Mahamudra

(Sanskrit, littéralement « grand sceau » ou « grand symbole » ; Tibétain Chagya Chenpo) La méthode d’introduction directe à la nature de la conscience (ou nature de bouddha) et la pratique de la stabilisation de la réalisation transcendantale qui l’accompagne. Cet enseignement est originaire de l’Inde et s’est propagé au Tibet. Les enseignants de cette méthode incluent Maitreya, Asanga, Atisha, Nagarjuna, Marpa, Milarepa, Gampopa et bien d’autres. Bien que principalement lié à l’école Kagyu, il est également étudié et pratiqué dans les écoles Gelug et Sakya. Des enseignements très similaires se trouvent dans l’école Nyingma, mais sont appelés Dzogchen, ce qui signifie « Grande Perfection, Grande Complétude, Complétude Totale, Supercomplétude… » Les instructions qui pointent vers l’état Dzogchen sont parfois décrites comme un ensemble d’enseignements « intérieurs » ou « de cœur » (Tib. snying thig). Les étudiants de Dzogchen et de Mahamudra fréquentent souvent les écoles de l’autre, car les deux sont si similaires.

« Le disciple doit recevoir des instructions de son propre Intime, et le devoir de l’Intime est d’instruire son Bodhisattva, c’est-à-dire son Âme qui est anxieux pour la Lumière. La doctrine de « Shin-Sien » enseigne que le mental humain est comme un miroir, qui attire et réfléchit chaque atome de poussière, et doit être dépoussiéré chaque jour, jusqu’à devenir un « mental-Christ ». Shin-Sien était le sixième patriarche du nord de la Chine, qui enseigna la doctrine ésotérique du « Bodhidharma ». En Sanskrit, la chambre interne du cœur est appelée « Brahma-pura » (la cité du Dieu suprême). Le disciple doit devenir un maître du Samadhi. Le Bouddha dharma est la religion de la sagesse en Chine. La doctrine du cœur est appelée le sceau de la vérité, ou le « vrai sceau ». » – Samael Aun Weor, Cours Zodiacal

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