Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Hercolobus, également appelé Étoile de Bernard
Que vous tous nous aidez à former l’armée du salut mondial avec des personnes de toutes nationalités, populations et langues, car nous devons les sortir, pour constituer le noyau de la future sixième race racine, et nous devrons tous sortir de la fumée et des flammes……puisque nous irons à un certain endroit dans le Pacifique…
J’espère que j’aurai le plaisir de vous voir parmi les sélectionnés; c’est ce que nous attendons. J’aimerais beaucoup sortir avec vous sur des bateaux, dans des avions, dans n’importe quoi, en direction de l’endroit où nous devons aller.
C’est un endroit que je garde un peu secret pour l’instant, car si les profanes le savaient, ils iraient là-bas, et le jour où nous débarquerions, il n’y aurait plus de place. Alors, vous devez garder à l’esprit que nous garderons cela secret.
Quant à la catastrophe, comme je vous l’ai dit, elle est à la porte. J’ai moi-même étudié cette planète (Hercolubus). C’est un monde géant qui va faire basculer la planète Terre. Il a des montagnes gigantesques, des mers immenses et profondes, des jungles profondes ; c’est un monstre des cieux, un colosse ; il appartient à un système solaire également proche du nôtre.
Les approximations de l’orbite de ce monde varient. Certains pensent qu’il a une orbite de 6 666 ans. Je sais que son orbite est beaucoup plus grande. Lorsque ce monde géant est revenu sur Terre à l’époque du continent Lémurien – qui existait autrefois dans l’Océan Pacifique – il a provoqué de grands tremblements de terre et des raz-de-marée effrayants, d’horribles convulsions géologiques, et c’est ainsi que, petit à petit, la Lémurie a sombré dans l’Océan Pacifique. Les vestiges de la Lémurie comprennent l’Océanie, l’Australie et toutes les îles adjacentes.
Lorsqu’au temps de l’Atlantide ce colosse s’est approché de l’orbite terrestre, alors une révolution des axes de la Terre a eu lieu : les pôles sont devenus l’équateur, l’équateur les pôles ; les mers ont changé de lit ; le continent Atlante a été submergé par les vagues déchaînées de l’océan qui porte son nom. C’est le fameux « déluge universel », enregistré par les écrits sacrés de différentes traditions.
Maintenant, Hercolubus revient à nouveau, maintenant on l’appelle « l’étoile Barnard » ; il s’approche encore et, par suite ou corollaire, il provoquera naturellement une grande catastrophe… Je vous ai déjà dit qu’en s’approchant il attirera le feu liquide à la surface du monde, le magma coulera par induction magnétique, des volcans éclateront partout. Il est possible qu’une partie de la croûte géologique explose. Il formera également d’immenses vagues dans l’océan jamais vues auparavant; par l’énorme pouvoir magnétique il attirera même les eaux et d’énormes vagues se formeront…
Mais une explosion par le feu s’ensuit; au maximum de l’approche, la révolution des axes de la Terre se produira : les mers changeront de lit et les continents actuels seront au fond des océans. Tout ce qui a la vie périra, par conséquent, la race racine Aryenne [l’humanité moderne], qui est la cinquième race racine, prendra fin. Et par la suite, de nouvelles terres émergeront du fond des mers pour la [future] sixième race racine.
C’est donc à nous d’organiser l’armée mondiale du salut avec des gens de toutes les nations, peuples et langues ; car de cette armée, de ces millions de personnes qui feront partie du mouvement Gnostique universel, une nouvelle genèse émergera, et elles mériteront d’être sélectionnées ; puisque, avec elles, le nouvel exode aura lieu.
Un tel exode ira dans un endroit secret de la planète ; à partir de là, la catastrophe sera envisagée sans recevoir aucun dommage. Lorsque de nouvelles terres émergeront du fond des océans, de nouveaux continents, alors ce noyau peuplera ces nouveaux continents ; ce sera la racine de la future sixième race racine. C’est la crue réalité des faits. Sur ces continents de demain, qui serviront de scène à la sixième race racine, une nouvelle civilisation et une nouvelle culture seront créées…
Ainsi, la condition de base pour être sélectionné, la condition de base fondamentale pour faire partie du nouvel exode sera d’avoir dissous l’ego. Mais totalement et complètement… c’est assez, au moins, oui, même si c’est la moitié. Avec des gens qui ont détruit à 50% l’ego, il y a de l’espoir, car s’ils sont capables de détruire 50% de l’ego, ils sont également capables de détruire les 50% restants. Mais avec des gens qui n’ont pas travaillé sur eux-mêmes, même s’ils connaissent très bien la doctrine, mais qui n’ont pas travaillé, ils ne sont pas comptés ; des gens comme ça ne pourront pas être sélectionnés.
Donc, nous parlons des faits.
Pour moi, ma personne insignifiante qui ne vaut rien, je ne suis que l’instrument du grand œuvre, c’est tout, l’instrument du père…
Alors maintenant, ce mouvement est déjà en cours dans les Amériques et dans tout l’hémisphère Occidental. Il devra beaucoup se développer dans le futur; il devra grandir extraordinairement.
Nous continuerons en Europe et nous devrons faire une belle performance à travers des impacts scientifiques indispensables et, plus tard, nous compléterons notre travail en Asie, sur le continent Asiatique…
Étudiant : Ces impacts scientifiques dont vous parlez sont-ils liés à la technologie que les extraterrestres vont apporter?
Samael Aun Weor : Eh bien, au nom de la vérité, nous devrons dire que l’équipement technico-scientifique qui permet la communication avec les vaisseaux cosmiques et avec d’autres mondes habités sera livré à la planète Terre. Et les extraterrestres -lorsque de tels équipements seront disponibles, lorsque toute l’humanité en disposera- ils pourront diffuser massivement les connaissances, ou collaborer avec nous de manière massive, en les illustrant à toute l’humanité.
Cela entraînera une grande révolution culturelle, car les principes scientifiques actuels seront démolis, réduits en poussière cosmique, dans le monde entier. Tout ce qui est maintenant un dogme scientifique sera brisé. Le matériel de communication, disons, le matériel de télécommunication qui va être utilisé, va mettre fin à la télévision et à la radio, n’est-ce pas? Ainsi, les intérêts acquis se retourneront contre nous, et nous serons terriblement combattus et haïs à mort par les puissants ; des intérêts particuliers nous menaceront de mort…
Étudiant : Tout cela sera-t-il traité au 20e siècle?
Samael Aun Weor : Tout cela sera traité dans ce 20e siècle et une partie du 21e siècle. Pour que lorsque vous verrez tout cela, lorsque les communications scientifiques commenceront avec des gens d’autres mondes, et que ces gens d’autres mondes, à leur tour, commenceront à instruire massivement l’humanité, vous vous souviendrez de ce que je vous dis.
Étudiant : Serons-nous vieux quand cela arrivera?
Samael Aun Weor : Eh bien, je pense que cela ne prendra pas longtemps; je pense que c’est plutôt très proche…
Étudiant : Vénérable maître, on nous a dit par les rapports, très respectables, des différents maîtres, que la guerre, la troisième guerre atomique, pourrait être déclenchée entre l’année 1981 et 1982, mais on ne nous a pas dit combien de temps cette guerre durera. Que pouvez-vous nous en dire?
Samael Aun Weor : Je ne pense pas que la guerre atomique puisse encore éclater, cela prendra peut-être un peu plus de temps. Je ne suis pas d’accord que c’est pendant les années 81 ou 82; cela prend encore un peu plus de temps. Cependant, la catastrophe atomique sera effrayante, et tout cela précédera la catastrophe. Avant la catastrophe il y aura non seulement une troisième guerre mondiale, mais d’autres guerres secondaires qui seront terrifiantes…
Étudiant : Ces guerres seront-elles le prélude à une catastrophe?
Samael Aun Weor : Les guerres seront le prélude ; il y en aura beaucoup. Et il y aura de nouvelles maladies ; et en fait de nouvelles maladies apparaissent déjà, complètement inconnues, que la science n’a pas de remède pour elles. Le cancer se multipliera énormément, il y aura des fléaux sur toute la surface de la Terre, des famines, des désolations, et enfin la catastrophe viendra, la catastrophe finale…
Les tremblements de terre deviendront également très fréquents, ils seront chaque jour plus terribles, terrifiants, ils mettront fin à toute cette fausse civilisation…
Étudiant : Maître, les êtres extraterrestres sont connus pour faire sortir les gens d’ici pour les emmener dans d’autres mondes. Sera-ce pour s’y auto-réaliser ou pour échanger des semences sexuelles?
Samael Aun Weor : Eh bien, la crue réalité des faits est que des terrestres sont emmenés dans l’espace pour être étudiés dans les laboratoires de certains vaisseaux cosmiques. Ils sont étudiés, car ces terriens sont des êtres très rares, qui ont suscité la curiosité dans tout le cosmos en raison de l’étrangeté de leur psyché.
Les terriens sont des gens qui dorment, qui dorment… parce qu’ils sont dans un état d’hypnose collective. Ils n’ont pas un rêve normal de conscience, mais anormal, ce sont des gens qui sont hypnotisés : hypnotisés par certaines forces, hypnotisés par le serpent tentateur de l’Éden. Et puisqu’ils vivent dans un état somnambulique si étrange et réagissent d’une manière si étrange, ils ont attiré l’attention dans le cosmos.
Les mêmes terriens sont enlevés des villes, des champs et emmenés dans les vaisseaux spatiaux du cosmos ; là, dans des laboratoires, ils sont étudiés, puis ils sont ramenés comme objets de curiosité, encore une fois, et déposés à l’endroit où ils ont été pris. Les terriens sont très rares, les habitants de la Terre, trop étranges pour tout le cosmos, anormaux à mille pour cent.
Étudiant : Maître, il y a environ deux semaines, des personnes se sont perdues dans le triangle des Bermudes. Où vont ces gens?
Samael Aun Weor : Eh bien, beaucoup dans le triangle des Bermudes se perdent… dans le fameux triangle des Bermudes, parce qu’il y a une porte ouverte à la quatrième coordonnée, ils restent dans la quatrième coordonnée, et c’est tout.
Étudiant : Mais ils n’ont pas, disons…
Samael Aun Weor : Non, c’est un « trou » qui les avale, les met à l’intérieur de la quatrième dimension terrestre, et c’est tout.
Étudiant : Mais il y a un autre monde là-bas, maître, semblable au nôtre?
Samael Aun Weor : Bien sûr, la quatrième dimension de notre monde ; ils ne passent pas un mauvais moment là-bas, vous savez? Vous n’aimeriez pas être là?
Étudiant : Et qu’est-ce qui se passe dans la quatrième, qu’est-ce qui se passe là-bas?
Samael Aun Weor : Bon, c’est encore mieux, il y a d’autres humanités qui vivent mieux (dans la quatrième dimension), des humanités de chair et d’os qui vivent mieux. Habituellement, ces sujets qui se perdent dans le triangle des Bermudes sont passés à la quatrième verticale. Dans la quatrième dimension, ils reçoivent l’opportunité d’une grande aide, afin qu’ils travaillent à l’élimination de l’ego…
Étudiant : Vénérable maître, pensez-vous que les scientifiques seraient mieux orientés pour rechercher la vie sur Hercolubus que sur d’autres planètes, n’est-ce pas?
Samael Aun Weor : Eh bien, Hercolubus a la vie. Si les scientifiques se consacraient à rechercher la vie sur Hercolubus, ils la trouveraient ; c’est clair. Hercolubus est vivant. C’est un monde densément peuplé, avec une humanité aussi perverse que celle de la Terre. Si on devait comparer les terriens aux habitants d’Hercolubus, on trouverait les deux dans la perversité : l’un est pervers et l’autre pervers, pareil… Les habitants d’Hercolubus sont aussi maintenant dans le Kali Yuga, ils sont dans leur Kali Yuga… Et ils sont terriblement méchants, ce sont des spécimens très semblables aux terriens…
Étudiant : Alors, ils sont passés par le même processus que nous?
Samael Aun Weor : Ils sont dans ce processus…
Étudiant : Tentent-ils les gens?
Samael Aun Weor : Tous sont aussi pervers que les terriens. Ils ont un terriblement développé ego.
Étudiant : Est-il entendu que nous nous déplaçons alors dans la même dimension?
Samael Aun Weor : Eh bien oui. Une chose très intéressante est qu’Hercolubus joue un jeu merveilleux avec toute la mécanique céleste, parce que notre système solaire parcourt la ceinture zodiacale, tournant là en environ 25 000, ou peut-être aussi environ 27 968 ans, un peu plus ou moins, parce qu’il n’a pas été possible de faire le calcul exact. Notre système solaire fait le tour de la ceinture zodiacale. Et une race racine ne dure pas plus longtemps qu’un voyage du système solaire autour de la ceinture zodiacale. Terminez le voyage, terminez la race racine avec une grande catastrophe. Mais la chose intéressante à ce sujet est qu’à la fin du voyage arrive Hercolubus. C’est pourquoi je ne crois pas aux orbites de 6 666 ans que beaucoup ont mises sur Hercolubus, je ne l’accepte pas. Parce que j’ai vu qu’Hercolubus approche seulement à la fin du voyage. Alors, cela correspond à notre voyage : cela arrive, exactement, pour marquer la fin de la race racine.
Parfois, l’élément qui déclenche la catastrophe est le feu, d’autres fois c’est l’eau. En Atlantide, c’est l’eau qui a initié la catastrophe, celle qui a produit la catastrophe, bien que le feu ait fait son duo. Maintenant, le feu sera le premier à entrer en activité, puis l’eau. Entre le feu et l’eau se définissent les destins de l’humanité.
Étudiant : Vénérable maître, l’humanité qui existe sur Hercolubus, étant comme notre façon de vivre si dépravée, les processus scientifiques et intellectuels que nous expérimentons ici se produisent-ils aussi là-bas?
Samael Aun Weor : La même chose, parce que ces processus scientifiques et intellectuels de notre humanité actuelle qui sont manifestement anti-Chrétiens se produisent sur n’importe quelle planète perverse.
Étudiant : Alors, ils ont également traversé le même processus que celui vécu ici avec l’archange Sakaki?
Samael Aun Weor : Eh bien, ils ont eu un processus similaire, même si l’archange Sakaki n’était pas le coupable là-bas… Mais ils ont aussi leurs coupables. Ce sont des calculs très difficiles, ceux qu’il faut faire, quand on veut donner à l’humanité l’abominable organe Kundabuffer; tout échec, aussi insignifiant soit-il, dans les calculs transfinis, est une raison plus que suffisante pour qu’un échec se produise ; l’abominable organe Kundabuffer est donné à l’humanité, mais l’erreur est dans les calculs. L’archange Sakaki s’est trompé dans ses calculs mathématiques…
Étudiant : Vénérable maître, peut-on en déduire que l’archange Sakaki (sans le condamner, car cela ne dépend pas de nous), eh bien, il a simplement agi en son nom et non en celui de son père et de sa mère?
Samael Aun Weor : Eh bien, ils travaillent sous la direction du père, mais il avait, en tant que personne, ses erreurs de calcul humaines. Ce sont des calculs très particuliers en mathématiques transfinies, mais il manquait là un peu plus de mathématiques, il s’est trompé dans ses calculs; il ne l’a pas fait avec de mauvaises intentions, mais il a fait de mauvais calculs…
Étudiant : Malgré les mauvais calculs, cela nous a également énormément aidés?
Samael Aun Weor : Il a travaillé pour l’humanité, il a toujours cherché le bien de l’humanité, mais il a eu une erreur, il l’a eue ; Bien sûr, lorsqu’ils ont voulu retirer l’abominable organe Kundabuffer de l’humanité, il était trop tard, cela a dépassé le temps normal, et le résultat a été celui-ci : qu’en retirant l’abominable organe Kundabuffer de l’humanité, les mauvaises conséquences sont restées dans les cinq cylindres de la machine organique, et ces mauvaises conséquences sont les agrégats psychiques, personnification vivante de nos erreurs ; et la conscience, naturellement, était intégrée à ces agrégats ; depuis lors l’humanité est plongée dans l’inconscience, dans l’erreur…
Étudiant : Vénérable maître, si l’archange Sakaki avait donné, exactement au moment précis de couper l’organe Kundabuffer de l’humanité, comment l’humanité aurait-elle été laissée?
Samael Aun Weor : Elle aurait été équilibrée et sans l’ego, mais il s’est trompé dans ses calculs, c’est ça le problème… C’était un problème très sérieux…
Étudiant : Dans quelle mesure sommes-nous responsables de ce problème?
Samael Aun Weor : Eh bien, nous ne sommes que les misérables victimes des erreurs des dieux. C’est ainsi que moi-même, je l’ai manifesté aux dieux, quand ils étaient ici, dans le (une forêt nommée) « désert des lions », j’ai réussi à avoir un contact physique avec eux. Cela vous semblera un peu étrange ce que je vous raconte, mais cela ne devrait pas sembler étrange, car quelque chose à ce sujet a été publié dans un magazine…
Étudiant : « Abraxas »?…
Samael Aun Weor : Oui, magazine Abraxas… Ici dans le « désert des lions » j’ai eu la chance d’avoir un contact direct avec un groupe d’extraterrestres. Ils sont descendus avec leur bateau, dans la forêt, et il m’est venu à l’esprit de m’approcher de cet endroit : une clairière dans la forêt… Alors, une porte s’est ouverte, le capitaine de son vaisseau est descendu, et après lui, alors, un groupe de personnes extraterrestres. C’était un homme mince, taille moyenne, peau cuivrée, yeux bleus, front large, nez droit, bouche fine, mains très longues et fines, très intelligent, génial…, génial, un génie, qui est plus qu’un humain, un surhumain; le reste de l’équipage descendit après lui…
Nous avons parlé. Je lui ai demandé de m’emmener sur la planète Mars.
« Mars? » il m’a dit, « c’est juste là! »
Je veux dire, pour lui, Mars c’était comme aller d’ici au magasin du coin, comme aller au magasin…… ou des choses comme ça. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être assez perplexe; J’ai compris intuitivement que ce vaisseau dans lequel ils étaient descendus venait du ventre d’un vaisseau-mère qui était resté en orbite autour de la Terre. C’est comme ça que je l’ai compris.
Après, j’ai supplié un peu d’être emmené dans d’autres mondes habités. J’étais prêt à partir. Le capitaine garda le silence. Tous les membres de l’équipage étaient assis autour, en « u », sur des bûches qui étaient au sol; là, ils étaient assis… Et il y avait aussi parmi eux deux dames, très âgées… Celle qui semblait être la plus âgée, d’un âge indéchiffrable, se leva et parla au nom de tout l’équipage, elle dit : « Si on place une plante qui n’est pas aromatique à côté d’une autre qui l’est, il est clair que celle qui n’est pas aromatique sera imprégnée de l’arôme de celle qui l’est, n’est-ce pas?
Alors j’ai répondu : « C’est vrai »…
Elle a poursuivi : « La même chose se produit avec les mondes habités de l’espace infini : des mondes qui dans le passé allaient mal, ils ont été influencés, peu à peu, par les radiations des mondes voisins, et maintenant ils vont très bien. Mais nous voyons qu’ici, sur la planète Terre, la même chose ne se produit pas. Qu’est-ce qui se passe? »
C’est la question qu’ils m’ont posée. Ils étaient alarmés. Ils ont l’habitude de voyager à travers l’infini et n’ont jamais vu un tel phénomène. Ils ont rencontré une humanité maléfique qui les a laissés complètement confus. Ils ont rencontré un phénomène très étrange, et ils m’ont demandé avec surprise ce qui se passait sur cette planète, sur laquelle ils venaient d’atterrir.
Que se passait-il? Eh bien, j’ai dû réfléchir un peu et puis j’ai répondu: «Ce n’est rien de plus que le résultat d’une erreur des dieux. Cette Terre n’est rien de plus qu’un résultat de l’erreur des dieux. » Et puis j’ai un peu mieux complété mon concept ; j’ai conclu en leur disant : « C’est ainsi qu’est le karma des mondes… »
Quand j’eus fini, cette dame hocha la tête, sans dire un mot; l’autre fit une révérence respectueuse, sans dire un mot ; tous, à leur tour, acquiescèrent avec une grande révérence.
Puis, la réunion terminée, ils se sont levés, ils m’ont dit au revoir cordialement ; et au moment où j’ai dit au revoir au capitaine, j’ai réitéré ma demande, demandant, donc, d’être emmené vers d’autres galaxies, vers d’autres mondes habités.
Le capitaine…
Étudiant : Alors, vous vouliez nous quitter, maître?
Samael Aun Weor : Eh bien oui, je voulais partir, et comme je leur ai dit : « Eh bien, je suis humain, à l’intérieur de moi se trouve le Kalki Avatar qui délivre le message pour cette humanité terrestre, l’humanité de cette planète Terre. Je ne fais pas la demande pour moi, mais pour l’humanité, afin d’apporter ici, à ces terriens, des témoignages sur la vie sur d’autres planètes, des nouvelles sur d’autres cultures, etc. Bien sûr, les raisons que j’expliquais étaient lourdes, n’est-ce pas? Puisque j’ai dit qu’il ne s’agissait pas de moi, il s’agissait de l’humanité…
Étudiant : Ces dieux peuvent-ils faire quelque chose pour cette humanité?
Samael Aun Weor : Eh bien, je n’en ai pas parlé. Je vous dis juste de quoi j’ai parlé. Puis…
Étudiant : C’était il y a peu de temps?
Samael Aun Weor : Oui, en chair et en os, physiquement, dans le « désert des lions »! C’était un entretien personnel, de personne à personne.
Étudiant : Depuis combien de temps, maître?
Samael Aun Weor : Ça fait… j’estime environ 3 ans… En tout cas, après tout, j’ai dit au capitaine, j’ai réitéré ma demande ; le capitaine parle peu, et l’équipage aussi peu, mais dans ce peu ils disent beaucoup ; le capitaine m’a répondu de la manière suivante, « Sur le chemin nous verrons »…
« D’accord, capitaine, merci beaucoup. »
Et j’ai serré la main avec gratitude…
Étudiant : Nous sommes également reconnaissants, car il le dit pour nous tous…
Samael Aun Weor : Bien sûr, savez-vous à quel chemin faisait-il référence?
Étudiant : Au chemin de l’initiation…
Samael Aun Weor : Au chemin secret, au chemin ésotérique ; cela signifie qu’après la résurrection ésotérique ou mystique, que je dois traverser (ou celui qui est dans mon cœur doit traverser), alors je gagnerai ce droit : rejoindre un équipage intergalactique ; ainsi, pour des temps je resterai dans le cosmos et pour des temps ici sur la planète Terre.
Étudiant : Vénérable maître, cette résurrection mystique va-t-elle également se produire dans le plan physique?
Samael Aun Weor : Dans tous les mondes, dans toutes les régions de l’univers…
Étudiant : Je me réfère spécifiquement à la résurrection que nous connaissons, comme la résurrection du Seigneur le Christ.
Samael Aun Weor : Cette résurrection se répète dans chaque initié, chaque fois qu’ils passent par le processus de la Via Crucis ; de sorte qu’alors elle est d’ordre général, elle n’est pas pour un seul individu.
Au Moyen Age plusieurs personnages sacrés y sont parvenus…
Étudiant : Sera-ce à notre tour d’en être témoin dans le plan physique?
Samael Aun Weor : Eh bien, la résurrection est quelque chose d’assez intime, c’est ésotérique. Ce n’est pas quelque chose de simplement spectaculaire, physique, mais c’est quelque chose d’intime et d’ésotérique. Dans tous les cas, donc, tous les êtres humains doivent atteindre la résurrection, ici et maintenant.
Étudiant : Maître, êtes-vous proche de cette résurrection?
Samael Aun Weor : Oui, en effet, après de nombreuses années de travail, nous nous rapprochons ; nous nous rapprochons déjà du sommet de la résurrection mystique ou Christique, si indispensable, pour le grand œuvre.
Étudiant : Qu’entend-on exactement par « résurrection mystique »?
Samael Aun Weor : Eh bien, cela signifie que le Christ intime doit s’incarner dans le cœur d’un être humain; il doit se développer dans le cœur d’un être humain, il doit grandir en nous, et une fois qu’il a atteint la résurrection, il doit prêcher la parole, pour le bien de l’humanité.
Mais il est clair que chaque fois qu’il vient au monde, trois sortes de personnes le haïssent : les anciens, les prêtres et les scribes.
Les anciens, les gens très sensés, pleins d’expérience, très sérieux, le détestent parce qu’il ne rentre pas dans leurs traditions et leur façon d’être.
Les scribes aussi le haïssent, c’est-à-dire les intellectuels, parce qu’il ne rentre pas dans leurs férules, dans leur dogmatisme, dans leurs théories, donc, ils le rejettent.
De même, les prêtres du temple le haïssent, les membres de toutes les religions, les gens religieux même, les prêtres de tous les cultes, parce qu’il vient toujours parler, dire toujours des choses révolutionnaires qui vont à l’encontre des intérêts créés de la religion officielle ; il vient effondrer, détruire des dogmes, et les religieux ne peuvent pas accepter cela.
Donc, ce sont les trois types de personnes qui rejettent le Seigneur…
Comme séquence ou corollaire, il se trouve alors qu’il appartient au Seigneur de vivre tout le drame cosmique dans le cœur d’un être humain, tel qu’il est écrit dans les quatre évangiles. Les « foules » réclament sa crucifixion. Il ne s’agit pas seulement de foules extérieures, mais de foules intérieures, et chacun de nous a ces « foules » en lui-même ; Je me réfère aux agrégats psychiques, aux egos ; ils demandent sa crucifixion.
Il y a trois traîtres qui se prêtent à le mener à la crucifixion, ce sont Judas, le démon du désir ; Pilate, le démon du mental, et Caïphe, le démon de la mauvaise volonté. Ce sont les trois traîtres ; ceux-ci font beaucoup souffrir le seigneur. Ainsi, le Seigneur doit vivre, dans l’âme humaine, tout le drame cosmique.
Enfin, le Seigneur est crucifié puis déposé dans son saint sépulcre intérieur, dans son tombeau de cristal…
Il faut que le Seigneur se lève de son tombeau, et il ressuscite le troisième jour, c’est-à-dire après la troisième purification par le fer et le feu. Après qu’un être humain est passé par ces trois purifications, basées sur le fer et le feu, alors, le Seigneur ressuscite, notre roi se lève de son sépulcre de cristal, revêtu du To Soma Heliakon, le corps d’or de l’humain solaire, et vient au monde mystique-sensoriel; il pénètre profondément dans notre nature organique pour pouvoir parler à l’humanité, pour pouvoir travailler, pour pouvoir devenir, disons, le serviteur de tous.
Évidemment, il est fondamental d’incarner le Christ intime, et il est possible de l’incarner à condition de recevoir l’Initiation Vénuste. C’est alors, dans l’Initiation Vénuste, lorsque le Christus cosmique naît dans le cœur d’un être humain.
Lorsque le Christ s’incarne, certes, la seule chose que l’initié ait pour le recevoir, ce sont les corps existentiels supérieurs de l’Être…
Ce « Belen » dont il est question dans l’évangile est à l’intérieur de nous-mêmes ; parce qu’à l’époque où l’hiérophante Jeshua ben Pander enseignait la doctrine du Christ, Belen n’existait pas, le village de Belen n’existait pas.
« Belen » vient d’un terme Chaldéen : « bel », qui rappelle la « tour de bel », la « tour de feu ». Tout humain doit d’abord posséder la tour de bel à l’intérieur de lui, c’est-à-dire qu’il doit avoir développé le feu à l’intérieur de lui, avoir élevé le feu jusqu’à la « tour », jusqu’au sommet de la tête, pour recevoir le seigneur.
Il est né – dit-on aussi – dans une « étable », car quand le maître arrive, on n’a pas encore détruit l’ego, les agrégats psychiques sont vivants, mais le Seigneur travaille, nous aide. Il doit prendre en charge nos processus de pensée, de sentiment et d’action ; et étant vraiment parfait, il doit se revêtir d’imperfection ; étant une créature absolument sainte, il doit se revêtir de la créature du péché et devenir propriétaire de nos processus de pensée, de sentiment et d’action ; il doit détruire les éléments inhumains que nous portons en nous. Au fur et à mesure qu’il les élimine, il grandit, il se développe. Ainsi, lorsqu’il devient un humain et peut prêcher la parole, il le fait sur la base de grands sacrifices.
Et enfin, il doit vivre – dans le cœur de l’être humain – tout le drame cosmique, tel qu’il est écrit dans les quatre évangiles ; il dois être tué, car avec sa mort il tue la mort ; il doit ressusciter en nous, et une fois ressuscité il nous donne l’immortalité ; déjà ressuscité en nous, il devient, en vérité, un maître des résurrections, un véritable ouvrier efficace de cette gigantesque grande œuvre du père. Donc vous voyez…
Étudiant : Vénérable maître, est-ce lorsqu’on l’appelle le « Christ Cosmique »?
Samael Aun Weor : Le Christ cosmique est toujours le Christ cosmique. Le Christ n’est pas à proprement parler un individu, ni un humain… Le Christ, en soi, est une force, c’est une force cosmique, universelle, qui bouillonne et palpite dans chaque atome, dans chaque électron, dans chaque ion ; il est latent dans tout ce qui est, a été et sera, mais peut se manifester à travers tout humain dûment préparé.
Ainsi, si nous pensons que Jésus de Nazareth est la seule expression du Chrestos, nous nous trompons. Tout comme le Christ à ce moment-là s’est exprimé à travers Jeshua ben Pander, de même il s’est aussi exprimé -à ce moment-là- à travers Jean-Baptiste, et c’est le même qui s’est exprimé à travers Moïse et a brillé sur son visage au mont Nebo, et c’est le même qui a enseigné la sagesse Hermétique avec le nom d’Hermès Trismégiste, et c’est le même seigneur Quetzalcoatl. Ainsi, le Chrestos est une force qui s’exprime à travers n’importe quel humain correctement préparé, et quand je dis « humain », j’inclus aussi l’élément féminin, puisqu’il peut s’exprimer à travers n’importe quelle femme correctement préparée.
Étudiant : Maître, et le second Logos est autre chose?
Samael Aun Weor : Je parle du Christ, qui est le second Logos… C’est-à-dire qu’il est déjà entendu que le premier Logos est le Père, il est entendu que le second Logos est le Fils, et il est entendu que le troisième Logos est le Saint-Esprit.
« Au commencement était le Logos λόγος, et le Logos était avec Théos, et le Logos était Théos. Il était avec Théos au commencement. Par lui, toutes choses ont été faites; sans lui rien n’a été fait de ce qui a été fait. En lui était la vie, et cette vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas reçue. » – Jean 1
Étudiant : Vénérable Maître, j’ai compris que le seul processus de réalisation passe par les trois facteurs de la révolution de la conscience, ici et maintenant. Mais quelqu’un propose qu’il puisse travailler dans le maithuna : un homme dans son corps physique (en toute circonstance), et une dame dans l’état astral. Pouvez-vous nous donner une leçon concrète à cet égard?
Samael Aun Weor : Eh bien, au Tibet, on parle beaucoup de Dakinis, et certains moines qui, dans le monde physique, n’ont pas de femme prêtresse, ont épousé des Dakinis : des dames qui marchent dans les nuages, invisibles (dames étranges, soit dit en passant), qui volent à travers les nuages ; des personnes tangibles ; ce sont des créatures très spéciales.
Étudiant : Mais elles vivent dans l’astral, n’est-ce pas?
Samael Aun Weor : Eh bien, elles vivent dans l’astral, dans le mental et dans le causal, et partout. Évidemment, ces moines les ont épousés et ont fait tout leur travail ésotérique avec elles, ils ont travaillé avec elles dans la neuvième sphère. À leur tour, les femmes d’une certaine catégorie spirituelle ont pu épouser des dévas [Dakas] et travailler dans la neuvième sphère avec des dévas sans avoir un homme de chair et de sang.
Étudiant : Est-ce le cas de Saint François d’Assise?
Samael Aun Weor : François? C’est possible… Eh bien, il avait déjà travaillé dans des vies antérieures, et dans sa nouvelle existence, il devait avoir travaillé avec des Dakini ; cela est évident. Ce sont des cas très étranges qui ne sont pas courants, ils ne sont pas courants…
Étudiant : Vénérable maître, la différence entre vivre le drame cosmique dans les mondes internes et vivre le drame cosmique publiquement, comme Maître Jésus l’a vécu, y a-t-il un plus grand mérite à jouer le drame dans le plan public?
Samael Aun Weor : Eh bien, je vais vous dire : Gautama, le Bouddha Sakyamuni a enseigné la doctrine du Bouddha, du Bouddha intime de tous les êtres humains ; la doctrine du Bouddha intime de chacun – du mien et de celui que chacun a – Gautama l’a exposé publiquement.
Jésus de Nazareth a enseigné la doctrine du Christ intime, tout comme les initiés de la Lémurie, de l’Atlantide, de l’ère Celtique, et de tous les âges et siècles ont fait l’expérience. Ce drame cosmique, vécu par Jésus, a toujours été vécu en secret. Tous les initiés l’ont vécu avant Jésus, et tous les initiés continuent à le vivre après Jésus.
Quant au maître Jeshua ben Pander, il l’a pris, disons, de là-haut, il l’a sorti du monde causal et l’a vécu, il l’a personnifié dans le monde physique. Pour vivre ce drame, il devait préparer ses disciples et enseigner à chacun son rôle, pour que chacun joue son rôle, et chacun le joue vraiment. Il a montré un drame, l’a enseigné publiquement, pour servir de guide à l’humanité future, pour servir de poteau indicateur, mais le drame n’est pas sa propriété, ni la mienne, ni la propriété de personne. Ce drame est absolument cosmique.
Étudiant : Judas Iscariote, alors, fait-il partie des grands initiés?
Samael Aun Weor : Judas Iscariot ne voulait vraiment pas le rôle de Judas ; il voulait le rôle de Pierre. Mais Jésus a préparé Judas pour le drame qu’il devait jouer, et Judas l’a merveilleusement joué. Judas Iscariot n’a jamais trahi Jésus. Il devait mémoriser tout ce qui correspond à l’Évangile de Judas.
Pour comprendre l’Évangile de Judas, vous devez étudier Zacharie. Il y est mentionné les 30 pièces d’argent avec lesquelles il était méprisé, etc., l’argent qui a servi à acheter un terrain pour le défunt, etc. Tout cela (le type de monnaie et tout cela) est écrit dans Zacharie.
Alors, Judas a dû apprendre tout cela, réviser les écritures sacrées afin de bien jouer son rôle. Ainsi, il n’a rien d’un traître! Un rôle que Jésus lui a appris, et cela, il n’en voulait pas non plus…
Ainsi, le maître Judas a un évangile : la dissolution de l’ego. Il a renoncé à tout bonheur et vit actuellement dans les mondes infernaux, travaillant pour les perdus, pour ceux qui n’ont pas de remède.
Ainsi, il est le seul qui n’a pas reçu d’honneurs, qui a été haï, insulté, et pourtant aime l’humanité, puisqu’il s’est sacrifié pour l’humanité, et a même donné sa vie et son bonheur pour l’humanité. Il y a, après Jésus, le plus grand homme qui s’appelle Judas Iscariot.
Il est le plus méprisé et le plus détesté de tous, et personne n’a compris son sacrifice, car même pour Jésus de Nazareth il y a des larmes, de l’appréciation, de la gratitude, mais pour celui qui a donné sa vie pour toute l’humanité et qui nous a appris la voie de la dissolution de l’ego, il n’y a pas eu un mot d’éloge; il n’y a eu que des injures depuis qu’il a accompli son drame jusqu’à l’époque où nous vivons.
Étudiant : Maître, et alors pourquoi Jean est-il considéré comme le « disciple bien-aimé »?
Samael Aun Weor : Oui, il l’est : Jean est le verbe, la parole. Et à la fin, chacun a son Jean, et chacun a son Judas, et chacun a son Jacques, et chacun a son Pierre et son Paul… pourquoi je vous dis cela? Je vais vous dire : parce qu’à l’intérieur de chaque être vivant, ou à l’intérieur de chaque personne, l’être, au-delà de l’ego…, l’Être, et l’Être comporte de nombreuses parties. L’Être a les douze parties, les puissances qui entrent dans le ventre de la Mère Divine et viennent à l’existence. Ces douze puissances sont les douze apôtres.
Pour que chacun, s’il y a un Pierre officiel, chacun ait aussi son propre Pierre, là-dedans. S’il y a un Jean (la parole, le verbe), chacun a aussi son Jean. Et s’il y a aussi un Thomas (sceptique, incrédule), chacun a le sien. Et s’il y a un Jacques (le bienheureux patron du grand œuvre), chacun a le sien.
Au fait, je vous dis une chose : de tous ces apôtres, celui que j’apprécie le plus est Jacques. Jacques ou Jacobus le Majeur est le mercure des sages (pas moins que cela), celui qui nous enseigne le grand œuvre, le régent du grand œuvre que nous devons accomplir en nous-mêmes, ici et maintenant ; le bienheureux patron du grand œuvre. Par conséquent, je vous le dis au nom de la vérité, Jacques mérite d’être pris en compte, car grâce à lui, nous pouvons être instruits dans le grand œuvre. Notre père qui est en secret, l’ancien des siècles, nous enseigne les grands mystères du grand œuvre à travers Jacobus.
Étudiant : Vénérable maître, comment pouvons-nous le contacter? Existe-t-il un processus? Pour qu’on communique, ou qu’on lui demande, ou comment peut-on l’approcher, ou quelle méthode y a-t-il pour lui demander?
Samael Aun Weor : Eh bien, on peut demander à Jacobus quand on travaille dans le grand oeuvre des sages ; il guider quelqu’un dans le grand œuvre.
Beaucoup a été écrit sur l’alchimie, par exemple, mais personne ne peut donner une explication judicieuse sur le grand œuvre, parce qu’ils ne vivent pas le grand œuvre. Pour comprendre le grand œuvre, il faut recevoir le donum dei, c’est-à-dire avoir reçu ce « don » de l’ancien des siècles, qui permet de comprendre les mystères du grand œuvre.
En tout cas, je veux vous dire ceci : ces douze sont à l’intérieur de nous ; les douze puissances……douze parties de notre propre Être, autonome, auto-consciente et indépendante.
Étudiant : L’Être est-il fractionné, maître?
Samael Aun Weor : Il n’est pas fractionné. Non, ce qui se passe c’est que pendant la manifestation l’Être s’exprime comme une pluralité.
Les douze facultés, ou douze puissances, entrent dans le sein de la Mère Divine Kundalini pour venir à l’existence dans le monde de la forme, et personnifier exactement les douze (et c’est assez intéressant)…
Ainsi, nous sommes très intéressés à faire appel à Philippe, pour des projections astrales. Quel Philippe? Au Philippe historique? Il n’y a pas besoin; mais au Philippe intime (pour les états djinns, pour les projections astrales). Il faut faire appel à Jacobus pour connaître les mystères du grand œuvre ; il faut faire appel à Pierre, pour qu’il nous indique – littéralement – le chemin de Vulcain ; Il faut faire appel à Jean, qui nous enseigne la science du logos, le verbe, la parole, etc., etc. Je pense que vous comprenez…
Et le Christ? Il est à l’intérieur ; il faut regarder à l’intérieur. Celui qui ne trouve pas le Christ à l’intérieur de lui-même, ne le trouve dans aucun coin du monde.
Quant au Père, chacun a son Père. « Il y a autant de pères au ciel qu’il y a d’humains sur Terre » dit Blavatsky, et c’est vrai. Chacun a son propre père qui est en secret, l’ancien des siècles. Quant au Saint-Esprit, il s’exprime comme le « l’âme métallique du sperme », c’est le mercure de la philosophie secrète, qui fait de nous « l’homme Gentilis », sage et vraiment digne…, l’Esprit Saint…
Celui qui veut vraiment arriver là où il doit arriver, celui-là doit cristalliser les trois forces à l’intérieur de lui-même. Il y a trois forces : la sainte affirmation, la sainte négation et la sainte réconciliation. Le soleil sacré absolu veut cristalliser, à l’intérieur de nous, les trois forces de la nature et du cosmos, les trois forces primaires…
Étudiant : Comment?
Samael Aun Weor : Si l’ego n’est pas éliminée, les trois forces ne peuvent pas être cristallisées. Comment la troisième force, l’Esprit Saint, va-t-elle se cristalliser? Eh bien, en travaillant intensément dans la transmutation de l’azoth brut, en le changeant, au moyen de la transmutation, en âme métallique du sperme. Cette « âme » est le mercure des sages.
Chaque « âme métallique » doit sans doute se cristalliser ou prendre forme dans le corps astral, dans le corps mental et dans le corps causal, pour recevoir les principes psychiques et devenir un humain.
En effet, c’est ainsi que, le mercure des sages, vient se cristalliser en soi.
Comment pourrait-on cristalliser le Christ en soi, cristalliser en soi? Il ne s’agit pas simplement de l’incarner, mais de réaliser la cristallisation du Chrestos cosmique en soi. Comment? Cela ne serait possible qu’en se reniant, et il n’est pas si facile de se nier en tout, en détruisant l’ego, le cassant, le transformant en poussière.
Et comment cristalliserait-on, en soi, l’ancien des siècles, le père? En faisant sa volonté, tant dans les mondes supérieurs que dans le monde physique.
Ainsi, en cristallisant ou en manifestant en nous les trois forces primaires de la nature et du cosmos, nous deviendrons des humains solaires, et c’est cela qui est important.
Parce qu’une chose est de devenir un humain et une autre est de devenir un humain solaire. On devient humain quand on fabrique les corps existentiels supérieurs de l’Être et reçoit ses principes psychiques, bouddhiques, et une autre chose est de devenir un surhumain ou un humain solaire, ce qui est la même chose, n’est-ce pas? Cela ne serait possible qu’en cristallisant la totalité des trois forces en soi, ici et maintenant.
Étudiant : Pourquoi le Maître Jésus est-il appelé « le fils de l’homme »?
Samael Aun Weor : Vous devez trouver le Maître Jésus à l’intérieur de vous. Chacun de nous – en lui-même – doit incarner le maître ; parce que cette chose à propos de Maître Jésus qui est un homme qui existait il y a 1976 ans est un peu fausse. Car il s’avère que « Jésus », lui-même, vient du mot Jeshua en Hébreu, et Jeshua en Hébreu est « sauveur ».
Lorsque le Chrestos décide de venir à la manifestation cosmique, dans n’importe quel humain (que ce soit en vous, ou en moi, ou en Pierre, ou en Paul, ou en « n’importe quel perroquet sur la colline du télégraphe »), alors en tant que sauveur, il doit descendre, de sa plus haute sphère Christique (Chokmah), au monde de l’âme humaine (Tiphereth). Incontestablement, il devra naître dans un être humain en tant que sauveur, et son nom sera toujours « Jeshua » (Jésus-Christ, ou Christ-Jésus), car il sera toujours le sauveur à l’intérieur de vous.
C’est ainsi qu’il faut comprendre, car Jeshua ben Pander, celui qui a enseigné cette doctrine, ne l’a pas tirée de sa propre moisson; cette doctrine est cosmique, elle est universelle, elle existe dans toute créature qui vit ; ce que vous avez à faire est de le trouver à l’intérieur de vous-même. Mais Jeshua a l’avantage de l’avoir enseigné de manière allégorique ou symbolique dans le monde physique, pour que les gens le comprennent ; mais c’est une doctrine qui existait avant le grand Kabir Jésus, et qui a continué d’exister après le grand Kabir Jésus.
Étudiant : Maître, pourquoi l’ont-ils appelé Emmanuel? Car il est dit qu’il allait naître de la Vierge Marie [et ils lui dirent] : « Tu l’appelleras Emmanuel ».
Samael Aun Weor : Eh bien, Emmanuel עמנואל signifie « Dieu avec nous » ; et la vierge Marie est à l’intérieur de vous, et à l’intérieur de moi, et à l’intérieur de Pierre, et à l’intérieur de Paul et à l’intérieur de Jean; elle est la Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques.
Lorsque le Chrestos veut venir à la manifestation, il descend de sa région la plus haute et pénètre comme un rayon de lumière, disons, dans le sein de la Mère Divine Kundalini. De là, il naît, pour prendre possession du corps physique de tout humain dûment préparé.
Par conséquent, même la mère cosmique est également dogmatisée…… la mère cosmique n’existait pas seulement à cette époque à Jérusalem ; la mère cosmique est à l’intérieur de chacun de nous.
Étudiant : Vénérable maître, cette énergie connue sous le nom de Noûs, serait-ce bien la force Christique?
Samael Aun Weor : Noûs est un atome qui existe dans le ventricule gauche du cœur ; c’est un mot qui ne définit vraiment pas très clairement la force Christique. La force Christique a toujours son propre nom. C’est la force du Christus ou Vishnu ; c’est une force énorme qui se retrouve dans tout ce qui est, a été et sera ; le Christ s’exprime à travers tout humain dûment préparé.
Au Moyen Âge, plusieurs personnes préparées ont reçu cette force Christique. Alors le Christ cosmique s’est exprimé à travers plusieurs humains dûment préparés au Moyen Âge; et c’est tout.
Petit à petit, il faut comprendre les mystères Christiques…
Étudiant : Vénérable maître, j’ai une question, cet être Saint Cyprien a-t-il vraiment existé en tant que saint ou était-il un magicien noir qui a écrit ce livre de magie noire appelé « le livre infernal »?
Samael Aun Weor : Eh bien…, on dit que Saint Cyprien était un magicien noir et puis il est devenu blanc, ça n’a pas d’importance. Pensons au Chrestos, qui est plus important, au Logos. Là-haut, se trouvent le père, le logos et le saint esprit. Ici-bas, c’est le souffle, le sang et l’eau.
Ainsi, le triangle au-dessus et le triangle en-dessous, comme ceci, forment le sceau de Salomon. Le sceau de Salomon a douze radiations, parce que les six pointes qu’il a sont masculines ; les six angles d’entrée, entre pointe et pointe, sont féminins. Le sceau de Salomon représente donc le logos, et à travers l’alchimie il se transforme en douze constellations du zodiaque, à la fois dans le macrocosme et dans le microcosme-humain. Ainsi, dans le sceau de Salomon, les mystères de l’alchimie sont contenus.
La première chose que nos étudiants doivent faire est d’apprendre à préparer le mercure des sages. Sans ce mercure, le grand œuvre ne peut pas être fait.
C’est quoi ce mercure? Où allons-nous l’obtenir? Eh bien, c’est « l’âme métallique » du sperme sacré, qui doit être transmuté ; quand il est transmué dans la neuvième sphère, le meilleur vient.
Alors l’azoth brut (qui n’est rien d’autre que le sperme lui-même), est converti en énergie ; c’est pourquoi j’ai dit, le grand œuvre est fait… Mais la préparation du mercure demande beaucoup de soin, car les eaux mercurielles doivent passer par de nombreux processus ; cela est évident.
En principe ces eaux sont noires. Lorsque vous travaillez avec ces eaux, vous dites que vous travaillez avec Saturne. Elles sont impures, en principe ; plus tard, ces eaux deviennent blanches.
Quand elles sont noires, elles sont allégorisées avec le corbeau noir de l’alchimie, le corbeau noir de la putréfaction et de la mort. Mais si le travail est sublimé, s’il devient plus spirituel, s’il s’affine, alors les eaux deviennent blanches…
Étudiant : Et dans combien de temps?
Samael Aun Weor : Là, ça dépend. Le temps dépend de l’effort du couple. Car si le couple n’affine pas le sexe, mais le laisse agir maladroitement et brutalement, de manière animale, alors les eaux resteront noires (jusqu’à ce qu’ils les laissent noires) et ça retardera, ça retardera pour cette raison l’avènement du feu ; c’est clair.
Mais si le couple se résout à affiner le sacrement de l’église de Romae (amore), que se passera-t-il? Ces eaux deviendront blanches. Et s’ils continuent à raffiner de plus en plus, et s’ils font de la copulation chimique ou métaphysique un véritable culte sacré, les eaux jauniront.
En atteignant ce niveau, ces eaux seront prêtes à recevoir le soufre des sages. Et qu’est-ce que le soufre? Le feu! Le feu! Le feu!…
Ce soufre est assez intéressant. Ce n’est pas qu’il s’agisse de soufre purement chimique, le soufre que l’on peut acheter en pharmacie, brut, « fleur de soufre » (qui d’ailleurs, entre parenthèses, doit être transporté dans les chaussures, quand on a des « larves », car il aide à désintégrer)…
Étudiant : Le soufre est-il médicinal?
Samael Aun Weor : C’est médicinal aussi; on ne peut nier que le soufre est médicinal. Mais bon, on parle du soufre des sages ; nous disons que lorsque le mercure est correctement préparé (avec la couleur jaune), le soufre des sages peut être reçu. Ce soufre rend le mercure fertile.
Mais qu’est-ce que ce soufre des sages? Le feu sacré, qui est normalement enroulé trois fois et demie dans un certain Chakra ou centre magnétique qui existe dans le coccyx.
Lorsque le mercure est déjà préparé, alors il reçoit le soufre, il se mélange au soufre, il devient un mercure contenant du soufre.
À son tour, le sel, qui existe aussi dans les sécrétions sexuelles, subit des sublimations, et forme avec le soufre et le mercure un seul trio : sel, soufre et mercure.
Ce sel, soufre et mercure prennent la forme d’un serpent qui remonte la colonne vertébrale, le long du canal médullo-rachidien. Il est généralement appelé « Kundalini », et il remonte la moelle épinière jusqu’au cerveau, ouvrant les chakras qui existent dans la colonne vertébrale. Le surplus de tel sel, de tel soufre et de tel mercure remplit de belles fins.
Il ne fait aucun doute que le sel, le soufre et le mercure (mélangé), reçoivent un nouveau nom : on les appelle « vitriol ». « Vitriol » est un mot qui se décompose ainsi : visita interiore terrae, rectificatum invenies occultum lapidem (« visite l’intérieur de notre Terre, qu’en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »). De quelle pierre parle-t-on? De la pierre philosophale, qu’il faut élaborer, qu’il faut fabriquer : L’escarboucle rouge des sages.
Eh bien, mais je vous disais que l’excès de sel, de soufre et de mercure, l’excès de vitriol (qui n’est que du mercure sulfuré, avec un peu de sel sublimé), vient se cristalliser à l’intérieur des cellules, à l’intérieur de l’organisme, sous la forme extraordinaire et merveilleuse du corps sidéral ou astral. Quiconque a un corps astral sait qu’il l’a parce qu’il peut voyager avec lui à travers le cosmos.
Dans une octave supérieure, un tel surplus (surplus de la fabrication de l’astral), vient alors se cristalliser dans le mental, un corps magnifique avec lequel on peut voyager à travers l’infini et s’imprégner de la sagesse universelle.
Et dans une troisième octave, un tel surplus de vitriol sert à fabriquer le corps causal. Quiconque possède le corps causal, ou corps de la volonté consciente, devient un humain causal. L’humain causal est le véritable humain, au sens le plus strict du terme.
Dans le monde causal se trouve le temple de la grande loge blanche (c’est le grand temple universel). Les fidèles y habitent.
Moi-même, en tant qu’adepte, j’ai le monde causal comme centre de gravité. De cette région je peux projeter vers le mental, vers l’astral et ici, vers le physique. Ainsi, pour vous parler, ici dans le physique, je me suis projeté du causal, mais mon centre de gravité est dans le causal.
Quiconque possède les corps physique, astral, mental et causal devient un véritable humain, car on peut recevoir les principes psychiques et spirituels et devenir un humain.
Donc, il faut préparer le mercure des sages pour fabriquer les corps, mais ce n’est pas tout. Si l’on veut vraiment suivre le chemin direct, recevoir l’Initiation Vénuste, devenir Christifié, devenir un humain solaire, alors il faut nécessairement éliminer l’ego.
Dans l’alchimie on dit que pour faire de l’or, il faut éliminer le mercure sec et le soufre arsenique, ou soufre toxique.
Le mercure sec est constitué de tous les agrégats psychiques qui forment ensemble l’ego. Les agrégats psychiques personnifient nos défauts psychologiques. Il faut les désintégrer, pour pouvoir faire de l’or…
Notre Être a de nombreuses parties. L’une des parties autonomes et auto-conscientes de notre propre Être est l’antimoine, qui n’est pas simplement une substance chimique, mais un artisan de notre propre Être ; c’est lui qui fixera l’or dans le mercure.
Nos corps seront constitués de mercure sulfureux, mais celui qui fixe réellement l’or dans le mercure sulfureux, c’est l’antimoine.
L’or sera fixé dans les corps existentiels supérieurs de l’Être à mesure que nous éliminons les agrégats psychiques, c’est-à-dire le mercure sec et le soufre arsenique, ou soufre vénéneux, ou feu infernal. En effet, c’est ainsi que les corps deviennent des véhicules d’or.
Lorsque le corps astral, par exemple, est devenu un véhicule tout en or pur, de la plus haute qualité, le serpent le dévore, la Kundalini l’avale. Lorsque le corps mental a été converti en un véhicule d’or précieux, il est avalé par le serpent. Lorsque le causal a été converti en un véhicule d’or, il est avalé par le serpent.
Il faut que les véhicules soient dévorés par le serpent, même bouddhi doit être avalé par le serpent, et atman. Comme le disent les Mayas dans le célèbre livre appelé le Chilam Balam de Chumayel, ils disent : « Nous avons besoin d’être avalés par le serpent »…
Au Yucatan j’ai trouvé (dans un des temples du Yucatan), deux très beaux serpents de pierre. J’ai aussi trouvé un serpent de pierre (dans un temple), énorme, gigantesque, à l’intérieur duquel apparaissait dans la gueule un homme qui se faisait avaler par le serpent. Ceci confirme ce qui est dit dans « Le Chilam Balam de Chumayel ».
Les théosophes nous parlent de Kundalini-shakti, et M. Leadbeater a écrit un livre sur la Kundalini, les chakras et tout ça.
Mais il ne suffit pas d’éveiller la Kundalini, c’est-à-dire le serpent; ce n’est pas assez. Ne pensez pas que parce que le serpent s’est éveillé, qu’un humain a le droit de jouir du pouvoir des chakras, non! Pour profiter du pouvoir des chakras, il faut avoir été dévoré par le serpent. C’est une chose d’éveiller la Kundalini et de la développer, et autre chose d’être dévoré par elle.
Wotan, par exemple (un grand initié ancien)… on lit dans un récit qu’il dit qu’il était dans la demeure des serpents; qu’il est entré par un trou dans la Terre, qui était vers le centre de la Terre. Et il dit « et j’ai pu entrer par le passage des serpents, car je suis un serpent »… Les anciens initiés Égyptiens s’appelaient aussi « serpents », au même titre que les Druides…
Il faut devenir un serpent. Le comte Saint Germain, une fois, a laissé un morceau de papier, abandonné. Quelqu’un est venu lire. Il a dit : « Il y a tant de milliers d’années (je ne me souviens pas à ce moment combien il a écrit), je me suis établi dans Isis ». Alors, il est entendu qu’il avait été dévoré par le serpent, qu’il était un serpent.
Étudiant : Maître, lorsque les pharaons sont représentés avec un serpent ici sur le front, quel symbole a-t-il? Ont-ils été avalés par le serpent?
Samael Aun Weor : C’est un symbole… Une fois qu’on est devenu un serpent, qui est un serpent, on est à son tour dévoré par l’aigle et on devient le serpent aillé, un Quetzalcoatl.
Eh bien, concrétisons cela dans le Christ… Une fois les véhicules d’or dévorés par le serpent, on a alors une extraordinaire enveloppe métallique : To Soma Heliakon est constitué de tous les véhicules d’or (Grec το σώμα ἡλιακόν) littéralement, « Le Corps d’Or de l’Humain Solaire. »
En atteignant ces hauteurs, le Christ ressuscite en nous. Après avoir vécu tout le drame cosmique en nous, il s’enveloppe de To Soma Heliakon, il s’en pare, il s’habille de cette formule sacrée, et il émerge dans la manifestation, il vient, il entre dans l’organisme, il s’exprime comme un humain parmi nous, mais comme un humain ressuscité.
Voilà donc la causa-causorum qui donne la force aux maîtres ressuscités. C’est pourquoi les maîtres ressuscités sont ressuscités : ce sont Kout Humi, ce sont Saint Germain, Cagliostro, Hermès Trismégiste, etc. Et c’est cela qui est recherché : la création de l’humain solaire.
En tout cas, je veux vous dire, au nom de la vérité, qu’il faut que le Christ naisse dans le cœur de l’être humain; vive le drame cosmique vive dans le cœur de l’être humain; pour qu’il meure en nous et ressuscite en nous, parce que :
« Inutilement le Christ serait né à Belen s’il n’est pas né à nouveau dans nos cœurs; inutilement il serait mort et a ressuscité en terre sainte, s’il ne meurt et ne ressuscite dans nos cœurs. »
C’est pourquoi il nous est nécessaire d’accomplir la résurrection. Tant que nous n’avons pas atteint la résurrection, nous devons lutter durement pour y parvenir ; c’est essentiel…
À quoi servirait la descente du Christ à la Terre, s’il n’atteint pas la résurrection? Le Christ descend et meurt pour ressusciter, et avec sa mort il tue la mort. C’est la dernière chose qu’il fait : éliminer la mort par sa propre mort.
Étudiant : Est-ce qu’il la bat?
Samael Aun Weor : Sûr. Mais tout cela est une question d’alchimie. Si un être humain n’éliminait pas le mercure sec, qui sont les agrégats psychiques, qui sont la personnification vivante de nos erreurs, alors il ne pourrait pas fabriquer l’or, l’or qui est nécessaire aux corps existentiels supérieurs de l’Être. Il ne pourrait le faire. Comment le ferait-il?
Alors, il faut, justement, fabriquer de l’or. Celui qui ne sait pas faire de l’or, il ne sait rien, car c’est l’or qui gouverne. Un humain peut être très sage, très savant, tout ce que vous voulez, mais s’il ne fait pas d’or, il perd misérablement son temps.
Donc, vous devez faire de l’or, parce que l’or règne…
Étudiant : Eh bien, maître, et dans l’alchimie, que signifie le lion de la justice?
Samael Aun Weor : Le soleil, à son tour, est le lion de la justice. Ils sont un.
Étudiant : Sont-ils un?
Samael Aun Weor : Sûr…
Étudiant : Vénérable maître, quelle réalisation un célibataire atteint-il avec la transmutation, dans son auto-réalisation?
Samael Aun Weor : Tous les systèmes de transmutation pour les célibataires sont relatifs : ils sont utiles jusqu’à un certain point, et au-delà, ils sont inutiles. Même le Vajroli mudra ne fonctionne pas éternellement. Il peut servir pour un peu de temps, pendant que l’homme cherche une femme ; cela pourrait aider la femme, pendant qu’elle cherche un homme; mais que le Vajroli mudra sert définitivement et pour toujours, ce n’est pas vrai, il ne faut pas exagérer.
Il permet pour un temps de transmuter les sécrétions sexuelles, par la respiration et le pranayama, etc., les convertissant en énergie qui peut être utilisée, disons, pour la santé, mais que quelqu’un peut, par exemple, fabriquer ces corps existentiels supérieurs de l’Être à travers le pranayama, la transmutation pour les célibataires, ce n’est pas possible. Pour un fait très concret : l’homme représente la sainte affirmation, la femme la sainte négation (réception), et le saint esprit la sainte réconciliation.
Si un homme, par exemple, croit pouvoir fabriquer les corps existentiels supérieurs de l’Être à travers les transmutations pour les célibataires, il se trompe, il ne manie qu’une seule force, c’est le masculin : la sainte affirmation, rien de plus.
Si une femme croit que seule, avec le Vajroli ou la transmutation des pranayamas, etc., elle peut créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, non plus; elle gère une seule force qui est la sienne : la féminine, la négative.
Pour qu’il y ait création, il faut toujours trois forces : sainte affirmation, sainte négation, sainte réconciliation, c’est-à-dire positive, négative, égalisante.
Et si ces trois forces ne s’unissent pas en un point donné, elles ne peuvent pas non plus réaliser une création. Si les trois forces dans le cosmos, par exemple dans le chaos (la positive, la négative et la neutre), sont dirigées vers des endroits différents, elles ne peuvent pas faire de création.
Pour qu’il y ait création, il faut que les trois forces s’unissent en un point donné ; vient alors la création, soit d’un monde, soit des corps existentiels supérieurs de l’Être. Il faut donc que les trois forces soient capables de créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, et cela n’est possible qu’en travaillant dans la neuvième sphère, dans la « forge des cyclopes », entre l’homme et la femme.
La sainte affirmation et la sainte négation se rejoignent, et la sainte réconciliation les équilibre, harmonisant les forces opposées, et ainsi la création des corps existentiels supérieurs de l’Être est effectuée.
Étudiant : Vénérable maître, pratiquant le pranayama dans la pratique du maithuna, comment cela nous aide-t-il?
Samael Aun Weor : Pranayama est toujours utilisé pour les transmutations. Celui qui veut maîtriser parfaitement le sexe doit pratiquer le pranayama, mais il ne faut pas le pratiquer en dehors de la neuvième sphère, il faut le pratiquer dans la neuvième sphère, lors de la copulation chimique ou métaphysique.
De cette façon on obtiendra que les énergies montent au cerveau ; on s’aidera de telle ou telle façon, et on évitera – par la respiration – la chute sexuelle, on évitera de renverser le verre d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand dieu ibis de Thot.
C’est pourquoi, au Moyen Age, les alchimistes étaient appelés « souffleurs ». Tous les alchimistes du Moyen Age étaient appelés « souffleurs », car lors de la pratique du maithuna ils utilisaient les narines pour transmuter ; ils pratiquaient le pranayama, précisément lors de la copulation métaphysique, et ainsi ils contrôlaient le sexe, ils évitaient de tomber, les « souffleurs » l’évitaient…
Étudiant : Ont-ils soufflé vers l’intérieur?
Samael Aun Weor : Oui… pourquoi les gros soufflets apparaissent toujours dans les laboratoires alchimiques? Il y a toujours les soufflets. Les profanes pensaient que c’était un souffle physique, vraiment, pour souffler les braises brûlantes, n’est-ce pas? Il n’y a pas de cela! Les soufflets sont les narines, ce sont celles qui sont beaucoup utilisées pendant le maithuna, pour contrôler le sexe.
Le pranayama devrait être utilisé dans des rapports métaphysiques complets, pour élever l’énergie au cerveau…
Étudiant : Maintenant, s’il y a un surplus, maître, quand on en ait fini avec l’alchimie, peut-on continuer à faire le pranayama?
Samael Aun Weor : Pour quoi faire, si ce qui est intéressant, c’est pendant la pratique! C’est comme vouloir sortir le soufflet de la cuisine pour aller souffler dans les airs. Cela n’a pas de sens! Les « soufflets » sont là quand ils sont nécessaires ; c’est clair. Ou comme vouloir traire la vache après l’avoir traire ; il aimera vouloir faire quelque chose comme ça. Alors, les « soufflets » sont là où ils étaient nécessaires. C’est ça!
Étudiant : Oui, je voulais dire, maître, quand il y a un danger de chute et qu’on se retire, et qu’il y a encore de l’énergie accumulée.
Samael Aun Weor : Cela indique que le travail est mal fait. Le travail doit être fait correctement… Et le pranayama se fait, précisément, pendant l’échange métaphysique, et ainsi le danger de « tomber » est évité ; il est contrôlé par la respiration. C’est ainsi que procèdent tous les souffleurs.
Nous, les alchimistes, n’arrêtons pas de nous appeler « les souffleurs ». C’est ainsi qu’on nous appelait tout au long du Moyen Âge, et on continue à nous appeler « souffleurs », car nous utilisons le « soufflet » dans le « laboratoire ».
Étudiant : Maître, si une personne ne parvient pas à se marier, disons, probablement pour des raisons karmiques, doit-elle rester en attendant la prochaine existence?…
Samael Aun Weor : Que peut-il faire d’autre?
Étudiant : Ou peut-on faire une demande, ou quelque chose pour y parvenir?
Samael Aun Weor : Eh bien, si la demande est faite, elle est faite. Reste à savoir s’il nous est accordé. Si le père estime que la demande doit être accordée au fils, il l’accorde. S’il estime qu’elle ne devrait pas être accordée, alors il ne l’accorde pas. Et s’il ne l’accorde pas, alors il faut être patient, il faut se consacrer à travailler sur soi le plus possible, et dans une existence future, alors, continuer le travail. Mais pas pour cela qu’il faut être empli de pessimisme mais se consacrer à travailler sur soi-même dans la mesure du possible, au maximum des possibilités, et continuer dans l’existence future.
Étudiant : Oui, vénérable maître. Si une personne correspond à une autre pour se marier karmiquement, et étant dans le Gnose, avec une connaissance plus ou moins approfondie, ce karma peut-il être modifié? Comment est-ce possible?
Samael Aun Weor : Eh bien, les karmas peuvent être pardonnés et ils peuvent aussi être négociés ; cela est évident. Mais il y a un type de karma qui n’admet jamais les négociations ou le pardon, et c’est celui qui correspond aux péchés contre l’Esprit Saint, c’est-à-dire contre le sexe. Ils n’ont ni pardon, ni négociations, ni quoi que ce soit; ceux-ci doivent être payés en totalité, comme ils le sont, malheureusement… toutes sortes de péchés seront pardonnés, dit le Christ, sauf le péché contre l’Esprit Saint. Donc ceux qui ont des crimes contre le Saint Esprit n’ont pas de pardon ; ils doivent les payer dans toute leur rigueur, avec toute la douleur. Parce qu’il n’y a pas d’autre choix…
Étudiant : Vénérable maître, est-ce le karma de la fornication en soi?
Samael Aun Weor : Fornication, ou adultère, dégénérescence infrasexuelle : lesbiennes, homosexuels, etc. Ceux-là doivent payer ce genre de karma dans toute sa rigueur. Ils n’ont pas le choix.
Que ceux sont des karmas durs? Nous ne le nions pas ; très douloureux, mais ils n’ont d’autre choix que de les payer. Les autres peuvent être négociés et pardonnés. C’est ainsi…
Étudiant : Vénérable maître, à quel âge, dans le travail ésotérique, ou à quel état de conscience l’aboutissement du travail dans la forge flamboyante de Vulcain correspond-il? Ou doit-on travailler toute notre vie dans la forge ardente?
Samael Aun Weor : Eh bien, il faut se familiariser avec le travail dans la neuvième sphère, car il sera toujours nécessaire dans le cosmos, tout en vivant dans le cosmos, ou dans les différents firmaments.
Tenez compte, par exemple, que pour nous libérer de ces forces mécaniques de la lune, qui nous tourmentent tant dans l’existence et qui ont fait de nous de véritables petites machines, nous devons créer, à notre tour, une lune à l’intérieur de nous, une lune psychologique.
On crée cette lune psychologique, par exemple, quand on détruit ces agrégats psychiques qui dominent la personnalité humaine, comme l’orgueil, la vanité, l’arrogance, l’égoïsme, la colère, la haine, la jalousie, la vanité, la suffisance, l’auto-sentimentalisme, etc. Alors, on crée le centre de gravité permanent à l’intérieur. Un tel centre de gravité permanent est, en fait, la lune psychologique, la lune qui doit être fabriquée à l’intérieur de nous-mêmes. Après avoir fait une création d’une lune psychologique à l’intérieur de nous-même…
Paix Invérentielle!
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Approaching Catastrophe, Extraterrestrials, Resurrection, Alchemy.