Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Je vais vous raconter un cas qui m’est arrivé il y a quelques années. Nous venions de quitter la maison dans laquelle nous avions vécu pendant onze ans et où nous avions subi pas mal d’événements désagréables. Comme nous y avions encore quelques affaires, nous y retournâmes quelques jours après, ma tante et moi. Dès que nous pénétrâmes dans la maison, il nous vint aux narines une odeur de cadavre putréfié. Comme nous avions laissé la maison parfaitement propre, la curiosité me poussa à monter à l’étage pour inspecter et entrer dans l’une des chambres. À l’endroit où était l’un des lits, je vis un puits profond comme si on allait y mettre un cercueil. Je lançai un cri et, l’ayant entendu, ma tante monta. Me voyant si épouvanté, nous sortîmes immédiatement de là pour retourner à la maison où nous habitions.
À partir de ce moment, je commençai à ne plus avoir d’appétit ; je mangeais de moins en moins jusqu’à ce qu’arrive le moment où plus aucun aliment ne pouvait passer. En deux mois, je maigris de 20 kilos. On dut m’interner dans un sanatorium où tous les spécialistes m’examinèrent. Aucun d’eux n’y comprenait rien et je me mourais d’une douleur à l’estomac qui ne me laissait pas une minute. Ni les médicaments ni la nourriture ne pouvaient passer. Tout devait être introduit par injection sanguine.
Huit jours après mon hospitalisation, j’entrai dans le coma. Les médecins commencèrent à désespérer de me guérir. Ils affirmèrent qu’il s’agissait d’un cancer et mon corps exhalait réellement l’odeur d’un corps cancéreux.
On voulut m’opérer et ma famille ne le permit pas. Je voyais toujours près de moi un médecin en sarrau blanc, qui était inconnu de moi et de mes proches. En effet ce médecin n’avait pas d’existence dans le monde physique.
Ce Galien, invisible pour tous sauf pour moi me rendit courage et promit de me guérir. Assurément sa parole s’accomplit et je fus miraculeusement guéri. Quand les docteurs m’opérèrent dans le but de découvrir la causa causorum de ma maladie, ils découvrirent avec stupéfaction que j’étais parfaitement guéri. Le prétendu cancer n’existait pas.
Pourriez-vous me dire ce qui s’était passé ? Quelle était la raison de cette maladie ? Cela a toujours été pour moi une énigme.
R. C’est avec le plus grand plaisir que je répondrai à votre question. Permettez-moi de vous dire, mademoiselle, que dans votre existence passée qui eut lieu précisément ici, à Mexico, vous avez commis un acte de magie noire contre une autre personne, acte qui produisit la mort de cette personne, et le résultat de cette action est votre mystérieuse maladie. Si vous avez guéri, si vous n’êtes pas morte, cela est dû aux bonnes actions qui vous ont permis de diminuer votre Karma. Vous avez certainement été aidée par un médecin invisible et vous devez lui en être immensément reconnaissante.
Q. Nous étions trois enfants du premier mariage de mon père. Quand mon frère aîné n’avait qu’un an, on l’enleva à ma mère. Ensuite, quand j’avais 5 ans, ma mère me confia à mon papa qui vivait avec sa maman et mon frère aîné.
Pendant toute mon enfance, à aucun moment je n’ai eu d’affection d’aucun d’entre eux car ma grand-maman me haïssait tellement que les deux autres ne faisaient pas de cas de moi, de peur de la contrarier. Je n’ai eu aucun signe de vie de ma mère jusqu’à l’âge de 15 ans, mais elle m’a donné de l’affection jusqu’à ce qu’elle meure, il y a dix ans.
Je voudrais que vous me disiez pourquoi je n’ai pas pu arriver à obtenir le bonheur et l’amour d’un homme, et à quoi est due la si grande haine de ma grand-mère ?
R. Retournez la médaille de votre récit et vous aurez la réponse. Il est évident que tous ces faits de votre vie sont une répétition de votre existence passée, où, au lieu d’être la victime, vous étiez le bourreau. Ceux qui aujourd’hui vous ont procuré de telles douleurs ont été dans le passé vos victimes, voilà tout. Rappelez-vous que la Loi du Karma représente le parfait bilan de toutes nos transactions ; il ne peut exister d’effet sans cause ni de cause sans effet. Vous avez récolté les conséquences de vos propres actes. Si vous vous souveniez de votre vie antérieure ou de vos vies antérieures, vous pourriez vérifier la réalité de mes paroles.
Q. Pourriez-vous m’expliquer pourquoi je n’ai pas rencontré l’amour dans ma vie en dépit du grand désir que j’en avais ?
R. Sur la base de la Loi d’Action et Conséquence, nous récoltons ce que nous semons ; par conséquence logique, nous voyons que vous avez semé la foudre et récolté la tempête.
Q. Pourriez-vous nous relater un cas concret d’une maladie causée par des mauvaises actions dans des vies antérieures ?
R. Avec le plus grand plaisir. Dans ma précédente réincarnation, j’ai connu le cas d’un bandit qui a été fusillé. L’exécution eut lieu dans un chemin et le brigand était surnommé « l’Hirondelle ». Il tomba aux mains de la justice, on l’attacha à un arbre et on lui appliqua la peine maximale.
Beaucoup plus tard, cet homme renaquit avec un corps féminin. Un jour, ses parents vinrent solliciter mon aide. Une demoiselle très distinguée à l’intérieur de laquelle l’âme de « l’Hirondelle » s’était incarnée, lançait de l’écume par la bouche, se tordait horriblement et criait, pleine d’épouvante en prononçant des phrases comme celles-ci : « La police vient me chercher ; ils disent que je suis un voleur, un bandit de grand chemin ; ils m’ont attaché à un arbre et ils vont me fusiller. » Ces dernières paroles étaient toujours accompagnées de mouvements des mains et d’efforts comme si elle voulait défaire des liens invisibles, d’étranges cordes.
Nos investigations nous permirent de savoir le cas concret : il s’agissait d’une répétition mentale de l’épisode final de la vie antérieure de cette âme, qui était maintenant incarnée dans un corps de femme.
Les psychiatres échouèrent de façon retentissante ; ils n’arrivèrent pas à obtenir la guérison. Il nous fallut faire appel à certaines conjurations magiques et le résultat fut stupéfiant : la malade guérit d’une façon radicale. Il ne fait pas de doute que nous avons été assistés par le Pouvoir divin de l’Esprit-Saint.
Q. Nous vivions dans une maison qui avait le 13 comme numéro de porte et nous étions treize dans la famille. Pendant onze ans, il n’y eut rien d’autre dans cette maison que misère et maladies. Pourriez-vous nous dire à quoi cela est dû ?
R. C’est avec le plus grand plaisir que je répondrai à votre question, ma chère demoiselle. Rappelez-vous le voyage du vaisseau cosmique Apollo 13 : ce fut un échec complet, le plan des États-Unis pour la conquête de l’espace dut être retardé, les trois membres de l’équipage furent sur le point de périr, etc. Il me vient à la mémoire en cet instant le souvenir d’un soir de nouvel an. Nous étions treize personnes réunies autour d’une table ; c’est alors qu’en plein banquet je dis aux invités : « l’une des treize personnes qui sont réunies ici mourra très bientôt ». Cette prophétie s’accomplit quelques mois plus tard lorsque mourut l’un des invités.
Ne soyez donc pas étonnés par le treize fatidique. Ce numéro signifie mort, fatalité, tragédie, douleur ; mais le treize apporte aussi des nouvelles situations, car la mort et la vie sont intimement liées. Il est clair que vous étiez en train de payer un terrible Karma, voilà tout.
Q. Pourriez-vous me dire pourquoi j’ai toujours échoué en amour ; lorsque j’étais sur le point d’atteindre le bonheur, il me glissait entre les doigts ; même s’ils me disaient qu’ils m’aimaient, ils me quittaient toujours pour en épouser une autre ?
R. C’est avec le plus grand plaisir que je répondrai à votre question, chère madame. Il est clair que votre problème ne pourrait pas être adéquatement compris si nous ignorions la Loi de l’Éternel Retour : tous les cas sont une répétition incessante des différentes vies passées. Tout être humain a déjà contracté différents mariages, a établi des relations sexuelles avec d’autres personnes, etc. Le résultat de ces associations conjugales peut être bon, mauvais ou indifférent. Si nous nous sommes mal comportés avec un certain conjoint, nous le rencontrerons dans une nouvelle vie pour subir les conséquences de notre comportement : échecs matrimoniaux, déceptions nuptiales, ruptures de relations amoureuses, etc. Le plus grave de tout cela est la séparation légale imposée pour telle ou telle raison, et surtout lorsqu’il y a amour.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.