Ishtar

Un personnage des mythes Assyro-Bablyoniens (notamment dans « L’Épopée de Gligamesh »), clairement lié à Isis, Vénus, Astarté et d’autres déesses. Le nom Ishtar est Sémitique (Hébreu) et a été expliqué comme signifiant « l’auto-abreuvoir » (George A. Barton, 1915).

« Marie-Madeleine, ainsi que Salambo, Matres, Ishtar, Astarté, Aphrodite et Vénus représentent tous la prêtresse-épouse avec laquelle nous devons pratiquer la Magie Sexuelle pour éveiller le feu. » – Samael Aun Weor, Le Mariage Parfait

« Le mythe de Tammuz et d’Ishtar est l’un des premiers exemples de l’allégorie du dieu-mourant, probablement antérieur à 4000 av. J.C. Étant le dieu ésotérique du soleil, Tammuz n’a pas occupé une position parmi les premières divinités vénérées par les Babyloniens, qui, faute de connaissances plus approfondies, le considéraient comme un dieu de l’agriculture ou un esprit de la végétation. À l’origine, il était décrit comme l’un des gardiens des portes du monde souterrain. Comme beaucoup d’autres Dieux-Sauveurs, il est appelé « berger » ou « le seigneur du siège du berger ». Tammuz occupe la position remarquable de fils et mari d’Ishtar, la déesse-Mère Babylonienne et Assyrienne. Ishtar – à qui la planeuse Vénus était sacrée – était la divinité la plus vénérée du panthéon Babylonien et Assyrien. Elle était probablement identique à Ashterorh, Astarte et Aphrodite. L’histoire de sa descente aux enfers à la recherche de l’élixir sacré qui seul pouvait redonner vie à Tammuz est la clé du rituel de ses Mystères. Tammuz, dont la fête annuelle avait lieu juste avant le solstice d’été, mourut au milieu de l’été dans l’ancien mois qui portait son nom, et fut pleuré par des cérémonies élaborées. La manière de sa mort est inconnue, mais certaines des accusations portées contre Ishtar par Izdubar (Nimrod) indiqueraient qu’elle, au moins indirectement, avait contribué à sa disparition. La résurrection de Tammuz fut l’occasion de grandes réjouissances, au cours desquelles il fut salué comme un « rédempteur » de son peuple.

« Avec les ailes déployées, Ishtar, la fille de Sin (la Lune), descend vers les portes de la mort. La maison des ténèbres – la demeure du dieu Irkalla – est décrite comme « le lieu de non-retour ». C’est sans lumière; la nourriture de ceux qui y habitent est de la poussière et leur nourriture est de la boue. Sur les verrous de la porte de la maison d’Irkalla est dispersée de la poussière, et les gardiens de la maison sont couverts de plumes comme des oiseaux. Ishtar exige que les gardiens ouvrent les portes, déclarant que s’ils ne le font pas, elle brisera les montants des portes et frappera les gonds et ressuscitera les dévoreurs morts de la vie. Les gardiens des portes la supplient d’être patiente pendant qu’ils se rendent chez la reine d’Hadès dont ils obtiennent la permission d’admettre Ishtar, mais seulement de la même manière que tous les autres sont venus dans cette morne maison. Ishtar descend alors à travers les sept portes qui mènent vers les profondeurs du monde souterrain. À la première porte la grande couronne est enlevée de sa tête, à la deuxième porte les boucles d’oreilles de ses oreilles, à la troisième porte le collier de son cou, à la quatrième porte les ornements de sa poitrine, à la cinquième porte la ceinture de sa taille, à la sixième porte les bracelets de ses mains et de ses pieds, et à la septième porte le manteau de son corps. Ishtar fait des remontrances alors que chaque article de vêtement successif lui est retiré, mais le gardien lui dit que c’est l’expérience de tous ceux qui entrent dans le sombre domaine de la mort. Enragée en voyant Ishtar, la maîtresse d’Hadès lui inflige toutes sortes de maladies et l’emprisonne dans le monde souterrain.

« Comme Ishtar représente l’esprit de fertilité, sa perte empêche la maturation des récoltes et la maturation de toute vie sur la terre.

« À cet égard, l’histoire est parallèle à la légende de Perséphone. Les dieux, réalisant que la perte d’Ishtar désorganise toute la nature, envoient un messager aux enfers et demandent sa libération. La maîtresse d’Hadès est forcée de se conformer, et l’eau de la vie est déversée sur Ishtar. Ainsi guérie des infirmités qui lui ont été infligées, elle remonte son chemin à travers les sept portes, à chacune desquelles elle est réinvestie avec l’article d’habillement que les gardiens avaient enlevé. » – Manly P. Hall, Les Enseignements Secrets de Tous les Âges

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