Mithra
Mithra
Symbole Zoroastrien du Christ.
« Les Hindous appelaient le Soleil SURYA ; les Perses, MITHRAS ; les Égyptiens, OSIRIS ; les Assyriens et Chaldéens, BEL ; les Scythes et les Étrusques et les anciens Pélasges, ARKALEUS ou HERCULES ; les Phéniciens, ADONAI ou ADON ; et les Scandinaves, ODIN…
« MITHRA était le Dieu-Soleil des Perses ; il était réputé être né dans une grotte ou une caverne, au solstice d’hiver. Ses fêtes étaient célébrées à cette époque, au moment où le soleil commençait à revenir vers le Nord, et d’augmenter la longueur des jours. C’était la grande fête de la religion des mages. Le calendrier Romain, publié au temps de Constantin, époque à laquelle son culte commença à gagner du terrain en Occident, fixa sa fête au 25 Décembre. Ses statues et images ont été inscrites, Deo-Soli invicto Mithræ –à l’invincible Dieu-Soleil Mithra. Nomen invictum Sol Mithra…. Soli Omnipotenti Mithræ. À lui étaient consacrés l’or, l’encens et la myrrhe. « Toi », dit Martianus Capella, dans son hymne au Soleil, « les habitants du Nil adorent comme Sérapis, et Memphis adore comme Osiris ; dans les rites sacrés de la Perse, tu es Mithra, en Phrygie, Atys et la Libye se prosternent à toi comme Ammon, et le Phénicien Byblos comme Adonis ; et ainsi le monde entier t’adore sous différents noms. » […]
« Mithra, le héros né dans la roche (Πετρογενης), annonça le retour du Soleil au printemps, comme Prométhée, enchaîné dans sa caverne, annonçait la continuation de l’hiver. Le phare Persan au sommet de la montagne représentait la divinité née dans la roche enchâssée dans son temple le plus digne ; et la conflagration funéraire d’Hercule était le soleil mourant dans la gloire derrière les collines de l’Ouest. Mais bien que la manifestation transitoire souffre ou meurt, le pouvoir permanent et éternel libère et sauve. C’était un attribut essentiel d’un Titan, qu’il devrait ressusciter après sa chute ; car le renouveau de la Nature est aussi certain que son déclin, et ses alternances sont soumises à la nomination d’un pouvoir qui les contrôle tous deux…
« Mithra n’est pas seulement la lumière, mais l’intelligence ; ce luminaire qui, bien que né dans les ténèbres, non seulement dissipera les ténèbres mais vaincra la mort…
« Entre la vie et la mort, entre le soleil et l’ombre, Mithra est l’exemple actuel de l’Unité Primordiale à partir de laquelle toutes choses ont surgi, et dans laquelle, par sa médiation, toutes les contrariétés seront finalement absorbées. Son sacrifice annuel est la Pâque des Mages, une expiation symbolique ou un gage de régénération morale et physique. Il créa le monde au commencement ; et comme à la fin de chaque année successive, il libère le courant de la vie pour revigorer un nouveau cercle d’êtres, ainsi à la fin de toutes choses, il apportera la somme fatiguée des âges comme une hécatombe devant Dieu, libérant par un sacrifice final l’Âme de la Nature de son cadre périssable, pour commencer une existence plus lumineuse et plus pure. » – Albert Pike (1871)
« La croix TAU était inscrite sur le front de toute personne admise dans les Mystères de Mithra… Concernant la crucifixion du Mithra Persan, J.P. Lundy a écrit : « Dupuis nous apprend que Mithra fut mis à mort par crucifixion, et ressuscita le 25 Mars. Dans les Mystères Persans, le corps d’un jeune homme, apparemment mort, était exposé, qui était feint d’être ramené à la vie. Par ses souffrances, on croyait qu’il avait œuvré à leur salut, et c’est pour cette raison qu’il était appelé leur Sauveur. Ses prêtres vaillaient sur son tombeau jusqu’à minuit de la veillée du 25 Mars, à grands cris et dans les ténèbres ; quand tout à coup la lumière jaillit de toutes parts, le prêtre s’écria : Réjouis-toi, ô initié sacré, ton Dieu est ressuscité. Sa mort, ses douleurs et ses souffrances ont œuvré à ton salut. » – Manly P. Hall, Les enseignements Secrets de Tous les Âges