Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Parties de l’Être
Parlons un peu des questions ésotériques. Nous parlerons de la science de la méditation…
Seuls les gens de la troisième chambre peuvent comprendre cette science, car naturellement, les gens qui ne méditent pas ne la comprennent pas ; ainsi, ils abordent ces questions avec des questions de l’antichambre, de la première chambre, etc., et ce n’est pas correct. Ainsi, si un frère ou une sœur ne médite pas en troisième chambre, nous les supplions d’avoir la bonté de se retirer…
Alors, le gardien est-il sûr que tous les frères et sœurs ici appartiennent à la troisième chambre?
« Oui, c’est ainsi! » [répond celui auquel on a fait allusion].
Alors, nous commencerons la conférence d’aujourd’hui…
Tout d’abord, il est nécessaire d’apprendre à connaître son propre Être. Cependant, nous soulignons que nous parlons de le connaître du point de vue exclusivement objectif. Il serait impossible de connaître notre propre Être intérieur d’un point de vue subjectif, et c’est évident.
En psychologie conventionnelle, ils considèrent que « subjectif » est positif, clair, réel et « objectif » comme secondaire. Les psychologues ont tort, parce que dans la vraie psychologie révolutionnaire, ce qui est « objectif » [« perception impersonnelle, impartiale des faits »] est le spirituel, le réel, le vrai ; tandis que ce qui est subjectif [« se trouvant en dessous, en bas, près de la frontière »] est incohérent, vague, imprécis, matériel. Il faut donc tenir compte de ces facteurs.
Quand je dis que nous devons connaître l’Être d’une manière tout à fait objective, j’affirme une grande vérité ; et vous devez appréhender ce que j’affirme…
Notre Être, dans le monde des 12 lois, est conditionné par ces lois et est représenté par le soleil (qui est le monde des 12 lois). Il est aussi conditionné par le monde de 24 lois (qui est n’importe quel monde planétaire du système solaire), et il est conditionné par un monde de 48 lois (le monde physique), et dans la forme la plus dense, il est conditionné par le monde des 96 lois. Donc, nous devons connaître l’Être, non seulement dans le monde des 12 lois, ou des 24, mais dans tous les mondes, et cela demande beaucoup d’efforts ; il ne s’agit pas d’efforts indirects, mais plutôt d’efforts directs et centraux.
Nous avons vraiment besoin de nous connaître – « Humain, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » – car ce n’est qu’en se connaissant que nous pouvons travailler directement sur nous-mêmes. Si nous ne nous connaissons pas, comment travaillerions-nous sur nous-mêmes? Impossible! N’est-ce pas? Ce que nous recherchons, c’est un changement, une transformation radicale, et cela n’est possible que par l’exploration de soi, car ainsi nous pouvons travailler « directement » sur nous-mêmes.
Quand je parle de « travailler sur nous-mêmes », cette phrase doit être comprise. Nous pourrions devenir des imitateurs de quelqu’un, mais dans ce travail, le faire ainsi ne serait pas travailler de manière centrale, directe, ce serait travailler de manière unilatérale. Nous pourrions imiter le mari, ou la femme de la famille, ou quelque instructeur, mais alors ce ne serait pas un effort central et direct.
Krishnamurti dit, par exemple : « Je ne veux pas de suppôts ou de suiveurs, mais seulement des imitateurs de mon exemple. » Je trouve cela trop égoïste, car si quelqu’un devient un imitateur de Krishnamurti, il ne fait plus un effort central. Non! C’est déjà une œuvre d’imitation. Ainsi, le travail d’imitation n’est pas en soi un travail sur soi directement. Non! On le fait sous un angle, on le fait unilatéralement ; ce n’est pas un travail central, ce n’est pas un effort central.
Je ne vous dis pas de m’imiter, car ainsi vous ne feriez pas un effort central. Je vous dis de faire un effort central, une série de super-efforts centraux, de travailler directement sur vous-même. Ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de produire un changement en nous-mêmes.
Cependant, quand on travaille sur soi objectivement, quand on fait des efforts directs et centraux pour amener le changement, il arrive que le centre émotionnel inférieur nous attaque alors intensément. On peut dire que le centre émotionnel inférieur est catastrophique, sombre, horrible.
Lorsque des attaques surviennent contre le centre émotionnel inférieur, on souffre énormément. Alors, des gens qui nous blessent apparaissent sur notre voie, sur notre chemin ; des gens qui plantent leur poignard dans le centre émotionnel inférieur, et nous sentons qu’ils torturent nos cœurs. Bien sûr, il y a toujours une tendance à réagir contre ceux qui d’une manière ou d’une autre nous blessent, car nous avons cette tendance très marquée à réagir et si nous réagissons, le centre émotionnel inférieur est revigoré, et cela est très critique!…
Néanmoins, chaque combat contre nos émotions inférieures a certains avantages. L’un d’eux est précisément le plus important : que notre Être individuel surgisse (à la suite du conflit contre les émotions qui viennent des mots qui nous blessent), un produit de la lutte, de l’effort. Notre Être individuel émerge (vigoureux, direct) en manifestation, et il est évident qu’il unifie toutes nos fonctions. Nos centres, qui marchaient sauvagement les uns contre les autres, sont merveilleusement intégrés. C’est par cette lutte contre les émotions inférieures, par ces super-efforts objectifs et centraux (non indirects ou unilatéraux), qu’une individualité puissante et l’intégration de l’Être sont vraiment atteints.
En citant cette phrase, « l’intégration de l’Être », le produit des efforts centraux sur soi, il faut réfléchir un peu… En réalité, notre Être intérieur profond n’est pas intégré : il est composé de nombreuses parties autonomes et auto-conscientes.
Dans les écritures sacrées, par exemple, il est question des douze apôtres. Quand les gens lisent la bible, ils prennent leur compréhension des douze apôtres « à la lettre morte » : il est dit qu’« ils étaient des pêcheurs » qu’ils « suivaient Jésus de Nazareth, le Christ ». Mais l’initié qui travaille sur lui-même directement, sur son propre Être, vient découvrir ces douze apôtres, ces douze pêcheurs. L’initié ne les découvre pas à l’extérieur de lui, mais à l’intérieur de lui-même. Avec étonnement, on se rend compte que ces douze apôtres sont douze parties de notre propre Être ; alors on oublie un peu la question purement historique et on s’occupe mieux de l’évangile à l’intérieur de soi. Ce sont les douze puissances qui, dans l’initiation Vénuste, pénètrent dans l’utérus de la Mère Divine Kundalini, pour venir un peu plus tard à l’existence physique, et cela est extrêmement important.
Quand on parle des vingt-quatre vieillards de l’apocalypse de saint Jean, qui « jettent leurs couronnes aux pieds de l’agneau », il faut aussi le comprendre. Ces vingt-quatre vieillards étrangers ne sont pas non plus des étrangers pour nous-mêmes ; ce sont vingt-quatre parties autonomes et auto-conscientes de notre propre Être.
Et quand les quatre saints sont mentionnés, il faut savoir comprendre ceci : ces saints sont les quatre devarajas qui ne se trouvent pas seulement dans les quatre points cardinaux de la terre, mais à l’intérieur de nous-même et ont pouvoir sur les quatre éléments.
Quand on parle de l’agneau immolé, qui « efface les péchés du monde », ne pensons pas à un personnage historique, d’il y a 1977 ans. Je ne nie pas l’existence du grand Kabire, Yeshua Ben Pander ; il serait absurde de le nier, puisqu’il est l’auteur de la Pistis Sophia (c’est historique). Mais pensons à ce Yeshua intérieur (à qui Paul de Tarse fait tant allusion), c’est-à-dire à le Jésus-Christ intime, le Logos humanisé ; à ce rayon logoïque que chacun de nous possède et qui (dans Daath) entre dans l’utérus maternel de la Mère Divine Kundalini Shakti, pour venir plus tard à la manifestation, dans la (première) initiation Vénuste.
Nous devons nous rappeler que le Logos n’est pas un individu humain ou divin, ceux qui pensent ainsi ont tort ; le Logos est une unité multiple parfaite. Chacun de nous a un rayon logoïque (pour ainsi dire), un Christ, qui, une fois humanisé dans l’utérus de notre Mère Divine Kundalini – Shakti, devient le Jésus Christ intime. Jésus, Jeshuah (יהושע) signifie « sauveur ». Christ ou Christus, ou en d’autres termes Vishnu ou Osiris, est notre rayon logoïque.
Quand Paul de Tarse parle tant de Jésus Christ, il ne se réfère pas à lui comme à un personnage historique, mais au Jésus Christ intérieur de chacun de nous. De même, cet homme merveilleux et saint, ce célèbre frère Fray Diego de Molinos en écrivant son « guide spirituel » a toujours sagement fait référence au même Jésus Christ. Évidemment, cet homme est mort en martyr, dans un cachot de l’inquisition. Il a écrit « Imitation du Christ » qui est plus, disons, Nirvanique que dogmatique dans la saveur…
Alors, frères et sœurs, ce Jésus Christ intime est celui qui compte. Si une personne éveillée invoque vraiment Yeshua Ben Pander dans les mondes de la conscience cosmique, il lui fera cette salutation en pointant vers le cœur : « cherche-moi ici ; Cherche le Christ ici. » Yeshua Ben Pander est venu apporter la doctrine du Christ Intime, de la même manière que Gautama, le Bouddha Shakyamuni, a apporté la doctrine du Bouddha Intérieur.
Alors, mes chers frères et sœurs, je veux que vous réfléchissiez à ce que tout cela signifie…
Quand on parle aussi de ce grand mystique appelé Santiago (Jacobus, Jacques), l’apôtre, il faut comprendre le mercure de la philosophie secrète. Santiago est le représentant même du mercure, qui est l’un des douze puissances les plus importantes que nous portons à l’intérieur de nous. C’est Santiago l’Ancien, il est le bienheureux patron du Grand Œuvre, c’est lui qui nous enseigne la merveilleuse science du Grand Œuvre.
Le Père de toutes les lumières est l’Ancien des Jours ; chacun de nous a son Ancien. À travers Santiago l’Ancien, il nous enseigne la science bénie du Grand Œuvre. Voyez à quel point Santiago (Jacobus, James) est important.
Et quand on parle de Philippe, ne pensez pas seulement à Philippe l’Apôtre, celui qui baptisa l’eunuque au bord d’un fleuve, ou d’une fontaine ; ce personnage merveilleux qui est apparu et a disparu comme par enchantement, qui a voyagé dans les airs et, par conséquent, a étonné les villes. C’est le chemin de notre Philippe intérieur (que chacun de nous porte en lui). Il est évident que si nous l’invoquons avec pureté de cœur, nous le supplions de nous sortir du corps physique et de nous faire traverser les régions suprasensibles de l’espace éternel, nous serons assistés par lui. À cette fin, ces douze puissances sont à l’intérieur de nous-mêmes, pas à l’extérieur de nous-mêmes.
Néanmoins, nos parties intérieures ne s’arrêtent pas là : nous avons le gardien du seuil du monde astral, le gardien du seuil du monde mental, le gardien du seuil du monde causal (ce sont trois gardiens).
Et que dirons-nous de la Mère Divine Kundalini Shakti? Elle a cinq aspects, à savoir :
Nephthys, l’immanifestée (qui est le plus caché et le plus terrifiant de tous). Au nom de la vérité, je n’ai moi-même pas pu (du moins dans cette réincarnation) entrer dans le temple de Nephtys. Dans le temple de Nephthys immanifestée, la porte est très étroite, même si elle est cristalline… Évidemment, un jour, je pense, j’entrerai, car les dieux aussi souffrent beaucoup pour pouvoir entrer dans le temple de Nephtys…
Puis vient celle, la manifestée, appelons-la Isis, appelons-la Adonia, Insoberta, Réa, Tonantzin, Cibeles, Diana, María ou Marah. Peu importe le nom que nous lui donnons ; elle est plus proche de nous, mieux dit, avec nous. Elle est sagesse, amour et pouvoir. Et elle fait aussi partie de notre Être. Elle est une partie de notre Être, mais une partie dissociable.
Maintenant, parlons aussi du troisième aspect de la Mère Cosmique. Terreur de l’amour et de la loi, elle punit les initiés quand ils méritent d’être punis… La reine de l’enfer et de la mort, peu importe qu’on l’appelle Proserpine ou Coatlicue, ou Hécate… La terrible Hécate.. En tout cas, elle nous punit pour notre propre bien, et elle est aussi une partie dissociable de notre propre Être.
Et que dirons-nous de Mère Nature, le quatrième aspect de notre Être-Mère? Isis, unit parfaitement le zoo-sperme à l’ovule. C’est elle qui conçoit mathématiquement le corps physique. Celle qui a exactement 48 chromosomes dans la cellule germinale primitive à sa disposition. Évidemment, notre Mère Divine Nature est sage par nature.
Enfin, nous avons le cinquième aspect : la magicienne élémentale, la dame qui nous donne des impulsions instinctives, comme reine des éléments. Comme magicienne élémentale, je le répète, elle est merveilleuse…
Ainsi, Gautama Bouddha nous parle de « la paix, le conducteur de la vache sacrée ». Un jour (ne soyez pas surpris) chacun de nous devra devenir le conducteur des cinq aspects merveilleux de la vache à cinq pattes, de la vache sacrée. À propos, Madame Blavatsky a vu dans l’Hindoustan l’une de ces merveilles de la nature : une vache blanche à cinq pattes (la cinquième patte était portée sur sa bosse, avec laquelle elle faisait fuir les mouches) ; Elle était dirigée par un jeune homme de la secte Sadhu, qui se nourrissait de son lait. De temps en temps, des cas similaires apparaissent et sont également apparus en Amérique, représentation vivante des cinq corps de la Mère Divine Kundalini, des cinq aspects de la Kundalini – Shakti.
Ainsi, vous voyez les différents aspects de notre Être. Notre Être est aussi le Dieu Lion, le lion de la loi ; il est le (kaom) policier du karma, que nous portons à l’intérieur, qui surgit de ces régions lorsque nous avons fait une erreur. Nous avons notre propre Anubis particulier, qui nous applique également la loi.
Nous avons Metatron (lié à l’épaule droite) et un Sandalphon (lié à l’épaule gauche). Et nous avons le Seigneur du Temps, qui peut nous apporter le souvenir de nos anciennes existences, nos souvenirs… Nous les avons tous à l’intérieur de nous…
Nous avons Minerve, non seulement dans le macrocosme, mais aussi comme une partie de notre Être, qui a de la sagesse, qui peut accomplir à l’intérieur de nous des opérations extraordinaires… Notre Être-Mère…
Notre Être a de nombreuses parties autonomes, auto-conscientes et indépendantes. La partie supérieure de notre Être est l’Ancien des Siècles.
Nous ne pourrions perfectionner les différentes parties de notre Être si nous n’éliminions pas (de nous-mêmes) les éléments inhumains que nous portons toujours à l’intérieur ; tous ces agrégats psychiques, personnification vivante de nos erreurs.
Ainsi, mes chers frères et sœurs, « comme ce qui est en haut, ainsi est ce qui est en bas ». Si dans la partie la plus élevée de notre Être il y a une multiplicité, alors dans la partie inférieure il y a la multiplicité de l’ego (par opposition). Nous ne pouvions, je le répète, purifier ou perfectionner les parties les plus élevées de l’Être qui sont à l’intérieur de nous – et en effet, le plus difficile est de parfaire la partie la plus élevée de l’Être — sans avoir détruit jusqu’au dernier des agrégats psychiques.
Celui qui parvient à développer la partie la plus élevée de l’Être, celui qui parvient à le purifier, reçoit le degré d’Ishmesch.
Les grades sont connus sur les cornes. Le Lucifer intérieur de chacun de nous, qui fait partie intégrante du Logos à l’intérieur de nous-mêmes, a des cornes. Par le nombre de tridents sur ses cornes, on reconnaît le degré de développement spirituel et de perfection du raisonnement objectif que nous avons atteint.
Ceux qui possèdent les six tridents sur leurs cornes ont fait le Grand Œuvre, ils ont réussi à s’établir dans le saint Anklad ; mais ceux qui possèdent les neuf tridents sur leurs cornes sont intégrés au Père Éternel Cosmique Commun.
Or, par opposition, nous avons aussi une multiplicité dans l’ego ; par opposition, il faut les désintégrer.
Il y a deux types d’intégrations, mes chers frères et sœurs. Nous pouvons intégrer notre Être, et c’est une intégration cosmique, une cristallisation positive. Et il y a une autre intégration, mes chers frères et sœurs : une intégration négative.
Ceux qui intègrent l’ego deviennent des démons terriblement méchants. Ils existent! Ce sont des magiciens noirs qui se sont cristallisés ; des magiciens noirs qui vénèrent toutes les parties de leur ego, qui les ont rassemblés en eux-mêmes, qui les ont pleinement intégrés (telle est une intégration négative, l’intégration de l’ego).
Il y a des écoles qui vénèrent l’ego, et qui ne veulent pas désintégrer l’ego, au contraire, ils le vénèrent, ils l’adorent, ils considèrent les différents agrégats psychiques comme de « merveilleuses valeurs positives », ainsi, ils en prennent grand soin. Ceux qui se trompent intègrent leur ego, ils deviennent des magiciens ténébreux extrêmement puissants des ténèbres. Ils existent dans le soleil noir (par opposition), l’antithèse du soleil qui nous éclaire. Ils existent dans les entrailles du monde souterrain, ils existent dans Lilith, la lune noire ; ce sont des cristallisations erronées, des intégrations négatives. Il faut prendre conscience de tout cela…
Par conséquent, dans la lutte contre les émotions négatives, l’Être survient, le processus d’intégration de l’Être commence petit à petit. Et, par opposition, la désintégration de l’ego s’intensifie, jusqu’à son annihilation totale.
Dans nos investigations, il ne faut pas oublier qu’il faut étudier l’Être ; non seulement, je le répète, dans le monde des 12 lois, mais aussi dans le monde des 24, dans le monde des 48 et même dans le monde des 96, car l’Être est conditionnée par les différents agrégats psychiques que nous portons en nous, et cela est évident.
Comprendre les Autres
Une fois que nous avons compris cela, nous comprenons également le besoin de comprendre les autres. Nous ne pouvons pas comprendre les autres si nous ne nous sommes pas compris nous-mêmes. Pour comprendre les autres, et pour être dans la véritable et vraie fraternité, il faut être d’accord.
Quelqu’un pourrait dire: « Eh bien, je comprends ceci et cela, mais je ne suis pas d’accord avec lui. » C’est absurde. Si vous le compreniez, vous seriez d’accord avec lui. Justement parce qu’on n’a pas compris cette personne, on n’est pas d’accord avec lui, c’est évident. Comment pouvez-vous comprendre quelqu’un et être en désaccord avec celui-là en même temps? C’est une question strictement mathématique. Si on additionne 20 + 20, quel montant cela nous donnerait-il? 40, non? Eh bien, si on divise 40 par 2, que reste-t-il? 20. Et c’est évident, nous avons commencé à partir de 20. D’accord, ce serait 20? Ce serait ce que nous pourrions appeler la « moitié mathématique exacte ». Pourquoi? Car simplement, c’est cette moitié mathématique exacte (qui est le nombre 20) entre deux quantités : 20 et 40. Mais cette quantité mathématique moyenne, entre deux quantités, nous donne évidemment l’équilibre entre être et savoir, être sûr! Il doit y avoir un équilibre parfait entre être et savoir ; s’il n’y a pas un équilibre parfait entre être et savoir, alors, simplement, il n’y a pas de compréhension… Ainsi, si vous avez compris quelqu’un, vous devez le comprendre, et si vous ne le comprenez pas, alors vous ne le comprenez pas et c’est tout.
Il se peut que quelqu’un (que l’on suppose avoir compris) ait des idées différentes des nôtres, et que l’on dise : « Oui, j’ai compris, mais je ne suis pas d’accord avec lui. » Dans ce cas, nous ne l’avons pas compris ; sinon, nous serions d’accord. Ce que je dis est difficile à comprendre, mais c’est vrai…
Par exemple, si telle ou telle personne est « Protestante » et que nous sommes Gnostiques, et que nous avons compris qu’elle est « Protestante » de son point de vue religieux, et nous disons : « Je le comprends, mais je ne suis pas d’accord avec son église Protestante, avec ses idées Protestantes », alors nous ne l’avons tout simplement pas compris. Cependant, si nous l’avons vraiment compris, alors nous savons qu’il répète certaines paraboles bibliques et qu’il les répète dogmatiquement, s’il les répète dogmatiquement. Alors que se passe-t-il? Nous comprenons qu’il ne fait que les répéter dogmatiquement. Si nous comprenons qu’il s’agit d’un homme du 3e niveau, simplement un homme intellectuel, alors nous disons : « cet homme répète ce qu’il a étudié dans la Bible, ce que d’autres lui ont enseigné ou lui ont appris ; c’est un homme du troisième niveau (simplement intellectuel), je l’ai compris. Je ne discute pas avec lui, j’ai compris, car il est du 3e niveau, et je suis du 4e, 5e etc. C’est donc sa vérité ; Je l’ai compris et je suis son ami »… Cela s’appelle en effet « compréhension » et « accord ».
Pour comprendre quelqu’un, vous devez être d’accord avec cette personne. Si cette personne, par exemple, parle Anglais et que nous parlons Espagnol, comment pourrions-nous le comprendre? Nous devons nous mettre d’accord sur quelque chose : dans le langage, ou dans les symboles, pour se comprendre. Sinon, comment nous comprendrions-nous? Il n’y aurait pas de compréhension. Donc, nous devons nous comprendre entre nous.
Compte tenu de ces choses, mes chers frères et sœurs, la compréhension est vraiment quelque chose qui doit être étudié à fond.
Ici, dans nos études, nous apprenons à comprendre ; en comprenant les enseignements, nous avançons dans le sens de la compréhension. Ainsi, comprendre est essentiel…
Nous devons comprendre la Gnose, mais il faut équilibrer l’être et le savoir, car si le savoir est plus grand que l’être, il n’y a pas d’équilibre ; si l’être est plus grand que le savoir, il n’y a pas non plus d’équilibre. Être et savoir doivent être équilibrés ; c’est seulement ainsi que surgit la compréhension.
Il est vital de comprendre, et au fur et à mesure que nous avançons (en explorant, disons, toutes ces parties de notre Être), la compréhension grandit alors de plus en plus en nous ; cela est évident.
La compréhension nous emmène très loin dans nos études. Dans tous les cas, nous nous battons pour l’intégration de l’Être, nous voulons la désintégration de l’ego. Il est donc urgent de travailler en profondeur sur nous-mêmes.
Vengeance et Justice
Pour désintégrer l’ego, il est nécessaire de comprendre chaque agrégat psychologique que nous allons désintégrer. Par exemple, la vengeance (ne confondez pas justice et vengeance ; la justice est une chose, la vengeance en est une autre). Nombreux sont ceux qui disent : « la vengeance est douce » et c’est absurde. C’est absurde et ils se font justice eux-mêmes (c’est la vengeance). La Grande Loi est chargée de collecter les comptes dans chaque cas ; nous n’avons pas à occuper la position de la Grande Loi. Si nous découvrons que nous sommes vengeurs, nous devons comprendre le pourquoi de cette vengeance. Pour comprendre le processus de la vengeance, la méditation, la réflexion est nécessaire ; le processus de la vengeance se confond (très facilement) avec le processus de la justice, et nous avons toujours une tendance très marquée à prendre dans notre main la justice (c’est-à-dire à se venger, à être vengeur). Si quelqu’un nous blesse avec la parole, nous réagissons violemment (c’est la vengeance), nous ne pouvons pas nous taire face à un insulteur, face à quelqu’un qui nous offense ; nous avons toujours cette tendance très marquée à réagir au petit mot qu’ils nous disent, et nous nous sentons toujours évoqués, et bien que nous soyons sur le chemin, nous répondons encore et encore en réagissant.
Observez tous les petits frères et sœurs du mouvement Gnostique en général : y en a-t-il qui peut-être ne réagissent pas, d’une manière ou d’une autre, soit en verbalisant sa réaction, soit en la gardant secrète? Chacun a cette tendance marquée à répondre au mot qui l’offense, au sourire qui lui fait mal, aux yeux qui poignardent (tous ont cette tendance très marquée à réagir).
Il y a ceux qui occupent par exemple l’autel (c’est la chose la plus sacrée, l’autel) pour s’adresser aux frères et sœurs, les offenser, les blesser, se venger des uns, se venger des autres, etc. Cela ne s’est pas produit, ici, dans notre siège patriarcal, pour la première fois ; mais oui, sous d’autres latitudes de l’Amérique, les prêtres qui revêtent leurs vêtements sacrés, qui occupent, disons, la tribune de l’éloquence pour s’adresser au public, le font avec des arrière-pensées : blesser tel et tel, se venger de machin, etc. Pensez-vous que ces gens vont bien, réagissant toujours? C’est une tendance marquée, toujours, à confondre justice et vengeance.
Quand on comprend le processus de la vengeance, on peut se permettre d’en désintégrer l’agrégat psychique ; mais seulement en le comprenant correctement. Avant de bien comprendre un tel agrégat, comment pourrait-on le désintégrer?
Que dirons-nous, par exemple, de la jalousie? Il y a beaucoup de jalousie, pas seulement une jalousie passionnée ou amoureuse. Non! il y a la jalousie politique, il y a la jalousie religieuse, il y a la jalousie pour les amitiés, etc. La jalousie est une multiplicité. Et, qu’est-ce qu’on appelle « jalousie »? C’est la peur de perdre ce que vous aimez le plus! Le résultat de ceci est donc l’ego de l’attachement… Un homme craint de perdre sa femme et est horriblement jaloux ; une femme a peur de perdre son petit ami, et elle est terriblement jalouse de lui ; et à partir de là, il y a des conflits horribles, des morts, des vengeances, de la haine et cinquante mille choses du même genre.
Comment pourrait-on désintégrer cette ego de la jalousie, si l’on ne sait pas que c’est le produit de la peur, de la peur de perdre ce qu’on aime le plus? Comment pourrions-nous même essayer d’éliminer l’ego de la jalousie, si l’on ne sait pas qu’elle est issue de l’attachement, si l’on croit à tort qu’elle est issue de l’amour? Comment l’amour pourrait-il être jaloux, si l’amour est parfait, si l’amour est divin? La jalousie ne peut pas venir de l’amour, car l’amour donne tout, l’amour ne veut rien pour lui-même, mais tout pour l’être qu’il aime. L’amour ne veut que le bonheur de l’être qu’il adore, l’amour sait se sacrifier pour le bien de celui qu’il aime.
Alors, la jalousie ne vient pas de l’amour, elle vient de l’ego. Mais si vous ignorez cela, si l’on justifie la jalousie, comment pourrait-on l’éliminer… de quelle manière pourrait-elle être éliminée? C’est impossible!
Alors, il faut d’abord découvrir le défaut qu’il faut désintégrer, puis le comprendre à travers la réflexion évidente de l’Être, au moyen de la méditation profonde, et une fois compris, on est préparé pour son élimination.
Ainsi, mes chers frères et sœurs, il vous faut réfléchir à tout cela : tant qu’on n’a pas désintégré l’ego, on s’expose à des erreurs très graves : juger, haïr, avoir envie de vengeance, se venger, etc. etc. etc.
Comprendre les autres? C’est incontournable. Mais comment pouvons-nous comprendre les autres, si nous ne nous comprenons pas nous-mêmes?
Sept Niveaux ou Types de Personnes
Il y a sept niveaux de personnes, et nous ne pouvons pas le nier. Le premier est le premier niveau simplement instinctif, le second est le niveau exclusivement émotionnel et le troisième est le niveau intellectuel.
Au-delà de ces trois niveaux, se trouve le quatrième niveau : celui de la personne équilibrée, la personne qui a déjà équilibré les centres de sa machine organique. Vient ensuite le cinquième niveau : celui qui a fabriqué un corps astral, qui peut consciemment vivre dans le monde astral. Le sixième niveau est celui qui peut vivre dans le monde du mental, consciemment, parce qu’il a déjà fabriqué son corps mental. Et le septième est celui de ceux qui sont établis dans le monde causal, avec un corps causal, en tant qu’humains causaux.
Évidemment, ceux des trois premiers niveaux sont ceux qui causent le plus de dégâts, car ils ne se comprennent pas. Les gens des 1er, 2e et 3e niveaux vivent dans le cercle de la « tour de babel » ; là existe la « confusion des langues », là personne ne comprend personne. Ce sont eux qui ont causé la première et la seconde guerre mondiale, ce sont eux qui ont mis le monde en tribulation. De plus, ceux qui appartiennent aux 4e, 5e, 6e ou 7e niveaux ne feraient pas ce que feraient ceux des trois premiers niveaux. Les personnes appartenant aux 4e, 5e, 6e ou 7e ne causent pas de guerres, ils n’ont pas mis le monde en conflit. Ce sont ces gens des trois premiers niveaux qui ont apporté tant d’amertume sur la surface de la terre.
Parmi ces personnes des trois premiers niveaux, il y a différents degrés de compréhension, c’est évident. Parmi un tel groupe, il existe de nombreux types de personnes. Alors, vous voyez ce que signifie la compréhension.
Nous devons tout comprendre ; devenir conscient; s’explorer en profondeur, se connaître. Je vous ai déjà dit lors de réunions passées qu’il y avait deux aspects clés, deux facteurs décisifs dans nos études : l’un, le rappel de soi et l’autre, la relaxation du corps. En d’autres termes, se souvenir de son Être, de son Être intérieur profond et détendre son corps en méditation profonde.
Ainsi, c’est ainsi que le nouveau vient à nous, petit à petit pendant que nous nous explorons, et c’est fondamental…
Questions et Réponses
Maintenant, pour vous, au terme de cette conférence, de cette thèse, je donne aux frères et sœurs ici présents l’occasion de demander ce qu’ils n’ont pas compris, ainsi, frères et sœurs vous avez la parole…
Disciple : Vénérable maître, se référant à votre précédente conférence, sur la relaxation et le rappel de soi, qu’est-ce qui donne le rappel de soi? En d’autres termes, pour être en rappel de soi, faut-il l’équilibre des trois cylindres de la machine humaine? Ou est-ce le rappel de l’être qui équilibre les cylindres de la machine organique?
Samael Aun Weor : Avec le rappel de son propre Être intérieur profond, l’émergence de l’Être individuel en soi se produit, ou coopère, ou est aidée. Évidemment, quand l’Être naît en soi, il équilibre alors les cinq centres de la machine organique : centre intellect, centre émotionnel, centre moteur, et centre instinctif, et centre sexuel. En vérité, c’est ainsi que se fait l’équilibre des cinq centres de la machine.
Disciple : Alors, le rappel de soi ne peut surgir spontanément, mais par un travail sur la fausse personnalité?
Samael Aun Weor : Il est évident que, par rapport au « rappel de soi », un travail psychologique est toujours impliqué. Notre personnalité se détend, la mettant dans un état passif. Alors les messages qui viennent de notre Être, à travers les centres supérieurs, parviennent au mental ; ainsi, c’est ainsi que notre être apporte l’ordre et l’harmonie en nous.
Disciple : Vénérable maître, vous dites que l’équilibre des centres est réalisé par notre Être. Mais à l’intérieur de cela vient le jeu de la personnalité et le conflit du mental, de quelle manière ce conflit du mental pourrait-il être évoqué, afin d’atteindre… la véritable expression de l’Être et de l’équilibre en nous?
Samael Aun Weor : Eh bien, quand on parle de « relaxation », il faut la comprendre dans son intégralité, car si on va détendre exclusivement les muscles (qui sont toujours tendus), on n’a pas bien compris le processus de la relaxation.
Pour vraiment devenir détendu, cela implique non seulement de détendre les muscles, les nerfs du corps physique, mais aussi le mental. Quand le mental est immobile, quand le mental est silencieux, quand il ne projette plus, quand il est dans un état réceptif et intégral, alors le nouveau vient. Mais, tant qu’il y a un mental en projection et un corps en tension, le nouveau ne vient jamais. Ainsi, pour que le mental ne soit pas en conflit, même pour quelques instants, il doit y avoir une relaxation physique et mentale. Alors ces conflits disparaissent pour un instant, pour un instant l’Être en nous surgit. C’est un moment de vide que l’Être profite de remplir, et alors le nouveau vient. Petit à petit, l’Être produit (lentement) l’union de tous les centres de la machine organique, et les conflits entre les trois cerveaux disparaître. Puis, au fil du temps, nous pouvons recevoir des messages venant des mondes supérieurs. Mais la cohérence dans le travail est nécessaire; c’est la voie à suivre…
Disciple : Vénérable maître, vous nous avez parlé des différentes parties autonomes et auto-conscientes de l’Être, et vous nous avez donné quelques exemples, en parlant des apôtres qui sont à l’intérieur de chacun de nous. Quelle partie autonome et consciente de l’Être est intimement liée à l’annihilation de l’ego?
Samael Aun Weor : Judas Iscariote! Ne pensons pas seulement au Judas qui existait il y a 1977 ans, pensons à notre Judas intérieur… Cet apôtre intérieur est l’un des douze puissances que nous portons à l’intérieur de nous, l’une des douze parties de notre Être. Il s’intéresse vivement à l’annihilation Bouddhique ; il est extraordinaire…
Je ne nie pas l’existence de cet apôtre d’il y a 1977 ans, qui représentait vraiment notre Judas intime. Il est une réalité. Il existe. C’est un grand maître, le maître le plus remarquable, l’adepte le plus exalté qui a marché avec Jésus de Nazareth, mais à l’intérieur de nous il y a le Judas intérieur, en dehors de ce Judas réellement, en dehors des trois traîtres qui sont ici dans nos centres, là se trouve quelqu’un qui personnifie Iscariote, qui s’intéresse réellement à la destruction de l’ego, à l’intérieur de chacun de nous. Judas Iscariot nous enseigne, avec une clarté cristalline, la doctrine de la désintégration de l’ego.
Judas Iscariote n’est pas, comme beaucoup le pensent, un homme qui a trahi son maître. Non, il a joué un rôle, enseigné par son maître, et rien d’autre. Jésus de Nazareth lui-même l’a préparé à ce rôle et Judas l’a appris par cœur et l’a joué consciencieusement, publiquement.
La doctrine de Judas indique comment réaliser l’élimination de tous les agrégats psychiques, la mort de l’ego. Pour cette raison, Judas s’est pendu, afin d’indiquer que l’ego doit être réduit en cendres.
Judas a joué un rôle, et rien de plus ; il s’est bien préparé. Afin de ne pas contredire en aucune façon les écritures sacrées, il l’a répété plusieurs fois, avant de le faire publiquement, car un acteur joue son rôle et rien d’autre.
Judas était et continue d’être le disciple le plus exalté de Jésus Christ, il a accompli la Christification…
Disciple : Maître, comment devons-nous comprendre l’œuvre de Thomas en nous?
Samael Aun Weor : On sait bien que Thomas implique un peu de scepticisme, de doute, tout cela.
Mais pris en profondeur, ce Thomas mystique que nous portons à l’intérieur de nous est évidemment lié au discernement. Il faut apprendre à discerner. Il est urgent, disons, de découvrir l’autocritique, afin de connaître les valeurs de ce que nous portons à l’intérieur. Discerner la valeur de toute chose, c’est ainsi qu’il faut comprendre Thomas, le Thomas intérieur.
Chacun de nous porte les douze puissances à l’intérieur de son propre Être. Et toutes ces parties autonomes et auto-conscientes de notre Être, dans la Pistis Sophia, sont appelées les « régisseurs des aéons et du destin et de la sphère ». Ils bougent, alors, ils font leur travail, le grand œuvre, avec le carré, le triangle, les octogones ; et tout cela doit être compris.
Disciple : Laquelle des douze puissances est chargée de l’Alchimie?
Samael Aun Weor : Incontestablement, il y en a un qui s’occupe de l’Alchimie ; il est appelé en Alchimie « antimoine »… mais ce n’est pas l’une des douze puissances… [un étudiant interrompt avec une question].
Disciple : Mais qu’en est-il d’une partie de notre Être?
Samael Aun Weor : Eh bien, il y a un maître qui est spécialiste en Alchimie, et à qui je suis sûr que l’antimoine obéit, qui est précisément Santiago l’Ancien (le bienheureux patron du Grand Œuvre), il est obéi par l’antimoine. Comprenez vous? Il est le manager transcendantal de l’Alchimie, du Grand Œuvre.
Disciple : Seigneur et Maître, de quelle manière Saint Pierre travaillerait-il pour apporter le Christ à l’intérieur de nous?
Samael Aun Weor : Il y a trois purifications à faire par le fer et par le feu. Celui qui n’accomplit pas les trois purifications n’atteint pas la Christification.
Pierre, avec sa tête en bas (indique qu’il est crucifié la tête baissée), signifie qu’il faut descendre dans la neuvième sphère pour travailler avec le feu et l’eau, l’origine des mondes, des bêtes, des hommes et des dieux. Toute initiation blanche authentique commence là. C’est ce que Pierre nous montre avec sa crucifixion.
Or, il y a trois purifications qui sont les trois négations de Pierre.
Première purification : celle de première montagne, celle de l’initiation.
Deuxième purification : la deuxième montagne, celle de la résurrection.
Troisième purification : elle appartient à l’étoile à huit pointes et au livre de Job, au sommet de la deuxième montagne.
La résurrection du Christ intime en nous ne pouvait s’accomplir sans être préalablement passé par les trois purifications du fer et du feu. Trois fois le coq chante. C’est-à-dire le mercure de la philosophie secrète, car cela représente le coq (Latin Gallus), le GA-IO, ou IAO :
« En vérité, je te le dis, ce jour-là, dans cette nuit même, avant que le coq ne chante deux fois, tu me renieras trois fois. » – Marc 14 : 30
C’est parce que trois fois l’initié doit descendre dans les mondes infernaux, pour travailler avec le feu et l’eau.
Ce sont les trois purifications basées sur le fer et le feu. C’est pourquoi il y a trois clous de la croix. C’est pourquoi l’INRI se trouve sur la croix : Ignis Natura Renovatur Integra (« le feu renouvelle la nature sans cesse »).
Pour que le Pierre intime, particulier à chacun de nous, puisse accomplir ce travail, il doit renier le Christ trois fois. Ce n’est pas qu’il renie le Christ en le reniant, mais plutôt qu’il doit descendre travailler dans la forge des Cyclopes, dans la neuvième sphère, avant d’atteindre la résurrection ; il doit vivre parmi les démons, à trois époques, avec les démons, avant qu’on puisse ressusciter d’entre les morts. La résurrection a lieu dans la vie, ici et maintenant!
Disciple : Maître, le démon de la jalousie passionnée, est-ce une racine de la luxure?
Samael Aun Weor : Eh bien oui. La jalousie n’existerait pas sans la luxure.
Disciple : Maître, que représente Jean, le disciple bien-aimé?
Samael Aun Weor : Jean représente le Verbe, la Parole. Lui, évidemment, nous parlera avec le verbe de la lumière. Jean est la Parole, Jean est le Verbe, c’est ainsi qu’il faut le comprendre.
Disciple : Vénérable maître, j’ai compris dans votre conférence qu’on était conditionné par le monde solaire et tous les mondes, même le monde des 96 lois dont parlent les Mayas…
Samael Aun Weor : Plus tard dans le temps, au fur et à mesure que nous éliminons les agrégats psychiques, il y a un miroir où nous pouvons nous voir, un miroir qui nous montre l’état dans lequel nous nous trouvons, la même chose arrive avec les gardiens du monde du mental et du monde causal, vous devez donc savoir tout cela.
Disciple : Un miroir pour l’essence et l’Être?
Samael Aun Weor : Évidemment oui, je vous dis que le travail de l’auto-réalisation intime n’est pas fait exclusivement par l’essence, toutes les pièces doivent travailler! Je me souviens quand c’était à mon tour de travailler dans le monde du mental, alors les Walkyries du temple disaient, à la partie supérieure de mon propre Être – c’est-à-dire pas à moi, à la partie supérieure de l’Être ; en d’autres termes, les Walkyries s’adressaient à l’Ancien des Jours – avec ces mots : « aidez-le (en référence à moi), car si vous ne l’aidez pas, il échouera, et s’il échoue, vous échouez aussi! » C’est donc ce qu’on a dit l’Être, à la partie supérieure de l’Être.
Bien sûr, il n’est pas inutile de dire que depuis lors, je me suis senti énormément aidé, et je n’ai rien fait sans être aidé. Ainsi, ce n’est pas seulement la personne humaine qui doit travailler. L’essence est faible, c’est pourquoi il est nécessaire que toutes les parties de l’Être coopérer, qu’ils travaillent, dans le travail de l’auto-réalisation intime de l’Être.
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Parts of the Being, Understanding Others, Revenge and Justice.