Écrit par : InconnuCatégorie : Hindou

Note de l’Éditeur : Hatha Yoga Pradipika est reconnu comme un traité classique de Hatha Yoga, écrit par Swami Swatmarama au 15e siècle de notre ère. Il est présumé être le plus ancien texte survivant des trois textes classiques du Hatha Yoga, les deux autres étant le Gheranda Samhita et le Shiva Samhita. Fait intéressant, cette partie du texte est presque identique au Shiva Samhita. Malheureusement, les traductions couramment disponibles sont profondément défectueuses, ayant été préparées par des personnes peu familières avec la tradition secrète du Yoga. Ici, nous présentons la partie corrigée du texte qui est pertinente pour ce site Web, et ce qui est clairement la section la plus importante de l’Écriture.

Salutation à Âdinâtha (Śiva) qui a exposé la connaissance du Haṭha Yoga, qui comme un escalier conduit l’aspirant au haut pinacle du Râja Yoga [méditation].

Yogin Swâtmârâma, après avoir d’abord salué son Gurû Srinâtha explique le Haṭha Yoga pour l’atteinte du Raja Yoga [méditation].

En raison de l’obscurité résultant de la multiplicité des opinions, les gens sont incapables de connaître le Râja Yoga [méditation]. Le Swâtmârâma compatissant compose le Haṭha Yoga Pradipikâ comme une torche pour le dissiper.

[…]

Le yoga est détruit par les six causes suivantes : – Manger avec excès, faire de l’effort, être bavard, respecter les règles [mécaniques], c’est-à-dire prendre un bain froid le matin, manger le soir ou ne manger que des fruits, la compagnie d’autres personnes et l’instabilité.

Les six suivants apportent un succès rapide : – Courage, audace, persévérance, connaissance discriminatoire, foi, éloignement de la compagnie.

Les dix règles de conduite [yamas] sont : ahiṃsâ (ne pas blesser), vérité, ne pas voler, la chasteté, le pardon, l’endurance, la compassion, la douceur, l’épargne alimentaire et la propreté.

Les dix niyamas mentionnés par ceux qui maîtrisent la connaissance du yoga sont : l’austérité, la patience, la croyance en Dieu, la charité, l’adoration de Dieu, entendre des discours sur les principes de la religion, le remords, l’étude, Tapa et Yajña.

[…]

Vajroli Mudra

Même si quelqu’un mène une vie mondaine [c’est-à-dire marié], sans observer aucune règle [connue publiquement] du Yoga [c’est-à-dire étant célibataire], mais effectue le Vajroli, il mérite le succès et est un Yogi.

Deux choses sont nécessaires pour cela, et celles-ci sont difficiles à acquérir pour les gens ordinaires : (1) du lait [c’est symbolique] et (2) une femme se comportant comme on le souhaite [réalisant l’acte sexuel]. [N’importe qui peut obtenir du lait littéral et du sexe littéral, donc ce passage ne fait pas référence au lait commun ou au sexe commun.]

Que l’on soit un homme ou une femme, en restreignant la matière sexuelle [bindu : semence] que d’autres [gens ordinaires] déchargent pendant la cohabitation [via l’orgasme], on obtient du succès dans la pratique du Vajroli.

Au moyen d’un tuyau [nadi, canal énergétique], on doit diriger l’énergie éolienne [par pranayama] lentement dans le passage de l’organe mâle.

Grâce à la pratique, la matière sexuelle que les autres déchargent [via l’orgasme] est tiré vers le haut [dans la colonne vertébrale]. On peut restreindre et préserver sa propre matière sexuelle.

Le Yogi qui peut conserver sa matière sexuelle surmonte ainsi la mort ; la mort vient en déchargeant de la matière sexuelle [via l’orgasme], et la vie se prolonge par sa préservation [en évitant l’orgasme].

En préservant la semence sexuelle [dans le corps], le corps du Yogi émet une odeur agréable. Il n’y a pas de peur de la mort, tant que la semence sexuelle est bien contrôlée dans le corps.

La semence sexuelle des hommes est sous le contrôle du mental, et la vie dépend de la semence sexuelle. Par conséquent, le mental et la semence sexuelle doivent être contrôlés par tous les moyens.

Cet article a été originellement publié en Anglais par Glorian. L’article original est Hatha Yoga Pradipika: Retain the Semen.

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