Arche

Bien que le mot arche n’apparaisse pas dans les Écritures Hébraïques (Tanakh ou Torah), il apparaît en Latin sous la forme arca, mais traduit de deux mots très différents.

  1. En relation avec l’arche de Noah (navire) et l’arche de Moïse (le berceau de Moshé), il s’agit en Hébreux de תבת, tebah, qui signifie « boîte, coffre, coffret, caisson, caisse ».
  2. En relation avec le conteneur (l’Arche de l’Alliance) construit par Betzalel pour Moshé, il est écrit en Hébreu ארון, Aron, orthographié Aleph-Resh-Vav-Nun.

L’Aron Kodesh (Conteneur Saint) est contracté à Ar-K oralement. Ces deux mots très différents (bateau et conteneur) sont traduits en Latin par arca, ce qui signifie la poitrine, à la fois comme une boîte et le coffre du corps humain, et aussi comme un cercueil, comme celui dans lequel Joseph était placé à sa mort. Ainsi, pendant des siècles, les gens ont confondu plusieurs choses très différentes, bien qu’elles soient étroitement liées dans la tradition Kabbalistique.

En fait, les écritures Judéo-Chrétiennes contiennent de nombreuses « arches », mais pour les trouver, il faut connaître les lettres Hébraïques. Cependant, ce n’est pas exclusivement un symbole Occidental, car des variations du vaisseau sacré se produisent dans toutes les religions.

« L’Arche est l’Argha sacré des Hindous. On peut donc facilement en déduire le lien qu’elle entretient avec l’arche de Noah en apprenant que l’Argha était un vaisseau oblong, utilisé par les grands prêtres comme un calice sacrificiel pour Isis, Astarté et Vénus-Aphrodite, qui étaient toutes des déesses des pouvoirs générateurs de la nature ou de la matière – représentant donc symboliquement l’arche contenant les germes de tous les êtres vivants. » (« Isis Dévoilée », Vol. II., P. 444.) »- H.P. Blavatsky

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