Fakir
D’une manière générale, un fakir ou faqir (de l’Arabe) est simplement un ascète, un ermite ou un renonçant, dont il existe de nombreuses variétés. Mais, le terme fakir a été réduit pour désigner principalement ceux qui accomplissent des actes d’endurance ou des actes apparemment impossibles (comme tenir leur bras droit pendant de nombreuses années), apparemment dans le but de renforcer leur volonté.
« Les fakirs Asiatiques se battent d’une manière effroyable en eux-mêmes pour développer la force de la volonté. Tout le parcours du fakir est constitué de pratiques physiques multiples, incroyables et difficiles. Tout fakir est très capable d’adopter n’importe quelle position physique difficile tout en gardant son corps stable pendant des heures, des mois et même des années ; ou il peut s’asseoir sous un arbre au sommet d’une fourmilière ou sous les rayons brûlants du soleil tropical. Tout fakir est tout à fait capable de s’asseoir sur une pierre nue sous le soleil avec ses bras ouverts sous forme d’une croix, ou parmi les épines et les caltrops pendant des mois ou des années entiers. En effet, les fakirs développent la force de volonté d’une manière sévère au moyen de toutes ces tortures physiques. Néanmoins, ils n’atteignent pas la création du corps de la volonté consciente (corps causal) parce qu’il s’agit d’un problème sexuel à cent pour cent. Si le corps de la volonté consciente (corps causal) pouvait être construit avec les tortures physiques des fakirs, alors selon la loi des correspondances et des analogies et en obéissance à la maxime hermétique qui dit : « Comme ce qui est en haut, ainsi est ce qui est en bas », nous aurions aussi à affirmer que le corps d’os et de chair, le corps physique, peut aussi être construit avec de telles pratiques. Par conséquent, l’acte sexuel du père et de la mère serait supplanté. Par conséquent, affirmer une telle absurdité serait la conséquence lamentable d’une idée fausse. » – Samael Aun Weor, La Chemin Étroit
« Obtenir une volonté consciente est impossible sans travailler dans la Neuvième Sphère (Yesod, le sexe). Il existe de nombreux endroits où les gens sont soumis à d’énormes tortures afin d’acquérir une volonté consciente, mais en réalité ils ne stockent seulement quelque énergies. Le vrai fakir a son gourou et il ne quitte pas l’Inde. Les fakirs acquièrent de nombreux pouvoirs mais rien d’autre. Certains d’entre eux lèvent un bras et ne le baissent plus jamais. Le bras se flétrit. Ils poursuivent la volonté avec de telles actions, mais leur volonté ne va pas au-delà d’une telle action. Ils ne réalisent pas la construction du corps de la volonté consciente. Toutes ces choses miraculeuses dévie les gens ; par conséquent, les fakirs sont déviés. » — Samael Aun Weor, Tarot et Kabbale
