont des races de géants et les dernières sont démesurément petites.
Je vous félicite de vous être souvenu de ce que vous avez vu et entendu sur la Lune.
Dans l’avenir les archéologues pourront trouver sous le sol lunaire les ruines de cités très antiques ; vous verrez même la nouvelle dans tous les journaux.
Q. Au mois de juillet 1969, ayant eu l’occasion de visiter une ville de l’État de Hidalgo en compagnie du Maître Samaël Aun Weor, sa famille, un ami, un autre disciple et votre humble serviteur, nous partîmes en automobile par un après-midi très pluvieux et un peu froid vers un site archéologique, pensant qu’il ne nous serait pas possible de visiter le site proposé, étant donné qu’il pleuvait très fort sur la route et qu’il n’y avait presque pas de visibilité.
Nous parcourûmes de cette façon presque tout le chemin et à l’arrivée nous vîmes avec surprise que le ciel s’éclaircissait au-dessus du village où nous nous dirigions, tout en restant chargé de nuages noirs tout autour.
Néanmoins nous pûmes visiter le site archéologique en sa presque totalité. Je remarquai que le Maître avait fait quelques concentrations instantanées et qu’il avait commenté par la suite avec son épouse que la permission était maintenant terminée. Il me demanda ensuite si je m’étais rendu compte du phénomène qui s’était produit et je lui répondis affirmativement car il était clair qu’il avait demandé que la pluie cesse. Il nous demanda ensuite de monter dans la voiture et il commença instantanément à pleuvoir à torrents. Pourriez-vous me dire comment ce miracle fut possible ?
R. Il est bon que vous sachiez que les quatre éléments : feu, air, eau et terre sont densément peuplés de créatures élémentales de la nature. Ce que je dis peut vous sembler étrange, mais à toutes les époques de l’histoire ont existé des traditions sur ce qu’on appelle des fées, des nymphes, des néréides, des sylphes, des lutins, etc.
Eh bien, ce sont là les élémentaux : on les appelle ainsi parce qu’ils vivent dans les éléments.
Les pygmées, par exemple, vivent dans les roches de la terre ; les salamandres vivent dans le feu ; les sylphes dans l’air et dans les nuages, et les néréides dans les eaux.
Les gens incrédules n’acceptent rien de cela, mais je crois que vous êtes une personne qui a la foi et c’est pour cela que je me fais un plaisir de vous donner des explications en réponse à votre question.
Au moyen de certaines formules secrètes, mon Esprit donna des ordres aux sylphes qui vivent dans les nuages, pour qu’ils éloignent ceux-ci. Cependant, vous ne devez pas ignorer que les eaux sont régies aussi par les ondines.
Si les sylphes produisent des courants psychiques spéciaux, ces courants emportent les nuages, les déplacent, les éloignent du lieu en question et avec ces nuages s’en vont aussi les ondines des eaux ; de cette façon, on peut donc momentanément éloigner la pluie. Cependant, nous les Initiés, ne faisons cela qu’en des cas très spéciaux, car autrement le désordre s’installerait dans la nature.
Quand un Initié gnostique réalise un miracle de cette espèce, il le fait toujours avec la permission des Êtres supérieurs.
Le miracle dont vous avez été témoin était nécessaire car il fallait étudier quelques-uns des monolithes de Tula, qui se sont effectivement révélés passablement intéressants.
Q. Lors d’une pratique où je voulais me souvenir de mes vies passées, comme vous nous l’avez enseigné, je suis passé par les expériences suivantes : je me suis vu près des pyramides de Teotihuacan à l’époque des Aztèques, là où se trouve la Citadelle. Il y avait une grande multitude qui lançait des acclamations et des vociférations : tout le long de l’Avenue des Morts, il y avait des gens du peuple, des soldats, et des hommes politiques richement parés de plumes en aigrette, de bracelets, de sandales et d’ornements d’or et de pierreries.
Nous étions plusieurs prisonniers à marcher par cette avenue attachés aux mains et au cou, entourés de divers soldats vêtus en Chevaliers-Tigres ou Aigles, qui nous amenèrent au pied de la pyramide du Soleil, où il y avait un grand bûcher. Arrivés au pied de la plate-forme, nous nous arrêtâmes. Un Prêtre fit un signe et tous se turent. Alors les chalumeaux et les teponaztlis commencèrent à résonner, puis vinrent les jeunes filles dansant des danses d’un faste indescriptible.
À la fin des danses vinrent douze anciens qui firent une espèce de Cour martiale et nous jugèrent. Par la suite, on nous banda les yeux avant de nous faire monter les marches de la pyramide, de sorte que certains trébuchaient et tombaient. Pendant que nous écoutions le bruit et les cris de douleur, je me souviens que je sentais les marches étroites qui arrivaient à peine à la moitié du pied. Arrivés à la partie supérieure, il y eut des prières, des invocations et des offertoires et nous fûmes sacrifiés au dieu Huitzilopochtli.
Pourriez-vous m’expliquer ce qui s’est passé ? S’agit-il d’une réincarnation ou d’un retour ?
R. Vous avez voulu, en méditation, vous rappeler vos vies passées. Vous vous êtes endormi un peu et alors votre âme est sortie du corps de chair et d’os. Puis sont venues différentes scènes, souvenirs du passé.
Je vous invite à comprendre que vous avez sûrement été un Aztèque habitant le Mexique antique. Vous avez vu comment on jugeait plusieurs délinquants et ensuite il est évident qu’on les sacrifiait aux dieux. Ainsi donc ceux qui ont été immolés sur l’autel des sacrifices humains n’étaient pas tous des innocents, les sacrifices humains existaient dans le Mexique précolombien.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.