Léthé

(Grec) Ληθη, « oubli, amnési ».

  1. Un « fleuve » symbolique dans le monde souterrain, dont les morts boivent pour oublier leur passé.
  2. L’esprit (daimona) de l’oubli et de l’amnésie, également associé au fleuve Léthé du monde souterrain.

« Après avoir incinéré les graines de l’« Ego » par la purification de notre corruption au Purgatoire, l’Initié se baigne alors dans les fleuves Léthé [oubli] et Eunoé. […] La dissolution de l’ego est nécessaire parce que l’ego n’est qu’une addition d’entités ténébreuses. Nous sommes arrivés à la conclusion que tout être humain doit dissoudre l’ego, brûler les graines de l’ego, et se baigner dans les eaux du Léthé pour en finir avec les souvenirs du passé. Puis après la Confirmation dans la Lumière, on est accueilli dans la Fraternité Blanche ; là, on signe des papiers et est prévenu qu’il faut faire attention. » – Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale

« Il est écrit que le Fils de l’Homme doit descendre dans les enfers atomiques de la Nature. Il est écrit que le Fils de l’Homme doit monter au ciel, après avoir traversé la région du Purgatoire. Le Fils de l’Homme doit s’immerger soigneusement dans les eaux du Léthé pour reconquérir l’innocence. De toute urgence, nous devons oublier le passé pécheur et absurde qui est à l’origine de beaucoup d’amertume. Le Léthé et l’Eunoé sont certainement, et sans le moindre doute, un seul fleuve d’eaux claires et profondes. D’un côté, ses eaux descendent délicieusement, chantant sur son lit rocheux, portant la vertu merveilleuse qui efface le souvenir du péché, les souvenirs de « moi-même». Il s’appelle Léthé, l’autre rive très sainte et sublime a le délicieux enchantement de fortifier les vertus, et il s’appelle Eunoé. Il est évident que les souvenirs ténébreux de trop d’hier doivent être effacés, car à notre propre déshonneur, ils ont tendance à s’actualiser, à se projeter dans le futur par la ruelle du présent. Au nom de la vérité, je dois dire que le travail en profondeur dans les eaux du Léthé est affreusement difficile et plus amer que la bile. La question du dépassement du corps, des affections et du mental n’est pas facile. Trop d’ombres aimées vivent dans le temps… Les souvenirs du désir persistent ; ils refusent de mourir ; ils ne veulent pas disparaître. » – Samael Aun Weor, La Magie des Runes

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