Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

À l’intérieur de la Terre, dans ses entrailles, vivent les condamnés… quand ils ont accompli leurs 108 existences, alors, on ne leur donne plus de corps physique, ils entrent dans l’involution submergée des mondes infernaux. Là, ils involuent dans le temps, jusqu’à ce qu’ils atteignent la seconde mort…

Par conséquent, Dante n’était pas fou. Et quiconque ose dire que Dante était fou est réellement un imbécile. Le monde a reconnu et continuera à reconnaître Dante, l’auteur de « La Divine Comédie », le bon disciple de Virgile, le poète de Mantoue. Donc, le Florentin Dante, je le répète, n’était pas fou. Il a décrit ces mondes infernaux d’une manière symbolique, il n’a pas parlé grossièrement, il ne l’a pas dit littéralement, car à ce moment-là il ne pouvait pas parler comme nous parlons ici maintenant. S’il l’avait dit crûment, vous pouvez être sûr qu’il aurait été brûlé vif sur le bûcher de l’Inquisition. Il fallait savoir dire les choses, savoir écrire intelligemment pour ceux qui comprennent. On nous montre là-bas, à l’intérieur de la Terre, comment ces condamnés tombaient en morceaux, ils tombaient en poussière, il a dit cela, et c’est écrit et vous pouvez le lire, c’est là.

Les religions ne sont pas folles non plus, mesdames et messieurs. Croyez-vous, peut-être, que la religion Chrétienne enseigne l’enfer par pur dogme, ou croyez-vous que la religion de Muhammad ou celle des Bouddhistes enseignent l’enfer par pur non-sens? Si toutes les religions parlent d’un enfer, cela signifie que l’enfer existe.

Les mondes infernaux existent en tant que mondes à l’intérieur des planètes, situés dans les neuf dimensions de la nature et du cosmos.

Si les gens le croient, qu’ils le croient, et s’ils ne le croient pas, alors qu’ils ne le croient pas. Ce qui est, est. On pourrait nier le Soleil en disant qu’il n’existe pas, et qu’il continuera d’exister. On pourrait dire que les mondes infernaux n’existent pas, et ils continuent d’exister. On pourrait dire que ce verre n’existe pas et continuera d’exister. On pourrait dire ce qu’on veut, mais ce qui existe, existe. On peut le nier, mais ce qui existe existe toujours…

Une méthode de vérification : celui qui parvient à éveiller la conscience peut visiter les mondes infernaux. Maintenant, si on apprend à quitter le corps physique à volonté (comme je les ai enseigné hier soir et avant-hier), eh bien, on peut aussi se permettre de visiter ces mondes pour pouvoir les mettre en évidence, pour pouvoir les vérifier, pour pouvoir les toucher et les voir…

Lorsque les 108 vies ont été épuisées, alors on entre dans ces régions et passe par un processus de « mort » jusqu’à la désintégration, c’est la « seconde mort » dont notre Seigneur Jésus, le Christ, parlait dans les saintes évangiles, et dont parlait aussi le voyant de Patmos.

Après la seconde mort, l’âme libérée, sans l’ego, sans le Moi, sans ces Moi, est capable de remonter à la surface, sous la lumière du Soleil pour entrer dans les paradis élémentaux de la nature. Alors on repasse par les processus évolutifs extraordinaires : on monte du minéral au végétal et du végétal à l’animal, de l’animal à l’humanoïde, et quand on atteint l’état humanoïde on se voit attribuer 108 vies, de sorte que l’on peut s’auto-réaliser, pour qu’on puisse être divinisé, pour qu’on atteigne la maîtrise, pour qu’on atteigne l’état angélique.

Mais si on échoue à nouveau, eh bien, le processus se répète, et après tout, il y a 3 000 cycles ou âges de ce genre. Si quelqu’un atteint le 3 000e tour de la roue et ne devient jamais un maître, ne devient jamais un adepte de la fraternité de la lumière intérieure, enfin son âme, sa pure essence, sans ego, sans rien de tout cela, est submergée dans l’océan de la grande réalité. On devient une « étincelle » de dieu qui se consacre à jouir du bonheur, on ne sera pas un maître mais une « étincelle » de divinité…

Donc, je veux que vous sachiez, nous pouvons éviter la descente dans le Mictlán, aux enfers, et cela est possible en détruisant dès maintenant tous ces ego que nous portons à l’intérieur ; il faut changer radicalement.

Pourquoi Nous Répétons nos Souffrances : Retour et Récurrence

Un homme est ce qu’est sa vie. Si un homme ne change pas sa vie, s’il ne la transforme pas, s’il ne travaille pas à la modifier, il perd misérablement son temps. La mort est le retour au commencement, au point de départ originel.

Quand on meurt on emmène sa propre vie de l’autre côté et quand on revient on la ramène, on la projette à nouveau sur le tapis de l’existence. Alors, il faut savoir que nous tous, quand nous revenons, en effet, ne faisons rien d’autre, que de répéter les mêmes événements du passé.

La loi de la récurrence est donc liée à la loi du retour, c’est-à-dire que tout se reproduit exactement comme cela s’est passé. Cela a une explication ; je vais vous dire : supposons que nous ayons eu une « bagarre » dans un bar, supposons qu’il soit clair que le « Moi » de cette « bagarre » est vivant à l’intérieur de nous. Quand l’heure de la mort arrive, quoi? Si, tous les ego entrent dans la cinquième dimension, de même l’ego de cette bagarre, la colère… Quand on revient, quand on régresse dans ce monde, cet ego de la « colère » revient avec nous aussi ; et quand on naît, peut-être cet ego, eh bien, entre dans le corps après un certain temps, mais à l’âge où la « bagarre » s’est produit dans l’existence passée, à cet âge, cet ego trouve une « bagarre » pourquoi? Si l’événement s’est produit lorsque vous aviez 30 ans, l’ego de la « colère », en tout cas, y est vivant et attend l’âge auquel l’événement s’est produit dans la vie passée, c’est-à-dire qu’il attend d’avoir 30 ans pour ressortir pour former la « bagarre » ; ainsi, quand il a 30 ans, il va chercher le bar et chercher le gars avec qui il s’est battu. Par télépathie, il entre en contact avec l’ego de ce type avec qui il s’est battu dans le passé et le rencontre à nouveau dans un autre bar similaire et la « bagarre » se répète…

Supposons qu’un individu âgé de 30 ans ait eu une liaison avec une certaine dame. L’ego aventurier est vivant, au moment de la mort l’ego aventurier entre dans le monde invisible; au moment où il renaît, l’ego de l’aventure revient aussi à l’existence et attend là, au fond, attend que vienne l’âge de 30 ans, que son heure vienne. Le moment venu, il part télépathiquement à la recherche de la femme de l’aventure, et l’ego de la femme de l’aventure fait de même et enfin ils se rencontrent, le processus se répète, c’est la mécanique de la loi de la récurrence : tout se reproduit comme il s’est passé, avec ses bonnes et ses mauvaises conséquences.

La loi de la récurrence existe, certains auteurs l’ont citée, mais il y en a vraiment peu, ou plutôt, rare est celui qui sait décrire la mécanique de la loi de la récurrence. Cette loi existe. Nous vivons en répétant exactement nos mêmes erreurs, nous commettons l’erreur de répéter nos mêmes erreurs. Alors nous portons en nous les mêmes erreurs du passé.

La vie est faite de comédies, de drames et de tragédies. Pour chaque comédie, pour chaque drame, pour chaque tragédie, il faut des « acteurs » : l’un est l’acteur de la jalousie, un autre est l’acteur de la cupidité, un autre l’acteur de l’envie, un autre l’acteur de l’orgueil, etc., mais si « les acteurs meurent », où sont les comédies, les drames et les tragédies? Si nous parvenons à désintégrer ces « acteurs » (qui sont les ego), que sont toutes ces comédies, ces drames et ces tragédies? Lorsque cela se produit, la répétition devient impossible. Alors on se libère de la loi de la récurrence, on devient libre et souverain, on se libère, on devient des êtres ineffables.

Donc, nous devons travailler sur notre propre vie, la transformer. Il est urgent que nous fassions de notre vie un chef-d’œuvre.

L’auto-observation psychologique directe nous permet de nous connaître, de nous découvrir.

Il ne s’agit pas ici de suivre telle ou telle théorie, ou de défendre telle ou telle école, non! Il s’agit ici de nous observer directement, de nous connaître, de savoir qui nous sommes, ce que nous avons à l’intérieur, uniquement pour pouvoir vraiment travailler sur nous-mêmes et nous transformer.

Alors ici finies mes paroles, aujourd’hui dimanche.

Étudiant : Eh bien, voici l’occasion…

Samael Aun Weor : Mais il est né exactement au début de l’ère du Capricorne. Et nous savons que le Verseau a commencé le 4 Février 1962, entre 2 et 3 heures de l’après-midi ; et si l’on tient compte du fait que chacune de ces ères dure 2 160 ans avec des minutes et des fractions de secondes, évidemment, l’ère du Verseau se situe après l’an 4 000, en l’an 4 000 et quelque, c’est-à-dire entre 4000 et 4500, compte tenu des fractions de minutes et de secondes et……y a-t-il d’autres questions?

Étudiants:…

Samael Aun Weor : Quel nombre de jours?

Eh bien, en ce qui me concerne, personnellement, ma vie personnelle que je considère comme vraiment sans valeur. Parce qu’il serait inutile de savoir dans quel numéro de vie je suis. L’intéressant serait de savoir dans quel numéro de vie chacun de vous se trouve, et cela n’est possible qu’en nous explorant pour nous connaître. Parce que vous ne gagnerez rien, mon frère, à savoir dans quel numéro de vie je suis, l’important serait que vous travaillez sur vous-même, que vous sachez dans quel numéro de vie vous êtes, ce serait intéressant.

Pour ces moments où…

Étudiants:…

Samael Aun Weor : Non!, en éveillant la conscience vous y parvenez… En ces temps, au nom de la vérité, je dois dire, le cœur dans la main, que, certainement, tous les êtres humains arrivent à la fin de leur cycle d’existences : Certaines personnes sont à 108, certaines sont à 107, certaines sont à 106, etc., etc., ils arrivent à la fin de leur cycle d’existences en ce moment. Maintenant, vous comprendrez pourquoi les temps de la fin sont déjà arrivés ; et ce que je dis est général pour tout le monde…

Régions de l’Enfer

Étudiants:…

Samael Aun Weor : Eh bien, individuellement, quand vous atteignez 108, évidemment, l’ego tombe définitivement dans le règne minéral submergé, il involue dans les entrailles de la planète Terre, jusqu’à sa désintégration totale.

Or, si l’humanité atteint massivement la fin de ses cycles d’existence, indiscutablement, massivement elle entrera (en grande quantité) dans ce règne minéral submergé.

Et je dois dire, au nom de la vérité, et cela mérite d’être précisé pour vous, qu’en ce moment, il y a beaucoup de gens qui ont déjà terminé leurs 108 existences, ils ont déjà atteint 108 vies.

Ces gens vivent dans les mondes infernaux même s’ils ont un corps physique, en fait, ils sont situés dans ces mondes infernaux et lorsqu’ils quittent le corps dense (au moment de la mort du corps dense), ils trouveront qu’ils sont déjà des habitants de ces mondes infernaux, qu’ils vivent dans ces infradimensions de la nature et du cosmos.

On a beaucoup parlé, par exemple, de ce qui se trouve au-delà. Certes, chaque personne a un trait caractéristique psychologique défini. Au moment de la mort ou dans la vie, selon le trait psychologique que nous avons, nous nous trouvons situés dans tel ou tel pays psychologique intérieur.

Il vaut donc la peine de savoir où nous sommes situés. On sait qu’on est ici, dans cette maison très sérieuse de la culture, qu’on est parmi des gens cultivés, on le sait, mais ce qui reste à savoir, c’est où on se situe psychologiquement.

Il est évident que chacun de nous se situe, vit dans un lieu psychologique de nous-mêmes.

Les courroucés vivront dans le « pays » de la colère, les cupides habiteront le « pays » de la cupidité, les lubriques dans le « pays » de la luxure. Ce sont des zones ou des régions ou des demeures qui existent dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos. Vous comprendrez maintenant pourquoi Jésus le Christ a dit: « dans la maison de mon père, il y a beaucoup de demeures »…

Je vous dis aussi, au nom de la vérité, que dans les mondes infernaux il y a de nombreuses demeures au sein des neuf cercles Dantesques. Incontestablement, chacun se tournera vers sa demeure correspondante.

Dante Alighieri dans sa « Divine Comédie » nous raconte le cas d’un moine vengeur. Il s’était battu avec tous ses proches et avait décidé de se venger : il les invita sous prétexte de se réconcilier, il les invita à un repas, et au milieu du banquet il les empoisonna tous, au dessert ils mangèrent tous du poison, car le poison était mis dans les desserts.

Dante nous dit dans la « Divine Comédie » qu’à ce moment précis l’ego, le Moi…

…le conditionne, et bien sûr, et ces autres par d’autres, et nous jouons tous un rôle dans la question du tissage et du détissage du destin des êtres humains. Mais vous voyez comment il s’est tourné vers le neuvième cercle Dantesque…

Il ne fait aucun doute que des crimes aussi horribles sont ainsi payés. Le furieux ira donc vers la cinquième région, vers le cinquième cercle, sans aucun doute ; les fornicateurs, naturellement, devront se tourner vers le sixième cercle. Mais la crue réalité est que dans les mondes infernaux ils existent. Là, les choses physiques existent…

Je suis pratique à cela. J’ai fait des recherches là-dessus, je l’ai exploré. J’ai vu là-bas, par exemple, que si l’on prend un verre comme celui-ci, il est beaucoup plus dense, plus lourd qu’ici, la matière y est plus grossière. Une table ici, donc, est ici très belle par rapport à une table là, dans les mondes infernaux. Dans les mondes infernaux toutes les choses d’ici existent, mais sous une forme beaucoup plus grotesque. Ce sont les infra-dimensions de la nature et du cosmos.

Il n’y a pas longtemps, un jeune homme qui nous était très proche s’est désincarné. Ce jeune homme n’était pas exactement mauvais ; il aimait vraiment le combat, oui, il a toujours vécu le combat. Mais, malheureusement, un jour, il a eu un accident : il roulait dans une Volkswagen sur l’autoroute de Toluca et il semble qu’il voulait éviter de heurter un animal, un chien (selon certains), la vérité est qu’il s’est renversé, se suicidant.

Ce brave jeune homme s’est désincarné et comme ses 108 vies étaient déjà expirées, il est entré dans le cinquième cercle Dantesque. Là, il vit dans un combat incessant ; c’était un combattant, eh bien, il s’est tourné vers le monde des combats, vers son monde. C’est son centre de gravité et c’est là qu’il vit en combattant ; bien sûr il devra involuer dans le temps jusqu’à ce qu’il atteigne la seconde mort, à sa désintégration.

Si l’on n’est pas capable de désintégrer l’ego, la nature vient à son secours ; et l’entrée dans les mondes infernaux, bien qu’elle puisse sembler criminelle, ne l’est pas. Au fond, l’enfer n’a qu’un objectif : libérer l’essence, libérer la conscience, libérer l’âme, afin qu’elle puisse se libérer et entrer dans les paradis élémentaux de la nature.

Il n’y a pas de crime, aussi grave soit-il, qui n’ait sa punition définie. Mais on ne saurait payer plus qu’on ne doit, on paye ce qu’on doit, mais on ne paye jamais plus qu’on ne doit. Dans les mondes infernaux ce qui est dû est payé, mais après qu’il a été payé, eh bien, on n’a plus à y involuer et la divinité, la justice divine nous y enlève.

Dieu ne va pas être injuste, Dieu ne va pas garder quelqu’un là-bas pour toujours pour un crime que l’on a commis. Si quelqu’un l’a commis, il a son prix et son prix doit être payé ; mais après qu’il est payé, pourquoi rester là? Dieu est justice, Dieu est amour ; et chaque crime, aussi grave soit-il, a son prix.

Étudiant : Maître, je pourrais vous poser une question ici au nom des auditeurs et c’est celle-ci : qu’arriverait-il à une personne qui va terminer son cycle de 108 vies, mais qui a décidé du chemin parfait, de la perfection, il fait aussi la même chose, ou est-il toujours en vie?

Vertus et Défauts

Samael Aun Weor : Eh bien, si la personne va avoir 108… Et mettons quelque chose de pire, supposons qu’il ait eu 108, mais qu’il ait écouté les enseignements et résolu de détruire l’ego. Évidemment, lorsque la destruction de l’ego commence, alors cette personne est libérée de tous les agrégats de celui-ci. Car qui est-ce qui va dans les mondes infernaux, n’est-ce pas peut-être l’ego? Mais si nous détruisons l’ego, si on met fin à tous ces égos, qui va aller dans les mondes infernaux? Celui qui devait partir est fini. Alors, qui est envoyé?

Donc, l’important est de détruire l’ego, et nous devons le faire ici et maintenant.

Il y a des formes de vertus qu’il faut vraiment comprendre, beaucoup de gens, par exemple, veulent être chastes, ils disent : « l’abstinence est la meilleure »…, mais à l’intérieur ils brûlent des flammes de luxure, c’est-à-dire qu’ils imitent la chasteté mais ils ne sont pas chastes, une chose est d’imiter une vertu et une autre chose est d’avoir une vertu…

Il y a des gens qui disent « je vais mettre fin à la colère, je vais être serein »…, mais une chose est d’avoir vraiment la vertu de la sérénité et une autre est d’imiter la vertu de la sérénité…

Une personne peut dire « je vais arrêter d’être cruelle », et pourtant continuer à être cruelle, parce qu’une chose, vraiment, c’est d’en finir avec cet ego de la cruauté, et une autre chose est, vraiment, de posséder la vertu de miséricorde.

C’est-à-dire que lorsqu’on élimine un défaut, une vertu naît, mais le défaut doit être éliminé.

Si quelqu’un dit : « Je ne vais pas me fâcher, maintenant je vais le supporter, quoi qu’ils me disent, je ne vais me battre avec personne »… ses tripes se tordent, mais en vérité il n’a pas encore acquis la vertu de la sérénité. L’ego de colère le garde en vie, et le jour le moins attendu cet ego saute et explose, déchire ses vêtements, tonne et clignote.

Alors je vous déconseille d’imiter les vertus, ce que vous devriez faire c’est tuer les défauts, en finir avec les egos, car si vous désintégrez les egos, les précieux joyaux des vertus naissent à leur place…

Y a-t-il une autre question?…Vous pouvez parler ici, jeune homme…

Christ

Étudiants:…

Samael Aun Weor : Je vais répondre à celle-là en premier, pour que plus tard je puisse poser l’autre. Pour l’instant je vais vous répondre d’abord celle-là; Je pense qu’il faut s’organiser, n’est-ce pas? Eh bien, vous pouvez vous asseoir, frère. En tout cas, je vais vous dire ceci : nous devons comprendre que le Christ est, en lui-même, au-delà de la personnalité, au-delà de l’ego, au-delà de l’individualité. Le Christ est le Logos, l’unité multiple parfaite.

Le Christ cosmique s’exprime à travers tout humain dûment préparé. Un jour, il s’exprimait à travers le grand Kabir Jésus ; un autre jour brillait à travers Gautama, le Bouddha Shakyamuni ; personne ne peut nier que Jean-Baptiste était aussi une manifestation du seigneur ; personne ne peut nier qu’il s’exprimait avec toute sa vigueur, se manifestait avec toute sa puissance en Hermès Trismégiste, le trois fois grand dieu ibis de Thot. Nous, les Mexicains, avons ici aussi notre Christ historique, je veux me référer emphatiquement à Quetzalcoatl…

Quand un humain travaille vraiment sur lui-même, de manière intime, il reçoit la Nativité dans son cœur. Inutilement le Christ serrait né à Bethléem, s’il ne naît pas aussi dans notre cœur ; inutilement il serrait et ressuscité, s’il ne meurt pas et ne ressuscite pas aussi en nous (Jésus-Christ)…

« Jésus » vient de « jeshua » en Hébreu, et « jeshua » est « sauveur ». Évidemment, Paul de Tarse mentionne rarement le grand kabir ; Paul de Tarse cite toujours le Jésus Christ intérieur, le Christ lui-même, qui est notre sauveur intérieur profond.

Quand un homme, je le répète, travaille sincèrement sur lui-même, il passe par la Nativité du cœur. Quand un homme reçoit le Initiation Vénuste il passe par la Nativité du cœur.

Alors le Christ intime, le Jésus Christ intérieur, parce que le Christ est « Jésus-sauveur », se manifeste dans un tel homme, naît comme un enfant parmi cette « étable » que nous avons, pleine des animaux du désir, et à mesure que l’enfant grandit, dans notre intérieur, il se manifeste de plus en plus.

Le Seigneur, à l’intérieur de nous, prend en charge nos propres pensées, prend en charge nos propres sentiments, nos processus sexuels et volitionnels. Le seigneur, le sauveur, luttant à l’intérieur de nous-mêmes, devient un humain parmi les humains.

Le Seigneur, luttant à l’intérieur de nous, doit traverser toutes les tentations. Il doit éliminer les ego en lui-même, il doit vaincre les ténèbres en lui-même. Et à mesure qu’il grandit et se développe, il s’exprime mieux.

Et enfin, il arrive un moment où le Seigneur, à l’intérieur de nous-mêmes, doit traverser tout le drame cosmique ; le Seigneur, à l’intérieur de nous, doit vivre tout le drame des Évangiles; le seigneur à l’intérieur de nous doit subir les tourments de la passion. Le Judas du désir le trahit sans cesse ; le démon du mental (qui est le deuxième traître), se lave sans cesse les mains. Qui n’essaie pas de se justifier? Qui n’essaie pas d’esquiver ses erreurs? Qui ne cherche pas toujours des excuses? Et le démon de la mauvaise volonté que chacun de nous porte en lui, toujours, sans cesse, hait le Seigneur…

Ainsi, le Christ intime doit être trahi par ces égos pervers que nous portons à l’intérieur ; et ce sont ces égos qui crient : « crucifixia, crucifixia, crucifixia »! Et enfin, le Christ intime monte au Calvaire.

Le Christ intime doit être couronné d’épines et doit recevoir à l’intérieur de nous des coups de fouet, et il monte pour nous au Calvaire… Cela se passe là, dans nos profondeurs, dans les profondeurs vivantes de notre conscience superlative.

La dernière chose que le Seigneur fait avec sa mort est de tuer la mort, c’est pourquoi il est écrit : « la mort est avalée avec la victoire! Où, ô mort, est ton aiguillon? Où, ô tombeau, ta victoire?… »

Ainsi, le Christ intime, le Jésus Christ intime est notre Jeshuá, notre sauveur… qui d’autre va nous sauver? Nous avons besoin d’aide. Qui d’autre va la donner? C’est ainsi que le Christ vient nous sauver : il nous sauve de l’intérieur.

Le grand Kabir Jésus, qui est venu ici il y a près de 2 000 ans, en terre sainte, est toujours vénéré par nous, car c’est lui qui nous a apporté cet enseignement. Il s’est référé au Jésus Christ intime de chacun de nous. N’est-il pas vrai, peut-être, que le Bouddha Gautama a également enseigné aux Hindous tout ce qui est le Bouddha intime? De même, Jésus Christ, ce grand Kabir, nous a enseigné la doctrine du Jésus Christ intime de chacun de nous, du Christ cosmique en nous, de notre Christ secret.

Il vient à nous avec l’Initiation Vénuste ; parlant en Kabbale je dirai : il vient à nous dans l’Initiation de Tiphereth. Mais il faut travailler, travailler dur. Il faut suivre le chemin de la chasteté ; il est nécessaire de transmuter les énergies créatrices, afin de recevoir l’avènement du feu. Ce n’est qu’ainsi, en transmutant nos énergies créatrices, en marchant sur le chemin de la perfection, en étant vraiment chastes, en pensées, en paroles et en actes, que nous pourrons vraiment recevoir l’Initiation Vénuste.

C’est l’explication par rapport au grand Kabir Jésus et la raison pour laquelle nous le respectons. Comment ne pas respecter son maître, celui qui lui a enseigné cette doctrine? L’un de vous parlerait-il contre son maître, ou seriez-vous si ingrat qu’il vous jetterait dans l’oubli? Il est l’instructeur du monde. Le Christ intime est l’instructeur du monde. Parce que le Christ intime c’est celui qui parle à travers les prophètes, c’est celui qui parle à travers les avatars, c’est celui qui se manifeste à travers ceux qui ont montré le chemin de la libération…

Tenez, notre frère….

Étudiant : Je veux clarifier ceci : j’ai aussi étudié le Christianisme, le Catholicisme et je me rends compte de ce que le monde admire et vénère ; ce que le monde a connu le Christ historique. Il est clair que cet homme, qui était Jésus, l’a dit à travers les évangiles et les traditions… Ici, nous allons rencontrer le Christ intérieur qui existe et lutte au plus profond de nos propres énergies créatrices. Quelque chose de totalement séparé de ce Christ historique que nous connaissons. C’est celui-là qu’on va rencontrer là-bas, c’est notre sauveur, c’est celui qui nous change, celui qui nous transforme! Donc, la confusion est que les gens parlent du Christ historique, nous parlons du Christ intérieur vivant qui est à l’intérieur de chacun de vous et qui est latent dans le pouvoir sexuel. C’est donc la précision qui, plus ou moins, vient donner une différence entre les deux aspects…

Samael Aun Weor : Un autre avis? Vous pouvez demander, frère…

Étudiant: Eh bien, je veux poser des questions sur l’Esprit Saint, est-ce la conscience éveillée?

Samael Aun Weor : L’Esprit Saint est le troisième Logos ; dans la Kabbale c’est Binah. Incontestablement, l’Esprit Saint se trouve au fond de l’énergie sexuelle. Il vient à nous, il vient à nous à mesure que nous foulons le chemin de la chasteté. Quand nous le recevons, il nous illumine et nous transforme radicalement ; c’est tout.

Polarités sur le Chemin

Étudiant : …en plus de cela, il y a une certaine réalité… …dans ses principes magnétiques, dans ses principes vitaux, parmi lesquels celui de polarité, qui nous dit que toute chose a deux pôles… …que l’amour et la haine sont la même chose……comment savoir quel est le chemin exact : le bien ou le mal? Parce qu’étant qu’ils sont la même chose, selon le principe de polarité… …si nous sommes à un extrême, nous pouvons éprouver le bien ou le mal… …Le contraire du bien est le mal, le contraire du positif est le négatif. Comment savoir quel est le vrai chemin : le bien ou le mal?… …car s’il est vrai que le Christ était un maître, dans un sens, le Marquis de Sade était aussi un autre maître, dans un autre sens, et les deux cherchaient leur cause de perfection, étant sur des chemins si dissemblables, et pourtant……celui du bien ou celui du mal?

Samael Aun Weor : Je répondrai volontiers à cette question. Évidemment, Jésus le Christ nous a montré le chemin de la libération, il nous a enseigné la doctrine du Jésus Christ intérieur, base fondamentale des épîtres de Paul de Tarse.

Nous ne nions pas que les citations du Marquis de Sade (l’antithèse du Christ) a manifestement enseigné le « chemin de la libération » à travers le mal. Le Marquis de Sade a voulu enseigner la perversité et il l’a pratiquée ; le Marquis de Sade croyait que par le mal on arriverait à épuiser le désir. C’est-à-dire l’épuisement du désir par la satisfaction du vice… …on dirait pour documenter le Marquis de Sade, qu’il est clair que les méchants se plongent dans les mondes infernaux et passent ainsi par la seconde mort. L’essence ressort alors sans ego. Mais cette essence libre n’est pas une essence maîtresse, car elle n’a pas atteint la maîtrise. Elle est devenue un élémental de la nature mais n’est pas devenue un maîtresse. Ainsi, la doctrine du Marquis de Sade ne nous conduit pas à l’adepte, elle nous conduit à l’échec.

Mais plaçons-nous sur le plan du Jésus Christ intime et du grand Kabir Jésus. Incontestablement, il y a en nous des ego du mal, bien sûr. Mais cela ne signifie pas que les ego du bien n’existent pas aussi en nous. Il y a des ego qui savent peindre de beaux tableaux, il y a des ego qui ont de magnifiques coutumes, il y a des ego qui savent faire la charité, il y a des ego qui savent soigner, etc. Et alors?

Nous devons dissoudre les mauvais ego, mais nous devons également dissoudre les bons ego. Parce que les bons ego font le bien, mais ils ne savent pas quand faire le bien. Souvent, nous faisons le bien quand cela ne devrait pas être fait, et nous devons savoir comment faire le bien…

Rappelons-nous que le feu à l’intérieur de la cuisine est utile, il est bon, mais le feu à l’extérieur de la cuisine, dans le salon, brûlant les rideaux, est mauvais. Rappelons que l’eau du lavabo est bonne, mais l’eau qui envahit la pièce est mauvaise…

Ainsi « bon » est tout ce qui est à sa place ; « mauvais » est tout ce qui n’est pas à sa place. Nous devons, après tout, éliminer les ego du bien et du mal, nous libérer à la fois du bien et du mal, aller au-delà du bien et du mal.

Nous devons manier l’épée de la justice cosmique et devenir des êtres terriblement divins, au-delà du bien et du mal.

À une occasion, un ami propriétaire d’une fabrique de pantalons m’a dit : « Eh bien, et si je dissous alors l’ego qui sait faire des pantalons, qui est l’ego utile, alors, est-ce que l’usine va fermer, qui va fabriquer le pantalon? »

J’ai répondu : « Non! Croyez-vous peut-être que l’Être est inutile? L’Être a plusieurs parties, et si cet ego qui fabrique des pantalons est éliminé, dans son remplacement il reste une des parties autonomes et indépendantes de l’Être, qui sait les faire et les rendra plus parfaits. »

Ainsi, quand on dissout les egos, on ne reste pas sans défense et inutile. Parce que l’Être, avec ses différentes parties, n’est pas inutile, il est parfait.

Maintenant, nous devons devenir indépendants du bien et du mal, nous devons éliminer les bons ego et les mauvais ego. Soyez conscient de vous-même, éveillez-vous; cela est évident.

La Loi du Pendule

Malheureusement, les gens oscillent toujours dans ce couple d’opposés de la philosophie. Rappelons-nous que la vie est régie par la loi du pendule : à une extrémité du pendule il peut y avoir le bien, à l’autre extrémité du pendule il y a le mal.

Il ne s’agit pas d’entrer dans ce mouvement pendulaire. Nous devons nous placer au centre et le centre est l’Être ; et l’Être nous dira quand le bien doit être fait et quand il ne faut pas le faire. Faire l’aumône, par exemple, à un toxicomane pour qu’il achète de la marijuana est absurde ; ou faire l’aumône par exemple à un ivrogne pour qu’il continue l’ivresse est une bêtise…

Ainsi, il ne faut pas vivre entre l’oscillation du pendule, il faut se placer au centre, là où est le bâton de la justice, le bâton de la droiture, qui est l’Être.

Nous devons donc comprendre que la loi du pendule (qui nous emmène d’ici à là, et de là à ici), nous cause de la douleur ; cela ne nous mène nulle part.

Incontestablement, si l’on s’empare du centre, on devient indépendant à la fois du bien et du mal.

À une extrémité du pendule, nous pouvons trouver toutes les écoles du type, disons, spirituel, pseudo-ésotérique, pseudo-occultiste (ou appelez-les comme vous voulez) ; À l’autre bout du pendule se trouvent les athées, les ennemis de l’éternel, les matérialistes. Mais réellement, la vérité où est-elle?

La vérité ne se trouve pas aux deux extrémités du pendule. Nous ne devrions pas nous intéresser à ce que les gens disent ou arrêtent de dire, à ce qu’ils écrivent ou arrêtent d’écrire. Pour nous, la seule chose qui devrait nous intéresser, réellement, c’est l’Être.

Nous devons nous immerger dans l’Être, dans la force neutre qui est au fond de chacun de nous, cette force neutre, la force de l’Esprit Saint.

Nous devons nous immerger dans l’Être. L’Être va nous instruire, l’Être va nous apprendre. Bien sûr, nous devons désintégrer les ego pour établir des relations correctes avec l’Être, parce que seul l’Être peut nous donner une véritable sapience…

Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Why We Repeat Our Sufferings: Return and Recurrence, Hell, and the Pendulum.

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