Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

La Gnose

Disciple : Nous n’avons jamais entendu le maître donner son concept Gnostique de ce que sont la science, la philosophie, l’art et la religion… Je pense que c’est très important.

Samael Aun Weor : Eh bien, dans tous les cas, la Gnose est la connaissance. La Protognose est la Gnose dans un état de dynamisme, d’action, d’impulsion, etc. La Prégnose est quelque chose qui est et n’est pas la Gnose. L’Autognose est la connaissance de soi, disons, la conscience de soi, Gnostique. Nous devons donc nous familiariser avec tous les aspects de la Gnose. La Gnostique, par exemple, est une tâche d’enseignement tendant à promouvoir la Gnose. Le Gnosticisme est l’étude de la Gnose. En tout cas, dans mon livre qui s’intitule « La Doctrine Secrète de l’Anahuac », il y a un chapitre intitulé « Anthropologie Gnostique ». On y explique en détail ce qu’est la Gnose ; les termes Gnostiques y sont également décomposés.

Ce qui se passe, c’est que le livre doit d’abord être édité, n’est-ce pas ? Ensuite, une fois prêt, vous l’aurez en votre possession. Là-bas, en République d’El Salvador, notre frère X l’édite pour apporter les corrections correspondantes, disons des corrections grammaticales ou orthographiques, n’est-ce pas ? Parce que certaines fautes d’orthographe n’arrêtent pas de s’y faufiler, et des problèmes de machine à écrire, n’est-ce pas ? Et une fois préparé, il ira à l’impression.

Disciple : Quand ira-t-il à l’impression ?

Samael Aun Weor : Une fois déjà édité… Oui, voilà, précisément, la définition complète de la Gnose à travers de très longs chapitres, avec tous ses termes exacts.

Il est clair que la Gnose a quatre colonnes : la science, la philosophie, l’art et la religion.

La Science

Quand on parle de science, on pense à la science pure, pas aux théories universitaires pourries qui abondent partout aujourd’hui. La science pure comme celle du grand œuvre ; la science pure comme celle des alchimistes médiévaux ; science pure comme celle d’un Paracelse ou celle d’un Paul de Tarse.

Philosophie : en réalité, la Gnose est une philosophie perennis et universalis, un fonctionnalisme de la conscience ; elle jaillit de diverses latitudes. Ceux qui pensent seulement que la Gnose a son origine en Perse, ou en Irak, ou en Palestine, ou en Europe médiévale, se trompent. La Gnose est, je le répète, un fonctionnalisme de la conscience ; on la retrouve dans n’importe quel ouvrage Hindou, dans n’importe quelle pierre archéologique, etc.

Grâce à l’anthropologie Gnostique, nous pouvons démontrer la formidable réalité que la Gnose germe partout. Il y a une grande différence, par exemple, entre cette anthropologie qui n’est, disons, que profane, et ce qu’est l’anthropologie Gnostique. Les anthropologues profanes, par exemple, ne sont pas capables de pénétrer la profondeur vivante des grands mystères archaïques ; au lieu de cela, l’anthropologie Gnostique va au fond. Toute pyramide, toute pièce archéologique, etc., conduit finalement à l’Être, toujours à l’Être… Pour que la Gnose aille vers l’Être, vers la transparence cristalline de l’Être. Il est évident que ceux qui aiment vraiment l’Être, qui se soucient de leur propre Être intérieur, doivent se résoudre à dissoudre l’ego, le Moi pluralisé. Sans doute, rejeter l’Être, c’est se condamner à l’abîme et à la seconde mort (dont il est question dans tous les textes Gnostiques).

Donc, je le répète, notre philosophie est une philosophie perennis et universalis.

L’Art

Quant à l’art, on le retrouve dans toutes les pièces archaïques, dans toutes les pièces antiques, dans les pyramides et dans tous les anciens obélisques d’Égypte ; dans l’ancien Mexique, chez les Mayas, dans les vestiges archéologiques des Aztèques, des Zapotèques, des Toltèques, etc. ; dans les peintures de Michel-Ange ; dans les hiéroglyphes de l’Égypte, dans les anciens bas-reliefs de l’ancien pays des pharaons ; en Chine; dans les anciens parchemins, donc, du Moyen Age ; parmi les Phéniciens et les Assyriens, etc.

Il y a deux sortes d’art, c’est logique : un art qu’on pourrait appeler « subjectif », qui est l’art ultramoderne qui ne mène à rien ; et il y a aussi l’art royal de la nature, l’art objectif, réel, l’art transcendantal. De toute évidence, un tel art contient en lui-même de précieuses vérités cosmiques.

Sans aucun doute, l’art Gnostique est basé sur la loi du sept, sur la loi de l’éternel Heptaparaparshinock.

Lors de la découverte de n’importe quel vestige, de n’importe quelle pièce archéologique…, de plus, certaines inexactitudes intentionnelles peuvent généralement être constatées, de petites cassures qui sont presque toujours attribuées à la pique des ouvriers, etc… En tout cas, toute inexactitude dans la loi du sept, a été placée intentionnellement, comme pour indiquer que là dans telle pièce ou que par cette pièce, un enseignement, une doctrine, une vérité cosmique est transmise à la postérité…

En matière de peintures, la même chose : la loi du sept régit toutes ces peintures (disons anciennes), des Aztèques, des Mayas, des Égyptiens, des Phéniciens, etc., elles transmettent de précieux enseignements. On trouve aussi des peintures précieuses, porteuses de grands enseignements, dans toutes ces peintures anciennes médiévales, dans les cathédrales Gothiques, etc. L’art royal de la nature est donc, pourrait-on dire, un moyen de transmission des enseignements cosmiques.

La Religion

En matière de religion, évidemment, nous étudions la religiosité dans sa forme la plus profonde ; la Gnose étudie la science des religions. La vraie religion que nous trouvons dans toute la nature. La Gnose, alors, va au fond religieux, cherche le religare, voulant lier ou re-lier l’âme à Dieu, et cela implique un travail extrêmement intense car il faut éliminer le « Moi » psychologique, le « moi-même », alors seulement est possible le religare dont nous parlaient les anciens…

La religiosité que nous possédons est tout à fait scientifique, elle est hautement philosophique, profondément artistique. Nous recherchons la Séité, le divin à l’intérieur de nous-mêmes, pas à l’extérieur de nous. Nous savons que si nous ne découvrons pas Dieu à l’intérieur de nous-mêmes, nous ne découvrons Dieu nulle part. Donc, nous nous concentrons sur la connaissance de nous-mêmes, nous nous concentrons sur la connaissance de soi.

Quand on atteint l’autognose, on se connaît, on connaît son propre Être intérieur en soi ; et ce processus de se connaître, de connaître son propre Être intime, c’est précisément l’autognose.

Ainsi, cette science, la philosophie, l’art et la religion sont les quatre colonnes de base du mouvement Gnostique.

Y a-t-il autre chose que vous vouliez demander ?

Disciple : Anthropologie ?

Samael Aun Weor : eh bien, je vais vous dire : dans le livre qui va être publié qui est « La Doctrine Secrète de l’Anahuac », il y a un chapitre entier consacré à l’explication de ces termes, qui est précisément le chapitre qui est à propos de « l’Anthropologie Gnostique », vous le trouverez là…

La Seconde Venue du Christ

Disciple : Nous voulons connaître la seconde venue du Christ.

Samael Aun Weor : Eh bien, sans aucun doute, nous devons faire la distinction entre ce qu’est Jésus-Christ en tant que grand Kabir, l’homme qui a prêché la doctrine du Christ intime de chacun de nous, et ce qu’est le Jésus-Christ intime particulier de chacun.

Parlons donc de Jésus-Christ en tant que Kabir, en tant que grand instructeur qui est apparu en terre sainte il y a 1976 ans, que la seule chose qu’il a faite était de prêcher la doctrine de notre Jésus-Christ particulier et intérieur. Bien sûr, cela mérite une explication !…

« Tout ce qui existe, tout ce qui a été et tout ce qui sera vient du Grand Souffle, du Christ Cosmique, de l’Armée de la Voix, dont le commandant suprême est Jésus-Christ.

Paranishpanna (bonheur absolu) sans Paramartha (conscience éveillée) n’est pas le bonheur.

Jésus-Christ a atteint Paramartha et Paranishpanna ; néanmoins, il a renoncé au bonheur de (Ain אין) l’Absolu Immanifesté pour venir sauver les êtres humains et les Dieux.

Lorsque les Elohim ou glorieux Dhyanis ont commencé à tisser dans le métier de Dieu, ils ont pleuré de douleur en contemplant le crépuscule de la Lumière Incréée qui semblait s’enfoncer comme un effroyable soleil couchant.

Alors Jésus-Christ, le grand Paramarthasatya, passa par le Dhyani-Pasa (l’Anneau-Passe-Pas) et entra dans le jardin cosmique pour sauver les Dieux, dont les innombrables étincelles virginales ou Jivas (जीव, souffles en Sanskrit) se développent et évoluent pendant ce Mahakalpa.

Moi, Samael Aun Weor, j’ai été témoin de toutes ces choses. J’ai vu quand ce Grand Être est entré dans le sanctuaire et a signé un pacte de salut pour les êtres humains et il s’est crucifié sur sa croix.

J’ai été témoin de l’aurore du Mahamanvantara et j’ai témoigné de toutes ces choses.

Plus tard, à l’aurore de la quatrième ronde, le Maître envoya son Bouddha pour qu’il se prépare dans cette vallée de larmes. Ce Bouddha est son âme appelée Jésus.

Et son Bouddha alluma ses sept lampes éternelles. Et son Bouddha éleva ses sept serpents à travers les sept canaux du chandelier.

Ainsi, lorsque son Bouddha Jésus de Nazareth y fut préparé dans le Jourdain, son resplendissant Dragon de Sagesse entra en lui pour prêcher aux êtres humains et aux Dieux.

Le sacrifice a déjà eu lieu à cette occasion. Le commandant de tous les Christs Cosmiques, Jésus de Nazareth, a déjà lavé de son sang tous les péchés du sanctuaire et signé le pacte entre les êtres humains et Kwan-Yin, l’Armée de la Voix, Vishnu, Osiris, le Grand Souffle.

Jésus est le conciliateur suprême entre l’être humain et la Divinité. » – Les Mystères du Feu par Samael Aun Weor

L’Arbre de Vie

Tout d’abord, nous devons penser aux dix sephiroth de la Kabbale Hébraïque pour comprendre, c’est-à-dire que je crois que pour comprendre, il faut s’orienter avec l’Arbre de Vie. Ce n’est qu’ainsi que ce type de connaissance pourrait être rendu intelligible.

Si nous étudions attentivement l’Arbre de Vie, nous découvrons les dix sephiroth de la Kabbale Hébraïque : tout d’abord, il y a Kether, l’Ancien des Siècles ; il est la vérité des vérités, le caché du caché, la miséricorde des miséricordes, donc, il est notre Père qui est en secret. Il se dédouble en Chokmah ; Ce Chokmah de la Kabbale Hébraïque est le Christ Cosmique, le Krestos, le Christus, le Vishnu des Hindous… Kether est le Père, le Brahma des Hindous. À son tour, Chokmah, le Fils, le Krestos, se dédouble en Binah, qui est l’Esprit Saint, le Troisième Logos, le seigneur Shiva des Hindous…

Il y a une tendance très marquée dans le monde Occidental à anthropomorphiser les trois aspects du Logos, mais il s’avère qu’il n’est pas possible de les anthropomorphiser…

Le Père lui-même, le Premier Logos, est multiple. Cela signifie qu’il y a autant de pères au ciel qu’il y a d’humains sur la terre. Le Second Logos, le Krestos cosmique, est une force universelle qui s’exprime à travers tout humain dûment préparé. Et quant au Troisième Logos, l’Esprit Saint, il se manifeste comme potentiel sexuel dans tout ce qui est, a été et sera…

Le Premier Logos, lui-même l’Ancien des Jours, est la sagesse. Le Second Logos, Chokmah, est l’amour, c’est le feu même qui brûle dans toute la création, l’Agnus Dei, l’Agneau immolé depuis le commencement du monde pour notre salut car c’est le feu, et en tant que feu il se trouve au fond de toutes les matières organiques et inorganiques. Et quant au Troisième Logos ou Esprit Saint, c’est cette force sexuelle que nous voyons entre les pistils et les étamines des fleurs, celle qui s’exprime dans les organes créateurs de toutes les espèces vivantes ; force merveilleuse sans laquelle l’univers ne pourrait exister.

Bien sûr, entre ces trois aspects supérieurs que sont le Premier, le Deuxième et le Troisième Logos, et le reste, les sephiroth inférieures, il y a un abîme où se cache un mystère qui est Daath. Daath lui-même est la connaissance tantrique, au moyen de laquelle il est possible de travailler soi-même pour sa propre auto-réalisation ; Daath est une sephirah secrète très différente des dix, c’est la cognition tantrique…

Après Daath, les sephiroth suivantes se manifestent : Chesed en lui-même est Atman, l’Intime (il est aussi appelé « Gedulah ») ; à son tour Atman, c’est-à-dire Chesed, se dédouble en Geburah. Et Geburah est la rigueur, la loi ; c’est la Buddhi, c’est l’âme spirituelle ; la Valkyrie dont nous a parlé le célèbre écrivain Espagnol Don Mario Roso de Luna, la belle Hélène, etc. En continuant avec cet ordre, nous trouvons donc le mari de la femme, le manas supérieur de la théosophie Orientale, qui n’est rien d’autre que Tiphereth, l’âme humaine, le causal…

Et nous sommes donc déjà arrivés, dans cette affaire des sephiroth, à un point très délicat, très délicat ! Car il est très facile de confondre Tiphereth, lui-même, avec le corps causal, et pourtant le corps causal s’avère être le véhicule de Tiphereth. Mais nous devons faire la distinction entre ce qu’est l’âme humaine et Tiphereth lui-même. Il est clair que nous expliquons tout cela dans l’ordre…

Mais continuons maintenant avec les sephiroth inférieures. Netzach continue dans la descente, qui est le monde mental, le mental cosmique, le mental de l’être humain. Vient ensuite Hod, qui est le monde astral, le corps astral.

Il ne fait aucun doute que nous pouvons trouver la magie hermétique dans Netzach et la magie naturelle dans Hod. D’autres auteurs pensent différemment ; ils croient que dans Hod, c’est-à-dire l’astral, il y a la magie hermétique et que dans Netzach, le monde mental, il y a la magie naturelle. Je dois être en désaccord avec eux sur ce point, car il s’avère que le mental lui-même est Mercuriel. Mais il y a des auteurs qui ne sont pas d’accord avec mon concept, ils supposent qu’il est Vénusien ; Je suis désolé de ne pas être d’accord avec ce genre de concepts, car n’importe qui peut se rendre compte que le mental est Mercuriel.

Ainsi, la magie hermétique doit être identifiée au mercure, dans le mental ; et quant à la magie naturelle, cérémonielle ou rituelle, etc., on la retrouve bien dans le monde astral, dans le corps astral…

Puis la descente se poursuit, puis, dans Yesod, le corps vital ou éthérique, et enfin Malkuth, le corps physique.

En-bas se trouvent les Kliphoth de la Kabbale, qui sont les mondes infernaux.

Mais il y a des points très délicats qui peuvent induire en erreur : par exemple, Yesod en lui-même influence les organes sexuels ; le siège vital, le lingam sarira, n’est rien de plus que la partie supérieure du corps physique. Ceux qui n’acceptent pas ce concept… pour parler plus clairement, ils pensent que le corps physique est un corps à part, et le corps vital en est un autre très différent, etc., etc., et puis dessinent un ordre légèrement faux.

Si nous considérons Yesod comme le fondement, il est clair qu’il se trouve dans les organes sexuels ; le corps vital, c’est-à-dire le siège des activités biologiques, physiques et chimiques, est autre chose ; que d’une certaine manière il est influencé par Yesod, nous ne le nions pas, mais en tout cas, Yesod ce sont les organes sexuels. Il convient donc de discerner, de clarifier toutes ces choses : le corps physique, avec son siège vital, est terrestre. Quant à Yesod, ce sont les organes sexuels. Dans le Vedanta, le corps physique et le corps vital sont comptés comme un seul corps, car les deux ne font qu’un…

Le corps astral (Hod) est gouverné par la lune, c’est pourquoi la projection astrale devient plus facile avec la lune croissante, un peu plus laborieuse avec la lune décroissante…

Le mental (Netzach) est Mercuriel à cent pour cent.

Quant au monde causal, la région de Tiphereth, est concerné, il est certainement Vénusien. Dans les enchantements du Vendredi Saint (Freyja, Vénus), nous trouvons l’amour et la crucifixion du Christ, et tout ce qui se passe dans le monde causal.

Quant à Geburah, la Buddhi, qui a été considéré comme Martien, est fondamentalement solaire. Et en ce qui concerne Chesed, il est réellement Martien, en effet. Bien sûr, cela n’est pas accepté par de nombreux Kabbalistes, et ils peuvent même le considérer comme absurde, n’est-ce pas ? Mais quiconque a une expérience directe de Chesed sait très bien que Chesed est un guerrier, il est l’Intime qui doit se battre jusqu’à la mort contre les ténèbres, il a combattu et doit battre dur pour l’auto-réalisation, il est au combat, cela est évident. Qu’il ait quelque chose de Jupitérien dans son sceptre de commandement et sa domination, je ne le nie pas ; mais il est un guerrier…

Si nous poursuivons donc, dans ces réflexions, en pensant, comme on dit, à haute voix, à travers la compréhension, à la méditation intime de l’Être et à la confrontation logique (c’est très important), nous verrons alors le centre de gravité de toutes ces sephiroth…

Le premier triangle est, disons, le triangle logoïque, qui a évidemment son centre de gravité (tout le monde peut le voir) dans le Père, dans le vieil homme des siècles, dans Kether.

Si nous prenons le deuxième triangle, nous constatons qu’il est éthique. Pourquoi appelons-nous cela éthique ? Car simplement, l’éthique y prévaut, la bonne conduite, c’est le monde de l’Esprit pur. La trimurti Hindoustani d’Atman, Buddhi et Manas est complètement éthique ; Chesed, Geburah, Tiphereth ; ce dernier est évidemment le centre de gravité (et cela se voit à l’œil nu), c’est l’âme humaine ; cette âme qui souffre et pleure, la partie très humaine de nous, c’est-à-dire Tiphereth, qui coïncide avec le causal ; c’est cet élément très humain qui va à l’intérieur. Alors, évidemment, le centre de gravité du triangle éthique est directement sur Tiphereth.

Nous descendons à travers l’Arbre de Vie et trouvons le troisième triangle, le triangle magique. Le triangle magique est composé de Netzach, c’est-à-dire le mental, Hod, l’astral, et Yesod, le fondement sexuel. Le troisième triangle est magique. Mais où trouverions-nous le centre de gravité de ce troisième triangle ? Je le trouve exactement dans le sexe, parce que c’est de là que viennent la naissance, la mort, la régénération, la récréation ; tout tourne par le sexe, c’est-à-dire que le troisième triangle a le sexe pour centre de gravité ; mais si nous pensons au sexe, c’est-à-dire à Yesod, qui est la force du Troisième Logos, alors nous découvrons que le Troisième Logos a son centre de gravité dans Yesod ; que le Second Logos, c’est-à-dire Chokmah, a son centre de gravité, précisément dans l’âme humaine, dans Tiphereth

Ainsi, il y a trois centres de gravité de base dans tout cet Arbre de Vie : le premier est celui du vieil homme des siècles comme centre de gravité (fondement du premier triangle).

Dans le deuxième triangle, l’éthique, le deuxième aspect du Logos, le Krestos, se manifeste dans Tiphereth. Ainsi Tiphereth devient le centre de gravité du Chrestos.

Dans le troisième triangle, Yesod devient le centre de gravité de l’Esprit Saint, c’est-à-dire des forces sexuelles ; c’est à travers cette force sexuelle que la vie surgit, que le corps physique surgit et que tous les organismes qui ont la vie surgissent.

Malkuth est le monde physique ; mais Malkuth, le corps physique, ne pourrait exister sans la présence du sexe, puisque nous sommes les enfants d’un homme et d’une femme. Ainsi, Yesod est le fondement du Troisième Logos, le centre où gravite la force sexuelle du Troisième Logos.

Il convient de ne pas perdre de vue tout cela : regardez le premier triangle et pensez à ce centre de gravité du premier triangle, l’Ancien des Siècles. Descendez au deuxième triangle et pensez que le Christ Cosmique vient se manifester dans Tiphereth, qu’il y gravite dans la manifestation ; descendez plus loin dans le troisième triangle et découvrez les forces sexuelles, le fond vivant dans toute notre physiologie érotique dans Yesod, il y a l’Esprit Saint.

Or, il y a des choses qui méritent d’être réfléchies, analysées, comprises ; Pour que le Second Logos, c’est-à-dire Vishnu ou le Christos Cosmique, puisse sauver un être humain, il doit devenir Jésus-Christ. Le Christ lui-même est une force cosmique ; seulement que cette force est humanisée d’une certaine façon, d’une certaine manière, peut sauver un être humain, c’est clair. Et y a-t-il un moyen de le rendre humain ? Oui il y a…

Et nous avons atteint un point assez difficile, car il faut apprendre à manier les trimurtis. Il y a des frères et sœurs qui ont du mal à comprendre ce truc des trimurtis, ils ont l’habitude de penser par exemple au Premier Logos, Second Logos, Troisième Logos c’est à dire le Père, le Fils et le Saint Esprit. Mais vient ensuite une deuxième trimurti où l’on parle d’Osiris, d’Isis et d’Horus ; Alors là, ils s’embrouillent, car vraiment la conversion d’une trimurti en une autre trimurti ne peut pas se faire sur la base du pur rationalisme ; il y a dans cette conversion de trimurtis un facteur tout à fait spirituel, qui ne peut être appréhendé, capté, saisi qu’intuitivement…

Les Premier, Deuxième et Troisième Logos sont fondamentalement un Logos indivisible, bien que trinitaire, qui est le Père ; à l’intérieur du Père se trouve le Fils et se trouve l’Esprit Saint, tout comme à l’intérieur d’un véritable humain se trouve le corps, l’âme et l’esprit ; Ainsi, au sein du vieil homme des siècles, il y a aussi le Fils et le Saint Esprit, qui forment un seul, intégral, unitotal…

Or, en Égypte, cet unique, unitotal s’appelait Osiris. Osiris peut se dédoubler, et qui interdit-il à Osiris de se dédoubler ? Il peut se dédoubler. Ainsi, il se dédouble en Isis (Eve sort toujours du côté d’Adam, à la fois en bas et en haut). Qu’y a-t-il donc de si étrange que d’Osiris, l’Adam solaire, émerge aussi l’Ève solaire, Uranie, Uranie Vénus, sa femme ? Il peut le faire : de un vient toujours deux. Ainsi, le Père qui est en secret a sa femme qui est la Mère Divine Kundalini ; Osiris a toujours Isis pour épouse. Or, de l’union parfaite des deux, de l’époux divin et de l’épouse divine, naît l’enfant Horus, que la Mère Divine porte dans ses bras ; elle conçoit Horus par l’œuvre et la grâce de l’Esprit Saint, c’est-à-dire du Troisième Logos.

Mais gardez à l’esprit que même si elle est l’épouse du Troisième Logos, dans le Troisième Logos se trouve le Deuxième et il y a aussi le Premier ; car après tout le Logos est trinitaire et indivisible, complet, unitotal. Il faut beaucoup de subtilité pour comprendre cela, beaucoup de raffinement, beaucoup de synthèse conceptuelle, une grande intuition… 

La conversion des trimurtis de l’une à l’autre est quelque chose que les étudiants Gnostiques ont beaucoup de mal à faire, mais si vous aiguisez un peu votre intuition, vous pouvez comprendre. Bien sûr, je le répète : de l’union pleine ou de la copulation sacrée, divine, entre lui et elle, devient l’enfant, qui en Égypte s’appelle « Horus » et qui à l’époque Hébraïque s’appelait « Jeshua ». Jeshua signifie « sauveur » ; Nous savons bien que Jésus vient du mot « Jeshua », et Jeshua signifie « sauveur ».

Ainsi Jeshua, ou Jésus, ou Horus, est le même ; c’est que cet Horus, ou ce Jeshua, ou comme nous voulons le dire, ce Jésus est le même Christ qui est descendu de sa sphère, c’est le même Second Logos, ou Krestos Cosmique déjà humanisé, devenu le Fils d’un homme divin et d’une femme divine ; pour parler plus clairement, devient un roi-enfant-sauveur, mais c’est son propre roi-enfant, puisqu’il est son Être même…

Disciple : Est-il l’enfant d’or de l’Alchimie ?

Samael Aun Weor : Il est précisément l’enfant d’or de l’Alchimie sexuelle ; l’enfant d’or est couronné. Jésus-Christ : Christ parce qu’il est le Second Logos, Jésus parce qu’il est devenu un sauveur. Pour devenir un sauveur, il devait, pour ainsi dire, descendre de sa propre sphère, entrer dans un utérus virginal très pur, naître par l’œuvre et la grâce de l’Esprit Saint ; C’est clair, il est devenu le Fils de la Mère Divine…, il est de facto le Fils de son Père…

Disciple : Vénérable maître, Tiphereth est Jeshua en d’autres termes ?

Samael Aun Weor : Oui, on peut dire que Tiphereth est Jeshua en d’autres termes ; il est Tiphereth bien saisi intuitivement.

Tiphereth est le Fils, le Fils de l’Homme. Par exemple, quelqu’un pourrait atteindre la cinquième initiation de feu dont parlent tous les textes ésotériques, aussi bien de l’Orient que de l’Occident, sans recevoir l’Initiation de Tiphereth, et pourtant Tiphereth est lié au monde causal et la cinquième initiation est du monde causal. N’importe qui dirait que lorsque la cinquième initiation est atteinte, l’Initiation de Tiphereth est nécessairement reçue, et ce n’est pas le cas ; l’Initiation de Tiphereth vient un peu plus tard et tout le monde ne la reçoit pas. Qui va la recevoir ? Je comprends que quiconque prend le chemin direct ; mais en tout cas je dois parler de ce que j’ai vécu moi-même, n’est-ce pas ?

Après la cinquième initiation de feu, j’ai dû être appelé par ma Mère Divine Kundalini (elle avait l’enfant dans ses bras). J’ai fait une certaine demande de type ésotérique ; elle m’a répondu : « demande à l’enfant ». Et bien sûr, j’ai demandé à l’enfant ce que je devais demander ; alors on m’a donné des instructions que pour l’instant je garde secrètes…

Plus tard, j’ai pu recevoir l’Initiation de Tiphereth, c’est-à-dire qu’elle est venue après la cinquième initiation de feu ; et alors cet enfant que j’avais vu dans les bras de sa Mère Divine (qui est ma Mère Divine car chacun a la sienne), déjà entré dans mon propre organisme par la porte merveilleuse, donc, de la glande pinéale, qui comme disait Descartes, c’est le siège de l’âme. Bien sûr, mon corps dans ce cas devient « l’étable » où l’enfant est né, n’est-ce pas ? Et le corps de tout initié qui reçoit l’Initiation de Tiphereth devient « l’étable » où naît l’enfant, où l’enfant vient au monde.

En principe je peux vous dire que la présence de l’enfant en soi n’est pas très perceptible, il naît disons parmi « l’étable des animaux », qui ne sont rien d’autre que les animaux du désir, des passions, c’est-à-dire parmi les éléments qui composent l’ego pluralisé. L’enfant doit beaucoup souffrir, étant né dans une « étable », il ne naît pas dans un grand palais, il naît dans une « étable ». Eh bien, bien sûr, il grandit petit à petit avec le temps ; le travail que cet enfant a à faire est très dur, il est le Christus et il est né dans « l’étable » pour nous sauver ; de sorte que toutes ces « étables d’animaux » il doit les tuer en lui-même, les éliminer en lui-même, et les tentations que l’on traverse en tant qu’être humain, en tant que personne qui a un corps de chair et de sang, sont les tentations par lesquelles il doit traverser, sont ses tentations, et son propre corps de chair et de sang devient son corps de chair et de sang. C’est ainsi que le Fils de l’Homme vient au monde et devient un homme avec un corps de chair et de sang, là est le mérite de ses efforts, de ses sacrifices.

Et à mesure qu’il grandit, les souffrances pour lui deviennent de plus en plus grandes, pour vaincre les puissances des ténèbres en lui-même ; étant si parfait, il doit vaincre les ténèbres en lui-même ; étant si pur, il doit vaincre l’impureté en lui-même ; l’ayant passé au-delà de toute possibilité de tentation, il doit surmonter les tentations en lui-même. De sorte que nos tentations deviennent les tentations qu’il a à subir en lui-même et nos douleurs deviennent ses douleurs multipliées à l’infini ; nos souffrances ses souffrances, nos soucis ses soucis, nos angoisses ses angoisses, nos désirs ses désirs.

Il est le Fils de l’Homme, c’est pourquoi il est appelé « le Fils de l’Homme », résultat de son amertume. À mesure qu’il grandit, il est également vrai que tout meurt ; ou plutôt nous dirions : à mesure que tous les éléments de l’étable meurent, il grandit, se développe, devient un homme, jusqu’à ce qu’il vienne parler pour prêcher les enseignements, la doctrine, pour faire l’œuvre du Père ; mais il doit vivre le même drame cosmique, qui est le drame de l’Alchimie. C’est un Alchimiste et c’est un Kabbaliste et il doit vivre tout le drame de l’Alchimie, le drame alchimique, le vivre en lui-même.

Judas, c’est soi-même, qui l’a vendu, échangé contre de l’alcool, contre de l’argent, contre des femmes, contre des plaisirs, contre toutes les choses terrestres. Pilate c’est soi-même, qui se lave les mains, se croit saint et très bon, il se justifie toujours et n’est jamais coupable de rien. Le Caïphe de la mauvaise volonté, c’est aussi soi-même, soi-même c’est Caïphe. Judas, Pilate et Caïphe le conduisent à la mort ; il doit être flagellé, il doit être couronné d’épines, et toutes ses souffrances sont auto-infligées ; son angoisse est affreuse parce qu’il doit vaincre pour être glorifié, dans la glorification est son mérite ; Si l’agneau immolé qui efface les péchés du monde ; s’il est digne d’honneur et de louange pour quelque chose, c’est précisément d’être le sauveur, parce qu’il est capable, alors, de souffrir en lui-même et de vaincre la mort en lui-même. Parce qu’il doit venir goûter la mort, aimer la mort, car ce n’est qu’ainsi qu’il peut vaincre la mort…

Disciple : Maître, c’est pourquoi vous avez mentionné que la vie, la passion et la mort représentées dans les premières initiations sont symboliques, mais celles qui ont lieu sur la seconde montagne sont déjà authentiques et réelles.

Samael Aun Weor : Eh bien, il est clair qu’avant de recevoir l’Initiation de Tiphereth, l’illustration du drame alchimique ou du drame alchimique ou cosmique est reçue. Car tout Alchimiste doit vivre son drame, le drame de l’Alchimie sexuelle ; il faut être Alchimiste pour pouvoir auto-réaliser l’Être.

Je t’ai dit l’autre jour quelque chose sur l’Alchimie, je t’ai dit qu’au fil du temps je t’expliquerais sur l’Alchimie, à la lumière de tes propres expériences, de ce que tu vis toi-même. Tu m’as dit que tu l’aimerais comme ça et pas seulement l’intellectuel, et c’est vrai, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que l’Alchimie en tant que fondement et base, tu va la vivre, n’est-ce pas ? Et il est clair que toute cette Alchimie se déploie dans le drame cosmique : la vie, la passion, la mort et la résurrection de notre Jésus-Christ intime particulier, non pas du Jésus-Christ de Terre Sainte, vénérable parce qu’il a prêché cette doctrine, mais de notre Jésus-Christ intérieur, particulier, auquel Paul de Tarse et les grands maîtres font sans cesse allusion.

Donc, que tout ce drame qui est écrit dans les quatre évangiles est le drame alchimique que nous avons à vivre en nous-mêmes, et lui, précisément lui, est le personnage central du drame. Tout clairvoyant illuminé peut le voir lorsqu’il sauve un initié : combien il souffre, il peut le voir couronné d’épines, il peut le voir sujet à de grandes vexations…

Qui sont ces foules qui demandent sa crucifixion ? Tous nos égos. Qui est ce Pilate qui se lave les mains ? Le démon du mental. Qui est ce Judas qui l’échange contre 30 pièces d’argent ? Eh bien, ce n’est rien d’autre que notre propre désir animal, la base de l’ego du désir, ou les éléments les plus abominables du désir que l’on a. Et quant à Caïphe, il est le démon de la mauvaise volonté en nous.

יהוה אבי

Disciple : Et les trois clous, maître ?

Samael Aun Weor : Les trois clous avec lesquels il est crucifié, avec lesquels il est cloué à la croix, sont les trois purifications par le fer et par le feu. La croix elle-même est sexuelle : nous savons déjà que la poutre verticale de la croix est le phallus, et la poutre horizontale est l’utérus. Nous savons déjà que la véritable croix se forme avec l’insertion du lingam à l’intérieur de la yoni, c’est-à-dire que le phallus vertical à l’intérieur du ecteis formels forme une croix ; ainsi, la vraie fidélité du mystique, du Chrétien authentique, est éprouvée par la croix, mais je me réfère à la croix sexuelle, celle qui se forme avec l’insertion du phallus vertical dans l’ecteis formel, c’est-à-dire l’authentique croix. Un individu peut dire qu’il est fidèle au Christ, qu’il l’aime, qu’il l’adore, mais s’il ne le prouve pas avec la croix dans le lit conjugal même, il est faux et menteur, il est démontré qu’il n’est pas fidèle au Christ.

Mais bon, ne nous éloignons pas trop du sujet. En tout cas, je veux vous dire qu’il vit le drame cosmique. Par sa mort, il tue la mort. Quand il l’a atteint, c’est alors qu’il s’exclame comme l’apôtre :

« Ainsi, lorsque ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors il sera amené à accomplir la parole qui est écrite, la mort est engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ton aiguillon ? Ou tombe, où est ta victoire ? »

Alors, l’important, c’est qu’il parvienne à se racheter ; quand il ressuscite, bien sûr, l’âme en lui ressuscite, tous nos principes psychiques et spirituels en lui ressuscitent ; Ainsi, il faut comprendre qu’il est notre authentique sauveur intérieur, notre Jésus-Christ particulier, intime.

Il est aussi bon de savoir que le grand Kabir qui est venu au monde et qui a prêché cette doctrine, eh bien il savait très bien que chacun porte son Jésus-Christ intime, particulier. Il ne veut pas (le grand Kabir Jésus de la terre sainte, celui qui est venu au monde il y a 1976 ans), il ne veut pas qu’une personne le suive, ce qu’il veut c’est que chacun suive son propre Christ intime, qui est celui qui compte. Parce qu’il est notre sauveur qui vient nous réconcilier avec notre propre Père qui est en secret, avec l’Ancien des Siècles, il est le grand réconciliateur. Une fois qu’il a remporté le triomphe de nous sauver, il se glorifie, et est digne de toute louange et de toute gloire, puisqu’il a vaincu le mal en lui, ce qui est sérieux. Il ne l’a pas vaincu de l’extérieur, mais en lui-même, il s’est immolé comme un agneau, c’est pourquoi il est appelé « l’agneau immolé » ; il s’est immolé pour nous sauver avec son sang, c’est-à-dire avec le feu, car en Alchimie le sang représente le feu sacré de la Kundalini.

C’est bien de comprendre tout ça. Et je vous parle de ce que j’ai moi-même vécu, de ce que je vis en moi-même ; Je ne commettrais pas le crime d’aller vous dire que je suis le Christ, loin de là, ce serait un blasphème, un manque de respect pour le sauveur, n’est-ce pas ? Mais je vous dis qu’il me sauve. Puisqu’il en a sauvé tant, je peux être l’un de ceux qui sont sauvés ; et puisqu’il travaille, je l’ai vécu, et ce que je dis, c’est ce que je sais, ce que j’ai vécu…

Paix Invérentielle

Élaboration d’un Instructeur sur la Conférence

Citations des écritures de la Kabbale commentées par un instructeur Gnostique, en tant qu’élaboration de la conférence de Samael Aun Weor.

Signification alchimique de l’ascension du feu créateur de Samaech ס, l’Auroboros אורוברוס. Samaech סמך le porteur de la puissance et de la lumière (Samaech Aun VeAur סמך און ואור), de Yesod et Daath יסוד-ודעת (les deux lettres Daleth ד du nom David דוד). « Et », la lettre Vav ו, au milieu de Yesod et Daath יסוד-ודעת est la moelle épinière de Tiphereth. Ceci est le trône de David דוד.

Le nom David דויד avec un Iod י, symbolise le voyage de la Vierge Marie, la Schekinah שכינה des eaux du Nil en Égypte, c’est-à-dire les eaux créatrices de Yesod יסוד, vers la tête, la demeure de Kether, Chokmah, et Binah. C’est l’onction de Samaech סמך, le porteur du feu du Saint-Esprit. Le Iod י est la lettre qui a oint, couronné David דויד. Le Iod יוד en plus de correspondre à Malkuth correspond également à Kether, Chokmah et Binah. 

La Gématrie du nom דוד David sans Iod י, est : 4+6+4 = 14. Quatorze correspond à la lettre נ Nun, poisson en Araméen. Quatorze 1+4 = 5 ; cinq correspond à la lettre Hei ה, qui est la Schekinah שכינה, la Samaech ס, l’Auroboros אורוברוס, de l’Ain Soph Aur אין סוף אור.

« Le Quatorzième Arcane, c’est la chasteté, les transmutations, les eaux. Il faut travailler dur en ciselant la pierre, sans laquelle la transmutation sexuelle ne peut s’accomplir.

Lettre Hébraïque : Nun נ

Horaire : Cinquième Heure d’Apollonius : « Les eaux supérieures du ciel (pendant ce temps le disciple apprend à être pur et chaste car il comprend la valeur de sa liqueur séminale). »

Axiome Transcendantal : « Tu ne seras pas comme de la paille devant le vent ; tu ne seras pas non plus comme le vent devant la paille. » – Tarot et Kabbale par Samael Aun Weor

Malkuth מלכות correspond au royaume du Roi (מלך Melek) David דויד avec Iod י. La dixième lettre Iod יוד, correspond à Malkuth מלכות, la dixième Sephirah. Malkuth מלכות correspond à Malkah מלכה, qui correspond au (Shabat שבת) septième jour de la création, la Reine Bet-Sheba בת שבע.

Le Roi et la Reine pratiquant l’alchimie sexuelle

Le premier Daleth ד du nom David דוד correspond à Daath דעת où le Père et la Mère, le Iod י et Hei ה de יהוה sont sexuellement unis. Et le Daleth à la fin du nom David דוד correspond à Yesod יסוד où mari et femme, le Vav ו et le Hei ה de יהוה sont sexuellement unis.

Le Vav ו, le trône de David דוד correspond à la colonne vertébrale de Tiphereth, uni au Fils, Ben בן, le Beth ב de Ben בן correspond à Beresheet בראשית, ou Bet בית Rosh ראש, la maison principale de Chokmah חכמה sagesse, le Fils d’Adam Kadmon, le Fils de David דוד, car la Gématrie du nom דוד David sans Iod י, est : 4+6+4 = 14. Quatorze correspond à la lettre נ Nun.

Et le Nun final de Ben בן, correspond au Messiah משיח, Ieshua, Jésus, le Fils de Nun יהושע בן־נון, INRI, le feu, le Christ, le Fils d’Adam et Eve, qui sont Jah-Chavah יה-חוה.

« Ici, Rabbi Siméon se leva et parla : « Après une méditation longue et prolongée sur l’origine d’Adam, j’ai compris que lorsque le Saint a voulu créer Adam, tous les mondes à travers l’univers ont été grandement affectés et perturbés jusqu’au sixième jour, lorsque la volonté et l’intention divines se sont réalisées, alors la lumière céleste de toutes les lumières a brillé dans sa gloire et sa splendeur sortant de la porte de l’Orient, se répandant et enveloppant le monde entier d’un vêtement d’une clarté ineffable, vraiment magnifique et indescriptible.

« Alors le grand Kosmocréateur du (moyen) orient (Tiphereth) s’adressa à ses compagnons dirigeants des autres parties du monde : « Faisons Adam à notre image » afin qu’il soit réceptif et jouisse de la gloire éclatante de la lumière qui coule et illumine le monde entier.

Puis est devenu conjoint (dans Yesod) l’orient avec l’occident (signifiant Tiphereth et Malkuth), engendrant et produisant Adam אדם sur cette partie de la terre (la colonne vertébrale) sur laquelle le Saint Temple (corps d’or) a ensuite été fondé et construit. Selon une autre tradition ancienne, le sens des mots « Faisons Adam » est donné ainsi (au système nerveux central).

Le Saint a parlé et a fait connaître aux anges le mystère et la signification occulte du mot Adam אדם (humain), dont les lettres indiquent sa relation avec les deux mondes, le visible et l’invisible, le connu et l’inconnu. Par la lettre Mem מ, qui est écrite comme un Mem ם final ou fermé, se trouve ainsi contraire à la règle dans le mot lemarbeh לםרבה, apparaissant dans le verset :

« Il n’y aura pas de fin à l’accroissement de son gouvernement et de la paix, sur (Yesod-VaDaath יסוד-ודעת) le trône de David (דוד), et sur son royaume (Malkuth מלכות), pour l’ordonner et l’établir avec jugement et avec justice désormais même pour toujours. Le zèle de Iod-Havah des armées (יהוה צבאות) accomplira ceci – zath זאת (comme dans Genèse 2: 23 ‘Ce -zath זאת- est maintenant l’os de mes os, et la chair de ma chair’). Ésaïe 9 : 7

L’Aleph א d’Adam אדם est connecté au monde supérieur ; tandis que la lettre Daleth (au trône de David דוד), fermée sur le côté ouest (utérus ou Mem final dans Malkuth מלכות), indique sa relation avec le monde inférieur et sensible (de Malkuth מלכות). Les principes dont ces lettres sont les symboles ont abouti à leur manifestation sur le plan phénoménal de l’existence et la production d’un tout mélangé et harmonieux, à savoir, d’Adam sous la forme d’homme et de femme jusqu’à ce que Iod-Havah Elohim יהוה אלהים ait provoqué un sommeil profond sur Adam (Genèse 2 : 21). Le Saint les sépara alors et ayant revêtu cette dernière d’une forme des plus agréables et des plus belles, l’amena à Adam, comme une épouse est ornée et conduite à l’époux.

L’Écriture déclare qu’il a pris l’un des côtés ou parties (de la forme androgyne) et a rempli l’endroit avec de la chair à sa place. Dans un livre occulte très ancien, nous avons trouvé qu’il est dit que ce qu’Elohim a pris du côté d’Adam n’était pas une côte mais Lilith, qui avait cohabité avec lui et donné naissance à une progéniture. Elle était cependant une compagne inappropriée pour Adam et donc l’Écriture déclare :

« Mais pour Adam il n’a pas été trouvé une compagne pour lui. » – Genèse 2: 20

Après la disparition de Lilith et la descente d’Adam dans le plan mondial de l’existence, c’était alors, comme indiqué :

« Et Iod-Havah Elohim יהוה אלהים dit : Il n’est pas bon que HaAdam האדם soit seul ; Je lui ferai une compagne digne de lui. » – Genèse 2 : 18

À une autre occasion, Rabbi Siméon parla et dit, il est écrit :

« Et toute plante des champs avant d’être sur la terre, et toute herbe des champs avant qu’elle ne pousse, car Iod-Havah Elohim יהוה אלהים n’avait pas fait pleuvoir sur la terre. » – Genèse 2 : 5

Par l’expression « toute plante des champs », on entend les formes idéales préexistantes des grands arbres forestiers avant leur apparition réelle dans le monde.

Notez qu’Adam et Eve ont d’abord été créés androgynes (au sixième jour). Pourquoi n’ont-ils pas été créés face à face, ou individus séparés ? Parce que, comme le dit l’Écriture :

« Car Iod-Havah Elohim יהוה אלהים n’avait pas fait pleuvoir sur la terre » – Genèse 2: 5

L’union de l’homme et de la femme est un type d’un grand fait spirituel, à savoir l’union du ciel (Tiphereth) et de la terre (Malkuth) qui ne pouvait pas être accomplie avant que la pluie qui les unissait ne soit descendue. Alors Adam et Ève cessèrent d’être androgynes et se regardèrent l’un l’autre, comme c’est le cas pour le ciel et la terre, l’un reflétant l’image de l’autre. Si l’on demande : d’où ou comment savons-nous que les choses d’en haut sont formées et modelées sur les choses d’en bas ; nous disons, d’après la signification mystique des mots :

« Et il arriva, le premier mois de la deuxième année, le premier jour du mois, que le tabernacle fut dressé. » – Exode 40:17

Signifiant le tabernacle céleste qui n’existait pas avant que le tabernacle terrestre (les corps d’or) ait été érigé. » – Zohar

Autrement dit :

« Ce sont les générations des cieux (de Geburah, Tiphereth, Netzach, Hod et Yesod) et de la terre (Malkuth) par Abraham (Chesed), au jour où Jah-Chavah Elohim יה-חוה אלהים (Binah) a fait (dans Yesod יסוד) la terre et les cieux. » – Genèse 2 : 4

Le Zohar poursuit :

« C’est pourquoi l’Écriture déclare : « Et il n’y avait pas d’Adam », c’est-à-dire que jusqu’à la création d’Eve, Adam était un être imparfait, ce qui est indiqué occultement par l’absence de la lettre Samech ס (l’Auroboros אורוברוס, désignant aide, secours) dans chaque passage relatif à la création d’Eve.

Bien que les membres du collège céleste – ceux qui ont été initiés et éclairés dans la doctrine secrète – affirment que le mot aide (Ezer עזר) dénote qu’Ève (les organes génitaux) a été créée pour être une aide (Ezer עזר) pour Adam (le cerveau), elle ne le devint que lorsque d’androgynes ils se séparèrent et purent ainsi se voir face à face. Ceci est occultement mentionné dans les mots :

« Ils sont établis ensemble (סמוכים) pour toujours (dans Yesod יסוד) et sont faits dans la vérité et la droiture. » – Psaume 111 : 8

Par le terme « établi ensemble », on entend que l’union (sexuelle) du mâle et de la femelle dont le rapprochement est pour une aide mutuelle (Ezer עזר), se poursuivra même dans les mondes célestes pour toujours.

« Car le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre » signifie que l’union complète et parfaite entre Adam et Eve n’existait pas alors parce qu’elle n’était pas encore devenue un fait dans le monde naturel, car il est ajouté :

« Et une brume monta de la terre et arrosa toute la surface du sol. » – Genèse 2: 6

Qui fait référence aux désirs sexuels éprouvés par la femelle envers le mâle. Les brumes montent d’abord de la terre, vers le ciel et, après avoir formé des nuages, le ciel les fait descendre et arroser la terre.

Cela s’applique également à l’offrande de sacrifices (mentaux) (à travers la méditation), dont la fumée et la buée montant en haut sont amenées à descendre en bénédictions sur Adam (le cerveau). Si la congrégation d’Israël (les esclaves du mental) n’avait pas d’abord offert des sacrifices (mentaux) (à travers la méditation), les bénédictions n’auraient jamais été déversées sur le monde (de Netzach). »

Rabbi Abba dit : « Pourquoi est-il écrit : ‘Et l’Arbre de Vie au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal?’ Nous apprenons de la tradition que la hauteur de l’Arbre de Vie a atteint 182 500 ans. Et de sa racine ont coulé toutes les eaux de la création dans leurs diverses directions et cours. » -Zohar

Signification, 18 = Tzade צ. La forme de Tzade צ a un Nun נ courbé avec un Iod י sur son dos. Ainsi, alchimiquement, les 2 Nun נ ou les 2 poissons (spermatozoïde et ovule) sont transmutés de leur racine, c’est-à-dire les 2 Iod יוד de (homme et femme) dans Yesod יסוד, sexuellement unis, s’élèvent en tant qu’énergie, en tant que Samech ס, sur leur dos, le dos de leur Nun courbé נ; en d’autres termes, de Yesod יסוד, l’arbre du bien et du mal, le 250, c’est-à-dire le Beth avec le Nun, le Ben בן, le Fils, monte à travers le Vav ו, la colonne vertébrale, jusqu’à l’âge de 500 ans ou cinquième initiation des mystères majeurs.

Le Zohar poursuit :

« Le fleuve céleste (le Iod יוד de Yesod יסוד), après avoir rafraîchi le jardin d’Éden avec ses eaux parfumées et cristallines, descend sur la terre (Malkuth) en-bas pour la subsistance et le rafraîchissement de chaque âme vivante sur la terre, comme il est écrit :

« Il envoie les sources dans les vallées qui coulent parmi les collines. Ils abreuvent toutes les bêtes des champs, les ânes sauvages étanchent leur soif. » – Psaume 104 : 10, 11

« Et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pourquoi n’a-t-il pas été planté au milieu du jardin et quelle est la signification mystique de cet arbre ? Sa nature ou essence était double (Ida et Pingala), amère ou douce, selon le caractère de ceux qui prélèvent et s’approprient ses fruits (spermatozoïde et ovule). Ceux qui sont égoïstes (mieux dit, les fornicateurs) constatent que ce qu’ils pensaient bien devient mal pour eux. Ainsi, beaucoup sont séduits et s’égarent du chemin de la rectitude, et c’est pourquoi on l’appelle ‘l’arbre de la connaissance du bien et du mal.’

Quand Adam a cessé d’être androgyne et s’est séparé comme à présent mâle et femelle, il est dit :

« Et Il ferma (ויסגר) la chair à sa place » – Genèse 2: 21

Dans quels mots apparaît la lettre Samech ס (l’Auroboros אורוברוס, fermer סגר). Le Saint, comme le jardinier judicieux transplantant des arbres et des fleurs, après avoir séparé les deux formes, les a placées là où ils pouvaient se voir face à face et ainsi commencer leur parcours de développement et de perfection physique et spirituel. De plus, comment savons-nous que telle était l’origine d’Adam et Eve אדם וחוה telle qu’elle est actuellement constituée ? Parce qu’il est écrit :

« Ton peuple aussi sera tout juste (chaste) : il héritera (à la résurrection) la terre (physique) pour toujours, la branche de ma plantation, l’œuvre de mes mains, afin que je sois glorifié. » – Isaïe 60 : 21

‘Le travail de mes mains (Iodi ידי)’ fait référence aux (deux lettres Iod יוד d’Aleph א, à savoir, les eaux ou fluides séminaux de Malkuth (IN – Iod-Nun – ין) et les eaux ou fluides cérébrospinaux de Kether (RI – Resh-Iod – רי), qui font un Iod יוד quand Adam et Eve sont sexuellement unis par le feu, INRI, de la lettre Samech ס, l’Auroboros dans Yesod יסוד) une formation spéciale qui devrait caractériser (le Daleth ד de ) Adam des autres créatures. » – Zohar

Samech

Ain Soph-אין סוף, Auroboros-אורובורוס

Avant que ne se lève ce Grand Jour dans lequel nous vivons, nous nous mouvons et avons notre Etre, qu’existait-il ? Le Rig-Veda répond en disant :

« Ni quelque chose ni rien n’existait

Le ciel resplendissant n’existait pas.

Même l’immense voûte céleste ne s’étendait pas là-haut.

Qu’est-ce qui recouvrait tout ? Qu’est-ce qui l’abritait ?

Qu’est-ce qui l’occultait ?

C’était l’insondable abîme des eaux.

La mort n’existait pas, mais il n’y avait rien d’immortel.

N’existait aucune limite entre le jour et la nuit,

Seul l’Un respirait, inanimé et par soi

Car il n’a jamais eu d’autre que Lui.

Régnaient les ténèbres et tout le principe était voilé

Dans une obscurité profonde, un océan sans Lumière ;

Le germe, jusqu’alors caché dans l’enveloppe

Fait jaillir une nature, de la chaleur fervente.

Qui connaît le secret ? Qui l’a révélé ?

D’où a surgi cette création multiforme ?

Même les Dieux vinrent plus tard à l’existence.

Qui sait d’où vint cette grande création ?

Ce dont procède toute cette création immense

Que sa volonté ait créé, ou qu’elle ait été muette,

Le voyant le plus élevé, au plus haut des cieux

Le connaît ou, Lui-même non plus peut-être, ne le sait pas.

Contemplant l’éternité.

Avant que fussent jetés les fondements de la terre

Tu étais. Et quand la flamme souterraine

Rompra sa prison et dévora la forme

Tu seras encore, comme Tu étais avant,

Sans souffrir aucun changement quand le temps n’existera plus.

Ô Intelligence Infinie, divine Éternité ! »

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Second Coming of Christ.

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