Vacuité
(Sanskrit : Sunyata ; Tibétain : stong-pa-nyid) La réalité ultime, aussi appelée l’Absolu, paramarthasatya, dharmata, tathata, etc.
« La vacuité est simplement un terme Bouddhiste clair et précis qui désigne la nature insubstantielle et impersonnelle des êtres, et une indication de l’état de détachement absolu et de liberté en dehors du temps et au-delà du mental. » – Samael Aun Weor, Le Mystère de la Fleur d’Or
« Sachez que toutes choses sont comme ceci :
Un mirage, un château de nuages,
Un rêve, une apparition,
Sans essence, mais avec des qualités qui peuvent être vues.
Sachez que toutes les choses sont comme ceci :
Comme la lune dans un ciel lumineux
Dans un lac clair se reflétant,
Bien que vers ce lac la lune n’ait jamais bougé.
Sachez que toutes choses sont comme ceci :
Comme un écho qui dérive
De la musique, des sons et des pleurs,
Pourtant dans cet écho il n’y a pas de mélodie.
Sachez que toutes choses sont comme ceci :
Comme un magicien qui fait des illusions
De chevaux, de bœufs, de charrettes et d’autres choses,
Rien n’est tel qu’il apparaît.
– Le Bouddha, Samadhi Raja Sutra
« Parfois, la pensée du « Moi » surgit soudain avec une grande force… La situation ressemble à celle d’un rocher ou d’un arbre que l’on voit émerger du sommet d’une colline à l’horizon : de loin, il peut être confondu avec un être humain. Mais, l’existence d’un humain dans ce rocher ou cet arbre n’est qu’une illusion. Après une investigation plus approfondie, aucun être humain ne peut être trouvé dans aucune des pièces individuelles de l’entité en protubérance, ni dans son ensemble de parties, ni dans aucun autre aspect de celle-ci. Rien dans la protubérance ne peut être considéré comme une base valable pour le nom « être humain ». De même, le « Moi » solide qui semble exister quelque part dans le corps et le mental n’est qu’une imputation. Le corps et le mental ne sont pas plus représentés par le sens du « Moi » que ne l’est le rocher en protubérance représenté par le mot « humain ». Ce «Moi» ne peut être situé nulle part dans une partie individuelle du corps et du mental, ni dans le corps et le mental en tant que collection, ni dans un endroit en dehors de ceux-ci qui pourrait être considéré comme une base substantielle de l’objet désigné par le nom « Moi ». » – Le Deuxième Dalaï Lama (1475-1542)
Voir aussi « Vide Illuminateur »