Pharisien

« du Vieil Anglais Fariseos, ancien Français pharise (13e S.), et directement du Latin Tardif Pharisæus, du Grec Pharisaios, de l’Araméen perishayya, pluriel emphatique de perish « séparé, séparatiste », correspondant à l’Hébreu parush, de parash « il a séparé ». Ancienne secte Juive (2e S. Av J.C. -1e S. Ap. J.C.) distinguée par une stricte observance mais considérée comme prétentieuse et pharisaïque, du moins par Jésus (Matt. xxiii:27). attesté à partir des années 1580. » —Dictionnaire d’Étymologie en Ligne

« Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un un Pharisien, et l’autre un Publicain. Le Pharisien se leva et pria ainsi en lui-même : « Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, des extorqueurs, des injustes, des adultères, ou même comme ce Publicain. Je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. » Et le Publicain, qui se tenait à distance, ne levait même pas les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine en disant : « Dieu aie pitié de moi, pécheur. » Je vous le dis, cet homme est descendu dans sa maison justifié plutôt que l’autre : car quiconque s’élève sera abaissé ; et celui qui s’humilie sera élevé. » —Luc 18 : 10-14

« Nous pensons tous que nous ne prononcerons jamais ces paroles du Pharisien dans la parabole biblique : « Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme les autres hommes », etc. Néanmoins, et même si cela peut paraître incroyable, c’est la façon dont nous nous comportons au quotidien. Le boucher du marché dit : « Je ne suis pas comme les autres bouchers qui vendent de la viande de mauvaise qualité et exploitent les gens. » La vendeuse de textiles du magasin s’exclame : « Je ne suis pas comme les autres marchands qui savent voler en mesurant et qui se sont enrichis. » Le vendeur de lait affirme : « Je ne suis pas comme les autres vendeurs de lait qui mettent de l’eau dans leur lait. J’aime être honnête. » La maîtresse de maison commente à son visiteur ce qui suit : « Je ne suis pas comme une telle dame qui flirte avec d’autres hommes. Je suis, grâce à Dieu, une personne honnête, puisque je suis fidèle à mon mari. » Conclusion: Les autres sont des scélérats, des injustes, des adultères, des voleurs et des pervers ; mais chacun de nous est un humble agneau, « un saint avec une auréole d’or », qui est digne d’être montré comme un chef-d’œuvre d’or à l’intérieur de n’importe quel temple. Comme nous sommes stupides ! Nous pensons souvent que nous ne faisons jamais toutes les bêtises et perversités que nous voyons les autres faire ; c’est pourquoi nous arrivons à la conclusion que nous sommes des personnes magnifiques. Malheureusement, nous ne voyons pas la bêtise et les choses misérables que nous faisons. » – Samael Aun Weor, Traité de Psychologie Révolutionnaire

« Jésus, le grand Kabir, a averti ses disciples en disant: Prenez garde et méfiez-vous du levain des Pharisiens et des Sadducéens. » – Matthieu 16: 6 Évidemment, avec cet avertissement, Jésus le Christ faisait référence aux doctrines des Sadducéens matérialistes et des Pharisiens hypocrites. La doctrine des Sadducéens est le Mental Sensoriel. C’est la doctrine des cinq sens. La doctrine des Pharisiens est irréfutablement et sans contestation située dans le Mental Intermédiaire. Il est clair que les Pharisiens se rassemblent à leurs rites pour être vus, afin qu’on dise qu’ils sont de bonnes personnes. Ils font semblant devant les autres, mais ils ne travaillent jamais sur eux-mêmes. » — Samael Aun Weor, La Grande Rébellion

« Le Pharisien intérieur est un obstacle à la compréhension. Présumer que nous sommes vertueux est absurde. » — Samael Aun Weor, Le Mystère de la Fleur d’Or

« L’orgueil mystique est une caractéristique du Pharisien intérieur. Ce sont des gens qui se vantent d’être des initiés, des saints et des sages, qui renoncent au sexe sans avoir préalablement construit les corps solaires, sans avoir auparavant travaillé dans la neuvième sphère, sans avoir atteint auparavant la Seconde Naissance ; ainsi, ils finissent par développer l’abominable organe Kundabuffer. Il est difficile d’éloigner de leur erreur ces gens égarés mais sincères, car ils se sentent sur-transcendés ; ils se vantent d’être des dieux sans jamais avoir mis le pied sur le premier échelon de la sainte échelle. » —Samael Aun Weor

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