Devachan

Un mot utilisé en Théosophie (et donc La Doctrine Secrète de Blavatsky) référencé occasionnellement par Samael Aun Weor. Apparemment, le mot est un composé du Sanskrit deva, « Dieu », et du Tibétain chan, « posséder, avoir ». Les Théosophes utilisent le mot plus ou moins comme le « ciel » dans la plupart des religions, décrivant un endroit où les gens vont quand ils meurent.

« Grâce à la sagesse et à la connaissance, on peut atteindre le Nirvana et être libéré du cycle de naissance et de mort, et même de la « fausse félicité » de Devachan. » —H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète

« Bien au-delà du monde astral, nous avons le monde du mental cosmique. Les Théosophes prétendent que cette région est le « Devachan », où après la mort les désincarnés passent un moment heureux avant de se réincorporer à nouveau… Nous soulignons l’idée que s’il est vrai que la partie supérieure du monde mental est extraordinairement belle, tous les êtres humains n’ont pas accès à cette partie supérieure. Ce qui est normal pour eux, c’est de revenir; ils se réincorporent sans avoir apprécié les délices du Devachan. » —Samael Aun Weor

Dans la conférence « Les Mystères de la Vie et de la Mort », Samael Aun Weor décrit le Davachan comme « une région de bonheur ineffable dans le monde du mental supérieur universel ». Et dans « Représentations Mentales », il dit:

« Les morts perdent souvent beaucoup de temps dans le Devachan. Je ne nierai pas que ce Devachan est un lieu de bonheur et de délices, mais les personnages qui rendent la vie dans le Devachan agréable ne sont que des représentations vivantes des familles, des parents et des amis qu’ils ont quittés sur la Terre. En un mot, les formes du Dévachan sont des représentations mentales vivantes, ou des effigies. Elles donnent une nature bizarre, c’est pourquoi je dis qu’ils perdent trop de temps dans le Dévachan, mais ils sont heureux ici ; se sentent accompagnés des êtres chers qu’ils ont laissés sur Terre. Ils ne remarquent même pas à distance que ce monde de bonheur est plein d’effigies mentales. S’ils le remarquaient, ils quitteraient le Devachan par eux-mêmes. »

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