Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

Le Christ Descend en Enfer

[Enregistré en 1976 à son domicile.]

Ce n’est pas vers les hauteurs qu’il faut regarder, mais il faut aller c’est vers les profondeurs, car si on ne descend pas, on n’a pas le droit de monter.

Disciple : Tout tremble et tout finit?

Samael Aun Weor : Cela s’accompagne de tremblements de terre. Celui qui doit descendre, descend ; il plonge en enfer, là au milieu de la super-obscurité et du silence auguste des sages, où il faut forger l’or, faire l’or de l’esprit. Si l’on veut monter, descendre. Quand on descend au neuvième cercle Dantesque, tout est rempli de ténèbres, c’est « l’heure des ténèbres » et on y reste comme un démon parmi les démons, et ceux qui n’y connaissent rien disent : « Tel et tel initié est tombé »… Mais, il n’y a pas de chose telle que « il est tombé », il est juste descendu!

« Lucifer est une échelle pour monter et une échelle pour descendre. »

Il existe trois purifications basées sur le fer et le feu. L’instrument de cette purification est la croix. Nous savons déjà que le phallus vertical fait une insertion dans le cteis formel, donc, il forme une croix. Donc la croix est liée aux mystères du sexe, elle est sexuelle.

Ainsi, lorsque l’initié descend, il faut travailler avec la sainte croix dans la forge des cyclopes.

Si nous regardons la croix, nous verrons qu’elle a trois clous… trois clous… ces trois clous signifient les trois purifications.

On verra aussi sur la croix le mot INRI, qui correctement interprété signifie : « Ignis Natura Renovatur Integra », le feu renouvelle sans cesse la nature. INRI!

Il faut travailler le fer et le feu dans la forge des Cyclopes, et avec la sainte croix. C’est là-bas dans l’obscurité qu’il faut faire le travail ; vous devez arracher la lumière aux ténèbres.

Le trésor que nous cherchons tant, la toison d’or, n’est pas là-haut dans les cieux, mais dans les enfers. Il faut descendre au neuvième cercle Dantesque pour la chercher. Là à l’intérieur de la terre, là dans les enfers, se trouve la toison d’or, et celle-ci est très bien gardée par le dragon.

Le dragon est Lucifer. Ne pensez pas de Lucifer qu’il n’y a qu’un terrible démon là-bas, unique et souverain, non monsieur! Au fond, chaque personne porte son propre Lucifer ; c’est indubitable et personne ne peut le nier.

Ce Lucifer est terrible, c’est une échelle pour descendre et de même c’est une échelle pour monter. Lucifer est une échelle… C’est pourquoi Lucifer est super. Bien sûr, sans la pulsion sexuelle Luciférienne, rebelle, révolutionnaire, personne ne peut descendre, personne ne peut travailler dans la forge des Cyclopes, car Lucifer est une échelle pour descendre et aussi une échelle pour monter (car il y a des échelles qui descendent et il y a des échelles qui montent).

Lucifer apporte la libido enflammée, mais il faut le transpercer et le briser. Si l’Alchimiste ne renverse pas le verre d’Hermès et utilise la lance pour briser le plastron de Lucifer, on lui fait terriblement mal, et à chaque fois qu’on le fait, on monte d’un degré sur le dos de Lucifer. Et ainsi, quand on a réussi à gravir tous les degrés du dos, on se retrouve sur le mont des crânes où le Seigneur a été crucifié. Plus tard vient la mort et la résurrection du Seigneur.

Ainsi, il y a trois purifications par lesquelles il faut passer. La première est dans la première montagne, l’initiation, quand on reçoit les huit initiations. La seconde c’est travailler intensément dans les neuf sphères, à savoir, Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. Et la troisième purification est au sommet de la seconde montagne, à la veille de la résurrection.

Disciple : À la troisième?

Samael Aun Weor : Je suis dans la troisième purification, à la veille de la résurrection, mais là-bas avec les démons, je travaille à détruire les démons que j’ai sur la lune noire.

Ainsi, comme vous voyez qu’il y a une lune blanche, plutôt qu’il y a une lune qui nous éclaire la nuit, elle a deux faces : celle qu’on voit et celle qui est cachée, cachée… Alors, c’est ainsi aussi avec la lune psychologique. Chacun de nous porte en lui une lune psychologique, régie par 96 lois.

Dans ce monde de notre propre lune psychologique, chacun porte des démons qui sont vus à l’œil nu, qui sont ressentis ; mais il y a aussi des démons dans la face cachée de la lune psychologique, ceux qu’on ne voit pas, ceux qui sont cachés.

Dans la troisième purification, il faut détruire les démons de la lune noire, les briser, et cela n’est possible qu’avec la force électrique sexuelle, travaillant dans la forge des cyclopes. Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de les détruire (avec la lance de Longinus), de briser tous ces éléments inhumains et indésirables qui sont chargés dans la partie cachée de la lune qui ne peut être vue.

La partie cachée s’appelle l’« Initiation de Judas ». Alors l’initié, à la veille de la résurrection, est trahi, critiqué, haï, incompris de tout le monde, personne ne le comprend, tout le monde le qualifie de « mauvais », de « pervers »…

La Passion [« souffrance »] du Seigneur est le sens profond de l’initiation de Judas. Je vis cela maintenant, à la veille de la résurrection. J’aurai la résurrection en 1978, alors le Seigneur ressuscitera de son sépulcre de cristal et parlera, il se manifestera à travers la forme dense pour le bien de l’humanité. [Note de l’Éditeur: Samael Aun Weor mourut physiquement le 24 Décembre 1977, complétant ainsi la seconde montagne].

Alors, le maître n’est jamais compris, il est disqualifié par les vertueux, haï par les grands, persécuté par les gens d’expérience, haï par les intellectuels de son temps, reproché par les prêtres, par les religieux. C’est ainsi qu’est le surhumain, c’est ainsi qu’est le Christ intime.

Le Christ ressuscité, vivant à l’intérieur du corps d’un humain, fait de l’humain un surhumain!…

Le Christ rouge c’est ce qui compte! Pas le Christ des prudes, ce Christ efféminé, stupide qu’ils nous affichent dans les églises, non! Mais le Christ-Humain, le Christ qui a sa prêtresse, sa femme ; le Christ qui parcourt la Méditerranée, le Christ qui va au Tibet, le Christ qui va à l’Hindoustan, le Christ qui travaille en Perse et en Chaldée, qui arrive ensuite en Terre Sainte pour parler aux foules ; le Christ qui écrit dans les œuvres de l’initié et qui a pouvoir sur les éléments (sur le feu, sur l’air, sur l’eau, sur la terre) ; le Christ-Humain, mais un être vraiment humain. Pas le Christ castré, pas le Christ mutilé, pas le Christ-eunuque, non! Mais le Christ-Humain, cent pour cent viril et très viril (je vous parle en tant que « homme »).

Il y a donc besoin de travailler, mais de travailler vraiment, en soi ici et maintenant, pour réaliser ce qui doit être réalisé ; sinon, rien n’est accompli. Il faut rompre avec les préjugés de l’époque, travailler comme il faut travailler ; ce n’est qu’ainsi que l’on peut avancer.

Disciple : Je pense maître, je crois que… il faut être informé avant, justement pour ne pas tomber…

Samael Aun Weor : Le Christ intérieur a son cercle ésotérique et ne pourra jamais enseigner la doctrine du surhumain, car le peuple, les multitudes, ne comprennent pas la doctrine du surhumain.

Disciple : Parce que si on demande quelque chose et qu’on vous envoie aux enfers, parce qu’on demande ; et parce qu’on croit que c’est mauvais, mais ils lui disent ce qu’il doit faire et l’envoient aux enfers, eh bien, alors… complètement découragé…

Samael Aun Weor : Ce qui se passe c’est que le Christ ne publie jamais ses enseignements ésotériques. Si le Christ les publiaient, le peuple ne les comprendrait pas, mais se détruirait, se détruirait mutuellement.

Le Christ secret, le Christ vivant, le Christ rouge, le Christ rebelle, doit écrire sa doctrine d’une manière très différente, ce qui est pour le public au public ; mais le Christ n’enseigne la partie secrète qu’à ceux qu’il instruit secrètement, rien de plus ; car sinon il ne serait pas compris.

Il y a donc un besoin de comprendre de plus en plus ce qu’est le Christ intime. Tout le monde ne pense qu’au Christ historique, le grand Kabire Jésus, sur ce surhumain qui enseigna à l’humanité la doctrine secrète du Christ intime

A nous de suivre la doctrine du Christ intime, pour connaître les mystères du Christ rouge. C’est le Christ intime qui compte. Ce Christ intime doit naître dans le cœur d’un être humain, car à quoi cela servirait-il que le Christ naisse à Bethléem, s’il ne naît pas dans notre cœur? À quoi cela servirait-il qu’il ait été tué et ressuscité, s’il ne meurt pas et ne ressuscite pas aussi en nous? Il faut donc que le Christ naisse dans le cœur d’un être humain, mais pour cela il faut d’abord devenir humain, il faut travailler sur soi ; et après qu’on a travaillé sur soi qu’il faut devenir un humain, un véritable être humain, alors on a le bonheur de pouvoir incarner le Christ ou recevoir le Christ, qui est l’événement de Bethléem…

Le Christ incarné dans le cœur d’un humain c’est ce qui compte. Mais ce Christ intime doit vivre tout le drame cosmique, comme il est stipulé dans les quatre livres, les quatre évangiles ; il doit les vivre à l’intérieur de soi ici et maintenant, les vivre intensément (les quatre évangiles).

Et après qu’il ait traversé tous ces processus des quatre évangiles, alors il doit être jugé : les trois traîtres le condamnent ; les foules, c’est-à-dire les Moi, crient : « crucifixia, crucifixia, crucifixia!… »

Les trois traîtres le condamnent : Judas, le démon du désir, ce malin, le vend 30 pièces d’argent, c’est-à-dire pour tous les plaisirs de la terre. Pilate, ce terrible Pilate qui justifie toujours ses pires perversités, cherche des évasions, des excuses, n’affronte pas ses erreurs. Quant à Caïphe, le grand prêtre, trahit le Christ intime misérablement, vend les sacrements, etc. Donc, en vérité, les trois traîtres le trahissent définitivement, et c’est très grave.

Enfin, après avoir été flagellé, couronné d’une couronne d’épines dans l’âme, le Seigneur est crucifié.

Après la crucifixion, plus tard, le Christ intime est déposé dans son saint sépulcre. Lorsque cela se produit, vient la troisième purification : le travail le plus terrible pour que le Christ intime puisse être ressuscité dans le cœur de cet humain. Qu’il ressuscite, il est clair que oui, il ressuscite! Mais il faut travailler très dur pour qu’il puisse ressusciter dans le cœur d’un humain…

Maintenant ressuscité, voici le surhumain qui est au-delà du bien et du mal. Il se détourne du bien et du mal, parce qu’il n’a rien à voir avec le bien ou le mal, il est le surhumain ; il est au-delà des vertus et des défauts. Il domine le feu, il a le pouvoir sur l’air et sur les eaux… voilà le surhumain!

Mais il y a un besoin que le Christ intime ressuscite en nous afin que l’on puisse devenir un surhumain. Personne ne pourrait atteindre les sommets du surhumain sans le calice et la lance, c’est pourquoi ces deux joyaux figurent dans tous les anciens mystères…

Longinus frappe le Christ avec la lance. Amphortas est guéri avec la lance juste en l’appliquant à son côté…

Et quant au saint calice, l’urne sacrée des grands mystères, le saint graal, il n’est jamais absent sur les temples des mystères… Je ne peux concevoir un temple d’un mahatma, d’un hiérophante, où le saint calice n’existe pas ; il est toujours à l’autel. Dans ce saint calice se trouve la boisson des dieux, le nectar de l’immortalité dont se nourrissent les dieux. Pourquoi? Car si les glandes sexuelles ne sont pas utilisées pour la transmutation, elles dégénèrent, la décrépitude vient. Et si ces glandes tombent en décrépitude, si elles dégénèrent, l’épiphyse, l’hypophyse et toutes les autres glandes à sécrétion interne dégénèrent aussi, elles dégénèrent toutes! Et des zones du cerveau dégénèrent, le processus de la vieillesse et de la mort commence, et arrive à la mort. Il est impossible au surhumain de se laisser dégénérer, le surhumain boit dans le calice de l’immortalité, du nectar des dieux, l’élixir de longue vie. Ainsi, le saint calice (le saint graal) n’est jamais absent sur l’autel des temples de mystères. Et si vous regardez très attentivement, de chaque côté de l’autel, il y a la lance. Ce sont les joyaux sacrés ; c’est pourquoi le sexe est sacré… Sacré! Il faut utiliser la potentialité du sexe pour atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être ; c’est évident… Le sexe est sacré!

Malheur à ceux qui abusent du sexe! Malheur à ceux qui s’en servent comme instrument de plaisir animal! Malheur à ceux qui regardent le sexe avec morbidité! Parce qu’il est sacré et ne doit être utilisé que pour la régénération et rien que pour la régénération. Mais faire du sexe un tabou, un péché, un motif de honte ou de dissimulation, est absurde.

Ainsi, le prêtre sublime le feu dans le saint calice, et ainsi le grand œuvre est accomplie.

Disciple : Maître, pouvons-nous être trompés à l’intérieur?

Samael Aun Weor : Intérieurement, on peut avoir des perceptions merveilleuses et les interpréter mal par le mental.

Disciple : Par exemple, si intérieurement ils disent à la femme qu’elle n’a pas à reconnaître le mari, que doit-elle faire?

Samael Aun Weor : Elle doit le regarder avec respect, avec vénération. De plus, si vous ne pouvez pas avoir de relations sexuelles, continuez à le regarder avec respect, comme un prêtre, avec révérence. Mais si une femme parce qu’elle ne peut pas avoir de relation sexuelle avec un homme, elle fuit l’homme, elle commet un crime très grave ; ou si un homme ne peut pas avoir de relations sexuelles, il s’enfuit de sa femme, il fait mal. Il faut savoir gérer la vie avec équilibre.

Mais dans la vie du profane, des « humanoïdes intellectuels », quand l’homme ne peut pas avoir de relations sexuelles avec sa femme, il l’abandonne, et la jette avec ses pieds dans la rue, l’insulte, la piétine, c’est ainsi les « bêtes de l’intellect » procèdent.

Mais dans le domaine de l’ésotérisme, le surhumain procède différemment, il est différent. Il faut distinguer entre « l’animal intellectuel » et le surhumain. Le surhumain pense différemment, le surhumain sait remplir ses devoirs auprès de tous les êtres humains sans distinction de race, de sexe, de caste ou de couleur…

Disciple : Vénérable maître, vous nous parlez des runes, et comment pouvons-nous localiser les runes internes?

Samael Aun Weor : Eh bien, celui de les localiser tels quels s’il s’agissait d’« enchiladas » ; ce que vous devez faire, c’est travailler sur vous-même et éliminer vos défauts ; le reste, là nous verrons ; « En chemin les charges sont fixées », dit le muletier…

Disciple : Merci, vénérable maître…

Samael Aun Weor : Alors, lèvez-vous…

Disciple : Peut-on connaître la lune noire?

Samael Aun Weor : Uniquement lorsque la lune blanche est terminée. Quand on n’a plus aucun élément indésirable dans sa nature psychologique, alors l’obscurité apparaît, la lune noire. Vient ensuite le travail à la lance, travail sérieux, pour désintégrer les éléments inhumains de la lune noire.

Disciple : Vénérable maître, dans le cas où un initié ne peut pas travailler dans la forge ardente de Vulcain pour détruire les défauts, veuillez nous parler des différents asanas qui peuvent être faits pour tuer l’ego.

Samael Aun Weor : Eh bien, il y a des enseignements supérieurs et il y a des enseignements pour ceux qui commencent, pour ceux de la maternelle. Je vous donne maintenant une éducation supérieure, c’est ce qui est important, c’est ce qui compte. En tout cas, ceux qui débutent (les « bébés de maman »), ils doivent, forcément, travailler avec ce qu’ils peuvent. Pour ceux qui débutent, ce dont vous avez besoin, c’est de travailler la méditation, d’accord? Comprendre les défauts puis plaider auprès de la Mère Divine Kundalini de les éliminer ; cela lorsqu’ils commencent…

Sur le travail avancé, on travaille comme des hommes, là-bas dans l’obscurité dans la super-obscurité et le silence auguste des sages…

Pour commencer, il est bon au début de découvrir un défaut et de le comprendre, puis de demander à la Mère Divine de l’éliminer, c’est très bien. Dans le travail avancé, on travaille là-bas dans la neuvième sphère, là-bas dans les enfers, ayant Lucifer en tant que partenaire.

Disciple : Si un homme a déjà une vieille femme et ne peut pas travailler avec elle et ne veut pas travailler avec une autre, peut-il continuer avec la même femme?

Samael Aun Weor : Eh bien, qui a interdit à un homme d’aimer sa femme? Mais oui, s’il ne peut pas travailler avec elle, si ce n’est pas possible, si elle a déjà perdu ses fonctions sexuelles, eh bien, il a le droit de travailler avec une autre prêtresse à condition que son Père le lui commande.

Disciple : Et sinon, alors, il ne peut rien faire?

Samael Aun Weor : Il n’a pas le droit. C’est le Père qui commande. Il faut soumettre sa volonté au Père. S’il donne cette permission, oui! Sinon non!

Disciple : Maître, une femme peut-elle retrouver sa sexualité normale quel que soit son âge, à travers des exercices et de la pratique…

Samael Aun Weor : Eh bien, il y a des moments où elle peut retrouver sa sexualité normale, mais généralement, à cet âge-là, le sexe commence à échouer, c’est difficile…

Disciple : Et quand le mari est le premier qui commence à échouer?

Samael Aun Weor : Eh bien, alors il faut savoir pourquoi il échoue, car bien des fois l’homme échoue non pas par lui-même, mais par la femme, la femme n’est pas favorable pour l’homme, il n’y a pas d’affinité sexuelle avec elle.

Disciple : Quand est-ce que c’est à cause d’un travail qu’elle a effectué avec des choses toxiques et qu’il commence à échouer?

Samael Aun Weor : Il doit se désintoxiquer, aller à la mer, se baigner beaucoup, changer d’environnement, vivre ailleurs.

Disciple : Et peut-il réessayer?

Samael Aun Weor : Il peut recommencer, mais la femme est la principale, car, si la femme ne l’aide pas à allumer les feux, l’homme est écrasé ; la femme maîtrise parfaitement la physiologie de l’homme ; et si la femme ne l’aide pas, alors l’homme continue à broyer pour le reste de sa vie. La seule qui a ce pouvoir sur la physiologie de l’homme est la femme, c’est pourquoi la femme peut faire avec l’homme ce qu’elle veut. Mais si elle ne l’aide pas, elle continue à broyer.

Disciple : Et dans le cas d’une jeune femme qui entre dans le mouvement, et il s’avère qu’elle souffre de frigidité sexuelle, mais collabore néanmoins à l’alchimie?

Samael Aun Weor : Que souffrir de frigidité sexuelle est horrible, les gens comme cela ne progressent pas. Ce qu’il faut, c’est du feu pour le grand œuvre.

Disciple : Vénérable maître, justement, par rapport à la question posée par la sœur, on se souvient d’une que dans une question faite précisément dans ce sens que frères… « il y a beaucoup de petits frères qui se plaignent de la frigidité sexuelle de leurs épouses. Ces petits frères devraient savoir que cela pourrait obéir aux lois karmiques… »

Samael Aun Weor : Eh bien, je ne peux certainement pas nier que beaucoup de femmes par exemple sont nées sous la constellation de la Balance, par exemple, et sont plus froide qu’un cadavre, et l’homme doit souffrir. Naturellement, c’est le « paganini », comme on dit toujours (en Espagnol « celui qui paie »). [rires].

Disciple : Vous voyez, maître, nous, les femmes, disons aussi : « Nous payons toujours. [rires].

Samael Aun Weor : De telle sorte qu’une femme a besoin de prendre sa part même si elle est née sous la constellation de la Balance…

Disciple : Bien sûr!

Samael Aun Weor : Elle n’a pas qu’à penser à elle, mais à son homme, et surtout quand on fait du super travail, n’est-ce pas? Qu’elle y mette un peu de cœur voire d’intérêt, si ce n’est par amour de son mari, que c’est par amour du travail, qu’au moins ils laissent cette froideur de cadavres, qu’ils fassent quelque chose…

Disciple : Les femmes qui sont incapables de se déshabiller devant leur mari et qui continuent à se couvrir à chaque instant de peur que le mari ne les voie, comment peut-on analyser cela?

Samael Aun Weor : C’est une question de tempérament. Il y a quatre tempéraments.

Psychologie Mélancolique : glouton, émotionnel, introspectif

Humour : Bile noire

Élément : Terre

Saison : Hiver

Age : Vieillesse

Qualités : Froid & Sec

Organe : Rate ou vésicule biliaire

Planète : Saturne

Psychologie Flegmatique : peureux, lourd, lent

Humour : Flegme

Élément : Eau

Saison : Automne

Age : Maturité

Qualités : Froid & Humide

Organe : Cerveau ou poumons

Planète : Lune

Psychologie Colérique : ambitieux, facilement irritable, violent

Humour : Bile jaune

Élément : Feu

Saison : Été

Âge : Enfance

Qualités : Chaud et Sec

Organe : Rate ou vésicule biliaire

Planète : Mars

Psychologie Sanguine : irresponsable, généreux, heureux, optimiste, aimant, passionné

Humour : Sang

Élément : Air

Saison : Printemps

Âge : Adolescence

Qualités : Chaud & Humide

Organe : Cœur ou Foie

Planète : Jupiter

Il y a un tempérament flegmatique, c’est-à-dire le tempérament terrestre.

Le tempérament est aussi le nerveux/air, aquatique/froid, et fougueux.

Vous avez besoin d’un tempérament sec, disons, complètement bilieux. Eh bien, il est conforme au travail, au moins. Mais l’un d’eux est assez bon pour le travail ésotérique. Un tempérament…

Disciple : Pardonnez l’interruption! Et quand on termine l’ego, comment peut-on appeler… n’est-ce pas?

Samael Aun Weor : En revanche, le tempérament aquatique est aussi un peu froid. Le nerveux [l’air] est celui qui a les nerfs, les gens très nerveux; et il y a le meilleur de tous, qui est le tempérament fougueux qui est merveilleux pour le travail ; mais si un homme a un tempérament fougueux, il rencontre une femme bilieuse…

Disciple : Seulement dans certaines parties… avec sa femme… doit-on vivre avec toute sa famille?

Samael Aun Weor : Homme, la famille c’est autre chose, n’est-ce pas? Bien sûr, mari et femme doivent vivre…

Disciple : Alors ce n’est pas correct? La femme doit-elle coucher avec son mari dans la même pièce?…

Samael Aun Weor : À l’autre ce qui appartient à l’autre. Voyons quelle autre question se pose dans l’environnement?…

Disciple : Tous les hommes ne sont pas prêts à être…

Samael Aun Weor : Oui, il y a des degrés et des degrés dans la conscience

Disciple : Les personnes non préparées doivent essayer par tous les moyens, d’assimiler l’enseignement et de les pratiquer, même lorsqu’elles n’ont pas reçu…… elles acquièrent de la maturité, comme dans le cas des enfants…… dans un homme de 25ans… travailler, acquérir, je pense… beaucoup d’hommes le font… mais ils ne peuvent pas. Mais ils le font…… les gens qui se préparent Gnostiques sont emmenés dans un endroit spécifique qui est envisagé comme une île. Quand on dit que ceux qui éliminent 50 % seront retirés, comment est-ce que ces 50 % sont déterminés, de quelle manière? Puis ils demandent comment je pourrais expliquer, par exemple, qu’est-ce que c’est que 50 %…

Samael Aun Weor : Seuls les initiés éveillés peuvent savoir qui a atteint 50%. Ceux qui ont eu la capacité suffisante d’éliminer ces éléments indésirables, ont évidemment la capacité suffisante pour pouvoir éliminer cet autre 50 % d’inconscience psychologique. Par exemple, à l’heure de l’heure, au moment suprême qui doit fonctionner, pour former l’armée qui doit arriver à l’île sacrée, ceux qui vont faire ce travail sont les frères et sœurs éveillés, ils seront capable de savoir définitivement qui a éliminé même la moitié, 50% des éléments indésirables, ainsi, ils choisiront ou sélectionneront ceux qui ont fait un tel travail.

Le sens psychologique de l’auto-observation doit être développé. Quand quelqu’un accepte qu’il a une psychologie, il commence à s’auto-observer, et pour cette raison il devient une personne différente, différente.

Disciple : Assez?

Samael Aun Weor : Bon, je n’ai pas encore fini le premier, et il faut avoir de l’ordre dans la dialectique et dans la didactique. Encore une fois, sans aucun doute, la première chose est que nous devons nous auto-observer, nous auto-observer. Quand on s’observe, on découvre ses propres erreurs dans le domaine de la vie pratique, par rapport à nos enfants, nos frères et les gens de toutes sortes.

Il faut s’observer. Quand on découvre qu’on a une erreur, qu’on a un défaut, il faut être honnête avec soi-même et commencer immédiatement à le comprendre.

La compréhension n’est possible qu’à travers la méditation, méditer pour essayer de comprendre une erreur. Quand on l’a compris, alors on est qualifié pour la troisième étape, qui est la désintégration du défaut en question.

À la guerre, les espions sont d’abord observés, découverts ; deuxièmement, ils sont jugés, et troisièmement, ils sont emmenés au peloton d’exécution. Ainsi, il s’agit aussi des « Moi » : premièrement, il faut l’observer, deuxièmement le comprendre, et troisièmement le désintégrer.

La désintégration n’est possible qu’avec l’aide d’un pouvoir supérieur au mental, car le mental, par lui-même, ne peut fondamentalement modifier aucun défaut ; le mental peut l’étiqueter de différents noms, le cacher à soi-même ou aux autres, le faire passer d’un département à un autre, le justifier, le condamner, mais, il ne pourra jamais, vraiment, sincèrement, le modifier radicalement.

Pour pouvoir modifier fondamentalement un défaut, il faut faire appel à un pouvoir supérieur au mental. Heureusement ce pouvoir existe. Je veux me référer emphatiquement au pouvoir de Devi Kundalini Shakti, la Mère Divine Kundalini.

Si nous faisons appel à ce pouvoir dans des moments précis où l’on est plongé dans une profonde méditation, et implore son aide, Devi Kundalini nous aidera, et elle désintégrera ou pulvérisera le défaut que nous avons précédemment compris. C’est la technique qu’il faut pour pouvoir, en vérité, désintégrer n’importe quel défaut ; et de cette façon on peut arriver à éliminer la totalité des défauts ; en d’autres termes, on peut totalement désintégrer ou pulvériser le « Moi », le « Moi » de la psychologie, ou les « Moi », pour être plus clair.

Disciple : Pouvez-vous parler, en particulier de la parole perdue…

Samael Aun Weor : Encore une fois, celle de la parole perdue ne sont pas des « enchiladas » tu le sais? C’est sérieux. La parole perdue est déjà une chose capitale… La parole perdue en nous est le Verbe, le Monade de leibniz. Cette Monade, ce Verbe, est la parole perdue. Quand cette Monade s’est incarnée dans un être humain, alors celui là parle dans l’ortho-purisme de la langue divine, qui comme un fleuve d’or coule à travers l’épaisse jungle ensoleillée…

C’est intéressant, alors, le Verbe, la Parole, le Logos intime sonne à l’intérieur de nous, dans nos profondeurs intimes, en parler, c’est fondamental… Elle a sa grammaire qui n’est même pas connue des adeptes des runes ; ses paroles sont simples comme la langue divine. Le verbe d’or, le verbe le plus pur, est la parole perdue, le Logos…

La parole perdue est une langue, c’est une grammaire, elle a sa phonétique antérieure à toutes les langues du monde. Si je veux vous dire, par exemple : « Moi, Samael Aun Weor, resterai un peu plus longtemps ici, au Mexique, remplissant mon devoir », je dirai : « Samael Aun Weor, lutener masleim aeodon »… Je veux dire, je vais rester ici encore un peu, à faire mon devoir, à faire ma mission… c’est une langue perdue, mais supérieure.

Quand Daniel a vu les mots qui étaient écrits au tableau noir du mur : « mene tekel upharsin », eh bien, alors il a su l’interpréter : « Babylone sera détruite ; après ce soir elle sera livrée aux Mèdes et aux Perses »… on peut aussi écrire : « om mene tekel phares upharsin ». Quoi qu’il en soit… « masleim urim seidad ».

Alors, apprenez à la parler, pour pouvoir vous saluer, vous parler, vous dire bonjour, je vous dis : « aibu…, aibu » ; Ce n’est pas une langue sèche comme l’Espagnol ou l’Anglais, là il faut chanter.

Disciple : Vénérable maître, revenant à 50% d’ego. Est-ce que 50 % de l’ego, supprimé, analogue à 50 % d’attention?

Samael Aun Weor : Bien sûr! 50% éliminé donne 50% de conscience éveillée, c’est une question mathématique.

Disciple : Vénérable maître, beaucoup de gens, par exemple, se sont fait dire qu’il n’était pas nécessaire, par exemple, de pratiquer des runes, ou la méditation, car nous sommes à la fin des temps et nous n’avons qu’à éliminer l’ego. Mais alors, vous nous dites, que la méditation est très importante, mais là, on nous dit que nous ne devrions pas méditer. Alors, que pouvons-nous faire?

Samael Aun Weor : Qui vous a raconté de telles bestialités?

Disciple : De telles choses ont été dites par Joaquin Amortegui. Je les ai enregistrés sur mon magnétophone. Il a dit que deux choses ne sont pas nécessaires, ni la méditation ni le jeûne.

Disciple : Pas même le Carême…

Samael Aun Weor : La vérité est que, dans ces études, sans la méditation, on ne fait pas un pas…

Disciple : Alors, pardonnez-moi de vous interrompre…, je vais vous poser ces questions afin de pouvoir contrecarrer une action répandue depuis le temple de La Sierra Nevada dans laquelle J.A. dit : « Je me suis éveillé sans méditer, donc la méditation n’est pas nécessaire, ce dont on a besoin, c’est du courage… » Jeûner aussi. À Noël, J.A. s’est prononcé contre le jeûne, mais j’ai vu que vous aviez envoyé neuf personnes du Venezuela pour jeûner. Je suis resté silencieux et j’ai dit : « Cela va former une explosion, car J.A. dit qu’il n’y a pas besoin de jeûner et le maître en envoie neuf pour jeûner »… Alors, au fond même là, ils veulent exploser, mais ils n’osent pas exploser car il y a une main de fer qui ne les permet pas d’exploser ; et ils me demandent et je leur dis : « Méditez et jeûnez ; vite, parce que nous nous sommes tous sentis bien à jeun et nous l’avons réussi »…

J’ai moi-même médité dans la Sierra Nevada. Quand je suis allé vous dire ce que j’ai vu, alors vous ne m’avez pas laissé faire, vous m’avez dit : « C’est pour toi, ne parle pas. » Ainsi, je n’ai pas parlé. Et ainsi, à beaucoup de ceux qui ont voulu me dire les merveilles qu’ils ressentent et voient, je ne leur ai pas permis de le faire.

J.A. dit aussi, que des livres Gnostiques, les seuls qui servent sont quatre, il dit aussi, que les autres ne fonctionnent pas. J’ai apporté beaucoup de questions; J’apporte des annotations là. Quoi qu’il en soit, je pense, alors, que le seul qui peut corriger ces choses, c’est vous, maître…

Samael Aun Weor : En tout cas je dois vous dire que la méditation est fondamentale, on ne peut pas avancer d’un pouce dans ces études sans la méditation.

Disciple : Dans le livre « Les Trois Montagnes », il est dit que lorsque le printemps commence, c’est-à-dire dans les 40 jours après le Carême… qu’il ne faut pas manger de viande, de viande de quelque sorte que ce soit et que l’abstinence sexuelle ou la chasteté doit être respecté, n’est-ce pas? Cette année, et il y a deux ans, on nous a dit qu’il fallait pratiquer la chasteté et qu’il faut manger de la viande, donc on ne trouve pas s’il faut en manger ou ne pas en manger, s’il faut pratiquer ou ne pas pratiquer, car comme on respecte, n’est-ce pas? Écouter tous les maîtres… l’obéissance suprême… alors ils l’ont déjà dit, ils ne savent pas où aller…

Autre chose : Beaucoup de jeunes ont arrêté leurs études, ils ont arrêté de faire beaucoup de choses, ils ont abandonné beaucoup de choses parce qu’on leur a dit qu’en ce moment, en 1982, que je sais si tout est fini, et alors pourquoi vont-ils étudiez, pourquoi vont-ils avoir un temple, vont-ils avoir ceci ou cela, s’ils n’ont plus besoin de tout cela, que nous en dit le maître?

Samael Aun Weor : Eh bien, je dis que la méditation est indispensable, car la méditation est le système, la méthode pour recevoir des informations ; à travers la méditation nous pouvons aussi comprendre nos défauts. Quand on médite sur tel ou tel défaut, quand on médite sur telle ou telle erreur psychologique, incontestablement on s’efforce de comprendre, et par une profonde méditation on arrive à le comprendre.

Un défaut découvert, après l’avoir compris, doit être éliminé. Mais avant d’éliminer un défaut, il faut d’abord l’appréhender en profondeur dans la méditation, et ce n’est qu’alors qu’il pourra être éliminé. Il n’est pas possible d’éliminer un défaut s’il n’a pas été préalablement compris, et il n’est pas possible de le comprendre si l’on ne l’a pas médité profondément. La méditation profonde permet de comprendre tel ou tel défaut.

Ainsi, la méditation est le pain quotidien du sage. Par la méditation on peut apprendre beaucoup, on peut se découvrir. La méditation est le système de la découverte de soi.

Nous savons déjà que dans la découverte de soi, il y a aussi la révélation de soi, ainsi, il serait absurde de parler contre la méditation.

La méditation – Je le répète – est le pain quotidien des sages.

Disciple : Quotidien?

Samael Aun Weor : Bien sûr, c’est quotidien! Il faut la pratiquer, si vous voulez avancer, sinon vous serez coincé, pétrifié.

Disciple : Vénérable maître, se référant à la question qui a été posée sur le Carême, concernant la nourriture carnée et le travail sur l’Arcane, que pouvez-vous nous dire?

Samael Aun Weor : Bon, concernant cela il n’y a rien d’obligatoire, tout doit être volontaire. Si quelqu’un veut garder le Carême (les 40 jours), et ne pas manger de viande pendant le Carême, absolument pas de viande, il peut le faire ; mais ce n’est pas que ce soit une obligation, vu qu’on ne va pas non plus se purifier ; car que vous mangiez de la viande ou non, vous n’allez pas vous auto-réaliser.

Quant à garder la pause magnétique créatrice, il faut toujours garder cette pause, on peut travailler intensément dans la forge des cyclopes, mais il faut aussi avoir des intervalles, repos pour les organes créateurs, dans lesquels la pause magnétique doit être maintenue ; cette pause magnétique n’est pas non plus maintenue, car à la longue l’organisme se fatigue… la pause est nécessaire.

Les hommes ont la possibilité de préserver cette pause magnétique lorsque leurs femmes ont leurs règles, alors profitez-en pour conserver cette pause magnétique.

Disciple : Maître, il y a une chose qui arrive chez les femmes, parce qu’il semble qu’elle ait eu des saisons, parce qu’elle n’est pas toujours disposée. Il y a ceux qui disent qu’il s’agit de frigidité sexuelle.

Disciple 2 : Mais à certains moments elle travaille normalement dans la forge. Donc, pour le fait qu’elle ne travaille pas tous les jours, alors ils disent qu’elle souffre de frigidité sexuelle. J’ai pensé que les femmes ont une sorte d’étapes (les quatre saisons), par exemple, à certains moments elle ne ressent pas, mais à d’autres moments elle ressent, et ainsi de suite…

Samael Aun Weor : Il y a des temps d’activité sexuelle et des « pralayas » : des temps de repos ; de sorte que ce type d’activité est toujours alterné par des périodes de repos ; C’est réel.

Disciple : Vénérable maître, concernant ce qu’il est dit que la pratique du maithuna devrait être tous les 8 ou 15 jours, que m’en dites-vous?

Samael Aun Weor : Cela dépend selon l’organisme de chacun. Bien sûr, le maithuna doit être fait quotidiennement, s’il peut être fait quotidiennement, mais si l’organisme se fatigue, alors il faut lui donner des périodes de repos, de repos, la pause magnétique si indispensable. Le carême est une pause.

Disciple : Carême?

Samael Aun Weor : La pause magnétique…

Disciple : Maître, et l’homme qui peut pratiquer tous les jours…

Samael Aun Weor : Alors, l’homme doit s’accommoder, dans ce cas, des exigences de la femme ; dans les deux cas. Ou la femme devra s’adapter aux exigences de l’homme…

Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Three Purifications and Secret Teachings of Christ.