Satori
Japonais悟り, un terme Bouddhiste pour l’expérience de la réalité, le vide ou la vacuité (shunyata). Comparable au mot Sanskrit samadhi.
« Le Zen ne commence qu’au moment où l’on atteint pour la première fois le Satori ; avant cela, on se tient simplement à l’extérieur et on regarde intellectuellement le Zen. Dans un sens plus profond, le Satori n’est que le début, mais ce n’est pas la fin du Zen… » —G.C.C. Chang, La Pratique du Zen (1959)
« La soi-disant pratique ou travail [spirituel] n’est qu’une méthode pour purifier les ombres de notre pensée habituelle et de nos pensées fluides. Concentrer tous ses efforts à cette fin s’appelle « travail ». Si soudain les pensées déferlantes s’arrêtent, on voit clairement que son mental est à l’origine pur, authentique, vaste, illuminant, parfait et dépourvu d’objets. C’est ce qu’on appelle « Wu » (Japonais : Satori). Il n’y a rien en dehors du mental, rien qui puisse être travaillé, et rien à illuminer… Cependant, les passions égoïstes, longtemps accumulées et enracinées à l’intérieur de nous, sont difficiles à essuyer. » —Maître Han Shan, cité par G.C.C. Chang, La Pratique du Zen (1959)