Zohar

(Sepher ha Zohar, הזהר, « Livre de la splendeur » de l’Hébreu זֹהַר signifiant splendeur ou rayonnement) Une écriture Hébraïque profondément importante dans la tradition de la Kabbale.

« Le Zohar, le plus ancien livre Hébraïque qui est le fondement de la Kabbale et de l’Ancien Testament… » – Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale

« Le Sepher ha Zohar [« Livre de la Splendeur »] a probablement été écrit par Siméon ben Jochai, un disciple d’Akiba. Rabbi Siméon a été condamné à mort vers 161 après J.C. par Lucius Verus, co-régent de l’empereur Marc Aurelius Antoninus. Il s’est échappé avec son fils et, caché dans une grotte, transcrivit le manuscrit du Zohar avec l’aide d’Élie, qui leur apparaissait à intervalles. Siméon a passé douze années dans la grotte, période pendant laquelle il a développé le symbolisme compliqué du « Grand Visage » et du « Petit Visage ». Alors qu’il parlait avec les disciples, Rabbi Siméon a expiré, et la « Lampe d’Israël » s’est éteinte. Sa mort et son enterrement ont été accompagnés de nombreux phénomènes surnaturels. La légende raconte que les doctrines secrètes du Kabbalisme avaient existées depuis le commencement du monde, mais que Rabbi Siméon fut le premier homme autorisé à les réduire par écrit. Douze cents ans plus tard, les livres qu’il avait compilés furent découverts et publiés au profit de l’humanité par Moïse de León. La probabilité est que Moïse de León lui-même a compilé le Zohar vers 1305 après J.C., tirant son matériel des secrets non écrits des premiers mystiques Juifs. » – Manly P. Hall, Les Enseignements Secrets de Tous les Ages (1928)

« Moïse de Léon ne pouvait pas être l’auteur ou le faussaire des ouvrages Zohariques au XIIIe siècle, comme on l’accuse de l’être, puisque Ibn Gebirol a donné le même enseignement philosophique 225 ans avant le jour de Moïse de Léon. Aucun vrai Kabbaliste ou érudit ne niera jamais le fait. Il est certain qu’Ibn Gebirol a fondé ses doctrines sur les plus anciennes sources Kabbalistiques, à savoir le « Livre Chaldéen des Nombres », ainsi que sur certains Midrashim qui n’existent plus, les mêmes, sans doute, que ceux utilisés par Moïse de Léon. Mais c’est justement la différence entre les deux manières de traiter les mêmes sujets ésotériques, qui, tout en prouvant l’énorme antiquité du système ésotérique, indique un son résolu de sectarisme Talmudiste et même Chrétien dans la compilation et les glossaires du système Zoharique par Rabbi Moïse. Ibn Gebirol n’a jamais cité les Écritures pour appliquer les enseignements (voir I. Myer’s Kabbalah, p. 7). Moïse de Léon a fait du Zohar ce qu’il est resté à ce jour, « un commentaire courant sur les… Livres du Pentateuque » (ibid.), avec quelques ajouts ultérieurs faits par des mains Chrétiennes. » – HP Blavatsky, La Doctrine Secrète (1888)

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