Nirvâni

ou Nirvanee (Sanskrit, locatif de nirvana) Librement, celui qui demeure dans le nirvana, ou qui est « libéré » dans une certaine mesure.

Le mot Nirvani est utilisé dans l’Hindouisme parmi divers groupes comme titre de statut.

Nirvani est également utilisé pour décrire ceux qui se sont suffisamment éveillés pour résider au Nirvana, mais y restent, absorbés et oublient la souffrance de ceux qu’ils ont laissés derrière eux. En d’autres termes, ce sont des « dieux égoïstes ».

« Il est dit : « Il vaut mieux être un homme bon qu’un mauvais ange. » En appréhendant les caractères les plus compliqués du « Moi », on s’aperçoit qu’il devient subtilement convoiteux ; ici, il ne convoite plus les titres nobles, mais il convoite les titres divins et veut qu’on l’appelle Maître ; il convoite les titres hiérarchiques et ésotériques, et ainsi, on perd très longtemps, des éternités infinies empêtrées dans le karma des mondes. Ici, il ne convoite plus l’or ou l’argent, mais il convoite les pouvoirs occultes ; il ne convoite plus les honneurs et la grandeur, mais il convoite des initiations et des degrés. Ici, il ne convoite plus les seigneuries ou les royaumes terrestres, mais il convoite les royaumes internes, les seigneuries et les majestés à l’intérieur des mondes supérieurs. Ici, il se plaît à gouverner les paradis, et de plus, bien que cela puisse vous sembler incroyable, il devient même jaloux de sa propre hiérarchie divine et ainsi, il se transforme en un tentateur ineffable, qui se plaît à gouverner les mondes et les soleils, et offre ainsi ses Édens aux Bodhisattvas de Compassion. Ici, il ne veut plus se reposer sur des lits moelleux dans de confortables demeures terrestres, mais il aspire à se reposer dans la félicité ineffable du Nirvana. Oui, le « Moi » du Nirvani n’aime pas le chemin étroit, dur et difficile. Il s’amuse dans les repos célestes nirvaniques, tandis que l’humanité misérable souffre et pleure. Nonobstant, les Nirvani offrent aux Bodhisattvas de Compassion leurs paradis de séduction afin d’empêcher l’entrée dans l’Absolu. En vérité, je vous le dis, disciples bien-aimés, qu’il vaut mieux renoncer au bonheur du Nirvana et suivre le chemin d’un long et amer devoir. Le chemin du devoir nous conduit directement à l’Absolu. C’est mieux que le bonheur du Nirvana. Ne tombons pas dans ces tentations divines nirvaniques. » – Samael Aun Weor, Les Mystères Majeurs

« Les Nirvanis ne possèdent aucun des quatre corps des péchés : physique, éthérique, astral ou mental. Le Maître ne prend que les extraits psychiques de ces corps, qui sont absorbés et assimilés, avant d’entrer dans le Nirvana. » – Samael Aun Weor, Le parcours zodiacal

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