Écrit par : Gnostic Instructor   Catégorie : Connaissance de Soi

Dans la symbolique Occidentale, nous avons une vieille tradition pour représenter la variation d’une année à l’autre, comme un vieil homme, représentant l’ancienne année, remettre ses responsabilités à un nouveau-né. Bien que ces dernières décennies, la mythologie de la culture occidentale a été de plus en plus ignorée, elle porte en son sein une signification importante qui est dérivée de l’ancienne tradition ésotérique. Telle est la relation entre la Lune et Saturne.

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La Lune et Saturne

Le vieil homme de cette tradition du Nouvel An représente Saturne, le Dieu antique dont le nom originel est Kronos, le Dieu du temps, le Dieu de la mort. Kronos est symboliquement représenté comme un vieil homme qui porte une faux. Il représente le passage d’une phase à une autre ; il représente le temps et le changement. Il est le septième des sept planètes primaires dans les traditions ésotériques.

Dans la connaissance ésotérique dans de nombreux endroits à travers le monde, il y a sept lois fondamentales ou des forces qui sont symbolisées et décrites de différentes manières, et ces sept se terminent avec Saturne. Elles commencent avec la Lune.

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La Lune est une influence planétaire qui crée, lance, commence. Physiquement, la Lune influe sur la conception, la naissance, la création. Voilà pourquoi, dans la mythologie de l’Ouest, la Lune est représentée comme un bébé, un enfant nouveau-né.

C’est intéressant de voir qu’au moment de la nouvelle année, nous célébrons aussi les festivités liées à la mort et à la résurrection, en particulier le 25 Décembre, qui est une date symbolique à laquelle nous célébrons la naissance du Christ, non seulement dans la tradition Chrétienne, mais aussi dans de nombreuses religions antiques. Le Dieu du Soleil est né le 25 Décembre. Cette naissance qui apporte la lumière dans le monde est rendue possible grâce à Saturne, la mort.

Cycles de Naissance et de Mort

Nous voyons ce cycle de naissance et de mort dans tout, un cycle qui est inéluctable, un cycle qui est le fondement même de la nature. La Mort ouvre la porte à la vie, et nous le voyons dans l’émergence de chaque créature vivante. Pour qu’une créature vivante émerge, il doit y avoir la mort. Voilà pourquoi nous avons donné un cours complet sur la mort et ses mystères, de sorte que nous pouvons comprendre que pour avoir la vie, nous devons avoir la mort, et craindre la mort c’est d’être dans l’ignorance. La mort est une partie importante du processus de la vie.

Par la mort, nous avons le changement. Comme nous l’avons mentionné dans ce cours, aucun de nous ne serait en vie s’il n’y avait pas la mort. L’exemple le plus simple c’est de le faire à travers cette journée, vous devez tuer. Quelque chose doit mourir pour que vous vivez. Vous devez prendre pour votre corps, des minéraux, de l’eau, des plantes, et peut-être des animaux, et vous allez les tuer, vous allez les détruire, vous pourrez les consommer, et ils vont mourir pour que vous puissiez avoir la vie. C’est la base de la vie: chaque souffle que vous inspirez, chaque bouchée de nourriture que vous prenez, chaque fois que vous mâchez et avalez, vous tuez, vous détruisez, vous créez la vie pour votre corps. Même en buvant de l’eau potable, vous tuez les organismes en elle.

Ce processus est inéluctable. Pour être en vie, vous devez tuer, mais bien sûr, vous devez savoir comment tuer en équilibre avec la nature, à la fois avec votre nature intérieure et la nature autour de vous. Voilà pourquoi nous devons apprendre à manger responsable et respectueux. Nous devons apprendre à manger et seulement prendre ce que nous avons besoin pour vivre, ne pas prendre plus que nous devons, c’est la manière ancienne, une manière qui a été perdue par la société. Nous voulons maintenant prendre plus que ce que nous avons besoin et thésauriser ou offrir ou essayer de faire un profit. C’est pourquoi nous avons un grand déséquilibre non seulement dans notre société, mais dans notre corps aussi. Voilà pourquoi nous devenons en surpoids, nous développons la gourmandise, nous développons de nombreux problèmes de santé à cause de cette tendance à vouloir plus que nous avons besoin. Fondamentalement, cela vient comme un malentendu de la vie et de la mort.

Dans la tradition gnostique nous cherchons à comprendre profondément la nature réelle, la vérité objective sur la vie et la mort, ce qu’elles sont vraiment, pas religieusement, pas philosophiquement, mais pratiquement, dès maintenant. Chaque instant de notre existence est géré par des lois, et afin de soutenir notre existence, nous avons besoin de travailler en harmonie avec ces lois. Dans la tradition gnostique nous étudions les lois de la nature dans notre corps, dans notre mental, dans notre environnement.

Vue Correcte

Pour réaliser cette étude, nous avons besoin d’un point de vue particulier. Nous devons avoir une conscience qui est capable de faire attention et capable de voir les choses comme elles sont, non pas comme nous voulons qu’elles soient ou souhaitons qu’elles soient ou espérons qu’elles soient, mais comme elles sont réellement. C’est une qualité rare. Ce n’est pas quelque chose que l’on reçoit par succession; c’est un point de vue que nous devons développer et savoir comment gérer.

Pour commencer à développer ce point de vue, nous commençons ici et maintenant, étant dans le corps, réfléchissant sur la nature du corps que nous habitons, et commencer à examiner la relation entre celui qui perçoit et ce qui est perçu. Généralement, c’est une relation que nous prenons pour acquis et nous n’analysons jamais. Nous supposons que ce que nous percevons est réel, vrai, et valide. Nous ne contestons jamais le perceveur. Nous n’analysons et n’étudions pas comment le perceveur perçoit, et c’est la cause de notre souffrance. C’est la racine de notre souffrance: notre manque de connaissances sur la perception.

Connaissance Consciente

Dans la terminologie sanskrit, ce manque de connaissances sur notre perception est appelé avidya. Dans la plupart des traductions des écritures asiatiques, avidya est traduit par ignorance. Mais quand on regarde plus profondément à l’entomologie du terme avidya, nous voyons quelque chose de très intéressante.

La première est la lettre a. Cette lettre «a» est un préfixe qui en sanskrit, lorsqu’il est fixé à un autre mot, implique « sans » ou « défaut. »

Vidya peut être traduit de nombreuses manières, mais dans le contexte de cet exposé, le plus important est que cela signifie «connaissance». Vidya ne signifie pas la connaissance livresque, ou les connaissances théoriques, ou la connaissance philosophique, cela signifie connaissance consciente, la connaissance que l’on a connu, une connaissance qui est irréfutable, en d’autres termes le dharma, la vérité, quelque chose qui est réelle.

Vidya est dérivée de l’ancienne racine Proto-Indo-Européennee ueid, qui signifie «voir» ou «Connaître». De ce mot vient aussi le mot Veda, qui se réfère aux écritures les plus anciennes de l’hindouisme.

Ainsi, A-vidya signifie «sans voir» ou «sans connaître.»

Donc ce mot avidya est quelque peu semblable à sa traduction française de l’ignorance, parce que même dans l’ignorance, nous voyons une construction similaire. Nous voyons le préfixe I et après ça vient trois lettres « gno ». Ce préfixe est le même « gno » que nous voyons dans le mot gnose. Ainsi ce I implique, un manque, quelque chose qui manque, absence. Donc, « ignorer » c’est manquer de connaissances.

Quand nous disons « ignorer », nous utilisons habituellement le mot ignorer comme quelque chose de volontaire, par exemple « mon enfant est très irritant, donc je l’ignore. » Voilà un choix volontaire. Cependant, lorsque nous utilisons le terme avidya et ignorance, nous avons généralement, quand la plupart des gens étudient les Écritures et la philosophie, nous supposons que cette ignorance est un manque de volontarisme. Nous supposons que cela signifie un manque d’éducation, un manque d’instruction, mais en fait, il y a un manque volontaire de connaissance, et nous pouvons le prouver en analysant nos comportements d’aujourd’hui.

Nous évitons volontairement de voir la vérité. Nous évitons volontairement, intentionnellement, les faits. C’est très regrettable parce que cela prouve vraiment cette ignorance, avidya, qui est la cause de notre souffrance. Nous évitons les faits de nos vies et à la place nous saisissons des rêves, des espoirs, des bonnes intentions, des fantasmes; nous évitons la vérité, nous évitons les faits. Nous essayons de couvrir ce qui est clairement en face de notre visage, et nous distraire loin des faits fondamentaux.

Nous avons tous nos propres mécanismes que nous invoquons pour éviter de faire face à la vraie réalité de nos vies. Certains d’entre nous utilisent notre mode de vie. Peut-être que nous affirmons que nous sommes trop occupés, peut-être que nous prétendons que nous avons trop de responsabilités, que nous devons prendre soin de notre famille, que nous devons économiser de l’argent ou faire de l’argent, que nous devons faire ceci, que nous devons faire cela, et donc nous « n’avons pas le temps » ou peut-être que nous nous justifions en disant que le monde est déjà trop corrompu et « qu’il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet, que c’est sans espoir » ou peut-être nous nous justifions en disant que « Tout est dans les mains de Dieu, pas les miennes. »

Nous avons beaucoup d’excuses, d’explications, de justifications. Nous avons beaucoup de comportements et habitudes pour éviter la vérité. Certains d’entre nous mettent une chemise de spiritualité et prétendent que nous faisons de notre mieux, que nous sommes des gens « spirituels ». Certains d’entre nous mettent la chemise de la politique, du commerce, et affirment que ces tenues que nous portons sont notre effort, notre manière d’essayer d’approcher la réalité de la vérité, d’essayer de résoudre le mystère de la réalité et de la vie.

Certains d’entre nous évitent la vérité pure et simple en se livrant à un certains nombre de poursuites dans la vie: avoir une éducation, se réaliser, accumuler des biens ou des richesses.

Soyez honnête et sincère avec vous-même et posez-vous la question: avez-vous vraiment compris que vous allez mourir? Est-ce que votre comportement reflète une véritable compréhension consciente que le moment de la mort va arriver et ce ne sera pas en fonction de votre horaire? Êtes-vous en train de vivre votre vie jour après jour en prenant pleinement avantage de l’opportunité de vivre pour vous préparer pour le moment de la mort? Toutes vos activités sont-elles orientées vers la préparation de ce résultat inévitable? Combien de votre temps et de votre énergie sont gaspillés dans les activités frivoles et même nuisibles?

Nous ne voulons pas ce genre de questions, parce qu’elles révèlent les endroits dans nos vies que nous ne voulons pas regarder, et elles révèlent les habitudes et tendances auxquelles nous ne voulons pas renoncer, mais le fait est que: nous allons mourir, c’est inévitable, cela va se passer, et nous ne pourrons pas la retarder.

C’est la raison pour laquelle nous avons donné le cours sur la mort, mais il y a une autre raison pour laquelle nous avons donné ce cours. Ce n’est pas seulement pour que nous puissions, en tant qu’individus, initier un entraînement en nous-mêmes à chaque instant, mais aussi pour que nous puissions être prêts à transformer notre expérience de ce qui est sur le point d’arriver à la société.

L’entraînement est de garder notre conscience dans une position dans laquelle, quand la mort arrive nous ne serions pas surpris, nous ne serions pas pris de garde, nous serions prêts et serions en mesure de transformer cette expérience en quelque chose de positive au lieu de quelque chose de terrifiante. C’est possible. Cela a été fait, cela peut être fait, mais il faut être formé. A vrai dire, vous devez vous entraîner, personne ne peut vous l’apprendre, parce que personne ne peut voir toutes les subtilités de votre mental, sauf vous.

Nous apprenons à être capable de transformer le choc de la mort en transformant l’ensemble de nos autres expériences. Nous ne devrions jamais être surpris par quoi que ce soit, mais toujours prêts à tout.

Cet entrainement est vraiment, vraiment important, pas seulement pour transformer l’expérience de la mort, mais pour la transformation de l’expérience de la vie aussi. La vie ne va pas aller en fonction de notre plan. Je souhaite que ne soit pas trop choquant
pour vous d’entendre cela, mais ceux qui sont un peu plus âgés commencent à s’en rendre compte un peu plus, mais les jeunes ont ce don, ce merveilleux espoir, peut-être que c’est un peu naïf, mais il consacre leur grande énergie à essayer. Alors que les plus âgés qui ont essayé et échoué et ont fait face aux défis de la vie et de l’imprévisibilité de la vie, abandonnent souvent et se résignent juste à regarder le monde dans le désespoir.

Nous devons écouter les paroles de notre maître Jésus:

Et Jésus sortit, et alla dans le temple, ses disciples vinrent à lui pour lui montrer les bâtiments du temple.

Et Jésus leur dit: ne voyez-vous pas toutes ces choses? En vérité, je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre, qui ne doit pas être renversée.

Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples vinrent en particulier à lui, en disant: Dis-nous quand ces choses arriveront? Et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?

Et Jésus répondit et leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: Je suis le Christ; Et ils séduiront beaucoup.

Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car toutes ces choses doivent se passer, mais ce n’est pas encore la fin.

Une nation se dressera contre une autre nation, un royaume contre un autre royaume: et il y aura des famines, des tremblements de terre en divers lieux.

Tout cela est le commencement des douleurs.

Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs par toutes les nations à cause de mon nom.

Alors plusieurs succomberont, et ils se trahiront les uns les autres, se haïront les uns les autres.

Et beaucoup de faux prophètes se lèveront, et ils séduiront beaucoup.

Et parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.

Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.

Et cet évangile du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations; et alors la fin pourra venir.

Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, se tenir dans le lieu saint, (que celui qui a de l’entendement comprenne )

Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes;

Que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre quelque chose de sa maison:

Ni que celui qui sera dans les champs ne retourne en arrière pour prendre ses vêtements.

Et malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours!

Priez pour que votre vol ne soit pas en hiver, ni un jour de sabbat:

Car alors une grande tribulation, telle qu’il n’y avait jamais eu depuis le début du monde à cette époque, et qu’il n’y en aura jamais.

Et, si ces jours devraient être raccourcies, il n’y aurait pas un qui pourrait être sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.

Alors, si quelqu’un vous dit: Voici, le Christ est ici, ou là; ne le croyez pas.

Car il se élèvera de faux Christs et de faux prophètes, et ils feront de grands prodiges et des miracles; de sorte que, si cela était possible, ils tromperont même les élus.

Voici, je vous ai dit avant.

Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert; n’y allez pas: voici, il est dans les chambres secrètes; ne le croyez pas.

Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident; ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.

Car où la carcasse est, il y aura des aigles qui se rassembleront.

Immédiatement après la tribulation de ces jours, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées:

Et alors paraîtra le signe du Fils de l’homme dans le ciel: et alors toutes les tribus de la terre pleureront et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.

Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.

Maintenant apprend du parabole du figuier; Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche:

De même vous aussi, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte.

En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point, que toutes ces choses ne soient remplies.

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

Mais de ce jour et l’heure personne ne le sait, pas même les anges des cieux, mais le Père seul.

Mais comme aux jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans
l’arche,

Et ne savait pas jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous; ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme.

Puis deux hommes qui seront dans le domaine; l’un sera pris et l’autre laissé.

Deux femmes seront au moulin; l’un sera pris et l’autre laissée.

Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra.

Mais sachez ceci, que si le maître de la maison savait à quelle heure de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison pour être détruite.

Soyez donc prêts, vous aussi: à l’heure où vous n’y penserez pas le Fils de l’homme viendra.

Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable?

Heureux ce serviteur, que son maître, quand il viendra, le trouvera faisant ainsi.

En vérité, je vous le dis, Qu’il l’établira sur tous ses biens.

Mais si ce mauvais serviteur dit en son coeur: Mon maître tarde à venir;

Et il se met à battre ses compagnons, et à manger et à boire avec les ivrognes;

Le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas, et à l’heure qu’il ne connaît pas,

Et le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites: là seront les pleurs et les grincements de dents. – Matthieu 24

Pour éveiller la conscience et sortir de la souffrance, nous devons nous entraîner d’une manière très spécifique.

L’Entraînement

Cet entraînement d’être attentif et présent, constamment vigilant en soi à chaque instant, pas seulement comme une préparation du moment de la mort, mais comme un mécanisme, un outil qui nous permet de transformer le processus de la vie. Cette technique, cette compétence est de plus en plus importante, parce que la vie devient de plus en plus difficile, et elle va continuer à devenir plus difficile. La vie ne va pas être plus facile. Les faits en témoignent.

Ce que nous devons comprendre c’est que nous ne sommes pas le mental. Lorsque nous analysons la relation entre le perceveur et le perçu, nous avons besoin de voir que nous ne sommes pas ce corps. Ceci est un corps physique que nous avons tous et même s’il y a de légères différences entre nous structurellement, physiquement et psychologiquement, nous avons ces facteurs de base que nous avons besoin de comprendre, d’analyser, d’étudier et de connaître très profondément la façon dont ils fonctionnent, comment ils fonctionnent.

Le premier c’est d’être conscient que le perceveur n’est pas le corps, le perceveur n’est pas les yeux, ce n’est pas les oreilles, ce n’est pas la pensée. Vous pouvez percevoir sans penser, vous pouvez percevoir sans voir, sans entendre, sans goûter, sans toucher; la perception est toujours là. Cette perception racine est la conscience, la connaissance, l’existence, un état d’être, et il y a beaucoup, beaucoup de degrés de conscience, de niveaux, infini, pas seulement infiniment étroits et limités, mais infiniment vastes et perceptives. Notre niveau de développement conscient est très, très faible, beaucoup plus faible que ce que nous supposons qu’il est. La Conscience est plus capable que ce nous pouvons même imaginer, mais sans entraînement on ne peut pas réaliser son potentiel.

Auto-Observation

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Cet entraînement commence maintenant, ici, en ce moment, en commençant à prendre conscience de soi-même, en observant le corps. Observez la relation entre le perceveur et le perçu. Le corps n’est pas celui qui perçoit, parce que nous sommes en train de l’apercevoir. En outre, à l’intérieur du corps, il y a beaucoup, beaucoup de détails et de systèmes, l’ensemble de ses fonctions. Réellement, nous synthétisons tout cela en un «cerveau», et nous l’appelons le cerveau moteur / instinctif / sexuel. Vraiment, c’est un centre d’activité qui comporte trois parties principales: un centre moteur, un centre instinctif, et un centre sexuel.

Ce sont trois «machines» qui fonctionnent à travers le corps, qui
remplissent leurs rôles pour nous donner l’existence. Le centre moteur
nous donne la possibilité de se promener, de faire des choses, de parler, de manger, de faire du vélo, d’aller travailler. Le centre instinctif gère les fonctions de base de notre vie: manger, survivre. Le centre sexuel est le centre qui conduit toutes les énergies en nous, pas seulement l’énergie reproductive, mais l’énergie spirituelle aussi. Notre vie spirituelle et sexuelle sont enracinées dans le centre sexuel.

Donc, être conscient d’être dans le corps commence par être conscient de ce centre, de ce cerveau: comment notre corps fonctionne du plus facilement observable au plus difficilement observable. C’est facile de s’observer en marchant, en utilisant vos mains et vos pieds, en adoptant différentes postures comme lorsque vous vous tenez assis, c’est très facile, bien que nous ne le faisons pas. Nous ne sommes généralement pas conscients d’être dans le corps. Nous oublions le corps, et nous sommes totalement absorbés par le mental. L’Auto-Observation doit englober la conscience du corps, l’observation de celui-ci.

Ensuite, nous apprenons à observer les pensées. Nous appelons cela le cerveau
intellectuel ou le centre intellectuel. Donc, apprenez à être conscient que la
pensée n’est pas le perceveur, parce que vous pouvez percevoir une pensée. Une
pensée ne perçoit pas. Une pensée est un concept, elle n’est pas une perception. Une pensée est un enregistrement, une image, un souvenir, une théorie, une idée.

Maintenant, nous observons deux cerveaux: le cerveau moteur / instinctif / sexuel et l’intellect, le cerveau qui est dans le crâne. Il y a plus que cela en nous, parce que nous avons aussi des émotions, des sentiments, des désirs, des peurs et des angoisses, qui ne sont pas nécessairement liés à des sensations physiques et ne sont pas exactement connectés à des pensées logiques, mais nous pouvons les détecter et les sentir dans notre cœur. Alors nous devons apprendre à observer le troisième cerveau, le centre émotionnel.

Le centre émotionnel n’est pas le perceveur, non plus, tout comme l’intellect n’est pas le perceveur et le corps n’est pas le perceveur. Ne prenez pas mes mots pour vrai: Observez-vous. Percevez ces centres en vous, et vous allez commencer à voir que vous n’êtes pas ces trois. Vous êtes celui qui perçoit. Votre vraie nature est profondément à l’intérieur de la perception, mais votre perception est assombrie par ces trois.

Perception Subjective

Votre perception est assombrie en permanence par des impulsions qui découlent de votre corps, de votre centre moteur / instinctif / sexuel. Votre perception est assombrie par des impulsions, des sentiments et des sensations dans le corps: vous vous sentez fatigué, tendu , vous avez faim, vous avez soif, vous voulez vous allonger, vous voulez courir, vous voulez manger, vous ne voulez pas cette nourriture, vous voulez cette autre nourriture, vous voulez avoir des relations sexuelles, vous ne voulez pas avoir des relations sexuelles, vous voulez survivre, vous voulez mourir. Toutes ces impulsions surviennent presque par hasard, d’une manière chaotique, sans aucun contrôle conscient. Cela inclus de nombreux types d’addictions, comme l’addiction à la nourriture, aux substances, au sexe, à la télévision, à l’Internet, au travail, au profit, au shopping, à l’attention, etc. Cela inclus la dépendance aux processus psychologiques qui deviennent aussi profondément enracinés dans le corps. Certains d’entre nous deviennent tellement accro à certaines formes de divertissement que l’addiction est dans le corps, car le corps se développe avec la sensation que ce type de divertissement produit. Par exemple la pornographie, les feuilletons, beaucoup de sports, des activités très violentes comme les jeux vidéo ou les sports de compétition qui sont très violents. Nous pourrions être intéressé par ces choses dans l’intellect, nous pourrions aimer les sentir dans le cœur, mais la dépendance à ces choses est dans le corps.

Nos perceptions sont aussi très assombries par des sensations que nous éprouvons dans l’intellect, par des théories, des concepts. Nous pouvons avoir entendu dire tout au long de notre vie l’idée ou la philosophie que « la vie est comme ça » et quand nous commençons à découvrir que la vie n’est pas comme ça, nous avons un conflit. Chacun de nous a grandi dans un certain type de culture et reçu une certaine éducation, une certaine manière de voir la vie, et quand nous expérimentons que la vie n’est pas comme ça, nous avons un conflit interne, et nous souffrons. On peut nous avoir dit que la vie c’est d’obtenir un
partenaire de mariage, une maison, des enfants, une voiture, un emploi, un paquet d’épargne, et quand vous arriverez à soixante-cinq ans, vous vous retirerez et vivrez à la plage, et quand ce scénario n’est pas le cas pour nous, nous souffrons. Nous ne constatons pas cela, et nous ne réalisons pas que « nous souffrons à cause de cette idée que la vie est censée être d’une certaine manière. » Nous devons comprendre que la vie n’est pas une idée, et elle n’est pas conforme à nos idées, elle est conforme à notre karma.

Nous sommes aussi illusionnés et confus par des sensations dans notre centre émotionnel, par des désirs et des envies dans le cœur. Un parent aime son enfant et veut le meilleur pour son enfant et veut que son enfant soit le président, le Premier ministre, mais cet enfant ne veut que regarder la télévision et jouer à des jeux, ou à l’école il veut étudier autre chose que la médecine ou le droit, alors le parent souffre dans son cœur. Cette souffrance n’est pas causée par la vraie nature du parent. La souffrance est causée par un désir, un désir dans le cœur qui obscurcit sa perception à voir la réalité. Il se peut que le destin de l’enfant ne correspond pas avec le concept du parent. Il se peut que son destin est d’être quelque chose de totalement différent, et ce parent doit apprendre à laisser l’enfant faire.

Pour nous tous, la perception devient assombrie dans le cœur. Nous pouvons sentir que nous méritons un certain type de vie, un certain type de partenaire, alors nous souffrons. Nous pouvons penser que nous avons besoin et voulons un certain type d’attention de la part de quelqu’un, un certain type d’affection, et si nous ne l’obtenons pas, nous souffrons.

La Solution

Dans tous ces cas, nous voyons des qualités, des sensations dans les trois cerveaux qui brouillent notre perception et ne nous font pas voir la vie comme elle est. C’est le problème fondamental que tout le monde dans l’humanité souffre. Nous appelons cela par beaucoup de noms, tels que ignorance, avidya, etc.

La solution consiste à observer ces trois cerveaux et à reconnaître la différence entre perceveur et perçu, commencer à établir cette distinction dans notre perception.

Que cela soit parfaitement clair. Ce que je suis en train de dire n’est pas une théorie à mettre dans votre intellect. Ce n’est pas un sentiment ou une croyance à construire dans votre cœur. Ce n’est pas une sensation à ressentir dans le corps. C’est une manière de voir.

Il y a beaucoup de gens qui étudient l’auto-observation, et ils comprennent la théorie très bien, mais ils ne s’observe pas. Il y a beaucoup de gens qui étudient l’auto-observation et ils sentent dans leur cœur qu’ils comprennent, mais ils ne s’observe pas. Il y a beaucoup de gens qui étudient l’auto-observation et construisent des habitudes physiques et des tendances qu’ils croient être de l’auto-observation, mais ils ne s’observent pas eux-même.

L’auto-observation est une action qui provient au-delà des trois cerveaux. L’auto-observation est une manière de percevoir. L’auto-observation est l’exercice le plus fondamental pour transformer votre expérience de vie et de mort.

Il y a une raison à ce que je mets l’accent sur l’auto-observation aujourd’hui. Cette conférence n’est pas un hasard. Je la mentionne aujourd’hui car il y a une grande quantité d’énergie en mouvement. Notre monde entier est sur le point de passer par une transformation incroyable, et on ne va pas aimer ça. Je sais que nous avons tous beaucoup de belles idées et des théories sur une entrée dans un « âge d’or » mais ce sont des mensonges que nous nous sommes nous-mêmes racontés. Nous ne sommes pas disposés à voir la réalité fondamentale. Nous avons besoin de la voir, parce que si nous ne le faisons pas, notre souffrance sera accrue de façon spectaculaire.

Si nous commençons à nous voir tels que nous sommes réellement, par cette perception – pas une théorie ou une sensation mais la perception – , nous pouvons aussi commencer à voir le monde autour de nous, pas pour ce que nous voulons qu’il soit ou pour ce que nous espérons qu’il pourrait être, mais pour ce qu’il est. Ceci a une importance extrême. Pour survivre aux jours difficiles à venir, nous devons être capables de voir avec précision, sans interférence. Pour survivre, nous devons voir clairement.

Afin de comprendre complètement cela, pour dynamiser complètement notre conscience et croître dans l’auto observation, il y a un autre élément qui est essentiel.

Nous commençons ici : apprenant à être présent, apprenant à être dans le corps, s’observant nous-même. Rien que ça peut prendre des années d’entraînement, parce que nos habitudes sont si profondément enracinées. Telle est la plus importante fondation. Mais cela ne suffit pas.

Nous parlons de beaucoup de choses dans cette tradition, de nombreux concepts, de nombreux enseignements, de nombreuses pratiques, mais sans cela, vous n’obtiendrez rien. Vous pouvez transmuter votre énergie autant que vous voulez, mais si vous ne savez pas comment utiliser cette énergie, vous n’obtiendrez rien. Nous apprenons à utiliser l’énergie en dirigeant l’attention, en dirigeant notre conscience à chaque instant.

Rappel de Soi

L’auto-observation est la première étape, mais pour s’habiliter, pour acquérir la connaissance que vous recevez de l’auto-observation et bien l’utiliser, vous devez également être en rappel de soi.

Nous pouvons dire que l’auto-observation est une énergie un peu ciblée. C’est la capacité de reconnaître et d’expérimenter que le perceveur et le perçu ne sont pas le même; il y a une différence. Maintenant, philosophiquement, cela va devenir un peu déroutant, mais si vous pratiquez cela, vous allez commencer à comprendre, alors ne laissez pas votre mental s’embrouiller là dedans.

Cette première étape est de reconnaître la différence entre perceveur et le perçu. La deuxième étape est de réaliser qu’ils sont la même chose. Ça semble contradictoire, mais ça ne l’est pas, parce que dans le deuxième aspect, dans le rappel de soi, vous vous rappelez de Dieu, vous vous rappelez de l’Être.

Lorsque vous vous rappelez de votre Intime, quand vous vous rappelez de Dieu, Ce n’est pas une pensée dans l’intellect, en pensant, et en imaginant tout ce que nous pouvons imaginer de ce que Dieu peut être, dans notre mental. Non, ce n’est pas le rappel de soi. Ce n’est pas non plus ressentir une sensation dans le cœur, un amour, un désir, une anxiété, un manque, quelque chose dans le cœur comme: « J’aime Dieu. » Ce n’est pas le rappel de soi. Ce n’est pas d’être le genre de personne qui éprouve beaucoup de Bhakti ou de dévotion et sentir votre cœur. Ceci est bon, mais ce n’est pas le rappel de soi.

Ce n’est pas non plus éprouver des sensations dans le corps, sentir des picotements, comme si « Dieu est ici. » Ce n’est pas le rappel de soi. Ce sont des sensations dans le corps.

Le Rappel de soi est conscient, une conscience expansive. On peut dire que le rappel de soi est la prise de conscience, la perception, que absolument tout est Dieu. Votre intellect ne peut pas contenir cela, votre cœur ne peut pas contenir cela, et votre corps ne le peut, car ils sont tous à l’intérieur de celui-ci. Pour voir cela, vous devez aller au-delà des trois cerveaux, il faut aller au-delà de vous-même.

Le Rappel de soi est une conscience élargie qui englobe et entoure l’auto-observation, le dynamise, et l’alimente.

Il y a beaucoup d’étudiants dans la tradition gnostique, la tradition bouddhiste, zen, le taoïsme, qui apprennent à être présents, mais ils ne se rappellent pas eux-mêmes, et donc leur pratique devient sec.

Se souvenir de soi-même c’est participer activement à percevoir la nature de celui qui le perçoit, cela se réalise quand vous commencez à voir que ce que vous percevez n’est pas distincte de celui qui le perçoit. Philosophiquement, ça semble contradictoire, mais par expérience ce n’est pas contradictoire. Même la science commence à le reconnaître. Si vous avez étudié la physique des cent dernières années, tout conduis aux choses qui ont été connues dans les traditions spirituelles depuis des milliers d’années : la perception est la base de l’existence. Votre manière de percevoir détermine tout.

Maintenant, même la science dit que s’il n’y a pas de perceveur il n’y a aucun événement. L’événement n’est réel que quand il est vu. Ça sonne comme du bouddhisme, du taoïsme, du Confucius ou du Lao Tseu. C’est pourtant ce que la science moderne est en train de réaliser. Cette déclaration est la Gnose, car c’est vraie. Votre relation avec ce qui est perçu détermine votre réalité. Votre réalité est déterminée par la nature de votre pouvoir de perception. Voulez-vous changer votre réalité? Apprenez à voir plus clairement.
Telle est la question fondamentale. Comment vous relationnez-vous avec ce que vous percevez? Par habitude? Nous avons seulement appris à se relationner avec ce que nous percevons à travers nos trois cerveaux parce que nous percevons à travers l’interférence nébuleuse de notre corps, cœur et intellect, et nous n’avons jamais appris à percevoir sans eux, au-delà, en contrôlant l’attention consciemment, sans interférence.

Voilà ce que l’Auto-Observation et le Rappel de Soi ensemble vont vous enseigner. Je ne peux pas vous apprendre cela; vous devez apprendre par la pratique, par l’effort, se souvenant constamment de le faire.

Permettez-moi de vous donner quelques exemples de ce qui se passera si vous apprenez cela.

Transformation des Impressions

La façon dont nous sommes maintenant, avec nos habitudes , si nous avons une expérience difficile nous souffrons beaucoup. Par exemple, si quelqu’un que nous aimons fait quelque chose ou dit quelque chose qui nous choque, cela affecte notre perception de tout, surtout s’ils font quelque chose qui va à l’encontre de notre volonté. Nous voulons qu’ils fassent A, B et C, et ils ne font pas tout cela, nous sommes alors vraiment en colère, blessés, notre cœur souffre, notre corps souffre, nous sommes tendus, nous ne pouvons pas dormir, nous ne pouvons pas travailler, notre mental se demande : « Pourquoi ont-ils fait cela, comment m’ont-ils fait cela, ne savent-il pas qu’ils auraient dû faire A, B et C, » et nous nous battons, et nous argumentons.

Le problème est notre perception. Nous ne nous observons pas, nous ne nous souvenons pas de la Divinité, et nous ne voyons rien dans cette situation. En d’autres termes, nous n’avons aucune compréhension, aucune réelle compréhension de ce qui se passe dans ce scénario, nous nous sentons mal.

Une personne capable de Rappel de Soi et d’Auto-Observation sera capable de vivre cette situation d’une manière complètement différente. La douleur peut être là parce que nous n’avons pas obtenu ce que nous voulions. Nous pourrions ressentir de la déception, nous pourrions nous sentir mal, mais nous allons aussi ressentir de l’amour, nous allons également sentir la compréhension. Nous allons comprendre cette personne, et comprendre que ce qui se passe est à cause du karma. Quelles que soient les raisons de ce scénario, nous le comprenons. Notre jugement ne sera pas assombri par nos désirs, par notre désir de contrôler l’autre personne, et quelle que soit les intentions bonnes ou mauvaises que nous pouvons avoir. Avec un peu de conscience de soi, nous sommes mieux en mesure d’agir pour le bien des autres et de nous-mêmes, parce que nous ne sommes pas tellement aveuglés par notre ego. C’est un exemple très simple pour montrer que vous pouvez commencer à recevoir immédiatement les bénéfices de cet exercice, commencer à transformer vos expériences de vie de sorte que vous ne souffrez plus tout le temps.

Ceci est plus important lorsque nous le mettons dans le contexte de la société dans son ensemble. Cet exercice devient plus important. Spirituellement parlant, cette exercice est essentiel, parce que non seulement nous ne comprenons pas notre propre karma, mais aussi le karma de notre société. Tel que nous sommes maintenant, nous prenons tout pour acquis. Chacun de nous supposons que nous allons encore vivre un autre trente, quarante ou soixante ans, et pendant ce temps, nous pouvons très bien faire ce que nous voulons, et nous avons la possibilité d’acquérir autant que nous voulons acquérir, et aller partout où nous voulons aller, et faire tout ce que nous voulons faire. Ce fantasme n’a rien à voir avec la réalité. C’est un fantasme qui nous a été imposé par notre culture qui est seulement intéressée à obtenir de l’argent et plus d’argent et nous garder confus de sorte que nous ne verrons pas ce qui se passe vraiment ici. Avec cet exercice, nous commençons à voir ce qui se passe vraiment dans le monde, et que la connaissance nous amène à voir comment nous pouvons aider à changer cela.

Karma

Nos fantasmes sur la vie nous maintiennent dans un état où nous ne réalisons pas et nous ne reconnaissons pas le fait indéniable que nous allons mourir. Au moment de la mort chaque action que nous avons réalisé est calculée mathématiquement pour déterminer ce qui va nous arriver dans la prochaine vie. Les bonnes intentions ne rentrent pas dans cette équation, seulement nos actions. Ce que nous avons ou n’avons pas fait se réduit à une somme, et cette somme nous propulse vers l’avant à notre prochain scénario, quel que soit ce que peut être ce scénario. Notre scénario actuel est dérivé des actions cumulatives que nous avons engagé jusqu’à présent. Ce qui va nous arriver plus tard aujourd’hui, demain, le jour d’après, sera déterminé par tout ce que nous avons fait jusqu’à ce point.

Ainsi, lorsque nous analysons cela, nous reconnaissons cet état fondamental dans lequel nous sommes constamment bernés par les perceptions de notre mental, de notre cœur, de notre corps. Nous sommes toujours manipulés par nos sensations, par nos peurs, par notre orgueil, par des inquiétudes, par notre luxure, par notre gourmandise et notre cupidité. De cette compréhension, nous pouvons facilement déterminer que le résultat des actions produites sous ces influences sera plus de souffrance. Nous avons agi de manière à produire la souffrance. Nous avons agi par ignorance et désir, uniquement concentrés sur nos désirs et besoins. Voilà pourquoi nous souffrons maintenant, et voilà pourquoi nous allons souffrir demain.

Cette série accumulée d’actions et de conséquences produit un flux d’énergie dans la nature. Certaines personnes aiment l’appeler «âme», pensant que c’est leur véritable identité, mais ce flux d’actions accumulées n’est pas l’âme; l’âme doit être créée. Dans certaines traditions, ils l’appellent « flux mental. » Réellement, c’est un flux de karma dans lequel notre conscience est piégée.

Imaginons un flux d’énergie en mouvement à travers l’espace sur un plan horizontal. Ce flux d’énergie est notre énergie. Ce sont les actions et les conséquences de tout ce que nous avons fait dans chaque vie accumulée. Tout cela est condensé et synthétisé dans ce moment précis, en ce moment. Tout cela définie qui vous êtes, où vous êtes, et tout ce qui vous confine et vous contraint, tout : le type de corps que vous avez, le type de mental que vous avez, le type de culture que vous avez, vos intérêts, vos craintes, désirs, angoisses, compétences. Tout ce que vous ressentez comme « moi » est vraiment juste un flux d’énergie qui est condensé ici et maintenant.

Tout le monde veut connaître leurs vies passées, et ils veulent aller vers une autre personne et lui verser de l’argent pour en savoir plus sur leurs vies passées. Vous n’avez pas besoin de ça. Si vous examinez sérieusement qui vous êtes maintenant, et apprenez à méditer et analyser qui vous êtes aujourd’hui, le processus de méditation déverrouillera les clés de qui vous avez été, parce que qui vous étiez détermine qui vous êtes maintenant. C’est assez simple. Mais finalement, nous ne voulons pas voir la vérité de qui nous étions (tout comme nous ne voulons pas voir la vérité de qui nous sommes maintenant) parce que nous n’étions pas Jean-Baptiste, Marie-Madeleine, ou Jeanne d’Arc. Nous n’étions pas la sœur, la mère, la fille de Jésus ou de quelque saint. Nous étions des gens comme nous sommes maintenant, aveugle et stupide, peut-être avec de bonnes intentions, mais sans connaissance réelle. Nous avons fait beaucoup d’erreurs, et voilà pourquoi nous souffrons encore. Nous avons eu beaucoup d’orgueil, et voilà pourquoi nous souffrons encore. Nous avons eu beaucoup d’arrogance et beaucoup de colère, et voilà pourquoi nous souffrons encore.

Observez votre mental, votre cœur, votre corps; voyez cela pour ce qu’il est. Cette observation ici et maintenant, en observant ce qui se passe ici et maintenant, c’est une porte, une clé qui peut débloquer tout ce qui existe dans la nature, tout. L’oracle Grec dit,

Apprenez à vous connaître et vous connaîtrez l’univers et les dieux.

Cette connaissance de soi n’est pas théorique, elle n’est pas intellectuelle, elle n’est pas une croyance, elle n’est pas une théorie, elle n’est pas une sensation. Elle n’est pas dans les trois cerveaux, elle dans la conscience, elle est dans la perception de la vérité.

Bien sûr, nous ne nous rappelons pas beaucoup de notre véritable passé. Lorsque nous imaginons le flux d’énergie qui a fait ce que nous sommes aujourd’hui, nous ne nous rappelons pas vraiment tant que ça, c’est difficile pour nous d’imaginer ce flux de forces.

C’est même difficile pour nous de vraiment se rappeler de l’endroit où nous étions il y a une heure, et ce que nous pensions exactement et ce que nous sentions tout simplement il y a une heure, nous devons faire l’effort pour juste se rappeler de cela. « Ce que je faisais il y a précisément soixante minutes, j’étais debout, assis, ce que j’étais en train de penser et ce que j’étais en train de ressentir, ce que je faisais? » Nous ne nous rappelons pas. Nous ne nous rappelons pas de ce qui se passait il y a trois heures. Nous ne nous rappelons pas de ce que nous faisions lorsque le corps était endormi ce matin.

Nous ne nous rappelons pas beaucoup d’hier ou de la semaine dernière ou du mois dernier. Donc, voilà pourquoi personne ne se souvient de leurs existences passées. Comment pouvons-nous nous souvenir de quelque chose qui est arrivé il y a de nombreuses années, si nous ne pouvons même pas se rappeler des événements récents? Nous avons, une faible mémoire très fragile, et il y a une raison principale à cela : c’est parce que nous ne prêtons pas attention. Nous sommes distraits. À chaque instant, nous sommes soit en train de penser à des choses aléatoires et ne faire aucune attention à l’instant, ou nous sommes en train de se livrer à nos sentiments des choses aléatoires. Ou nous sommes distraits par des sensations dans le corps : la faim, l’inconfort, le plaisir, etc. Nous ne sommes jamais pleinement présents, jamais pleinement conscients de ce que nous voyons et faisons, en observant nos trois cerveaux et notre environnement.

À l’occasion, comme dans une situation choquante, notre conscience peut devenir pleinement présente et réceptive. Quand quelque chose de vraiment inhabituelle arrive, parfois, nous devenons pleinement conscients, et le résultat est une forte impression remplie de détails que nous ne pourrons jamais oublier. Ce fut un moment où nous étions en fait éveillés. Nous devrions être comme ça tout le temps. Certains d’entre nous ont eu de tels moments dans l’enfance, à des moments apparemment aléatoires, mais qui produisent des impressions indélébiles en nous.

Mais, puisque nous ne sommes pas entraînés à maintenir cet état, nous nous endormons, hypnotisés par les sensations, les pensées et les sentiments, et traversons nos vies pas vraiment vivants, ne voyant rien des états et des événements : notre état psychologique en relation avec les événements externes.

Nous ne faisons jamais vraiment attention. Alors, le soir, quand nous faisons la rétrospection de notre journée, nous avons de grandes lacunes dans notre mémoire. Nous pensons, « je ne peux pas me rappeler ce qui est arrivé quand j’étais de ce bus. Je suppose que je marchais pour aller travailler. Quelque part, je devais travailler, parce que j’étais au travail mais je ne me souviens pas. Hier ne m’avez-vous pas appelez? Je ne me souviens pas ». Nous ne nous souvenons pas parce que nous ne prêtons pas attention. C’est la preuve. Si vous vous êtes vraiment Auto-Observé, vous vous rappellerez, vous vous souviendrez de tout en détail, et ça va être clair combien vous vous rappelez.

Si vous voulez vraiment vous rappeler de vos vies passées, si vous voulez vraiment être éveillé dans la dimension astral et être en mesure d’aller visiter des temples et parler à des maîtres, vous avez besoin de cette compétence d’être éveillé ici et maintenant dans votre corps physique. Si vous ne pouvez pas être éveillé ici et maintenant à l’intérieur de votre corps physique, alors vous ne pouvez pas être éveillé ici et maintenant dans la cinquième ou sixième dimension. Pour être éveillé dans les mondes internes, vous devez d’abord être éveillé ici. Donc développez cette compétence ici.

Indépendamment de l’ampleur de notre mémoire, si nous ne pouvons que nous rappeler des morceaux et des pièces de notre vie actuelle, au moins à travers l’analyse de ce flux d’énergie nous pouvons commencer à soupçonner son élan potentiel à partir de ce moment. En d’autres mots, imaginez cette ligne horizontale. Nous sommes ici en ce moment, et tout ce que nous avons fait dans l’ensemble de nos vies antérieures est ce courant d’énergie derrière nous, conduisant à ce moment précis. Où va aller cette énergie maintenant? Ce qui la détermine n’est pas votre patron, ce n’est pas votre conjoint(e), ce n’est pas vos enfants, ce n’est pas la ville où vous vivez, ni le pays dans lequel vous vivez , ni la langue que vous parlez. Son élan n’est pas déterminé par votre éducation ou l’argent que vous avez dans la banque. Votre mouvement vers l’avant dans la vie ou dans l’évolution est déterminé par votre perception, par votre manière de voir et ce que vous voyez, il est déterminé par votre état de conscience. Dans chaque situation, vous ne pouvez pas orienter votre direction si vous ne pouvez pas vous percevoir et percevoir votre environnement. De même, votre évolution dépend de votre capacité à voir.

En d’autres termes, si vous continuez comme vous avez toujours été, au courant de rien, juste en train d’être matraqués par les forces de la vie, poussés ici et là comme une feuille dans le vent, alors votre vie avancera exactement de la même manière, à l’exception que tout d’un coup à un moment donné, vous serez mort, mais vous ne saurez pas, et vous agirez de la même manière dans les limbes, propulsés par les forces karmiques de toutes vos actions précédentes, et vous entrerez dans une nouvelle matrice ou poussés à involuer dans la nature.

C’est le résultat le plus probable pour la grande majorité de l’humanité, parce que le karma collectif de l’ensemble de l’humanité est trop lourd, parce que toute l’humanité est conditionnée de cette façon: endormie, propulsée par le désir, poussée par le désir et l’orgueil, contrainte par des sensations et la dépendance au matérialisme.

Ainsi, la totalité de l’humanité est au bord du précipice d’une énorme transformation. Elle a déjà commencé, et elle va s’empirer. Je sais que nous ne voulons pas voir, nous ne voulons pas entendre cela, nous voulons croire que les choses iront mieux, mais les faits indiquent le contraire.

Considérez cette ligne imaginaire comme étant les actions collectives de toute la race sur cette planète, une accumulation de siècles d’élan. Regardez aussi comment ce flux se connecte avec l’état psychologique de l’humanité en ce moment : combien il y a d’avidité, de violence, de colère, de luxure, d’orgueil, de gourmandise, d’envie et de peur. Considérez combien il est difficile de trouver la chasteté, la tempérance, la patience, l’humilité, le bonheur des autres, l’altruisme, le respect de la volonté divine, etc.

Regardons objectivement l’ensemble de la planète, et nous allons voir comment le flux d’énergie – les actions et les conséquences – est en mouvement. Comment pouvez-vous entretenir la théorie que les choses iront mieux, lorsque mois après mois, année après année, elles deviennent pires?

Nous ne voulons pas voir. Nous voulons nous laisser distraire par la télévision, la musique, les sports, la culture, la technologie, la mode, la politique, et les jeux vidéo.

Nous ne voulons pas faire face à la réalité objective fondamentale, qui est que notre souffrance ne fait qu’empirer, la pauvreté est en expansion, et la pollution s’empire. Dans le monde, il est de plus en plus difficile d’obtenir de l’eau propre, de l’air pure, et de la nourriture pure. Il y a plus de guerres, il y a plus d’esclavage, il y a plus de viols, de violences et de meurtres qu’il n’y en avait jamais eu. La vie sur cette planète n’a jamais été aussi menacée par tant de problèmes. Et c’est nous qui les avons engendré!

Beaucoup de soi-disant scientifiques rejettent cette notion, affirmant avec leurs théories, graphiques, chiffres et données que la vie sur cette planète est mieux que jamais, mais ce que la science rejette aujourd’hui, elle l’acceptera demain.

Dans nos cœurs, nous savons tous que l’humanité est au bord du précipice de la destruction. Nous le sentons, mais nous ne voulons pas nous en préoccuper.

Ce flux d’énergie de l’humanité, ce flux de cause à effet, est en train de porter ses conséquences qui commencent à porter leurs fruits. Les conséquences se produisent ; ils font leur apparition; la nature se défend.

La Nature cherche toujours à équilibrer l’énergie pour se préserver. La nature ne se soucie pas de nous. La nature ne se soucie pas des civilisations ou des espèces, elle les tue pour se préserver. c’est arrivé avant, et c’est en train de se reproduire. En tant qu’humanité, en tant que race, nous avons déséquilibré la nature sur cette planète avec tous nos essais atomiques, nos explosions nucléaires, notre pollution, avec notre viol de la terre, avec la destruction des océans, la mise à mort de toutes formes de vie à travers le monde. Nous avons infecté toute la planète avec notre maladie, et la planète est en train de se révolter contre nous.

Mort Psychologique

La planète est sur une autre échelle de temps que ce que nous sommes. La planète est un organisme vivant, un être conscient qui a de la compassion, qui a de l’amour, mais qui agit également en conformité avec la loi. Cette planète a déjà détruit quatre civilisations avant la nôtre, et elle va détruire la nôtre, aussi. C’est seulement une question de temps.

Cette ligne imaginaire que nous avons parlé est la ligne du temps. Elle se termine par la mort. Cela a été, cela est , cela sera toujours ainsi. Cette ligne s’applique à notre vie individuelle. Notre corps va mourir. Cette ligne s’applique à notre vie en société. Chaque civilisation dans l’histoire est morte, et il en sera aussi pour la nôtre. La question est, qui sera préparé pour profiter de cette mort, pour transformer consciemment cette mort et de l’utiliser pour le bénéfice de tout le monde?

Même Jésus est mort pour ressusciter. Le Bouddha est mort pour ressusciter. Chaque grand maître meurt pour avoir la résurrection de l’esprit. L’humanité doit mourir pour qu’un nouvel âge émerge, pour qu’une nouvelle humanité naisse. L’humanité ne peut pas aller de l’avant avec toute son orgueil, sa colère et sa luxure. L’humanité dans son état actuel est une créature grotesque. L’humanité est liée par des impuretés qui ne peuvent pas monter au ciel, et la seule façon d’enlever ces impuretés est de passer à travers la mort. Un berger qui se soucie pour un troupeau va tuer un animal qui est rempli de maladies infectieuses, des maladies nocives, parce qu’un animal malade peut tuer tout le troupeau. L’humanité est un animal malade, et ne peut pas être autorisée à infecter les autres dans notre région de la galaxie.

La maladie est d’ordre psychologique. Notre maladie est notre orgueil, notre luxure, notre avarice, notre gourmandise, notre envie, notre paresse, etc.

En tant qu’individus, nous avons un choix : nous pouvons nous engager dans cette mort consciemment, volontairement, participer activement à tuer l’ego en nous-mêmes, poursuivre notre colère et la tuer, poursuivre notre orgueil et l’enlever, poursuivre notre luxure et l’éradiquer. Nous pouvons choisir consciemment de le faire. Voilà la mort psychologique, et à travers cette mort psychologique vient une résurrection psychologique: l’âme est née, l’esprit est né, un maître est né, un bouddha, un ange. La seule façon de faire un bouddha, un maître, ou un ange c’est à travers une mort psychologique. Voilà pourquoi dans toutes les grandes histoires de tous les grands maîtres, ils meurent. Ils sont décapités, ils sont crucifiés, ils se sacrifient pour le bénéfice de tous.

Malheureusement, l’humanité ne veut pas jeter l’ego de côté. L’humanité veut emmener l’ego au ciel, et aller au ciel avec l’ensemble de leur luxure, colère, orgueil, et cela ne se produira jamais, cela ne se peut. La seule façon d’entrer dans ces niveaux supérieurs pour les aspects de notre psyché c’est de mourir.

La Nature participe en aidant à résoudre le karma, notre karma, en nous aidant à souffrir pour que nous puissions payer ce que nous devons.

« Aucun homme ne connaît l’heure sauf le Père, » mais l’heure viendra.

Ensuite, cette planète va subir une grande transformation. Dans les prochains jours, nous allons tous assister à beaucoup de choses douloureuses. Nous allons vivre des événements qu’on n’a jamais vus auparavant.

Nous avons un choix. Nous pouvons l’éviter et enfouir notre tête dans le sable, et regarder la politique et les débats à la télévision et rester avec notre dépendance à des choses matérialistes frivoles, ou nous pouvons apprendre à transformer l’expérience, apprendre et changer.

C’est extrêmement probable que dans les prochains jours nos vies seront considérablement changées, et la vie de confort et de facilité que nous avons désiré et voulu nous sera refusée.

C’est très probable que le confort et la facilité dans laquelle nous sommes au jour le jour auront disparu, et nous souffrirons et lutterons pour simplement obtenir quelque chose.

Dans ce processus, nous avons un choix. Allons-nous nous laisser manipuler par la direction de nos habitudes et nos défauts, ou par la direction du divin?

Cet entraînement que je vous ai expliqué – s’auto-observer et s’auto-rappeler – a une signification suprême, parce qu’il est la porte du développement d’une vie véritablement spirituelle. La porte du progrès spirituel réel n’est pas dans l’avenir. Elle n’est pas dans la ligne horizontale de la vie à partir de ce moment. Votre avancement spirituel n’est pas dans l’avenir, il n’est pas disponible demain, c’est impossible après avoir terminé votre grand projet, c’est impossible après que vous auriez obtenu votre diplôme ou après que vous vous seriez marié. Votre avenir spirituel n’est pas dans l’avenir. Votre avenir spirituel est introuvable après avoir trouvé une bonne école ou une église pour y aller, ou après avoir lu ce livre, ou après avoir appris telle ou telle compétence dans la méditation ou le rappel de soi. Il ne se trouve pas dans l’avenir.

La porte de l’avancement spirituel est ici et maintenant, en ce moment, et il sera toujours ici et maintenant. Il ne sera jamais dans l’avenir. Il ne dépendra jamais d’une circonstance extérieure. Il est toujours en fonction de votre état d’être en ce moment. Votre état de conscience détermine votre vie spirituelle.

Vous Choisissez votre Vie

Vous choisissez en ce moment si vous êtes trompés par vos pensées, trompés par vos sentiments, abusés par des sensations et des impulsions dans le corps. Vous choisissez.

C’est un choix. Lorsque vous décidez de vous asseoir et d’être hypnotisés par le téléviseur ou l’écran d’ordinateur, vous avez choisi d’être hypnotisé.

Lorsque vous choisissez de vivre et se livrer à votre peur de l’avenir et vous vous inquiétez de ce qui va arriver, vous avez choisi la peur et vous vous enfermez en elle.

Lorsque vous avez un besoin de sécurité matérielle, une soif de richesse, un sentiment d’être en sécurité, vous avez choisi une illusion et vous vous emprisonnez dedans; vous avez choisi d’être endormi.

Entrer dans une véritable vie spirituelle c’est choisir d’être libre. Voilà un choix. C’est un choix que vous faites sans cesse, ici et maintenant  ; pour être libre, pour libérer votre cœur, votre mental et votre corps de l’illusion de l’interne et de l’externe.

Vous choisissez avec votre volonté consciente d’avoir votre perception libre ou emprisonnée. C’est à vous de décider.

A chaque instant, vous choisissez comment réagir. Si vous continuez comme d’habitude, endormis, alors votre vie continuera à couler vers le bas dans la souffrance. Par contre, si vous choisissez de répondre consciemment, de transformer votre expérience de chaque instant avec la conscience sensible, vous pouvez répondre à tous les défis avec le meilleur de vous-même.

Si les temps sont difficiles, ceux qui sont conscients d’eux-mêmes seront capables de répondre avec le meilleur d’eux-mêmes. Inversement, dans les moments difficiles, ceux qui se sont endormis vont approfondir leur souffrance de façon spectaculaire.

Apprenez maintenant, dans chaque situation, à être éveillé, en choisissant de répondre consciemment, avec vos meilleurs qualités. C’est comme ça que vous pouvez vous préparer pour les temps difficiles à venir. Faites face à vos difficultés maintenant avec patience, acceptation et humilité, de sorte que vous seriez prêt pour vos futures difficultés.

Ceux qui ont la conscience emprisonnée sont comme nous tous. Ces personnes souffrent parce qu’elles sont en cage dans leur peur, colère, orgueil, luxure, envie et cupidité, et c’est tout ce qu’elles savent.

Celui qui choisit d’être libre refuse d’être lié par une quelconque pensée, par un sentiment, par toute inquiétude, par aucune sensation, mais par contre, les observe, ne les combat pas, ne leur résiste pas ou ne se livre pas à eux, mais est en équilibre , conscient, attentif, pas réactif, observant, conscient, constant. Cette personne éprouve quelque chose de complètement différente, parce que cette personne éprouve la nature réelle du temps, la réalité du temps, cette ligne du temps, parce qu’en réalité, cette ligne n’existe pas.

Ce «temps» pour lequel nous nous inquiétons tous, « je ne dispose pas d’assez de temps, je suis à court de temps » est une illusion. Nous pensons tous que «J’ai beaucoup de temps pour construire mon âme, pour créer les corps solaires, j’ai beaucoup de temps jusqu’à ce que je meurs. » Vous ne savez pas combien de temps vous avez.«J’ai tellement de temps pour obtenir mon diplôme, pour aller au collège, pour obtenir une maison, une femme, un bateau et une voiture, pour construire ma carrière, pour devenir célèbre. » C’est une illusion.

Le Chemin Vertical

Le temps n’est pas réel. Le temps est une manière de perception qui est enracinée dans le désir. Celui qui s’auto-observe et s’auto-rappele vraiment échappe au temps. En d’autres termes, il ouvre la porte à un chemin vertical. Le chemin vertical émerge de ce moment, en ce moment. Il n’est pas dans le futur.

Le chemin vertical est la voie de l’être, le chemin de la Conscience. Ce chemin s’emprunte de deux manières: vers le haut et vers le bas.

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Apprenez à vous observer, à être dans le moment présent, à être dans votre corps, à être ici et maintenant, à observer les pensées, mais ne pas se livrer à elles et ne pas leur résister, à observer l’émotion et ne pas se livrer à elles, et ne pas réprimer, et à observer les sensations dans le corps et ne pas être entraîné par celles-ci et ne pas les éviter. En d’autres termes vous réalisez le Tao, être dans le milieu, la voie du milieu entre l’aversion et l’avidité, ne pas abuser ni éviter, ni ciseler, ni fuir, mais être juste être. Lorsque vous apprenez cela, vous êtes vraiment en train d’apprendre à observer les trois cerveaux objectivement, et ne pas être leur victime, ne pas les laisser vous contrôler, de sorte que vos pensées vont et viennent et vos sentiments vont et viennent. Lorsque vous êtes conscient de vous-même et qu’une personne dit un mot qui a du sens pour vous, vous pouvez sentir de la douleur dans votre cœur, mais ne réagissez pas ; vous regardez la douleur monter, ensuite elle passera, et puis, c’est comme si rien ne s’est passé, parce que vous ne vous êtes pas livré à elle, vous n’avez pas réagi, vous n’avez pas répondu pour blesser l’autre personne pour la faire sentir ce que vous avez senti. En d’autres termes, vous avez compris. Vous êtes resté serein. De cette façon, vous renforcez votre conscience et éviter de créer des conséquences néfastes. Vous acquérez la sagesse et l’expérience. Vous apprenez.

La même chose est possible avec les sensations dans le corps. Vous pouvez sentir l’impulsion de l’orgasme, mais, conscient de vous-même, vous ne vous livrez pas à elle, et la sensation disparaît et vous ne la voulez plus ; vous avez compris quelque chose. La sensation, la pensée et le sentiment sont éphémères. Réellement, finalement, ils n’existent pas. Ce qui existe vraiment c’est celui qui perçoit. Telle est notre vraie nature : la Conscience qui voit. Quand nous enveloppons notre conscience dans la fascination de chaque sensation, nous la condamnons à souffrir.

Nous avons perdu la connaissance de notre vraie nature parce que (par exemple), nous saisissons un faux sentiment de soi défini par un sentiment de sécurité dans notre intellect, nous voulons que les gens pense à nous d’une certaine façon, et pensons que nous sommes d’une certaine façon pour que nous soyons en sécurité. Ou nous voulons un sentiment de sécurité dans le cœur, que nous nous sentons d’une certaine façon, donc tout va bien se passer. Ou nous saisissons un sentiment de sécurité dans le corps, que nous obtenons les sensations que nous voulons. Voilà tout un mensonge, car tout ça va mourir.

Les opinions que les gens ont de nous vont changer comme la météo. Pourquoi faire appel à quelque chose qui n’est pas fiable?

Nous ne pouvons pas compter sur la façon dont nous nous sentons, parce que nos sentiments changent comme la météo. Nous ne pouvons pas compter sur les sensations, nous ne pouvons pas compter sur une maison, une voiture, un(e) conjoint(e), une éducation, nous ne pouvons pas compter sur un président, un premier ministre, un roi, une reine, ou un prêtre. Nous ne pouvons compter sur rien à l’extérieur, parce que tout est impermanent et sous réserve du karma, et nous allons tous passer. Vous ne pouvez pas compter sur l’argent à la banque ; vous ne pouvez pas compter sur vos enfants, sur vos parents, sur vos amis. Vous ne pouvez compter sur rien, nulle part, sauf à une seule chose, votre vraie nature, qui est la perception, qui est l’Être.

Apprendre cela maintenant vous aidera beaucoup dans les mois et années à venir, parce que l’humanité va beaucoup souffrir. Tous ces jeux que l’humanité est en train de jouer avec la politique et les médias et l’argent seront révélés être ce qu’ils sont : vaines, inutiles, impermanents, et peu fiables.

Nous souffrons parce que nous nous appuyons sur des choses qui ne peuvent pas être invoquées. Tous, nous voulons compter sur l’argent en banque, notre système politique, notre système éducatif, nos enfants, notre famille. Ils passeront tous tôt ou tard, et au moment où ils seront pris, nous souffrons beaucoup, par notre propre faute, parce que nous avons investi notre sentiment de sécurité dans ces choses. Nous avons choisi ces choses pour nous faire sentir en sécurité, et ce fut une erreur.

Le processus pour aborder cet enseignement c’est de reconnaître cela. Ne pas mettre notre confiance et notre foi dans les choses en quoi on ne peut pas faire confiance, et ne durent pas, mais investir notre temps, notre énergie, notre esprit et notre conscience en quelque chose d’éternelle et de permanente, et c’est la conscience : le perceveur, qui est à l’intérieur.

Les Deux Lignes

Pourquoi est-ce si important? C’est parce que cette ligne, le chemin vertical, s’emprunte de deux façons. En ce moment, lorsque nous parlons de temps et nous parlons d’énergie, nous faisons tous des choix de la manière dont nous utilisons notre énergie, la façon dont nous utilisons notre conscience, comment nous prêtons attention.

Quand nous nous revêtons de notre fierté, et que nous nous sentons, « bon » ou «mauvais», nous avons choisi d’investir notre énergie dans cet orgueil. Nous avons choisi d’être hypnotisé, nous avons choisi de s’endormir. En d’autres termes, nous nous sommes déplacés vers le bas du chemin vertical, parce que nous avons mis notre conscience dans le piège d’une fausse entité.

Lorsque nous nous complaisons dans les sensations de luxure, nous avons investi la conscience dans ce désir animal, et nous sommes piégés à l’intérieur de cela et avons quitté le chemin vertical.

La même chose est vraie pour l’envie. Quand on voit ce que quelqu’un d’autre a, nous voulons l’avoir aussi. Nous avons investi beaucoup d’énergie dans l’envie, et piégé notre conscience, et alors l’envie va nous poursuivre avec des pensées et des impulsions, comme « Rappelez-vous de cette chose que vous vouliez vraiment? Rappelez-vous? Vous voulez vraiment ça, non? Vous voulez vraiment ça. Maintenant, vous devez obtenir un emploi ou aller se faire de l’argent ou obtenir de l’argent de quelqu’un pour obtenir cette chose que vous voulez « . Ce désir vous incite constamment. Nous pensons qu’il va nous rendre heureux et en sécurité, mais nous nous trompons. Plus tôt nous commençons à réaliser cela, plus tôt nous commencerons à modifier notre souffrance.

Chaque fois que nous nous adonnons à ces désirs, nous quitons le chemin vertical, nous descendons, et c’est la raison pour laquelle la totalité de l’humanité est en descente. Pour monter, nous devons libérer la Conscience de toute espèce de désir: de tout genre. Ne pas être lié par un quelconque désir. Ne pas être lié par la colère, l’orgueil, la luxure, la paresse, la gourmandise, l’avarice, l’envie, la peur.

Celui qui est en mesure d’accomplir ceci se libère de l’ego, libère la conscience. Il récupère son âme, se sauve de l’abîme.

Nous nous entraînons pour ce faire, d’instant en instant, de jour en jour, à travers nos expériences quotidiennes.

Quand quelqu’un nous critique, nous devons être conscient et s’interroger nous-mêmes, « Dois-je me livrer à cette colère? Ou dois-je comprendre la critique? Peut-être qu’ils ont raison, peut-être ce qu’ils ont dit est vrai. Si ce n’est pas vrai, pourquoi devrais-je me fâcher, car ce n’est pas vrai? Si c’est vrai, pourquoi devrais-je me fâche, car c’est vrai?  » Donc, si vous êtes en colère, vous êtes en train de vous battre contre la réalité, vous niez quelque chose, vous êtes en train d’éviter quelque chose.

Lorsque vous êtes en colère, quelque chose dans votre mental est en conflit avec la réalité. Pour résoudre la douleur, nous essayons toujours de changer l’extérieur, et nous ne parvenons pas toujours. Ce caractère fondamental de chaque problème se trouve dans notre perception, à l’intérieur.

Si je sais qui je suis, et que je sais ce que je fais, et que j’ai fait la bonne chose, n’importe qui dans le monde peut dire que j’ai fait la mauvaise chose, je ne vais pas m’en soucier, ça ne me dérange pas du tout, parce que je sais dans ma conscience que j’ai fait la bonne chose, et personne ne peut m’enlever cela.

Confiance en Dieu

Voilà l’authenticité de la Conscience, de l’Être. Voilà le genre de certitude et de sérénité que nous devons faire face à ce qui vient. Il y aura des guerres, il y aura des morts, et il y aura des catastrophes. Ce monde va changer, tôt ou tard.

Purgez de votre mental l’illusion que les choses vont s’améliorer. Ne regardez pas vers le futur pour une chose qui n’existe pas. Regardez-vous vous-même, ici et maintenant. Analysez qui vous êtes vraiment et changer pour le mieux. Apprenez à connaître votre Être.

Quoi qu’il arrive, que ce soit à la maison ou dans la rue, ou dans le prochain pays, vous pouvez le manipuler si vous vous rappelez de votre Être. Si vous oubliez votre Être, vous allez beaucoup souffrir. Mais si vous vous rappellerez de votre être et faites confiance à votre être, si vous pouvez être présent, ici et maintenant, ne pas mettre votre pensée dans le futur ou le passé, ne pas s’identifier à vos attachements et peurs, à vos envies et désirs, mais être ici et maintenant , à l’écoute de votre intuition, vous pouvez être aidé, vous pouvez gérer. Vous pouvez survivre.

Laissez-moi vous donner un exemple. Si une situation dramatique se passe et que quelqu’un est terriblement blessé, et la foule de gens autour de cette personne est dans un état de panique complet, comment vont-ils pouvoir aider cette personne s’ils sont tous épouvantés, s’ils ont tous peur et paniquent? Personne ne possède une tête froide, et il y a une bonne chance que la personne va mourir ou sa souffrance va empirer. Pour aider cette personne souffrante, il doit y avoir quelqu’un qui n’est pas identifié, qui n’est pas engagé émotionnellement, qui n’a pas peur, mais qui est capable d’être calme, habile, et résoudre le problème.

De même, nous avons besoin de cela pour faire face à notre vie. Si notre mental est confus, en conflit, et piégé dans le désir de sécurité, de richesse, de gloire, d’évasion, nous serons en conflit et ne pourrons pas voir la réalité pour ce qu’elle est. Nous ne serons pas en mesure de résoudre nos problèmes. Nous souffrons de cela maintenant. Nous avons tous des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre parce que notre mental est en conflit, parce que nous sommes identifiés à nos problèmes. Si nous apprenons à ne pas être identifiés, à accepter ce que Dieu nous donne et travailler pour ce que nous méritons, nous n’aurions pas ce problème et cette souffrance.

Par conséquent, dans les prochains jours, nous aurons besoin de la capacité à rester serein tout en faisant face à de terribles adversités. La serenité est une qualité de la conscience libre. Seule une personne sereine sera capable de gérer les forces qui seront en mouvement.

Les Droits de Canchorrita

Il y a une garantie donnée par le Divin à tous ceux qui servent fidèlement leur Intime, et cette garantie est donnée dans chaque religion par des noms différents. Samaël Aun Weor l’a appelé les droits de Canchorrita. Ce droit est également dans les évangiles et est expliqué par Jésus.

Ces droits sont également expliqués dans le tantra par le grand maître Padmasambhava.

Quelle que soit l’adversité, même si le monde entier est plongé dans la guerre, la maladie, la famine et la souffrance, ceux qui sont vraiment engagés à assumer leurs responsabilités à leur Intime seront toujours protégés et auront les nécessités de la vie : nourriture , vêtements et abris. Vous pourriez ne pas avoir une voiture de luxe, vous pourriez ne pas disposer d’une connexion Internet, vous pourriez ne pas avoir de l’électricité, mais vous aurez l’occasion de poursuivre votre travail spirituel, et vraiment, c’est tout ce que vous avez besoin. Bien sûr, pour acquérir cela, pour gagner cela, pour recevoir ce droit, vous devez faire votre part. Vous devez être fidèle à votre Intime, à votre Mère Divine, cela signifie que vous devez travailler tous les jours pour libérer votre conscience de ses cages et prouver votre fidélité au Divin.

Nous devons abandonner nos habitudes d’infidélité. Réellement, nous sommes infidèles. Nous prenons un engagement, puis dans la minute suivante nous le rompons. Nous faisons tous cela, continuellement. Pour gagner les droits de Canchorrita, nous devons devenir fidèles, constants, engagés, inébranlables, sereins.

Questions et Réponses

Public: Parce que le karma n’est pas fixé, dans la tradition Bouddhiste ils ont des pratiques pour effacer le karma. Est-ce que la tradition gnostique a de telles pratiques?

Instructeur: Oui, car le karma n’est pas permanent, de nombreuses traditions ont donné des pratiques pour effacer le karma, comme dans le Bouddhisme ils ont beaucoup de mantras, des rituels, des prosternations et autres types d’exercices. Dans l’Hindouisme aussi il y a des exercices qui sont donnés aux étudiants pour travailler sur le karma.

La base fondamentale de ces exercices est de guider l’étudiant à se livrer à une activité qui n’est pas égoïste. Malheureusement, nous avons tendance à engager l’ensemble de nos activités d’une manière très égoïste. Par exemple, on apprend à un étudiant du Bouddhisme à faire des prosternations, des exercices pour faire un certain cycle de prosternations quotidiennes. Ces exercices sont donnés pour que l’étudiant se livre à cette activité pour purger certains types de karma et ce sont tous de bons exercices, efficaces, mais ils ne sont pas profonds. Ils ne pénètrent pas dans les confins de l’esprit. Les causes de nos souffrances sont profondes dans l’esprit. Pour changer la souffrance, vous devez changer le comportement qui la provoque, et vous ne pouvez pas changer ce comportement si vous ne l’identifiez pas et ne le comprenez pas.

Ce serait un peu comme avoir un cancer profondément enraciné et prendre une aspirine. L’aspirine peut vous aider et les analgésiques peuvent vous aider un peu, mais ils ne peuvent pas guérir la cause de la maladie. Dans la Gnose, nous nous concentrons sur la guérison de la maladie. Pour guérir de notre karma nous devons purger l’esprit de l’ensemble de ses maladies et il n’y a qu’une seule façon de le faire, par l’investigation profonde dans la méditation.

Néanmoins, nous avons beaucoup de pratiques qui nous aident à traiter notre karma.

Public: Vous avez dit que le temps n’existe pas, que pour l’Intime tout est intemporel, nous avons vécu toute notre vie, que pour l’Intime tout cela se passe au même instant, alors est-ce que pour l’Intime quand quelque chose est compris à ce niveau, l’est-elle également comprise dans la vie passée et la vie future, est-ce un peu comme, l’avenir est-il du genre convergeant de manière qu’il s’exprime dans la vie. Est-il du genre à ne pas savoir ce qui va se passer étant donné qu’il y a l’intemporalité?

Instructeur: C’est une question intéressante. Pour répondre à la question sur le temps et sa relation avec l’Être, nous avons besoin de comprendre ce que Einstein a expliqué de façon très superficielle, et qui est que le temps est relatif, et il est toujours relatif à l’espace. C’est pourquoi, dans la science, nous ne parlons pas de temps comme une entité distincte, nous parlons de l’espace-temps. Vous ne pouvez pas séparer l’espace du temps.

Le point de vue de l’Être est très différent de notre point de vue, parce que l’être est au-delà des limites de l’espace-temps dans lequel nous sommes en ce moment. L’Être est ici, mais nous ne sommes pas au courant de cela, mais l’Être est très conscient de nous. En outre, ce qui se passe dans d’autres parties de l’être est inconnu pour nous, car nous sommes tellement endormi. Pour que cela soient connus de nous, nous devons nous éveiller.

Ce processus d’éveil commence à éveiller l’intemporalité de l’Être. Il commence aussi à montrer comment on peut connaître le passé et l’avenir. L’implication est que en s’échappant des limites du temps, vous pouvez voir le passé, vous pouvez aussi voir l’avenir. Il y a une grande flexibilité ou une impermanence et une relativité de la nature de cette perception, mais cela nous explique comment nous avons certaines prophéties, comment nous savons que certaines choses vont se produire.

Toutes les grandes Écritures ont prédit les temps de la fin, et par rapport à cette classe aujourd’hui nous avons le chapitre 24 du livre de Matthieu, cité ci-dessus, dans lequel Jésus explique avec ses mots ce que je vous ai expliqué dans la conférence. Ce qu’il explique est que tout ce que nous voyons vont être détruits, et nous ne savons pas quand, mais nous savons que cela va se produire, et si vous êtes endormis, si vous êtes distraits par vos activités frivoles, vous sera pris de court et subirez les conséquences. C’est vraiment la synthèse de ce que ce chapitre dit. Jésus dit de faire attention, d’être présent, de travailler sur soi, cela va se passer.

De même, nous avons eu beaucoup d’autres enseignements de cette matière, par exemple des maîtres que j’ai déjà mentionnés comme Samaël Aun Weor et Padmasambhava. Les deux ont donné des prophéties. Leurs prophéties viennent de se passer, maintenant! Ça se passe. De même, de nombreux autres enseignants et instructeurs dans cette tradition et d’autres traditions ont vu que ces événements vont arriver, et c’est précisément parce qu’ils sont engagés dans le travail, ils sont engagés pour s’échapper aux limites de l’esprit, qui est aux confins du temps, et qui ont acquis la perception de la réalité. Une partie de cela est d’être capable de voir ce qui va venir.

Public: Le plus grand obstacle pour moi a été une incapacité à se mettre d’accord avec l’énoncé, «Nous sommes dans une souffrance extrême.» Pourquoi ai-je l’impression que notre vie ici est une bénédiction et je ne peux pas avoir de la reconnaissance et d’apprécier le passé? Pouvez-vous m’aider à réconcilier cela?

Instructeur: Voilà une belle question, le sentiment de gratitude et que la vie est belle est une merveilleuse vertu. Vraiment nous devrions nous sentir très reconnaissants pour ces moments. La vie est un don précieux et nous devons tirer pleinement parti de celui-ci. Nous devons être reconnaissants. Honnêtement parlant, à vrai dire, nous avons reçu une extension incroyable en ces temps. La troisième guerre mondiale était déjà censé se produire, pour dire les choses crûment. Il aurait déjà eu lieu et il n’a pas encore eu lieu. Voilà un cadeau des dieux. Il y a des êtres qui travaillent très fort en notre nom afin de prolonger ce délai afin que ceux d’entre nous qui font sérieusement des efforts peuvent profiter pleinement de celui-ci, car une fois que la guerre arrive, il sera extrêmement difficile de travailler. Notre temps, notre énergie, nos ressources seront beaucoup plus limités. Donc, nous devrions être très reconnaissants. Nous devrions profiter pleinement des moments que nous avons pour travailler. Nous devrions être reconnaissants et nous devons montrer cette reconnaissance en travaillant sérieusement sur nous-mêmes et aider les autres à faire de même.

En ce qui concerne la souffrance, comprenons que tant que nous ne connaissons pas le Divin, nous souffrons. Nous sommes dans une souffrance extrême, parce que grâce à nos actions erronées nous nous sommes séparés de notre vraie nature. Vraiment, nous n’avons aucune compréhension de la réalité de notre situation.

Public: Vous avez parlé du Tao et de la voie du milieu, toujours regarder le côté gauche et toujours regarder le coté droit. Est-ce la clé puis quand on vient d’éliminer un ego de le faire avec sérénité? N’est-ce pas le fait d’aller vers le bas et en reconnaissant que vous avez ces problèmes, n’est-ce pas cela d’aller d’un côté ou de l’autre?

Instructeur: Afin de parvenir à une véritable sérénité dans le mental, la vraie sérénité dans la méditation, on doit s’échapper de toutes les formes de dualité. Le mental ou l’intellect est très dualiste et il compare les options A et B, les contraires. Donc, le mental ou l’intellect dit, « Eh bien, si il y a la sérénité d’une part il doit y avoir le chaos de l’autre coté. » C’est une perception intellectuelle, mais en réalité c’est sans fondement. Qu’est-ce qui permet à ces deux d’exister? Qu’est-ce qui fournit le sol dans lequel cette dualité peut être là? C’est le Tao, et il est au-delà de ces deux extrêmes. Voilà donc ce que nous avons de l’expérience dans la méditation. Ce n’est pas un concept, c’est une expérience. La seule manière de le découvrir c’est de se désengager de ce processus de comparaison des contraires. Quand le mental atteint un état de repos, alors vous pouvez éprouver cet état de non-dualité. Tant que le mental est engagé dans la comparaison et le contraste, en essayant de comprendre intellectuellement, il ne peut pas saisir.

Réellement, le processus de la méditation n’est pas lié au mental. Il n’a rien à voir avec l’intellect. Il a réellement à voir avec ce qui est au-delà de l’intellect. Donc un petit conseil qu’on m’a donné une fois et que je tiens à partager avec les étudiants est: si vous voulez vraiment comprendre ce qu’est la méditation, essayer de voir ce qu’il y a entre ces pensées. Regardez entre elles. Au lieu de se concentrer sur les pensées et ce que contient la pensée, regarder ce qui se passe entre les pensées. C’est dans cette fenêtre que vous pouvez trouver la réponse à votre question. Vous ne pouvez le faire que par la méditation, non pas par l’analyse intellectuelle.

Public: Les droits que vous avez mentionnée, où puis-je en savoir plus sur ces droits?

Instructeur: J’avais assez bien dit tout ce qu’il y a à dire. Les droits de Canchorrita sont mentionnés dans les évangiles, dans le sermon de la montagne où Jésus explique:

Observez les lis de la terre, les oiseaux du ciel.

Samaël Aun Weor explique les droits de Canchorrita dans de nombreux livres, comme dans la volonté Christ.

Public: Nous parlons toujours de la façon d’extraire une vertu de l’apprentissage et de la compréhension d’un ego. Donc, nous sommes en fait, je ne sais pas si on peut appeler ça dualisme mais il y une analyse alors comment devons-nous agir dans cette situation. Il y a une analyse que vous pourriez l’appeler?

Instructeur: Nous devons analyser nos comportements et analyser l’ego, mais ce que nous devons faire en fin de compte ne se confond pas avec le processus d’analyse. Dans le processus d’analyse, ce qui peut arriver avec les étudiants est que nous sommes pris dans les termes et les structures de notre analyse et nous commençons à penser, « Qu’est-ce que le je, qu’est-ce que l’être, je suis ceci, je suis cela. » La tentative de répondre à ces questions peut provoquer des conflits, parce que finalement, nous sommes le percepteur, nous sommes le processus d’observation; vous pouvez mettre tout type d’étiquettes et de descriptions que vous voulez à ce sujet, mais tout ça est intellectuelle, c’est philosophique, c’est toute de la vapeur et de la poussière.

Le vrai moyen de comprendre l’ego est de le voir pour ce qu’il est, pas ce que dit notre analyse, pas les noms et les étiquettes que nous donnons dans l’intellect et non les sentiments que nous avons dans le cœur ou la façon dont nous le sentons dans le corps. Ce n’est de le voir tel qu’il est; la rédemption vient par la perception. Le processus de la perception n’est pas dual, il est intégral. Il peut voir la dualité, et il peut voir au-delà de la dualité, et c’est pourquoi nous utilisons différents outils, parce que les différents outils s’appliquent dans des contextes différents.

Pour l’intellect la pratique est source de confusion. Pour les étudiants, il est source de confusion, parce que nous semblons nous contredire. Nous disons d’une part, «observateur séparé et observé» et d’autre part, nous disons, « il n’y a aucune différence entre les deux. » En fin de compte, le point est que vous ne pouvez jamais comprendre cela avec l’intellect. L’intellect ne peut jamais comprendre quoi que ce soit; tout ce qu’il peut faire c’est de comparer. Ce n’est pas un outil de compréhension.
La compréhension ne peut être acquise que par le cœur, et c’est quand il est conscient, compétent. C’est quand la conscience est éveillée, elle voit quelque chose pour ce qu’elle est et comprend dans le cœur et quelque chose déclic, quelque chose arrive, vous savez, vous ne pouvez pas l’expliquer et si vous essayez de l’expliquer ça n’a aucun sens.

La compréhension est comme ça. C’est dans le cœur. Ce n’est pas le cerveau émotionnel, et c’est l’autre différence. Lorsque nous parlons du cerveau émotionnel, nous parlons des trois cerveaux, ils ont des niveaux en particulier dans le mental et dans le cœur, ils ont des niveaux. La manière dont nous vivons notre cœur et l’intellect maintenant, est complètement mis en cage dans la subjectivité, dans le sens de l’être que nous avons, dans l’ego. Si vous apprenez à éveiller la conscience et apprenez à utiliser l’outil de la Conscience libre de l’ego, vous pouvez également commencer à ressentir les aspects supérieurs des centres intellectuels et affectifs. Les aspects supérieurs sont en relation avec l’esprit, avec notre âme divine. Ce sont des formes de pensée et d’émotion qui ne possèdent pas un sentiment de soi que nous avons ici et maintenant. C’est différent, c’est un savoir, c’est de notoriété, ça peut être une pensée, ça peut être un sentiment, mais ce n’est pas terrestre, ce n’est pas égoïste, ça ne possède pas votre nom et vos aspirations et désirs. C’est quelque chose d’autre, et c’est mystérieux et c’est beau. C’est quelque chose que nous avions tous mais que nous avons perdu.

Public: Comment pouvons-nous aborder l’activité sexuelle sans désir?

Instructeur: Nous devons aborder l’activité sexuelle tel que nous sommes maintenant, et apprendre à ce sujet. La seule façon que vous pouvez aborder le sexe sans désir est quand vous n’avez aucun désir, et que cet état n’est atteint que lorsque tout le désir a été compris, et atteindre ce niveau est un long chemin. À l’heure actuelle, nous avons beaucoup de désir, de sorte que nous nous approchons de la sexualité et nous nous observons tel que nous sommes, et nous apprenons à contrôler et à comprendre, ne pas laisser le désir nous contrôler, mais contrôler le désir, et commencer à le comprendre et l’enlever, le comprendre. Telle est la seule façon. Nombreux sont ceux qui disent que vous devez aller dans le sexe sans désir, mais cela est impossible tant que vous avez encore le désir. Nous sommes consumés par le désir. Nous sommes pris au piège en lui. Nous n’avons d’autre choix que de traiter avec lui.

Cela est vrai pour chaque défaut. Comment allez-vous travailler sans orgueil? Comment allez-vous faire des emplettes à la boutique sans envie? Comment allez-vous dans ce quartier riche sans envie? Vous ne pouvez pas, parce que vous avez beaucoup d’envie, vous avez beaucoup de fierté, vous avez beaucoup de colère, de sorte que, plutôt que d’essayer d’être ce que vous n’êtes pas, soyez sincère avec vous-même, et traiter avec lui. Ne pas réprimer, ne pas l’éviter en vous-même, mais le regarder et comprendre. Regardez de plus près et le percevoir pour ce qu’il est. Voir comment il fonctionne, voir comment il agit. Voir comment il vous pousse à agir de certaines façons, et voir les conséquences de ces actions. La fierté provoque des souffrances. La luxure provoque des souffrances. L’envie, la gourmandise, la cupidité et la paresse toutes des causes de souffrances, mais vous ne comprendrez jamais aussi longtemps que cela reste intellectuel ou une croyance. Vous le comprendrez seulement quand vous le voyez dans l’action en vous-même.

Cela dit, même si les moments qui viennent vont être très difficiles et douloureux, et c’est vraiment ainsi, souhaitons sincèrement qu’il y aurait une autre manière, qu’il va se passer. Donc, quand il arrive, apprenons. C’est triste à dire, mais la vérité de cette humanité est que nous n’apprenons vraiment que seulement quand nous souffrons. C’est triste que nous soyons allés aussi loin, mais c’est vrai. Tant que nous obtenons ce que nous voulons, nous n’apprenons rien, nous voulons juste continuer à obtenir ce que nous voulons. Ce n’est que quand nous recevons des fessées que nous nous rendons compte, « je n’aurai vraiment pas dû faire ça. » Quand nous sommes blessés et avons des saignements, de la souffrance, nous nous rendons compte, « que c’était quelque chose de stupide à faire pour moi. » C’est vraiment la seule fois que nous apprenons. Malheureusement, la plupart de l’humanité va faire l’apprentissage de cette façon, parce que nous sommes allés trop loin. Ainsi, lorsque ces événements se produisent, apprenons d’eux.

Lorsque vous voyez des gens souffrir, ne vous détournez pas. Apprenez, car cela pourrait facilement vous arriver. Chaque jour, nous entendons dans les nouvelles des personnes souffrant des choses terribles et nous feignons ignorer simplement. Si nous étions vraiment conscients de notre moment dans le temps et l’espace, si nous étions vraiment présents et conscients de ce qui se passe sur cette planète, nous serions tous en larmes, nous serions en larmes, parce que tous les gens qui souffrent maintenant sont des gens qui étaient en relation avec nous auparavant.

Quand vous comprenez la science et que vous comprenez les cycles de la transmigration, vous comprenez que mathématiquement il est tout à fait logique que, grâce à nos nombreuses vies nous avions beaucoup de parents, de nombreux frères et sœurs, de nombreuses épouses et maris, beaucoup de très bons amis, et ils sont tous sur la planète aujourd’hui, les gens que nous avons aimé tendrement. Ils souffrent, ils meurent, ils meurent de faim, et dans la douleur, et nous ne nous soucions pas. Nous voulons juste acheter de nouveaux vêtements, faire du shopping pour obtenir ceci et cela, nous voulons obtenir cette promotion au travail et nous ne nous soucions pas de ces gens «là-bas.» Cela montre notre niveau de développement; il est très faible.

Ceux qui ont éveillé la conscience sentent les autres en eux-mêmes. Ils sentent la souffrance des autres. C’est un signe que vous vous éveillez, positivement, lorsque votre compassion commence à émerger. Si vous avez un cœur froid, vous êtes endormi. Vous pourriez ressentir de la sympathie; vous pourriez vous sentir mauvais pour les gens de temps en temps. Cela peut être l’empathie ou de la sympathie, et cela est bon. La compassion ou bodhitchitta est une qualité très spécifique de l’esprit d’éveil, d’un éveil de la conscience. C’est ce que BODHITCHITTA signifie, une conscience qui s’éveille et perçoit la réalité et perçoit la souffrance pour ce qu’elle est et sent beaucoup de compassion et renonce aux actions qui provoquent une souffrance spontanément. Nous avons besoin de cela. L’humanité a besoin de cela. L’humanité a besoin de beaucoup d’aide. Même s’il va y avoir beaucoup de souffrance et beaucoup de douleur, beaucoup de bien peuvent venir d’elle si nous apprenons à la transformer et aider les autres.

Public: En ce qui concerne l’auto-observation. Il y a quelques questions à ce sujet. Est-il vraiment plus qu’un état naturel et aussi comment pouvons-nous nous auto-observer? Devons-nous en faire l’expérience ou pouvez-vous expliquer pour nous?

Instructeur: Le rappel de soi est un état de conscience qui doit être vécu pour être compris. Il est insaisissable à l’intellect parce que l’intellect n’est pas la conscience, mais nous essayons de mettre des termes que vous pouvez comprendre de sorte que vous pouvez apprendre des qualités ou des approches de sorte que vous puissiez l’identifier pour ce qu’il est.

Le rappel de soi au début est un souvenir d’être ici et maintenant, d’être dans le corps. C’est se rappeler de soi-même, d’être conscient de soi-même. Tel est l’aspect fondamental le plus fondamental du rappel de soi, mais c’est beaucoup plus que cela. Lorsque le rappel de soi est approfondi et fait en continu, il commence à embrasser beaucoup plus que soi-même. Réellement, il devient bodhitchitta. Non seulement il est connecté avec notre esprit divin, notre Bouddha intérieur, qui est un aspect du rappel de soi, c’est un sens. Ce n’est pas une pensée, pas une sensation; c’est un sens, c’est de sentir la divinité.

À l’heure actuelle, nous ne sentons pas cela, mais nous pouvons. Si nous voulons développer cela, sentir cela, nous devons développer la capacité de sentir, mais nous ne pouvons pas forcer. Par exemple, afin de voir, vous devez ouvrir vos yeux, et la lumière se déverse, et ces photons sont transformés en images par le cerveau. Ce processus se fait automatiquement. En rappel de soi, vous avez aussi un organe qui voit, mais c’est dans la conscience, elle n’est pas physique. Elle n’a rien à voir avec le corps, c’est la conscience. Elle n’est pas liée à l’intellect, ni au cœur, ni au corps.

Cet organe est atrophié. Elle ne ressemble pas à vos yeux avec lesquels vous êtes nés. C’est un organe qui n’a pas d’énergie ni de développement. Il faut un combustible et un procédé de la nature pour que cet organe soit mis sous tension et se développe. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, il faut de la patience, mais plus vous êtes présent ici et maintenant dans votre corps en train de vous observer, plus le sentiment de rappel de soi se développe. Il pousse en tandem avec l’auto-observation. C’est pourquoi nous les décrivons séparément. Ils sont vraiment une même chose, finalement. C’est la présence de la Conscience qui est attentive, ici et maintenant. Nous en parlons séparément, car le rappel de soi est une extension qui est connectée avec le divin qui perçoit, qui est ici et maintenant et le présent, mais ce n’est pas une simple auto-observation. Si vous ne comprenez pas cela, continuer à travailler et à vous observer.

Une technique qui aide de nombreux étudiants est que dans le processus d’observation de vous même, c’est d’utiliser votre imagination. Cela peut développer rapidement le rappel de soi d’utiliser votre imagination comme ça.

Soyez conscient de vous-même, ne changez rien, observez simplement, soyez conscient de tout ce que vous pouvez, sentez votre corps, sentez toutes les sensations, peut-être il y a des sentiments peut-être pas, peut-être il y a quelques pensées, peut-être pas. Soyez conscient de l’écoute, soyez conscient de la vue, soyez conscient du toucher, tout ce que vous pouvez sentir à l’extérieur et à l’intérieur; cela prend beaucoup d’effort. Vous devez le faire volontairement. C’est important de comprendre: cela ne se passe pas automatiquement, vous devez prêter attention.

C’est la première partie; c’est l’auto-observation, être ici et maintenant, au courant de tout. La deuxième partie est d’utiliser votre imagination. Si vous ne pouvez pas sentir Dieu directement, utiliser votre imagination pour imaginer Dieu ici et maintenant avec vous. Soyez créatif, parce que vraiment, Dieu est sans forme. La Divinité n’a pas de forme. Vous pouvez imaginer que la divinité est l’énergie de tout, comme la lumière du tout; Vous pouvez imaginer que la divinité est dans la forme de votre Mère Divine ou un grand maître qui est debout juste derrière vous ou assis avec vous et est toujours avec vous. Il peut être un grand Bouddha, un grand ange qui est constamment avec vous, toujours avec vous, pour vous aider, pour vous protéger, vous observer, pour mesurer ce que vous faites avec son énergie. Ce processus permet d’énergiger la conscience et elle commence à s’activer et réaliser, « Attendez une minute, je ne peux pas me comporte comme je le suis tout le temps, parce que Dieu est là, aussi. » Cela va très vite vous aider à développer le rappel de soi.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Importance of This Moment.

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