Lunaire
Du Latin lunaris « de la lune », de luna luna, la Lune. Les Romains appelaient la déesse de la lune Luna, qui en Grec est Séléné.
En ésotérisme, le terme lunaire est généralement utilisé de concert avec son compagnon solaire, et cette dualité peut avoir de nombreuses implications. Dans l’ésotérisme Occidental et les écrits de Samael Aun Weor, l’aspect lunaire est vu comme féminin, froid et polarisé comme négatif (pas « mauvais », juste la polarité opposée du solaire, qui est positive). Dans la mystique Asiatique, les genres symboliques sont souvent inversés, le courant lunaire étant considéré comme masculin et lié à Chandra, le dieu masculin de la lune.
Quelques exemples d’utilisation du terme lunaire :
- En général, « lunaire » peut indiquer quelque chose qui se déroule mécaniquement, automatiquement, — comme les mouvements de la Lune, les marées, les saisons, etc. — selon les lois naturelles fondamentales. Bien que cela soit parfaitement normal, cela est inférieur aux attributs solaires, qui ne sont pas liés par des mouvements mécaniques, mais ont plutôt la liberté, la liberté de mouvement, etc.
- Dans un autre contexte, par exemple à l’intérieur du corps, il existe des courants lunaires et solaires. À l’intérieur de nous, le courant lunaire est tombé en disgrâce et doit être restauré, tandis que le courant solaire reste intact.
- Il existe des religions solaires et lunaires : une religion lunaire fait face à l’envers, ne regarde que le passé, et reste attachée à des traditions, des habitudes, des règles mécaniques. Un mental lunaire est similaire.
- Les corps lunaires sont les véhicules que nous recevons automatiquement de la nature : le corps physique, le corps vital et le corps astral-mental. Puisqu’ils ont été créés par la nature, ils doivent être rendus à la nature, ils ne sont donc pas immortels, éternels, illustrant ainsi la nécessité de créer des corps solaires, qui transcendent les lois mécaniques et lunaires de la nature.