Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Au-delà de la Mort
Q. Pourquoi à l’instant de mourir, certains pleurent, alors que d’autres chantent ou sourient ?
R. On peut subdiviser cette question en trois parties. Premièrement, il est écrit que l’on naît en pleurant et que l’on meurt en pleurant. Deuxièmement, il y a des cas où le moribond chante en se rappelant des moments heureux du passé, et troisièmement, il arrive qu’il sourie (bien que ce ne soit pas très fréquent), peut-être parce qu’il se rappelle des scènes plaisantes de son existence.
Q. Qui ordonne à l’âme de sortir du corps pour qu’il puisse être enterré ?
R. Au moment où le moribond exhale son dernier souffle, un ange de la mort accourt au lit mortuaire ; de ces anges, il y en a des légions. L’ange funéraire coupe le cordon d’argent ou fil de la vie qui connecte l’âme avec le corps physique. Le moribond voit souvent la forme spectrale de cet ange ; la faux avec laquelle on le représente habituellement est très réelle ; cet instrument de travail, justement, sert pour que cette Déité puisse couper le fil de l’existence.
Q. Que mangent et avec quoi paient les défunts ?
R. Ici, au Mexique, nous célébrons le jour des morts, le 2 novembre de chaque année. Ce jour-là, les gens visitent le cimetière, mettent des bougies allumées sur les tombes et y déposent aussi des plateaux, bols, verres, etc., avec les aliments et boissons que les désincarnés aimaient le plus lorsqu’ils étaient vivants. Beaucoup de ces gens ont coutume de manger ensuite ces mets et quiconque a un peu de sensibilité psychique pourra constater qu’il manque à cette nourriture son « principe vital ». Les gens simples pensent, et avec juste raison, que l’être chéri désincarné s’alimente de ces nourritures.
Il ne fait pas de doute que les décédés mangent réellement, non la partie physique des aliments, mais leurs aliments dirons-nous éthériques, subtils, inconnus de la vue physique, mais perceptibles par la clairvoyance ; nous ne devons pas oublier que dans tout aliment physique existent des aliments éthériques, facilement assimilables par les défunts.
Les désincarnés peuvent visiter un restaurant du monde physique, saluer les vivants et leur subconscient leur répondra, il demandera de la nourriture et il est évident que l’Ego interne du propriétaire du restaurant apportera à la table des formes mentales semblables aux plats et aliments qui sont consommés dans l’établissement : le désincarné, assis dans la salle à manger, mangera de ces « plats subtils », faits avec l’Essence du monde mental et il paiera en « monnaie mentale », sortant ensuite du restaurant.
Dans ces conditions, il est évident que les morts continuent à croire qu’ils sont vivants, et ceci, toute personne qui a développé la clairvoyance et les facultés de l’âme peut le mettre en évidence.
Q. Où habitent les défunts ?
R. Les défunts vivent les premiers jours dans la maison où ils sont décédés ou dans la clinique ou l’hôpital où ils sont morts et ensuite, puisqu’ils doivent revivre la vie qu’ils viennent de passer, il est clair qu’ils vivront aux endroits où ils avaient habité auparavant.
Q. Comment s’habillent les défunts ?
R. Comme ils avaient l’habitude de s’habiller dans la vie ; en général, ils s’habillent du même habit que celui avec lequel ils ont été enterrés.
Q. Quelles distractions ont les défunts ?
R. Il est clair que l’ivrogne continuera d’aller dans les bars, le cinéaste aux cinémas, le joueur dans les maisons de jeu, la prostituée, là où elles vivaient et le libertin là où elles étaient.
Q. Quel Soleil éclaire les défunts ?
R. Le Soleil qui éclaire les vivants est le même que celui qui éclaire les morts, sauf que ceux-ci voient les couleurs au-delà du spectre solaire. Ils voient des couleurs que ne perçoit pas la rétine physique des mortels.
Q. Les défunts se baignent-ils, et dans quelle eau ?
R. Il est évident qu’ils se baignent dans les mêmes eaux que celles où se baignaient les vivants, sauf qu’ils utilisent l’eau de la quatrième dimension.
Q. Pourquoi y a-t-il des personnes qui meurent plus rapidement que d’autres ?
R. Parce qu’il y a des gens qui se plaisent trop dans le monde et il est clair qu’ils ne veulent pas s’en aller et ils demeurent en agonisant des heures et des heures.
Q. Quel espoir ont les défunts ?
R. Cet aspect des espérances est très varié ; cela dépend de la qualité du mort. La plus grande espérance d’un avare, même après être mort, c’est d’obtenir plus de richesses, car il a la conscience endormie ; la plus grande espérance d’un homme épris sera donc d’obtenir que les femmes l’adorent, qu’elles le désirent, qu’elles l’idolâtrent ; la plus grande espérance d’un homme profondément religieux sera d’entrer dans les régions ineffables de la Lumière, etc.
Q. Que cherche l’âme après qu’elle a abandonné le corps ?
R. L’âme cherche ce qu’elle désire ; la mère cherche son fils et parfois se rendra visible ; l’époux cherche son épouse, si toutefois il l’adorait et celui qui laisse des trésors enterrés les cherchera à l’endroit où il a laissé ses richesses, etc.
Q. Les défunts ont-ils des autorités comme dans le monde physique ?
R. Les autorités existent dans tous les coins de l’univers, aussi bien chez les vivants que chez les morts. Par exemple, les autorités des âmes perdues qui vivent dans l’Abîme seront les démons eux-mêmes ; les autorités des êtres ineffables seront ceux qui sont au-dessus d’eux dans l’échelle de la hiérarchie, mais comme les gens ont la conscience endormie, il est évident qu’ils continuent même après la mort à respecter les autorités du monde physique.
Q. Comment les morts voient-ils le monde des vivants ?
R. Ils voient les mêmes rues, les mêmes villes et les mêmes gens tout comme s’ils étaient vivants.
Q. Pourquoi le défunt ne se rend-il pas compte qu’il est mort ?
R. Les défunts continuent à croire qu’ils sont vivants parce qu’ils ont la conscience endormie, et cela demande beaucoup de travail pour leur faire réaliser qu’ils n’appartiennent plus au monde des vivants. Comme ils voient toutes les choses exactement de la même façon qu’ils les voyaient pendant leur vie, il est clair qu’ils ne soupçonnent pas qu’ils sont morts.
Q. De quoi s’occupent les défunts ?
R. Les gens quand ils sont morts continuent à être occupés avec les mêmes tâches que quand ils vivaient, puisqu’ils ne suspectent pas qu’ils ont trépassé.
Q. Un défunt peut-il se rendre où il veut, comme il le faisait durant sa vie ?
R. Les défunts ont pleine liberté de se déplacer dans toutes les régions de l’espace et pour visiter tous les lieux.
Q. De quelle lumière s’éclairent les défunts ?
R. Ils s’éclairent de la lumière astrale ; cette lumière est un feu allumé des Nimbes du soleil et fixé sur la Terre par la force de gravité et le poids de l’atmosphère.
Q. Sent-on de la douleur en mourant ?
R. La mort est douloureuse pour les jeunes et délicieuse pour les vieux. C’est comme pour un fruit : quand il est mûr, il tombe de lui-même de par son propre poids, mais quand il est vert, il ne tombe pas et on pourrait dire qu’il souffre d’être arraché.
Q. Après que l’on soit mort, peut-on reconnaître son propre corps dans le cercueil ?
R. Les gens peuvent voir leur corps mais ils ne le reconnaissent pas parce que, étant donné qu’ils ont la conscience endormie, ils refusent toujours de croire qu’il s’agit de leur propre corps et pensent que c’est le corps d’une autre personne.
Q. Si la personne se rendait compte qu’elle est morte, pourrait-elle se réintroduire dans son corps avant qu’on l’enterre ?
R. Après que le fil de la vie a été coupé, il n’est plus possible de rentrer dans son corps. Dans le cas où la personne serait consciente du fait qu’en réalité elle est bel et bien morte, de deux choses l’une : ou bien elle aurait terriblement peur, ou bien elle s’en réjouirait, tout dépend en fait des qualités morales du défunt.
Q. Quelle consolation reçoit l’âme quand le corps meurt ?
R. La consolation des désincarnés est la prière des affligés ; il faut prier pour les morts.
Q. Pour mourir, l’heure, le jour et la minute sont-ils fixés ?
R. Toute personne qui vient à ce monde reçoit un capital de valeurs vitales ; quand ce capital est épuisé la mort survient. Il est bon d’expliquer que nous pouvons économiser ces valeurs et allonger la vie. Ceux qui ne savent pas économiser les valeurs vitales se désincarnent plus vite.
Q. Un défunt peut-il emmener un vivant au monde des morts ?
R. Nous, les Gnostiques, nous apprenons à sortir de notre corps physique à volonté et nous pouvons alors visiter le monde des morts ; les défunts peuvent aussi, à certaines occasions, emmener les âmes de leurs amis ; cela se produit principalement durant le sommeil, mais ceux-ci rentrent au monde physique au réveil du sommeil normal. Cela signifie que la visite du monde des morts s’effectue pendant le sommeil du corps.
Q. Est-ce que dans le monde des défunts il y a des avions, des voitures et des trains tout comme dans le monde physique ?
R. Toutes les inventions qui existent dans le monde physique viennent précisément de la région des morts ; ces engins sont dans le fond des formes mentales, que les désincarnés peuvent voir, entendre, toucher et palper.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.