Krishna et sa Vierge Mère
Le thème le plus commun de l’histoire de vie des Messies du monde est celui d’une naissance immaculée d’une Vierge Mère.
Platon a écrit au sujet de l’archétype universel d’un deuxième Dieu (la deuxième Sephirah de la Kabbale, Chokmah, le Christ) qui s’est imprimé dans l’univers sous la forme d’une croix, et son homme divin (le Bodhisattva né d’une Vierge) qui serait flétri, tourmenté, enchaîné et a les yeux brûlés; et pour finir, ayant subi toutes sortes de maux, serait crucifié. Selon le philosophe Grec Speusippus (IVe siècle avant J.-C.), « le divin » Platon était le « fils d’Apollon » et était lui-même le produit d’une conception immaculée.
Mais la tradition consistant à reconnaître la conception immaculée d’un Fils de Dieu n’était pas une pratique sans précédent dans l’ancien monde Gréco-Romain, comme Hésiode l’a indiqué lors de la naissance d’Héphaistos (de Vulcain aux Romains). La Théogénie « d’Hésiode indique clairement qu’Héra »… sans l’union de l’amour portait le fameux Héphaïstos ».
Le héros Grec Persée était le fils immaculé de la princesse Danae, dont le Père, le Roi Acrisius (Roi d’Argos), l’enfermait dans une chambre souterraine en bronze. Zeus pénétra dans la chambre de bronze de Danaé par un trou dans le plafond (symbole de la glande pinéale) et descendit sur elle comme une pluie d’or. Ainsi, Persée a été conçu.
Mais pourquoi la chambre était en bronze? Le bronze est un amalgame des métaux étain et cuivre. Ces deux métaux sont des symboles ésotériques des polarités – positive (étain, lié à Jupiter) et négative (cuivre, lié à Vénus). Le bronze est créé lorsque les deux polarités sont réunies et liées dans la pureté. C’est la grande connaissance secrète de l’Alchimie grâce à laquelle Danaé a pu concevoir un enfant divin. C’est le même secret derrière le serpent de bronze ardent que Moïse a élevé dans le désert pour guérir les Israélites (Nombres 21: 9).
« Et Moïse fit un serpent d’airain et le posa sur un poteau… » – Nombres 21
« Le feu sexuel du Troisième Logos (Binah, le Saint-Esprit) dans l’Hindoustan est connu sous le nom de Kundalini et est symbolisé par un serpent de feu ardent. » – Samael Aun Weor, Traité Ésotérique d’Astrologie Hermétique: Vierge
Le Roi des tyrans Amulius contraint la chaste Rhea Silvia à devenir une Vierge Vestale afin qu’elle ne porte pas un fils et un héritier légitime du trône. À sa grande consternation, elle a eu deux fils, les légendaires ancêtres de la civilisation Romaine. Romulus et Remus ont été célébrés en tant que fils du Dieu Mars, qui a favorisé Rhea Silvia alors qu’elle tirait de l’eau de sa source sacrée (Yesod, les eaux de la vie).
Le Grec Dionysos (Bacchus pour les Romains), intitulé « né deux fois » par ses disciples, est né de la Vierge Sémélé.
« Et le Semele Kadmeid a eu un fils illustre, Dionysos, qui applaudissait fort, après avoir rejoint Zeus amoureux, mortel avec l’immortel; maintenant, ils sont tous deux des Dieux. »
En donnant naissance à « Enfant d’Or », la Mère mortelle Sémélé a incarné son Père Divin (l’aspect supérieur de chaque Monade) et a donné naissance à sa propre âme immortelle. Peu de temps après sa conception, Semele a été consumée par le feu divin de Zeus et le Père des Dieux a arraché Dionysos, le feu né de ses cendres, et l’a poussé dans sa cuisse pour se protéger.
Zeus (Jupiter pour les Romains) est le symbole sacré de l’Être Intérieur et, en tant que Père des Dieux, il est le Christ. Dans la sagesse ésotérique, la planète Jupiter gouverne les artères fémorales et les cuisses du corps physique. La naissance ultérieure de Dionysos de la cuisse de Zeus était symbolique de la nouvelle naissance de son Père Divin. Cela signifie qu’il a fabriqué les véhicules de l’âme et incarné l’aspect supérieur de sa Monade, l’Être. Ainsi, il devint l’homme divin de Platon. Dionysos aurait inventé l’art de faire du vin (symbole de l’Alchimie). Il a beaucoup voyagé pour présenter le vin (le Grand Arcane) au monde et est finalement descendu dans Hades (Enfer) pour sauver sa Mère. Ceci est symbolique du travail du Bodhisattva dans la Seconde Montagne, descendant dans son propre Abîme pour mourir (dans tout son ego) et se rendre au sépulcre de la huitième Initiation Vénuste (Binah). Ceci est lié au drame de la Résurrection.
Promis par l’ange Gabriel qu’elle donnerait naissance au « Fils du Très-Haut », la Vierge (Marie) fiancée à un homme dont le nom était Joseph, répondit: « Comment cela se passera-t-il si je ne connais pas un homme? » L’ange répondit: « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et le pouvoir du Très-haut te recouvrira de lumière. C’est pourquoi aussi cette chose sainte qui va naître de toi sera appelée le Fils de Dieu. » Et ainsi, la Bénie Vierge Marie conçue Jésus d’une manière immaculée.
Au début de l’ère Chrétienne, Marie était elle-même crue d’être née d’une Vierge. Jean de Damas a été l’une des sources de la conception immaculée de Marie. Il a affirmé que les parents de Marie étaient remplis et purifiés par le Saint-Esprit et affranchis de la concupiscence sexuelle. De même, l’Encyclopédie Catholique confirme (Immaculée Conception) que même l’élément humain (de l’origine de Marie), le matériau à partir duquel elle était formée, était pur et sacré. En d’autres termes, la doctrine Catholique Romaine dicte que la naissance virginale de Jésus n’était pas originale, car, comme Jésus, la Bénie Vierge Marie a été conçue sans péché.
Il est intéressant de voir que saint Paul a enregistré la première référence connue à la naissance de Jésus (entre 49 et 55 de notre ère) dans Galates 4: 4, comme suit:
« Mais quand le moment fut venu, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sous la loi. »
La loi, bien sûr, est la loi de l’Âme Humaine, le sixième commandement: « Tu ne forniqueras pas ». Le sixième commandement est le premier commandement de l’Âme Humaine. Une personne née en vertu de cette loi est légalement née. Un maître ne peut naître que de celui qui remplit la loi du sixième commandement.
Krishna, le Christ Hindou, est né légalement de sa Vierge Mère Devaki. Le nouveau-né Krishna se réfère même à elle dans la « Bhagavad Purana » en tant que « femme chaste » dans les récits de sa naissance. Il est écrit que Vishnu, « Seigneur de toutes choses », est entré dans le mental de Vasudeva (le Père physique de Krishna) et que Devaki porta la manifestation de l’infaillible Seigneur… déposé dans son ventre par Vasudeva… par transmission mentale.
Il est intéressant de noter que la conception immaculée est réalisée par Vasudeva plutôt que directement à travers Devaki. Ceci rappelle que, dans l’acte Alchimique, le mari devient essentiellement le Père Divin de la femme, tandis que la femme devient la Mère Divine du mari. Cela a été fait de sorte que Dieu lui-même, la personne suprême, acceptera la naissance dans la maison de Vasudeva et »e fardeau du royaume terrestre (sera) supprimé par la naissance de Votre Seigneurie ». Dans une autre version de l’immaculée conception (de « Vishnu Purana ») le Seigneur Vishnu arracha un cheveu noir et blanc de sa tête et dit: « Ces deux cheveux miens s’incarnent sur terre et suppriment les misères auxquelles les gens sont confrontés… Ces cheveux noirs miens prend naissance en tant que huitième fils de Devaki (Krishna; les cheveux blancs sont devenus son puissant frère Balarama). » Et comme prédit, le Seigneur lui-même est apparu comme le huitième progéniture de Devaki.
Peut-être le plus ancien récit jamais enregistré (avant 2000 Avant Notre Ère) de cette tradition sans âge de sauveurs immaculés est la naissance de Gilgamesh :
« Enfant de la femme de Lugal banda et une grande force,
Gilgamesh est un destin vivant, le
meilleur bébé de Ninsun, elle qui n’a jamais
laisser un homme la toucher, en effet
si sûr et céleste, donc sans péché. »
Désigné par les fidèles comme « la Lumière du Monde », Mithra est enregistré il y a plus de 2500 ans comme un sauveur Persan né de la Vierge Anahita, « l’Immaculée ». Il est également Mitra, fils de la Vierge Aditi, intitulé « Mère des Dieux » dans une tradition Védique Indienne de plus de 3500 ans. Mithra a eu une suite qui s’est étendue de l’Europe à l’Asie et a été vénérée par les empereurs Romains pendant plus de trois cents ans. Le culte de Mithra était très répandu. Ainsi, à l’instar de nombreuses autres traditions du Messiah qui ont traversé des siècles d’adaptation et de changement culturels, il existe plusieurs versions de la naissance et de la mort de Mithra. La version la plus commune de la naissance immaculée de Mithra est désignée par son épithète « né dans la roche ». Mithra s’appelait « Theos ek Petras » ou « le Dieu venant du Rocher », car il était né immaculé à partir d’un rocher. L’enfant immaculé, Qi (du héros Chinois du déluge, Yu) est né d’une pierre, tout comme les premiers Dieux Nordiques et le héros Enkidu de l’antique épopée Babylonienne de Gilgamesh:
« Aruru pensa à Anu. Puis elle
mouilla ses doigts créatifs, façonna un rocher, et le jeta
aussi loin qu’elle pouvait dans les bois.
Ainsi, elle engendra Enkidu »
Ceux qui comprennent la science sacrée de l’Alchimie reconnaîtront immédiatement le sens de ce symbolisme. La doctrine de Simon-Pierre, Cephas Patar, « le Rocher » est rappelée avec justesse: « Je pose à Sion une pierre angulaire essentielle, élue, précieuse: et celui qui croit en elle ne sera pas confondu. » Celui qui est né de la Pierre Philosophale, « la pierre angulaire que les constructeurs ont rejeté », la pierre liquide de Mercure, appelée Yesod (Hébreu : Fondation), a construit sa maison sur des fondations en pierre. Il est deux-fois né. Cela tient également compte des paroles du sage Roi Drupada, de l’épopée Hindoue Mahabharata, qui a déclaré que « parmi tous les hommes, ceux qui sont nés deux fois sont les meilleurs ».
« Tous les principaux outils de la (Franc) Maçonnerie servent à travailler avec la pierre. Chaque Maître-Maçon doit bien ciseler sa Pierre Philosophale. Cette pierre est le sexe. Nous devons construire le temple de l’Éternel sur la Pierre Vivante (et pas construire sur du sable). » – Le Mariage Parfait (p.305)
Les loges Maçonniques gardaient cette connaissance du Grand Arcane avant de dégénérer en clubs sociaux élitistes perdant le sens de leurs propres symboles et rituels.
Le symbole Alchimique du rocher est renforcé par la démonstration par Mithra de la projection de flèches dans un rocher pour produire de l’eau. C’est la même leçon que le sauveur Juif Moïse a exposée lorsqu’il frappe un rocher avec son bâton pour produire de l’eau. Car c’est dans la « pierre » de Yesod, le sexe, que se trouvent les eaux de la vie.
C’est la clé de la mystérieuse pierre noire de la Qa’abah (dédiée à la Mère Divine Arabe, Al-Uzza, particulièrement vénérée par la tribu à laquelle appartenait Mahomet). C’est le secret de la pierre sacrée à partir de laquelle l’épée (de la Kundalini) est tirée par le seul vrai Roi (Arthur, l’Intime). Tel est le sens du rocher de Delos qui flottait sur l’eau et donnait à Leto un asile sûr pour faire naître les divins jumeaux Apollon et Artemis, après neuf jours de tourment du serpent Python (qui a finalement été tué par Apollon). C’est le sens de la grande pierre que Persée a levée pour atteindre son droit d’aînesse – l’épée (de la Kundalini) de son Père et ses sandales (symbole de la marche sur le Chemin de son Père Intérieur) et finalement le trône Athénien (où il est couronné Roi), un Maleck, Tiphereth). C’est le brillant rocher bleu qui protège de ses ennemis le héros de la culture Apache, Enfant-de-l’Eau.
Au sein de ces symboles, on voit qu’en plus de s’unir dans l’Alchimie sexuelle pour engendrer non un enfant physique, mais un enfant divin, la naissance immaculée est aussi un symbole de la Seconde Naissance expliquée par Jésus à Nicodème,
« Sauf si un homme est né d’eau (de Yesod, la force sexuelle) et (du feu) du Saint-Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu. »
Cette Seconde Naissance a lieu intérieurement. L’homme né du feu et de l’eau est le véritable homme, le Manas Supérieur. Ainsi, le lecteur avisé reconnaîtra les symboles de l’eau et du feu comme étant prolifiques dans les récits de naissance des Messies du monde. Mais il faut savoir regarder. Par exemple, le nom de Moïse en Hébreu est écrit (en lettres Romaines) comme « Moshe ». Moshe est composé des lettres Hébraïques Mem מ, Shin ש et Hei ה. Mem מ signifie eau. Shin ש est feu et Hei ה est l’utérus. Par conséquent, le nom de Moïse signifie littéralement « né de l’eau et du feu ». Ce n’est que par l’union d’adoration du mari et de la femme dans la science sacrée de l’Alchimie que l’on peut naître d’eau et de feu et incarner l’Âme Humaine. Et lorsque l’Âme Humaine (le Corps Causal Solaire) naît, le Christ peut également naître dans l’étable du Bodhisattva.
Dans les représentations de Mithra émergeant entièrement formé d’un rocher, il ne porte qu’un bonnet Phrygien (symbole de la glande pinéale), élevant en haut une torche allumée dans chaque main (brandissant parfois une épée dans une main), avec des flammes rouges autour de lui à partir de la petra genetrix (le pouvoir générateur du Saint-Esprit). Les torches allumées sont « les deux chandeliers qui se tiennent devant le Dieu de la terre » (comme indiqué dans « Apocalypse » de la Bible Chrétienne). Ce sont des symboles des serpents élevés de la Kundalini, de Ida et de Pingala, qui indiquent la maîtrise de quelqu’un né pleinement formé (l’homme complet avec les véhicules solaires pleinement créés) et debout (uni à Dieu, le Tetragrammaton).
De même, le héros Aztèque Huitzilopochtli serait né du ventre de sa Mère complètement formé pour engager immédiatement les ennemis de sa Mère au combat brandissant son « serpent de feu enflammé » (l’épée de la Kundalini) ou xiucoatl. Les ennemis de sa Mère sont sa propre sœur (la Déesse de la Lune = les forces lunaires) et 400 frères (4 + 0 + 0 = 4 = le quaternaire inférieur ou les quatre corps de péché). Huitzilopochtli est né d’une manière immaculée de sa Vierge Mère Coatlicue, qui a été imprégnée par une boule de duvet (de l’oiseau Quetzal / Colombe du Saint-Esprit) descendue du ciel. Coatlicue (« jupe-serpent ») est elle-même représentée à l’image d’un Caducée humain avec deux serpents pour tête.
Dans le Codex Vaticanus, la Vierge Chimalman a reçu la visite d’un ambassadeur du ciel qui a proclamé la volonté de Dieu de donner naissance à un fils divin. Dès qu’il a quitté sa maison, Chimalman a conçu un fils, le Christ Aztèque Quetzalcoatl. Dans certaines versions de sa naissance, Quetzalcoatl est né (comme Mithra et Qi) d’une pierre, une pierre précieuse de jade ou d’émeraude. De même, Ehecatl (dont l’amour avec la chaste Mayahuel était symbolisé par un bel arbre) est né d’un couteau de sacrifice en pierre, indiquant une autre caractéristique du sacrifice du Deux-fois né. Les trois conditions fondamentales pour naître de nouveau est la Naissance Alchimique, la Mort Mystique et le Sacrifice. Le sacrifice est la principale caractéristique du Christ et constitue la Troisième Montagne du Bodhisattva. Toutes les choses ont été faites par lui, et sans lui rien de ce qui a été fait n’aurait été fait. Le Christ est le nœud de toute création, source de toute vie et de toute lumière dans l’univers, qui se sacrifie d’instant en instant pour donner naissance à de multiples domaines et formes sur l’Arbre de Vie éternel. Comme l’Arbre de Vie est une carte de l’organisation de l’univers et de l’homme, ce même sacrifice du Christ se produit dans la création intérieur des véhicules de l’âme à l’intérieur de tout initié. Comme ce qui est en-haut, ainsi est ce qui est en-bas.
C’est ainsi que la jeune fille Vierge Xquic (« Sang Lune ») a conçu les héros jumeaux Mayas, Hunahpu et Xbalanque, lorsque la tête sacrifiée de Hun Hunahpu (qui reposait dans l’Arbre de la Calebasse) cracha dans sa main étendue et dit: « Ce n’est qu’un signe que je t’ai donné ma salive. » Quand son Père lui a demandé, qui est responsable de sa grossesse, Xquic a répondu: « Il n’y a pas d’homme dont le visage soit connu… Ce qui est dans mon ventre s’est créé tout seul lorsque je suis allée m’émerveiller à la tête de Hun Hunahpu… »
Il est écrit que la naissance de Zarathoustra (Zoroastre) des Perses a été miraculeuse. Sa Vierge Mère Dughdova était enceinte lorsque la gloire d’Ahura Mazda (« le Seigneur Suprême de l’Univers ») est descendue du ciel et est entrée dans sa maison. Ahura Mazda a placé son âme dans la plante sacrée d’Haoma et il a été conçu grâce à l’essence d’Haoma dans du lait. Dans une autre tradition, Zarathustra a été conçu lorsque sa Mère a été visitée par un rayon de lumière (comme Perseus, Samonocodom, Dung Ming, Nayenezgani, etc.). Dans un autre récit, Zarathoustra était le fils de la grande salamandre Oromasis. Les salamandres sont des élémentaux du feu, référant Zoroastre à un né du feu. On pense que sa future réincarnation sera également une Naissance Vierge.
Les cultures de la Grande-Bretagne (Irlande, Écosse, Pays de Galles, Angleterre) partagent une longue tradition de sauveurs nés de conceptions immaculées:
L’incomparable héros Chuchulainn est né du Dieu solaire Lugh (son Père physique était le prophète Sualtimh, également dit de Naissance Vierge) et de la jeune fille Dechtire. Par la grâce divine de Lugh (feu solaire), Dechtire a été imprégné dans un rêve alors qu’il se couchait près de la rivière Boyne (eau). Une version de sa naissance affirme qu’il est né trois fois (1, physiquement, 2, en tant que Deux-fois né, ou Naissance Solaire, et 3, à travers le Résurrection) et qu’il était donc parfois représenté avec trois têtes (c-à-d Brahma, Karttikeya, etc.) Une description de lui indique que ses cheveux étaient dressés et qu’au bout de chaque mèche se trouvait une étincelle de feu (feu de la Pentecôte du Saint-Esprit).
Le magicien renommé mais mystérieux Merlin (du Gallois ‘Myrrdin’ = Hawk ou Britannique ‘Moridunon’= forteresse maritime) aurait été d’une naissance immaculée entre un parent d’Autre-Monde et une Demoiselle Vierge de lignée royale.
Le grand sage et magicien Taliesin était la progéniture immaculée de la sorcière Ceridwyn. Ceridwyn a préparé une puissante infusion qui révélerait tous les mystères de l’univers à celui qui l’a bu. Il était destiné à son fils Afaggdu (« Ténèbres Complètes »). Mais trois gouttes de la bière bouillonnante crachaient sur le doigt d’un petit garçon appelé Gwion (« Blanc, Brillant »), qui les lécha et reçut immédiatement la sagesse destinée à Afaggdu. Ceridwyn a poursuivi le garçon. Il est devenu un lièvre et elle est devenue un chien de chasse, il est devenu un poisson et elle est devenue une loutre… et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il devienne un grain de blé et qu’elle se transforme en une poule et le mange. Ceridwyn a vite découvert qu’elle était enceinte et a donné naissance à Gwion, qui est né à nouveau. Il était si beau qu’elle ne pouvait pas se résoudre à le tuer. Au lieu de cela, elle le plaqua dans un sac en cuir et le jeta à la mer (comme Persée, Karttikeya, Romulus et Remus, Moïse, Maui, etc.). Il a été retrouvé et adopté par le neveu du Roi de Dyfed, qui l’a nommé Taliesin (« Front Brillant »). Avec l’innocence d’un enfant, Gwion (la Buddhata, l’essence) utilisa les trois gouttes (trois atomes solaires du Logos) d’une infusion bouillonnante (bouillonnant sous l’effet de la chaleur de la forge Alchimique) pour devenir le grain de blé (la graine) que fécondaient (les trois atomes lunaires de…) Ceridwyn (…Mère Nature) et l’entraînaient à renaître (deuxième naissance) sous la forme d’un bel enfant (« l’Enfant d’Or » ou l’Âme Humaine; Tiphereth = « beauté »).
Il y avait aussi un héros Celtique très brièvement vénéré, nommé Mabon ap Modron, qui était la progéniture d’une divinité solaire (feu) et d’une Déesse de fleuve (eau) dont on sait peu de choses malgré son enlèvement trois jours après sa naissance et finalement libéré de l’emprisonnement dans l’autre monde par ses sauveteurs pour accomplir une grande action. C’est la quête d’un autre héros, Culhwych, qui a pour but de retrouver et de sauver Mabon, avec l’aide de son oncle, le Roi Arthur (bien connu). Pour trouver Mabon, il a fallu consulter quatre créatures consécutivement plus âgées pour savoir où il se trouvait avant de se rendre au très ancien saumon de Llyn Llyw. Seul le saumon avait la réponse à la question de savoir où se trouvait Mabon avant de transporter les sauveteurs vers un grand mur en disant: « Mabon, fils de Modron, est ici et personne n’a été emprisonné si durement. » Il a fallu que toute la force des guerriers d’Arthur pour briser le mur et secourir Mabon.
Il devient clair que Mabon est la Conscience emprisonnée par l’ego. Les quatre animaux anciens qui mènent Culhwych (l’Âme Humaine) au saumon (le Christ) sont les véhicules de l’âme (Oissel de Kilgrwri – Corps Physique ; Cerf de Rhendevre – Corps Vital ; Hibou de Cwn Cawlwyd – Corps Astral ; Aigle de Gwernabwy – Corps Mental). Ils mènent chacun le guerrier (Âme Humaine) vers la prochaine création la plus sage jusqu’à ce qu’il trouve le saumon de Llyn Llyw (le Christ), le seul à avoir la sagesse qu’il cherche pour trouver et libérer Mabon (la Conscience et la représentation du Corps Causal Solaire). Culhwych est renforcé par son oncle, le Roi Arthur (l’Être), et ses guerriers (la Conscience libérée) à accomplir cette tâche. Une fois libéré, Mabon (Corps Causal Solaire de Culhwych) accomplit la volonté du Roi Arthur (l’Être) et mène la chasse au puissant sanglier de Twrch Trwyth et à sa féroce couvée de sept porcelets (les Sept Péchés Capitaux / Egos), la mort de qui aboutit aux fiançailles de Culhwych (l’Âme Humaine) à la belle Olwen (l’Âme Divine).
Toute cette histoire est une allégorie du Chemin d’un initié vers la renaissance. L’Initié naît de nouveau avec la création des Corps Solaires et le mariage symbolique avec l’Âme Divine. Mais la tâche du Bodhisattva est de se réaliser et de créer le Corps de Perfection. C’est une forme de renaissance supérieure qui nécessite que l’Âme Humaine descende dans son propre abîme et meure dans tout son ego. Ceci est représenté comme la tâche finale de Culhwych dans laquelle il doit descendre en Enfer et ramener le sang de la Sorcière Noire (lié au drame de la Résurrection, qui fera l’objet d’un discours ultérieur dans une partie ultérieure de cet ouvrage).
Le nom Mabon ap Modron signifie « Fils de la Mère ». En marchant dans le Chemin de Mabon ap Modron, Culhwych était aussi un « Fils de la Mère (Divine) », tout comme le héros Celtique Lleu (« le Brillant ») Llaw Gyffes, le frère jumeau de Dylan (« la mer”) à la demoiselle Arianrod quand elle a enjambé la baguette magique de Math, régent magique de Gwynedd. De tels « Fils de la Mère » de la tradition Celtique ont toujours ét liés au Dieu-Soleil Celtique, était toujours le produit de naissances mystérieuses ou vierges, sont toujours portés ou jetés peu après la naissance et étaient des héritiers de la royauté après l’accomplissement de tâches qui semblaient impossible à accomplir. Ils ont aussi inévitablement épousé la plus belle femme du monde (la Geburah Kabbalistique, l’Âme Divine).
Les nombreuses cultures anciennes de l’Asie revendiquent une représentation impressionnante de naissances vierges et immaculées. Pour n’en nommer que quelques-uns:
Une nymphe se baignant dans une rivière en Chine a été touchée par une plante de lotus et le divin Fohi (appelé « celui qui est un et trois »), fondateur de l’empire Chinois, a été conçu. Dans une autre version, la Vierge Mère de Fohi, Moyë, marchait le long d’une rivière, lorsqu’elle s’est soudainement entourée d’un arc-en-ciel et a conçu un fils divin. Au cours de sa période de gestation de douze ans, elle a rêvé qu’elle était enceinte d’un éléphant blanc (c.-à-d. La conception du Bouddha Shakyamuni; voyez ci-dessous). La Mère de Chang Ti’/ Huang Di est tombée enceinte après avoir été témoin d’un grand éclair autour de l’étoile Dubhe (en Ours Majeur). De même, la Mère du héros Chinois du déluge, Yu, est tombée enceinte après avoir vu une étoile filante passer à travers les Pléiades. On dit également que le philosophe et enseignant Chinois Lao-Jun (Lao Tsu) aurait été conçu au moyen d’une étoile filante et serait sorti du côté de sa Vierge Mère (comme Shakyamuni, Indra, etc.; l’Âme Humaine se dédoublant de l’Âme Divine) après une gestation de 80 ans (80 = 8 + 0 = 8, voyez Padmasambhava ci-dessous) et serait né avec les cheveux blancs (pur, chaste) et le pouvoir de la parole (le Verbe).
Dans Siam, un rayon de Soleil errant caressait une jeune fille Vierge, appelée « la Dame de Prière », et le grand et merveilleux libérateur, Samonocodom, a été conçu.
Dans la tradition Coréenne, l’héroïque Dung Ming a été conçu lorsqu’une fille du harem du premier Roi de Korai a vu un nuage ou un rayon de lumière pénétrer dans son sein. La grossesse était suspecte (impliquant sa Chasteté) et le Roi ordonna sa mise à mort. Mais en entendant son récit, il la laissa donner naissance à l’enfant. Dung Ming est né et, malgré plusieurs tentatives d’assassinat du Roi, il a grandi pour devenir Roi de Fuyu et fondateur de la race Coréenne.
Alan-ko, un des premiers Mongols, aurait eu quatre conceptions immaculées (dont la naissance de Bodunchar, ancêtre de Ghengis Khan) lorsqu’il était visité par un « homme aux lueurs dorées » qui aurait pénétré dans son domicile par le trou de la fumée (c.-à-d. Zeus avec Danae) et touchant son ventre, sa lumière pénétrant dans son ventre.
Le Christ Chinois, Fu Xi, a été conçu de manière immaculée lorsque sa Mère est entrée dans l’empreinte du pied du Dieu du tonnerre, ou du Grand Homme. Couverte d’un merveilleux éclat, son ventre se réchauffa soudainement et elle découvrit plus tard qu’elle était enceinte. On pense que le héros Chinois Hou Chi est né de la même manière.
Les petits-fils héroïques de la Déesse Japonaise du Soleil, Hikohohodemi (« Prince-Feu-Ombre ») et Hosuseri (« Prince-Feu-Éclat ») étaient les fils immaculés de Kono-Hana-Sakuya-Hime (« Fleurs-des-Arbres-Fleurissant-Princesse »). Parce qu’elle a miraculeusement conçu la nuit de son mariage, son mari douteux l’a accusée d’infidélité. C’est ainsi qu’elle construisit un muro, une petite habitation, et au moment de la naissance elle y mit le feu en s’exclamant: « Si ce qui est dans mon ventre n’est pas la progéniture du Petit-Fils Céleste, elle sera certainement détruite par le feu, mais si elle est vraiment la progéniture du Petit-Fils Céleste, le feu ne peut pas le nuire. » Inutile de dire qu’elle et ses fils (trois selon certains récits) nés du feu sont sortis indemnes de l’Enfer.
Un récit de la naissance immaculée du Bouddha Shakyamuni se trouve dans Buddhacarita:
« Ces deux (la Mère et le Père de Shakyamuni) ont goûté aux délices de l’amour, et un jour, elle a conçu le fruit de son ventre, mais sans aucune souillure, de la même manière dont la connaissance unie à la transe porte des fruits. »
Il est en outre écrit que « Grande Maya », Mère du Bouddha Shakyamuni, a été conçue lorsqu’elle a eu la vision d’un éléphant blanc. Elle a rêvé qu’un bel éléphant blanc (un symbole Oriental du Saint-Esprit / Le Logos) s’approcha d’elle en portant une fleur de lotus et entra dans son utérus. Maya a accouché debout, attrapant la branche d’un arbre. C’est une indication claire pour ceux qui comprennent les symboles qu’elle était chaste et qu’elle avait une naissance Alchimique (immaculée). Debout = Maîtrise = avoir réalisé To Soma Heliakon, les Corps Solaires.
Saisissant la branche d’un arbre (l’Arbre de Vie à l’intérieur, l’Être), elle a donné naissance au Bouddha Shakyamuni (« l’Enfant d’Or ») par la grâce du Saint-Esprit. Il est également écrit que le Bouddha Shakyamuni est né debout et qu’il a immédiatement fait sept pas pour déclarer qu’il s’agirait de sa dernière naissance.
Les sept pas reflètent la création triomphante des sept serpents (c’est-à-dire les sept jours de la création dans la Genèse) et la maîtrise subséquente de la nature, la seconde naissance, l’homme debout. Shakyamuni a incarné son Être (Chesed) et a ainsi transcendé la Roue du Samsara et la Loi du Retour. Ce symbole contient la clé pour comprendre la nature septénaire de l’homme réel révélé par Samaël Aun Weor en citant le Bouddha: « Écoutez-moi bien, car dans chaque Bouddha humain, il y a sept Bouddhas!
L’étonnant Padmasambhava de la tradition Bouddhiste est né d’une manière immaculée, sans Mère ni Père. Selon les versions dominantes de sa naissance et sur la base de ses propres dictées, Padmasambhava est né d’une fleur de lotus (et c’est le sens de son nom). Un rayon de lumière rouge (feu du Saint-Esprit) a percé le centre d’un lac (eaux sexuelles de Yesod) de qualités exceptionnellement pures (dues à la transmutation) nommé Océan de Lait ou Le Lac Immaculé Éblouissant. Une grande fleur de lotus immaculée est apparue « et du cœur du Grand Compatissant, Moi, Padma, le Gourou né du Lotus a été émané de la syllabe « HRI » (le Verbe).
La syllabe s’est dissoute dans la lumière et un beau garçon de huit ans, parfaitement orné des marques majeures et mineures caractéristiques d’un Bouddha, est apparu instantanément. Tenant un Vajra, un trident et un lotus dans ses mains, il a immédiatement commencé à donner des enseignements aux Devas et aux Dakinis de la région. Padmasambhava, âgé de huit ans, a expliqué son héritage en ces termes: « Mon Père est le Samantabhadra auto-élevé, ma Mère est la sphère de la réalité, Samantabhadri. Ma caste est l’union de la sagesse primordiale et du Dharmadhatu.”
Considéré comme l’initiateur de l’école du Bouddhisme Dzogchen, Garab Dorje est né miraculeusement d’une Vierge et fille du Roi Dharmasoka d’Inde. Il a été placé dans un puits en flammes pendant sept jours. Se souvenant d’un rêve annonçant sa naissance divine, la princesse le sortit indemne du puits et l’appela Rolang Dewa.
Le Sauveur Indien et destructeur de démons Karttikeya est né d’une graine de Shiva (Troisième aspect de la Trinité Hindoue, Saint-Esprit), via Agni (Dieu du feu), qui l’a jeté dans le Gange (eaux de la vie, Yesod). C’est pourquoi il est parfois appelé Agnibhuva (le Fils d’Agni) et Ganga-putra (le Fils du Gange), un garçon brillant comme le Soleil et magnifique comme la Lune. Karttikeya était (comme recommandé par Jésus à Nicodème) né de l’eau (de Yesod, la force sexuelle) et (du feu) du Saint-Esprit. Dans une autre version de la naissance de Karttikeya, il était écrit qu’il était né d’un feu qui était tombé du troisième œil du Dieu Siva (Saint-Esprit) dans un lac (eaux de Yesod) près de Madras. Un autre récit a fait de Karttikeya le résultat combiné de l’imprégnation immaculée de sept différentes femmes chastes de sept sages (il est rapporté que sept utérus chastes étaient également nécessaires à la naissance immaculée d’Agni). Cette métaphore accomplit encore l’enseignement susmentionné de Bouddha Shakyamuni: « Car il y a sept Bouddhas dans chaque Bouddha humain! » Car il est urgent que chaque Âme Humaine « naisse » dans chacun des sept corps qui constituent le véritable Être Humain. Cela n’est possible que par l’utilisation judicieuse du « feu » et de « l’eau » à l’intérieur de la forge de l’Alchimie.
Les frères Pandava, les héros centraux de l’antique épopée spirituelle Indienne, Le Mahabharata, sont nés d’une Vierge Mère (malgré plusieurs grossesses) et de Dieu(x). Cela est même clarifié pour le lecteur lorsque Surya, le Dieu Soleil, offre à Kunti le cadeau « d’un enfant puissant comme moi » et elle répond timidement: « Explique-moi comment cela peut se faire sans que je perde ma Chasteté », le Dieu la rassure: « Comment moi, qui désire le bien-être de tous les Êtres, pourrait-je amener quelqu’un à commettre un acte pécheur qui ne mène qu’à la souffrance? N’ai pas peur. Même après s’être uni à moi, tu resteras Vierge.
Cette déclaration est comprise par ceux qui comprennent les principes de l’Alchimie. Et cela équivaut à la raison pour laquelle le Père des Dieux Grecs, Zeus, est considéré comme étant Le Vierge Éternel en dépit d’avoir engendré de nombreux héros à travers ses célèbres alliances avec des femmes mortelles. Celui qui pratique l’Alchimie (Tantra Blanc) est chaste et reste Vierge malgré le lien sexuel, la conception et la naissance. La Chasteté n’est pas une abstention de lien sexuel; c’est l’abstention de l’orgasme. Comme l’Enfant d’Or ne peut naître qu’à l’intérieur de celui qui pratique la Chasteté, Il est toujours né d’une Vierge. Et c’est la Mère Divine qui crée le To Soma Heliakon des Deux fois nés par le feu du Saint-Esprit, conservés et scellés par les chastes. La Mère Divine, qui ne tombe jamais (contrairement à l’Âme Humaine), est comme Zeus (le Père Divin), La Vierge Éternelle et la Mère de l’Enfant d’Or (le Corps Causal Solaire de l’Âme Humaine).
Il est en outre évident pour les étudiants de la Kabbale que les cinq fils de Pandu (les Pandavas) représentent la création de ses cinq Corps Solaires. Il faut se rappeler que Pandu a été maudit de perdre son immortalité et ses pouvoirs semblables à celui de Dieu quand il a succombé à la Fornication lubrique (enfreindre le 6ème commandement, qui est le 1er commandement de l’Âme Humaine). Ce n’est qu’à travers les grands sacrifices et la bataille menée par ses fils Bhima (Malkuth – corps physique); Yudhisthira (Yesod – l’Essence, la partie de la Monade qui ne tombe jamais et qui est formée dans les eaux de Yesod pour être un jour couronné Roi et faire de grands sacrifices pour atteindre les plus hautes étendues du Ciel); les jumeaux Nakula (Netzach – Corps Mental) et Sahadeva (Hod – corps émotionnel), et Arjuna (Tiphereth – l’Âme Humaine et le guerrier) qu’il est racheté. Les Pandavas sont guidés par la sagesse de Krishna (le Christ) contre leurs parents méchants et trompeurs (les légions d’Egos dirigées par les trois traîtres Duryodhana, Shakuni et Dushashana et encouragées par le pouvoir de Karna, Lucifer). (restez à l’écoute pour une étude des traditions mondiales de Lucifer)
Les œuvres héroïques des Pandavas ne sont accomplies qu’en laissant les plaisirs mondains du monde (identification avec l’ego) et en descendant dans la neuvième sphère de l’Alchimie (le croisement du Lingam-Yoni). Comme Jésus le Christ l’a dit à ses disciples,
« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie (dissolve l’ego), prenne sa croix (pratique l’Alchimie) et me suive (sacrifie le soi pour l’humanité). »
De même, le Dhyani Boddhisattva Vajrasattva prédisait Padmasambhava à partir de l’arc-en-ciel (les Logoi, le Christ) alors qu’il était accompagné de soixante-douze mille Dieux (72 = 7 + 2 = 9, les eaux de Yesod):
« … Il rejettera le royaume (le plan matériel et sensuel de Malkuth, qui signifie littéralement « royaume ») comme pourri. »
Et finalement, par des actes d’ascétisme (sacrifice) et la Méditation, Padmasambhava a appris beaucoup de pratiques telles que les arts d’extraction d’élixir à partir du sable (sublimation de la force sexuelle) et transmuter la saleté et la chair des cadavres en la nourriture pure (libérant la vivifiante Conscience de l’ego putride). Mais pour atteindre le but de transcender la vie et la mort pour atteindre la Sagesse parfaite (Chokmah) Padmasambhava devait « prendre sa croix », ce qui nécessitait une épouse spirituelle pour descendre dans la neuvième sphère. Ainsi, il s’unit à Mandarava dans une grotte, acte pour lequel il fut brûlé pendant sept jours sur une montagne d’huile et de bois (Mandarava fut condamnée à être jetée dans un puits d’épines pendant 25 jours, 2 + 5 = 7) par le Père (Intérieur) de Mandarava, le Roi. Padmasambhava a transformé le feu (le Saint-Esprit) en un lac d’eau pure (eaux purifiées de Yesod) et est apparu le septième jour sous la même forme que sa naissance immaculée – un enfant de huit ans (la Conscience renaît libre de l’ego, La Seconde Montagne du Bodhisattva) assis sur un lotus. Padmasambhava et Mandarava ont reçu le nectar de longue vie en couple et ont atteint le Vajrasattva (Âme Diamant).
Pendant ce temps, de l’autre côté du monde, les tribus Amérindiennes racontent les mêmes histoires de sauveurs nés de manière immaculée. Une de ces histoires, répandue parmi les tribus des Plaines, était celle du Garçon Étoile. Garçon Étoile est né d’une Vierge qui est tombée amoureuse d’une étoile (l’étoile intérieure de son Être). Il a été adopté et a finalement grandi pour devenir un tueur de monstres. Au point culminant de ses aventures, il mourut quand un serpent (de la Kundalini) est entré dans son corps, entraînant sa Résurrection à l’immortalité sous le nom d’Étoile du Matin. Selon la Nation Kiowa, Garçon Étoile s’est divisé en deux garçons (le phénomène des jumeaux est un thème récurrent dans la tradition du Sauveur qui fera l’objet de discussions ultérieures dans le chapitre suivant) plutôt dans la vie. Un jeune enfant qui a fini par disparaître dans un autre lac est devenu Tsaidetali Médecine. Dans la version Pied Noir, Femme Plume, la Mère de Garçon Étoile, a déterré un plant de navet interdit (comme Eve et le fruit défendu) pour lequel elle a été condamnée à mener une vie de souffrance dans le monde qui était également condamné (comme Pandora) pour sa curiosité égarée. Elle est morte de chagrin et a laissé son fils orphelin être élevé par Grand-Mère-Vielle-Femme-Nuit. Il a souvent été maltraité et ridiculisé pour une cicatrice très visible qu’il portait sur le visage (la tache de l’ego après la chute) et a donc été appelé Poia (Visage-Marqué). Poia entreprit un grand voyage pour trouver le pays du ciel et se guérir de sa cicatrice. Poia a jeûné et prié pendant trois jours. Le troisième jour, il a vu des rayons se refléter sur « la Grande Eau », formant ainsi un Chemin vers le Soleil. Il suivit le Chemin et arriva chez ses vrais grands-parents (il était le fils de l’Étoile du Matin, Vénus), du Soleil et de la Lune. À la demande de son petit-fils, le Soleil enleva la cicatrice. Le Soleil enseigna également à Poia la grande magie et les vérités du monde, qu’il rapporta à son peuple afin de soulager ses souffrances. Ses grands-parents lui ont également offert une flûte enchantée pour charmer les femmes qui tombent amoureuses de lui (comme Krishna). Mais à cause de la désobéissance de sa Mère, Poia a dû retourner sur terre. Cependant, une fois qu’il a épousé la fille du chef (l’Âme Divine),qui l’avait rejeté une fois (comme quelqu’un marqué par l’ego), le Soleil et la Lune (Alchimie) lui ont permis d’amener sa nouvelle épouse au Ciel-Pays, où ils sont restés à jamais.
Le légendaire Posayamo du Pueblo est né d’une Vierge alors qu’elle mangeait des pignons de pin. Femme changeante de Navajo a parfaitement conçu les jumeaux Nayenezgani (« Tueur-Monstre ») et Tobadjishtchini (« Enfant-de-l’Eau ») lorsqu’elle s’égoutte avec l’eau dans la lumière du Soleil. Comme Poia, les jumeaux entreprirent un voyage dangereux pour atteindre la maison de leur Père, le Dieu Soleil. Femme-Peinte-Blanche a été tourmentée par des monstres cruels et a prié pour obtenir de l’aide. Ainsi, l’esprit connu sous le nom de « Donneur de Vie » lui vint sous forme de pluie (eau) et d’éclair (feu). La personne qui lui a donné la vie lui a dit qu’elle aurait un enfant qui s’appellerait Enfant-de-l’Eau (né des eaux de Yesod). Ainsi, le héros de la culture Apache, Enfant-de-l’Eau, est né d’une manière immaculée à la Femme-Peinte-Blanche et a ensuite massacré les démons qui la tourmentaient. Deganawida de Seneca est né d’une Vierge Huronne et possédait un canot de pierre (philosophale) blanche par lequel il naviguait dans le lac Ontario (eaux sexuelles) pour réformer les Iroquois (la Conscience prise au piège de l’ego). Il a planté le grand arbre de la paix (Arbre de Vie), symbole de la réconciliation qui en a résulté. Après seulement sept mois, une Vierge qui vivait avec sa Mère est tombée enceinte alors qu’elle n’avait jamais été avec un homme. Elle a donné naissance au garçon, Wacdjîgéga (« Lièvre »). La femme mourut bientôt et l’enfant fut élevé par sa grand-mère. Faiseur de Terre (Dieu) avait créé Wacdjîgéga en tant que cinquième et dernier d’une lignée de fils spéciaux (Filou, Tortue, Vessie et Corne Rouge) dans le but de sauver la race humaine de tous les malfaiteurs. En fin de compte, il a réussi seul. En tant que cinquième création de Faiseur de Terre, Wacdjîgéga représente l’Âme Humaine, le Fils qui fait la volonté du Père.
Selon une histoire Iroquoise et Huronne, la Femme-Qui-Est-Tombée-Du-Ciel (ou Ataentsic, »L’Éternel ») a reçu son nom lorsqu’elle s’est effondrée dans un trou creusé par un arbre (l’Arbre de Vie) déraciné donnant la vie. L’arbre, qui fournissait de la nourriture aux êtres célestes, a été déraciné quand elle a commis l’adultère. Dans une autre version, elle souhaitait goûter au Grand Arbre, dont il était interdit de toucher (comme l’Arbre de la Connaissance), et a envoyé son mari réticent à récupérer les friandises pour elle. Ses envies l’ont amenée à regarder dans le trou creusé par son mari à la base de l’arbre et elle est tombée. Elle a chuté du monde céleste vers les eaux primordiales qui recouvraient la terre. Elle a finalement donné naissance aux héros jumeaux Petite Pousse (ou Yoskeha / Djuskaha) et Silex (ou Taweskare / Othagwenda), héros de la culture. Dans d’autres versions, on dit que sa fille Vierge a conçu les jumeaux de manière immaculée lorsque le souffle du vent d’Ouest est entré dans sa personne. Le filou Silex (la pierre qui allume le feu, Lucifer) a toujours cherché à contrecarrer les efforts de Petite Pousse pour créer un monde parfait, affirmant que les gens vivraient trop facilement et seraient trop heureux. L’histoire de leurs conflits et compromis a façonné la terre.
L’une des traditions les plus anciennes et les plus endurant jamais enregistrées est celle des anciens Égyptiens. Malgré la perte de nombreux textes contenant le passé historique et théologique de cette très ancienne civilisation, de nombreux récits de naissances vierges et immaculées sont encore restés préservés. Pour en nommer quelques uns:
Thoth, à l’instar de Padmasambhava, était considéré dans certains textes Égyptiens comme auto-créé ou « venant de Dieu lui-même », créé du cœur de Ra (le Logos). Il est révélateur de noter que Thoth, le symbole de la sagesse (le Mental-Christ), était représenté par des prêtres Égyptiens dont le membre viril était érigé sous lequel était écrit « Donneur de raisonnement ». C’était une clé claire pour ceux qui « ont des oreilles pour entendre » et des yeux pour voir que la véritable intelligence naît dans la Forge de Vulcain, l’Alchimie sexuelle. Et elle est perfectionnée à travers la mort mystique et l’incarnation du Mental-Christ. Thoth était même considéré comme l’inventeur du Caducée, exprimé à l’origine par la simple figure d’une croix (les deux symboles sont bien sûr des symboles de l’Alchimie).
Nut, la Mère du Sauveur Égyptien Osiris, fut vénérée comme la Grand-Mère, mais une Vierge immaculée. Ceci est une référence indirecte à la naissance immaculée d’Osiris, qui a finalement été identifié comme l’aspect du Père Divin du Logos et comme Frère, et le Mari d’Isis, également né de l’Immaculée Vierge Nut et de son frère-mari, Geb. Isis est la Mère Divine du panthéon Égyptien et la Vierge Mère du Christ Égyptien, Horus. Isis conçut son enfant divin alors qu’elle volait autour du corps assassiné d’Osiris sous la forme d’un oiseau. En plus d’être le fils d’Isis, il est établi dans de nombreux récits qu’Horus est aussi son frère, né de Nut. Un récit qui tente de clarifier cette relation décrit sa naissance comme le résultat de l’amour entre Osiris et Isis alors qu’ils étaient encore dans le ventre de Nut. Ainsi, il est né de Nut en tant que frère et fils d’Isis. Ce « mélange » apparent de relations inter-familiales est un thème important dans toutes les traditions du monde.
Pour ne citer que quelques exemples célèbres: Fu-Xi et Nu-Kua de Chine, Viracocha et Mama Cocha de l’Inca, Shamash et Ishtar de Babylone, Zeus et Héra de Grèce, Baal et Anat d’Assyrie, Freyr et Freyja de la Norvège, les Celtiques Dagda et Brigit, Okikurumi et Turesh de l’Ainu, les Hindous Vishnu et Aditi, Aganju et Yemoja des Yoruba, etc. Pour commencer à saisir le sens d’une telle relation, il faut se rappeler qu’il y a 3 aspects de la Mère Divine dans l’homme: Marie l’Épouse, Marie la Sœur et Marie la Mère (lesquelles adorent toutes le Christ sur la croix).
Comme expliqué dans Le Mariage Parfait –
« Marie-Madeleine, ainsi que Salambo, Matres, Ishtar, Astarté, Aphrodite et Vénus représentent toutes la prêtresse-épouse avec laquelle nous devons pratiquer la Magie Sexuelle afin d’éveiller le feu (du Saint-Esprit; la Kundalini). »
Quand un homme s’unit alchimiquement à sa femme pour faire le Grand Œuvre, l’Enfant d’Or (Âme Humaine) est d’une manière immaculée conçu et né à l’intérieur de l’utérus de sa propre Mère Divine (éternellement Vierge). Dans Le Mariage Parfait, la femme de l’homme est également sa sœur (la prêtresse et le prêtre) sur le Chemin de la Libération et devient essentiellement sa Mère Divine (et son Père Divin) à travers l’acte Alchimique. Ainsi, elle est Mère, Sœur et Épouse pour lui et il est Père, Frère et Mari pour elle.
Une fois née d’une manière immaculée, l’Âme Humaine incarne le Père Divin. Le Père et le Fils ne font qu’un, comme l’affirme Jésus de Nazareth,
« Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne m’a pas laissé seul. » – Jean 8:29
« Quiconque m’a vu a vu le Père. » – Jean 14: 9
Par la suite, il arrive un moment où l’Enfant d’Or (l’Âme Humaine) s’unit ou « épouse » sa Mère (l’Âme Divine). Ce processus est analogue dans des traditions telles que la célèbre histoire Grecque d’Œdipe et fera l’objet d’une élaboration plus détaillée dans une section ultérieure (concernant le thème universel des jumeaux dans la tradition du Messie).
Quand on découvrait qu’un veau avait certaines marques auspicieuses (est noir, et a sur le front une tache blanche à trois angles et l’apparence d’un aigle sur le dos; les poils de la queue sont doubles et un nœud sous la langue) alors on le faisait défiler dans la ville avec une grande cérémonie comme une incarnation du Dieu Apis. Hérodote écrit: « D’après ce que disent les Égyptiens, la vache devient enceinte par une lumière venant du ciel et donne ensuite naissance à Apis. » Cette conception immaculée était vénérée comme un Dieu lui-même. Plutarque admet que « Apis était une image splendide et belle de l’âme d’Osiris ». Un symbole très ancien et puissant de la Mère Divine est la Vache Sacrée (Hathor-Isis). Les Deux-fois Nés (Horus) sont les enfants de la Vache Sacrée. Et, comme l’affirme Plutarque, le Père Divin de ces Kabirs, ou Veaux Divins, est le Taureau Sacré (Apis-Osiris) appelé « Le seigneur de la vie éternelle ». Celui qui ne comprend pas les symboles ésotériques de cette pratique exotérique la prendra probablement comme étant aussi absurde que de reconnaître qu’elle contient le même drame de conception immaculée que la naissance de nombreux Messies du monde. La Mère Divine est fécondée d’une manière immaculée par le Feu Sacré du Saint-Esprit et conçoit un Enfant Divin. Il est intéressant de noter qu’au cours de sa vingt-cinquième année (2 + 5 = 7), le Taureau Apis s’est noyé dans une source sacrée après laquelle il a été associé à Osiris, le Dieu mourant et ressuscitant. Il nous est rappelé que le drame du Bodhisattva est de naître de nouveau (en incarnant le Père, Chesed = 7 Triomphe) par les mêmes eaux (sexuelles) par lesquelles il doit mourir (égoïstiquement) afin de ressusciter dans la perfection. Dans les mots du Grand Kabir,
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » – Matthieu 5:48
Dans l’Égypte antique, il était communément admis que les Pharaons nés pour le trône étaient des incarnations du Dieu Soleil. Comme la tradition du Tibet du Dalaï Lama (et les plus anciennes traditions de souveraineté en Grande-Bretagne, en Chine, au Japon, au Mexique, en Amérique du Sud, etc.), les anciens Pharaons étaient des Maîtres qui étaient à la fois des régents laïques du royaume et des chefs religieux de la prêtrise.
Il est écrit que la Reine (et le Pharaon) Hatshepsut était un exemple de cette tradition. On dit même que le Dieu Soleil Amun a décrit sa propre fille née d’une manière immaculée de la Reine Vierge Ahmose Nefertari, immaculée de naissance, dans ses propres mots: « Son parfum se fond avec le parfum de la Terre de Pont. Elle couvre toute sa peau en Or; elle brille comme une étoile dans la salle des célébrations de l’Égypte; elle dirigera l’Égypte et dirigera tous les humains. »
Dans le grand temple de Luxor est illustré le drame de l’annonciation, de la conception et de la naissance d’Amenhotep (Aménophis en Grec) III, le magnifique, un Pharaon crédité d’avoir porté l’Égypte à la plus haute puissance de l’Antiquité par le biais de grandes réalisations diplomatiques et économiques. La première scène représente le Dieu Thoth en train de saluer la Reine Vierge Mut-em-ua en lui annonçant qu’elle va donner naissance à un fils. Dans la deuxième scène, le Dieu Kneph (assisté de Hathor, la Vache Sacrée) imprègne mystiquement la Reine en tenant une croix Ankh (symbole de l’Alchimie) à sa bouche.
Comme expliqué dans un texte académique, « C’est le Saint-Esprit, ou l’Esprit qui provoque la conception » (Genèses Naturelle. Massey, Vol. II). Dans la scène finale, l’enfant est mis sur le trône, recevant les hommages des Dieux et les cadeaux des hommes.
Conclusion
« Les formes religieuses peuvent changer; cependant, les principes ne changent pas… Nous devons progressivement comprendre que toutes les religions ne sont qu’une seule religion. » – Samael Aun Weor, Le Mariage Parfait
Le drame de la conception immaculée n’est pas le domaine exclusif d’une religion ou d’une idéologie mondiale. C’est à la fois une vérité objective (Alchimie sexuelle) et métaphorique (naissance intérieure de l’Âme Humaine) dans le processus de toute tradition du Sauveur. Lorsque mari et femme s’unissent dans la Chasteté, le Saint-Esprit fournit le feu qui féconde les eaux immaculées de l’aspect Mère Divine de la Monade. La Mère Divine conçoit toujours son fils par l’Oeuvre et la Grâce du Saint-Esprit. Et elle est toujours Vierge, avant la naissance, pendant et après la naissance. À travers ce Maïthuna transcendantal, la chaleur et la pression de la force créatrice hermétiquement scellée du Saint-Esprit éveillent le serpent de feu de la Kundalini. Et ce n’est que par la vertu, l’utilisation sage de cette « épée de feu », que sont créés les véhicules de l’âme. L’enfant qui naît alors parfaitement est toujours un Sauveur. C’est cet Enfant d’Or qui sauve les personnes sincères des ténèbres de l’ego et du sort de ceux qui sont vêtus de haillons lunaires au lieu des vêtements de noce de l’âme.
En vérité, le Sauveur est le Christ (sous d’autres noms: Quetzalcoatl, Osiris, Baldur, Vishnu, etc.) qui s’incarne dans l’Âme Humaine qui emprunte le Chemin Direct. À ce stade, il est important de faire la distinction entre un Maître du Chemin Spiral (Nirvani-Bouddha) et un Maître du Chemin Direct (Bodhisattva). Tous deux sont nés de nouveau dans la forge de l’Alchimie (élevant les sept serpents de feu) et incarnent l’Être, tous deux meurent dans l’ego et tous deux se sacrifient pour l’humanité. Cependant, seule l’Âme Humaine qui choisit la Chemin Directe, le chemin du Bodhisattva, le chemin du sacrifice ultime, incarne le Christ. Dans les pages du Baghavad Gita (ch. 7, verset 3), l’incarnation du Christ (Vishnu) Hindou Krishna clarifie pour Arjuna (l’Âme Humaine)
« Parmi des milliers d’hommes, peut-être un cherchera la perfection; parmi ceux qui réussissent, un peut atteindre la perfection, et parmi les parfaits, peut-être un Me connaît parfaitement. »
Le Christ est donc né dans l’étable du Bodhisattva. Et c’est alors que commence vraiment le drame du Messie du Monde.
Cet article a été originellement publié en Anglais par Glorian. L’article original est What is Virgin Birth?.