Âme

La définition et l’utilisation modernes de ce mot « âme » sont remplies de contradictions, d’idées fausses et d’abus. Dans la Gnose (le cœur de toutes les religions), le sens est très précis. Le mot Anglais vient du vieil Anglais sawol, qui signifie « la partie spirituelle et émotionnelle d’une personne ».

Dans la Kabbale, la partie spirituelle et émotionnelle de la personne est liée aux sephiroth Hod (émotion), Netzach (mental), Tiphereth (volonté; Âme Humaine) et Geburah (conscience; Âme Divine). De plus, ces sephiroth subissent des stades de croissance, expliqués comme cinq types ou niveaux d’âme: Nephesh, Neshemah, Ruach, Chaiah et Yechidah.

Dans l’Hindouisme et le Bouddhisme, le mot âme est généralement lié au mot Sanskrit Atman, défini comme « soi ». (Voir Atman pour plus d’informations). Mais, ce mot a été mal interprété pendant des siècles.

L’enseignement du Bouddha explique qu’il n’y a pas « d’âme » dans le sens d’un élément permanent, éternellement existant au-delà du corps qui définit une personne. Samael Aun Weor utilise le mot âme de la même manière que le Bouddhisme utilise le mot « corps » (dont il existe des corps physiques et non physiques); chacun, même créé et raffiné, n’est qu’un véhicule, et en tant que tel, il est impermanent. Ce qui est éternel, c’est ce qui utilise ces corps.

En réalité, la personne ordinaire n’a pas encore « d’âme »; ils ont l’essence ou la graine de l’âme, qui doit être cultivée à travers la « seconde naissance ». Comme Jésus l’a expliqué, « Avec patience, vous posséderez vos âmes. » (Luc 21) Ainsi, le développement de l’âme n’est que le début du chemin vers le plein développement. Par la suite, il reste encore beaucoup à faire.

Le terme « âme » ne doit pas être confondu avec « esprit », qui fait référence à un aspect supérieur de l’Intime (Atman; Chesed).

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