Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

MIthras

« Les Gènes créent Elohim, dans le ciel et sur la terre. Et la terre était sans forme et vide; et les ténèbres étaient sur la surface de l’abîme. Et (Chesed) l’Ésprit de Elohim flottait à la surface des eaux (génétiques).

Et Elohim dit, que la lumière soit : et la lumière fut. Et Elohim a vu la lumière, que c’était bon: et Elohim sépara la lumière des ténèbres. Et Elohim appela la lumière Jour, et les ténèbres il l’appela Nuit. Et le soir et le matin étaient le premier (génération ou) jour. » Genèse 1 : 1-5

Je parle toujours spontanément de ce que je ressens dans mon cœur. Donc, je veux savoir, qu’est-ce que vous voulez savoir exactement ?

Étudiant : Qu’est-ce qu’être un maître ?

Samael Aun Weor : Les maîtres sont ceux qui naissent du cœur et qui ne sont pas préconçus dans le mental ; il est intéressant que ceux qui souffrent ici et maintenant naissent d’instant en instant, de moment en moment.

Laissez-moi vous dire quelque chose au sujet de la foi. Malheureusement, ce qui se passe ici, c’est que les gens confondent croyance et foi ; et cette erreur est de nature générale, « Les gens confondent toujours la gymnastique avec les djinns-gnostiques », et il est difficile de se débarrasser de cette absurdité des gens, n’est-ce pas ? Les ignorants pensent que la foi est la même chose que la croyance.

La réalité des faits, pour ma façon de voir et de comprendre ces choses, c’est que d’abord celui qui veut avoir la vraie foi, doit finir par se diviser [psychologiquement] en deux, à savoir, l’humain extérieur (terrestre) et l’humain intérieur (céleste). Tant que, par exemple, on n’arrive pas à se diviser psychologiquement, eh bien, on continue (dans les ténèbres) comme un humain extérieur (psychologiquement sans forme et vide, terrestre). D’où l’humain extérieur va-t-il puiser la foi ? Il faut faire naître l’humain intérieur (céleste) à l’intérieur de soi, le nouvel humain doit naître à l’intérieur de soi; cet humain intérieur (céleste) n’est rien d’autre que l’humain psychologique. L’humain intérieur (céleste) est placé à un niveau supérieur à l’humain extérieur (terrestre). L’humain extérieur (terrestre), en tout cas, n’est pas l’humain intérieur (céleste). Jésus dit :

« Si un homme (terrestre) ne naît de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu. Si un homme (terrestre) ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » – Jean 3 : 3, 5

Ainsi, tous les évangiles du grand Kabir Jésus pointent vers cette nouvelle naissance : la naissance de l’humain intérieur (céleste). Jésus veut que l’humain intérieur (céleste) émerge dans chaque humain terrestre ; c’est ce que veut le grand Kabir.

Par conséquent, disons-nous, les messages de Jésus ne vont pas à l’humain extérieur. Jésus n’est pas venu de son plein gré pour perdre misérablement son temps, en donnant des enseignements exclusifs à l’humain extérieur. Les enseignements de Jésus ont un seul objectif : c’est de renaître de l’eau et de l’esprit ; il veut que l’humain intérieur renaisse à l’intérieur de nous, que nous divisions en deux.

De toute évidence, l’humain supérieur naît à l’intérieur de nous à un niveau supérieur, à une octave supérieure. L’humain inférieur est l’humain terrestre commun, qui est toujours placé sur le type de niveau inférieur ; c’est clair.

Ainsi, Jésus ne s’intéresse pas à la continuation de l’humain de niveau inférieur, mais au fait que l’humain supérieur renaît à l’intérieur de nous ; il veut que nous naissions de l’eau et de l’esprit, il veut que nous atteignions la deuxième naissance, il veut que l’humain soit divisé en deux.

Quand on s’est divisé en deux, ou qu’on s’est divisé en supérieur et en inférieur, alors l’aspect supérieur de soi a une expérience directe du réel.

L’humain extérieur vit dans le monde extérieur et ne peut connaître que les choses du monde extérieur ; mais l’humain intérieur est différent et vit dans un monde intérieur.

Écoutez, de même qu’il y a un type de vie tout extérieur, il y a aussi un autre type de vie intérieur.

Et c’est parce que l’humain qui est né de nouveau de l’eau et de l’esprit est différent. Lorsque cela se produit, l’humain extérieur soumet sa volonté à la volonté de l’humain intérieur et agit en harmonie avec les lois du monde intérieur ; que l’on est déjà un humain différent.

Il est clair que, pour que l’humain intérieur renaisse en nous, il faut d’abord reconnaître son propre néant et sa misère intérieure.

Il est clair que les gens ordinaires sont habitués à vivre selon les règles de ce monde, ils se sentent parfaits et pleins de grandes vertus : « Monsieur machin », « Mme machin », etc. se plaignent généralement que leurs mérites ne sont pas reconnus : s’ils travaillent dans une usine, eh bien, ils pensent qu’il faut qu’ils soient bien payés, qu’il faille augmenter leurs salaires à mesure que les prix montent ; nouvelles mailles en l’air. Ils aspirent toujours à l’avancement : de simples soldats dans l’armée, eh bien, ils veulent devenir caporaux, ils veulent être sergents et ils veulent progresser petit à petit et là, au fond d’eux, ils rêvent de devenir généralissime ; général de division, pourquoi ? Parce qu’ils croient qu’ils sont pleins de mérites, ils croient qu’ils méritent tout ; et s’ils travaillent d’une manière quelconque, s’ils font des efforts, ils veulent leur paiement ; et s’ils ne sont pas payés, eh bien, ils protestent : « Oui, bien sûr, ce n’est pas juste, j’ai travaillé, j’ai combattu, j’ai tel ou tel mérite, mais ils ne m’ont pas payé ce que je mérite, ils n’ont pas reconnu mes efforts ! »…Oui, c’est comme ça qu’est l’humain inférieur.

Comprenez, pour que l’humain intérieur naisse, il faut devenir différent ; et c’est ça le plus dur : en reconnaissant justement qu’on ne vaut rien, malgré avoir travaillé très dur en soi sur la psychologie de soi, qui est constituée par ce qui est normal pour l’humain extérieur, n’est-ce pas ?

La bonne chose, vraiment, c’est d’arriver à comprendre que les efforts qu’on a faits ne sont rien ; il faut arriver à comprendre qu’on est un imbécile au sens plein du terme.

Et ce que je dis n’est pas de la comédie, ni de la douceur ou de la piété feintes, ni de la pruderie de très mauvais goût, non mesdames et messieurs !…

C’est vrai que quand on examine sa propre existence, quand on passe en revue sa propre vie, on en vient à découvrir qu’on est un idiot, qu’on ne vaut rien. Dès qu’on croit qu’on vaut quelque chose, l’humain intérieur ne peut naître en soi. Tant qu’on croit qu’on vaut beaucoup, on continuera d’être ce qu’on a toujours été, l’humain ordinaire dans la rue, l’humain derrière le comptoir d’un magasin, l’apothicaire qui prépare des ordonnances ou le vendeur de produits de première nécessité, mais jamais l’humain intérieur.

L’humain intérieur naît en soi à la suite de ses propres réflexions. Si vous voulez que l’humain intérieur naisse en vous, vous devez vous permettre le luxe de détruire réellement ce que vous êtes, ce que vous êtes vous-même, en effet, un sac de réactions mécaniques absurdes ; un sac de perceptions, de sympathies et d’antipathies mécaniques, de luxure, etc., un crétin total.

Si l’on se rend compte que c’est ça, rien de plus, on enlève le semblant de vanité et on se consacre véritablement à ce à quoi on devrait se consacrer : l’autodestruction du « moi-même ».

« De même, vous, quand vous aurez fait toutes les choses qui vous ont été commandées, dites : ‘Nous sommes des serviteurs inutiles. Nous avons fait ce que nous devions faire.’ » – Luc 17 : 10

C’est quelque chose qui semble très moche pour les gens qui s’aiment beaucoup. Personne qui a l’ego ou l’estime de soi ne peut aimer ces « mots lourds » que je dis ici. Donc c’est tout!

Lorsque vous travaillez vraiment, sincèrement, vous éradiquez de votre psyché ce qui doit être éradiqué, à savoir, votre imbécillité, votre idiotie, votre crétinisme, vos airs de grandeur, votre suffisance, etc…

À mesure que les éléments indésirables que l’on porte en soi sont réduits en cendres, l’essence, la conscience est libérée, c’est clair, elle refait surface en soi ; cette conscience libérée c’est la foi, mais la vraie foi, pas les croyances. Ces croyances sont inutiles. Je parle de la foi, qui est la sapience.

De toute évidence, à mesure que l’essence est libérée, la sapience augmente. Lorsque la totalité de l’ego est détruite, annihilée, l’essence, l’humain intérieur, devient complètement consciente d’elle-même.

Vraie Foi

Cet humain né de l’eau et de l’esprit est la vraie foi. C’est l’humain de la foi ; pas cette foi, cette croyance du charbonnier, ni ce qu’ils nous ont enseigné (les dogmes de telle ou telle religion), je ne me réfère pas à ces croyances.

L’humain conscient dépourvu d’ego, sans aucun doute par une expérience directe et vivante, peut connaître les énigmes de l’univers, peut vivre de manière vivante les mystères de la vie et de la mort. Celui-là peut expérimenter ce qui est au-delà du corps, des affections et du mental, ce qui n’appartient pas au temps, ce qui est la vérité.

Ainsi, tant que nous ne nous serons pas divisés en deux humains : l’extérieur, l’ordinaire et l’intérieur profond, nous ne serons pas des humains de la foi, nous serons des humains de croyances mais pas de la foi.

Nous ne pouvons pas non plus exiger de nos étudiants qu’ils aient une foi à 100 %. L’acquisition de la foi est quelque chose de graduel : si quelqu’un n’a libéré que 5 % d’essence, alors il aura 5 % de foi ; et si c’est une essence à 10% qu’il a réussi à libérer par l’écrasement et la désintégration de quelques éléments psychiques indésirables, alors il aura une foi à 10% ; et celui qui a dissous 50% d’ego, eh bien, il aura 50 % de foi ; et celui qui a réalisé 100% de destruction d’ego, autrement dit, celui qui a réussi à libérer 100% de sa essence, a 100% de foi, est l’humain de la foi complète.

Mais en répétant ceci à propos de la « foi », j’ai bien peur que vous pensiez qu’il s’agit de la foi du charbonnier ou de la croyance ; quand je dis « foi », je veux dire « sagesse », « connaissance »…

L’humain intérieur a le droit de connaître la vérité par l’expérience mystique directe, le droit d’expérimenter les mystères de la vie et de la mort, le droit de travailler avec les énigmes de l’univers. Par conséquent, la foi est une connaissance authentique et non une croyance.

Celui qui devient vraiment un humain de la foi doit faire naître en soi l’humain intérieur, c’est-à-dire se diviser en deux : l’humain intérieur placé à un niveau, naturellement, à une octave supérieure ; et l’humain extérieur placé à un niveau inférieur du monde dans lequel nous vivons.

Tant que nous continuerons à vivre simplement comme des humains de niveau inférieur dans ce monde tridimensionnel d’Euclide, il ne sera pas possible d’avoir la foi, ni de connaître de quelque manière que ce soit les mystères de la vie et de la mort, la réalité. Nous avons besoin de nous diviser en deux, de nous diviser.

Quand on en vient à reconnaître qu’en soi, dans les profondeurs de l’humain intérieur, il y a une autorité placée dans une octave supérieure, on se soumet à cette autorité, alors la foi augmente ; mais il faut se soumettre à cette autorité placée en soi, placée dans une octave ascendante, c’est-à-dire qu’il faut se scinder en deux.

L’humain interne se soumet à cette autorité, et l’humain externe, à son tour, se soumet à l’humain interne, et tout en général reste soumis à une autorité intime, qui n’est autre que celle de sa propre particularité, celle de son propre Logoi, celui de sa Monade (parlant cette fois dans le style de Leibniz), la volonté du Père qui est en secret.

Plus on obéit à cette autorité, « à la fois au ciel et sur la terre », c’est-à-dire à la fois dans l’espace psychologique et ici dans l’espace tridimensionnel d’Euclide, eh bien, plus la foi augmente. Tout d’abord, il faut réaliser que l’on est sans valeur et se soumettre à une autorité profonde et intérieure ; Je ne parle pas d’une autorité extérieure, bien sûr, mais de la volonté intérieure ; si on se soumet à cette autorité intime, si on lui obéit, la foi augmente.

Pour se soumettre à cette volonté intérieure profonde, il faut reconnaître son propre néant et sa misère ; si l’on croit qu’on vaut quelque chose, on ne se soumet pas ; et si l’on ne se soumet pas, on n’augmente pas la foi.

Pour que la foi se multiplie, il faut qu’elle se soumette à une autorité supérieure, intérieure, profonde, à la volonté de l’Être, à la volonté de la Monade particulière ; la même volonté personnelle qui, pour nous avoir, doit évidemment se soumettre à cette volonté intérieure profonde qui s’est formée grâce au développement humain ; alors quand on se soumet à cette volonté intérieure profonde, eh bien, alors les choses vont bien, parce que cette volonté intérieure profonde, à son tour, se soumet à l’autorité intérieure de l’Être, change, la foi se multiplie et agit ici dans le monde réel en accord avec les lois intérieures et la volonté de l’Être ; c’est déjà autre chose : ce n’est plus simplement un robot ; car les gens ordinaires ne sont que des robots, ils sont programmés pour tel ou tel profession, pour tel ou tel métier, etc.

Donc avoir la foi est important. Mais nul ne pourra avoir la foi si l’on n’a pas enfanté l’humain intérieur, si l’on n’est pas parvenu à se scinder en deux, si l’on n’a pas réussi à éliminer de la psyché les éléments indésirables que l’on porte, puisque seulement de cette manière que surgit la flamme de la foi (qui n’est pas croyance mais connaissance et sapience).

Distinguez donc entre connaissance et croyance, elles sont différentes. Je pense que vous me comprenez.

Qu’avez-vous d’autre à demander au sujet de la foi ou de la croyance ?

Étudiant : La connaissance des cinq centres et la destruction des egos sont-elles des éléments de base, comme des mécanismes pour acquérir la foi et la projection astrale ?

Samael Aun Weor : Des mécanismes pour acquérir la foi ? La foi ne s’acquiert pas avec des mécanismes, la foi s’obtient à partir de travaux conscients et de souffrances volontaires ; aucun effort mécanique ne peut nous transformer, seuls des efforts conscients peuvent nous transformer. La foi ne s’acquiert qu’en désintégrant l’ego ; et l’ego ne se désagrège pas, je le répète, que sur la base d’un travail conscient et d’une souffrance volontaire ; ça diffère complètement des mécanismes, ça n’a rien à voir avec les mécanismes.

D’autres questions? Vous avez la parole…

Étudiant : Maître, je voudrais vous poser une question. L’autre fois, pendant que vous parliez, vous m’avez mentionné que dans les mahamanvantaras passés, ou le mahamanvantara passé, je ne me souviens pas exactement, vous aviez créé les corps solaires existentiels supérieurs de l’Être, remplissant le devoir parlock de l’Être, pourriez-vous être un peu plus précis à ce sujet ?

Samael Aun Weor : Eh bien, n’importe quel dhyani bodhisattva, pas seulement moi, a donc créé les corps existentiels supérieurs de l’Être dans d’autres périodes de manifestation cosmique, pas précisément maintenant. Mon cas particulier n’est pas unique, c’est un des nombreux cas qui existent, disons, dans le mégalocosme… Oui, nous savons bien que les jours et les nuits cosmiques existent ; chaque univers a des temps d’activité et des temps de repos. Nous avons déjà assez lu ce que disent les lois de Manu sur les jours et les nuits de brahma, c’est évident…

Eh bien, que j’ai créé les corps existentiels supérieurs de l’Être dans un monde qui a déjà disparu, il n’y a rien d’inhabituel ou d’étrange à cela. Je leur ai donné une forme, je leur ai donné la vie, je les ai amenés à l’existence, de la même manière que vous pouvez le faire ici sur la planète Terre. La seule chose est que mes corps existentiels n’ont pas été créés sur la planète Terre ; donc, en tant qu’humain intérieur, je ne suis pas de la planète Terre ; sur la planète Terre je suis un étranger, c’est évident. Je suis originaire, disons, d’une autre planète…

Quant à mon gourou, c’est lui qui m’a instruit dans ce monde antique ; je le vénère profondément, parce qu’il est, au fond, l’auteur de toutes les parties auto-réalisées et indépendantes, autonomes de mon propre Être ; donc, je le vénère; puisque grâce à lui j’ai pu apprendre la science qui m’a permis de créer les corps existentiels supérieurs de l’Être.

Une autre question ?

Entropie et Sacrifice

Étudiant : Maître, pouvez-vous nous dire quelque chose sur l’entropie ?

Samael Aun Weor : Quelque chose à propos de l’entropie ?… C’est quelque chose qui est en vue. Si vous mettez un verre plein d’eau chaude à côté d’un autre verre plein d’eau froide, vous verrez comment l’entropie se précipite : il y a un échange de chaleur et de froid, et finalement, l’entropie l’emporte et les deux sont égaux.

Des millions de personnes aujourd’hui, par exemple, sont bloquées sur le chemin de l’entropie ; comme ils ne travaillent pas sur eux-mêmes, ils deviennent chaque jour plus bêtes, leur mental s’atrophie, les centres de la machine organique sont de plus en plus dégénérés, toutes les zones de leur cerveau ne fonctionnent plus, et ainsi, le jour viendra où que la loi de l’entropie les égalisera tous là-bas, dans le « Tartare »…

N’avez-vous pas remarqué à quel point l’entropie égalise les gens ? Quelqu’un peut être enterré dans un cercueil en or et un autre dans un cercueil en bois, et aussi belle que soit la tombe, à la longue ils restent les mêmes : aussi osseux que l’autre (la « mort chauve » égalise tout le monde, c’est évident ; c’est l’entropie).

Alors, ces « humanoïdes » qui peuplent la surface de la Terre, ces « bipèdes à trois cerveaux » ou « bipèdes à trois centres », un jour ils seront tous les mêmes (dégénérés et incapables) ; si semblables qu’ils seront à peine distinguables les uns des autres.

Regardons la Terre. On dit que chaque jour elle ralentie dans sa rotation, c’est-à-dire que la rotation sur son axe est ainsi : chaque jour plus lente, à cause des marées hautes et du frottement des eaux. D’autre part, ils disent que le soleil se refroidit ; je ne pense pas, mais je dis qu’à mesure que l’atmosphère de la Terre se raréfiera, elle perdra sa capacité à analyser et à décomposer les rayons du soleil en lumière et en chaleur… La Lune, au rythme où nous allons, ira plus loin, si elle diminue la vitesse de rotation (c’est ce qu’ils pensent, et moi aussi je le pense : c’est l’entropie).

Un jour la Terre sera une autre lune (l’entropie devra l’égaliser). Pour l’instant, voyons comment tout se passe sous la loi de l’entropie : voyez les mers, elles sont déjà transformées en dépotoirs ; des poissons qui meurent, des rivières polluées, des créatures qui meurent, l’atmosphère polluée par le « smog », les fruits frelatés de la terre. Cela est évident. Les pseudo-savants, qui « savent tout », en ont fini avec les vrais fruits de la terre ; maintenant, on ne trouve même plus de pommes à manger et il faut « s’accommoder des oranges de Californie sans pépins ! » Avez-vous vu quelque chose de plus stupide ? Bien sûr, voilà la loi d’entropie : les ignorants, satisfaits de leur « sagesse », sans savoir que ce qu’ils ont fait, c’est dégénérer les végétaux, les faisant descendre sur le chemin de l’entropie.

Au rythme où nous allons, les terres deviendront stériles ; les explosions atomiques, eh bien, viennent de « faire leur mois d’Août », et si eles continuent comme ça, un jour la Terre entière sera égalisée, alors ce sera une autre lune.

Heureusement, la sagesse, disons, du Theomertmalogos, a tout très bien calculé. Nous savons déjà que ce n’est que par la transformation qu’il est possible de surmonter la loi d’entropie, puisque la transformation inclut le sacrifice ; cela est évident…

Par exemple, si l’on sacrifie le désir sexuel, cette force transformée en quelque chose d’autre, cristallise le pouvoir…… en lui, en l’Être (se cristallise dans les corps existentiels supérieurs de l’Être ). Si l’on sacrifie la colère, le joyau précieux de la douceur apparaîtra. Si l’on sacrifie le désir d’argent, l’avidité insupportable, alors l’altruisme naîtra en soi. Si l’on sacrifie l’envie, la philanthropie se manifestera en soi, le désir de travailler pour les autres, la joie pour le bien des autres. C’est-à-dire qu’il ne peut y avoir de transformation s’il n’y a pas de sacrifice.

Le carburant d’une locomotive, par exemple, est sacrifié, pour quoi faire ? Pour l’énergie qui met tout le train en marche (c’est le sacrifice). Et si la machine est alimentée au charbon, comme les anciennes l’étaient, ce combustible est sacrifié. pour quelle raison? Pour l’énergie, pour le mouvement du train… Oui, quand on sacrifie une force inférieure pour une force supérieure, il y a transformation. Ce qui se passe, c’est que puisque le résultat est si différent, parce que voyons, par exemple, un combustible comme le charbon, c’est différent de l’énergie du train ; étant sacrifiée, elle devient alors quelque chose de si différent de l’énergie qui met le train en marche ; l’énergie du charbon est complètement différente, elles sont différentes…

De même, lorsqu’un homme sacrifie ses pulsions sexuelles, le résultat de cette énergie devient les corps existentiels supérieurs de l’Être. Voyez-vous à quel point, voyez-vous à quel point le résultat est différent ?

Ainsi, si le sperme est sacrifié pendant le coït, l’énergie libérée fait naître l’humain profond intérieur et on échappe alors à cette horrible loi de l’entropie dégénérative.

Actuellement la Terre, par exemple, fonctionne complètement selon la loi de l’entropie, et s’il n’y a pas un grand sacrifice, ce sera la même chose demain, convertie en une lune de plus ; mais puisque le programme n’est pas terminé (chaque planète doit avoir ses sept races racines, avant de devenir une lune), alors un grand sacrifice doit être fait : la catastrophe est nécessaire et le sacrificateur va être le Theomertmalogos…

Il faut une catastrophe, pour quoi faire ? Afin de transformer cette Terre, cette humanité doit être sacrifiée ; tout cela doit être transformé, sacrifié. Une transformation est nécessaire et à la suite de cette transformation des énergies, une nouvelle Terre avec son âge d’or et sa beauté réémergera.

Transformation

La catastrophe est donc une nécessité indispensable pour pouvoir vaincre la loi d’entropie ; s’il n’y avait pas une telle catastrophe, la loi de l’entropie, eh bien, finirait par égaliser la Terre avec la Lune, la Terre deviendrait une autre Lune avant l’heure ; néanmoins, grâce à la transformation qui va s’opérer avec ce sacrifice, qui sera une catastrophe, un nouvel âge d’or et une nouvelle humanité surgiront… Oui, la planète Terre agonise, l’entropie l’amène petit à petit à être une lune (cela peut être connu de quiconque a une petite vision). Ce n’est que par la transformation que l’on pourra faire en sorte que la planète ne devienne pas encore une lune, que quelque chose de nouveau émerge de ce chaos…

Donc, oui, la transformation qui va s’opérer se fera sur la base du sacrifice qui se terminera par une grande catastrophe… Le Christ lui-même s’est sacrifié sur le Golgotha pour vaincre la loi de l’entropie, et le dieu Mitra a été placé sur un taureau, là, avec le couteau collé sur le dos de l’animal. Du sang qui émanait de ce taureau sacré, les plantes et tout ce qui est, a été et sera germé. Cela nous dit la même chose : que le sacrifice est essentiel pour la transformation ; transformation urgente pour transcender l’entropie.

Si on ne fait rien, si on ne sacrifie même pas sa propre amertume, on sera victime de la loi d’entropie… Les gens ne veulent pas se sacrifier, non ! Ils ne comprennent pas la loi du sacrifice ; Ou croyez-vous qu’un travail profond peut être fait sans sacrifice? Ce qui est absurde, car si l’on commence avec beaucoup d’enthousiasme, par exemple, à faire une tâche mais sans intention de sacrifier, tôt ou tard la loi d’entropie entrera en action et notre travail échouera ; mais si l’on commence à faire un travail sur la base du sacrifice, cela produira des transformations incessantes et notre travail grandira et sera fructueux partout, c’est clair…

Il faut commencer par se sacrifier même si ce sont ses propres souffrances. Je vous assure que les gens sont prêts à sacrifier leurs plaisirs et même leurs vices, leur argent, mais jamais leurs souffrances. Les gens aiment leurs souffrances, leurs douleurs ; ils les aiment trop, ils sacrifient tout sauf leurs souffrances (c’est vrai !) Si vous commencez par sacrifier vos souffrances, vous pouvez faire un grand pas et vaincre la loi de l’entropie…

Lequel d’entre vous est prêt à sacrifier ses propres sentiments, à vraiment les sacrifier, qui ?

Étudiant : Comment fait-on…..

Samael Aun Weor : Oubliez-les, sacrifiez-les, transformez-les, ne repensez plus jamais à cette souffrance. Transformez-le en joie pure et ne vous souvenez plus jamais de leur existence.

Gardez à l’esprit que les gens parlent de leurs expériences, des souffrances qu’ils ont traversées, de l’amertume qu’ils ont eu : « il a pu faire ce qu’il est aujourd’hui, grâce à avoir tant souffert »… Rare sont ceux qui veulent sacrifier leurs souffrances. Les gens n’ont pas envie de sacrifier leurs souffrances.

Pour quelle raison ?…

Étudiant : Pourquoi ne sont-ils pas disposés ?

Samael Aun Weor : Parce qu’ils aiment beaucoup leurs souffrances ! Qui n’aime pas ses souffrances ? Oui, observez les gens, regardez-les (vous êtes un homme pratique), observez la psychologie des gens et vous verrez comme ils aiment leurs souffrances ; tout le monde les aime, s’en vante, aime s’en souvenir. « Quand j’ai traversé tant de choses et de telles choses, quand j’ai vendu des bonbons dans la rue pour devenir un jour ce que je suis, le Dr Thingamajig, ou le puissant seigneur d’une telle entreprise. Moi qui vendais des journaux, moi qui dormais sur les quais… combien j’ai souffert ? »……Les gens aiment trop leur propre souffrance…

Étudiant : Ils s’en souviennent…

Samael Aun Weor : Oui, et ils jouissent… Les riches qui se disent puissants et heureux, dans leur luxe, se souviennent de leurs souffrances (de temps en temps), alors ils se sentent importants, s’en souviennent…

Étudiant : Est-ce que la dissolution des souffrances est le même mécanisme que l’on utilise dans la dissolution des problèmes ?

Samael Aun Weor : Le même système de transformations, tout se transforme par le sacrifice. Sacrifiez vos souffrances, éradiquez de vous les ego qui les ont produites et les souffrances seront sacrifiées. Les ego de la souffrance doivent être éradiqués, doivent être désintégrés, doivent être pulvérisés, doivent être réduis en cendres, et cette énergie qui en résulte produit une transformation qui fait de chacun un être humain différent et va à l’encontre de la loi d’entropie…

On peut étudier à l’intérieur du « ventre » de la Lune ce qui se passe dans les entrailles de notre satellite voisin. Là, vous verrez un groupe de Moi Sélénites qui appartenaient à des personnes de type lunaire, lorsque ce satellite était habité.

Ce satellite était habité il y a longtemps, c’est vrai, bien avant que cette Terre dans laquelle nous vivons n’existe. La Lune est très ancienne ; quand elle avait la vraie vie, eh bien, elle avait des gens aussi, l’humanité, et aujourd’hui on retrouve les restes de ces gens parmi les ego sélénites des mondes infernaux lunaires (ils sont tous pareils, ils ne se distinguent pas les uns des autres). La loi de l’entropie les a déjà complètement égalisés ! De la même manière qu’il égalise deux cadavres à la longue, même si l’un a été enterré dans une « petite boîte en or » et l’autre dans une « boîte en bois », n’est-ce pas ?

Étudiant : La mort les égalise…

Samael Aun Weor : La loi d’entropie est responsable de l’égalisation des riches et des pauvres et du monde entier ; c’est la crue réalité des faits !…

Donc, si vous ne faites pas quelque chose, si vous ne vous transformez pas, si vous ne sacrifiez pas ou ne sacrifiez pas quelque chose, vous ne vous transformez pas, et si vous ne vous transformez pas, la loi d’entropie vous avale, c’est évident. Cela vaut la peine de réfléchir à toutes ces choses…

Étudiant : Une question intellectuelle, maître : comment le mot « entropie » est-il divisé étymologiquement ?

Samael Aun Weor : Eh bien, je n’aime pas tant diviser les mots. Mais, en tout cas, c’est un mot Grec [τροπή] qui signifie « transformation »…

Étudiants:…

Samael Aun Weor : En Grec cela signifie : « transformation »…

Étudiant : En bref, pourrait-on dire que l’entropie est une loi de nivellement et d’égalisation aux niveaux inférieurs ?

Samael Aun Weor : L’entropie est un déclin progressif vers le désordre, l’involution, une loi descendante, de caractère égal et qui signifie en Grec « transformation » ? Eh bien, c’est comme ça ! Qu’il a un autre sens, oui, mais nous, en Occident, ne lui donnons pas… dans le monde moderne, on lui donne strictement le nom de « transformation » à l’entropie. Vous ne pouvez pas battre la loi d’entropie sans transformation, c’est évident… Nous disons que « elle doit être surmontée par la transformation », et la transformation, nous le savons, qui ne se produit que par le sacrifice d’une force inférieure pour le bien d’une supérieure…

Étudiant : Est-ce qu’une loi supérieure l’emporte sur une loi inférieure ?

Samael Aun Weor : Sous un autre angle on pourrait l’affirmer, mais ce n’est pas ce que nous proposons dans ce sujet. Cependant, comme vous aimez traiter d’autres lois, je le mettrai volontiers entre guillemets et souligné : « lorsqu’une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure l’emporte sur la loi inférieure ». Pour qu’une loi inférieure soit transcendée par une loi supérieure, la loi inférieure doit être sacrifiée pour la supérieure, n’est-ce pas ? Et quand elle est sacrifiée, alors vient la transformation et la transformation rend la loi inférieure supérieure…

Étudiant : Comme dans le cas où deux races racines supplémentaires sont nécessaires (la sixième et la septième), et comme elles sont nécessaires, alors, y a-t-il une loi supérieure qui va provoquer les sacrifices pour que cette loi soit accomplie ? C’est-à-dire va-t-elle vaincre l’entropie, va-t-elle la laver, va-t-elle l’effacer ?

Samael Aun Weor : En entropie, à la longue, le désordre se produit, n’est-ce pas ? Comme on le voit, parmi les atomes et les molécules d’un cadavre, il y a du désordre… Dans une bibliothèque, par exemple, si elle n’est pas nettoyée, si elle n’est pas rangée, eh bien, livre après livre, papier sur papier, est entassé. À la longue c’est un chaos que personne ne comprend, un désordre…

D’autre part, dans la transformation tout est différent : dans la transformation un ordre est produit, un ordre atomique……cela m’a laissé penser que dans n’importe quelle molécule de l’univers nous trouvons l’ordre : dans les pétales d’une fleur il y a de l’ordre, dans les protons et les électrons d’un atome il y a de l’ordre. Évidemment, s’il y a de l’ordre dans un atome ou dans une molécule, cela signifie qu’il y a une force d’ordre ; car je ne pouvais concevoir un ordre dans une molécule de cuivre ou d’amidon, sans une force d’ordre…

Maintenant, une force d’ordonnancement doit être une force intelligente, parce que je ne pourrais jamais accepter une force d’ordonnancement issue du « hasard » (parce que le « hasard » n’est pas intelligent).

Or, si le « hasard » est capable de produire cette force ordonnatrice, sans aucun doute ce « hasard » cesse d’être « hasard », il devient un principe intelligent.

Ainsi, par une logique exacte, nous pouvons dire que le principe directeur qui ordonne tout ce qui est, a été et sera, est le démiurge créateur ; seule cette merveilleuse force ordonnatrice, qui a donné naissance aux univers, peut opérer des transformations extraordinaires ; mais si l’on n’utilise pas cette force ordonnatrice, alors la loi d’entropie, peu à peu, produit le désordre des molécules, le désordre des atomes, le désordre du mental, le désordre des principes psychologiques, et ainsi nous allons finir tous égaux, convertis en quelque chose qui n’a pas la moindre importance. C’est la crue réalité des faits !…

L’Origine de l’Essence

Étudiant : Maître, j’aimerais que vous nous disiez quelque chose sur comment c’est 3% qu’on a à la naissance, parce que certains auteurs disent que c’est quand même 3% d’essence, disons que c’est……un embryon…… d’essence pure qui grandit…… à mesure que la personnalité est nourrie. Comment est cette essence, comment naît-elle et comment se développe-t-elle ?

Samael Aun Weor : Eh bien, tout d’abord, commençons par d’où vient l’essence. D’où est ce qu’elle vient ? Peut-être vient-elle de la galaxie ; je dis qu’elle vient d’au-delà, d’au-delà de la galaxie. Il y a beaucoup de concepts là-dedans… En tout cas, pour moi, l’essentiel vient des étoiles du firmament. Normalement, on dit qu’elle vient de l’infini (du moins de cet infini que nous connaissons).

Elle descend vers la galaxie, de la galaxie elle passe, alors, vers le soleil qui nous éclaire, du soleil qui nous éclaire elle vient, eh bien, vers les planètes, des planètes elle vient vers la Terre…

Eh bien, et vous pouvez même parler le langage de la musique, n’est-ce pas ? J’ai toujours pensé qu’il y avait plusieurs « infinis ». L’infini d’Einstein, pour moi, est un infini. Einstein disait : « l’infini tend vers une limite ». C’est vrai……

L’infini d’Einstein (aussi loin que les télescopes peuvent voir, à environ 600 000 années-lumière) devrait être composé, en moyenne, d’environ 100 000 galaxies, chacune avec 100 milliards de soleils.

Tout cet infini d’Einstein résonnerait avec la note « SI » de la gamme musicale. Mais on ne peut pas dire que l’infini d’Einstein soit le seul infini. Au-delà de l’infini, il y a un espace vide ; et au-delà de cet espace vide, il y a un autre infini ; et au-delà de cet infini, il y a un espace vide ; et au-delà de cet espace vide, il y a un autre infini, et qui n’a jamais de limites en mathématiques.

Si nous pensons aux différents infinis, qui peuvent être prouvés par les mathématiques transfinies, alors nous comprendrons que les possibilités pour nous sont également transfinies.

On pourrait dire que « infini plus infini égal infini ». Maintenant, si je vous invite à additionner plusieurs infinis, les différents infinis sont démontrés. Mais ici, les nombres pairs ne sont plus utilisés ; en mathématiques, différents signes sont utilisés. Le symbole, par exemple, de l’infini est utilisé pour les opérations.

En tout cas, je veux vous dire ceci : cet infini d’Einstein résonne avec la note « SI » de la gamme musicale ; la galaxie dans laquelle nous vivons résonne avec la note « LA » ; le soleil qui nous illumine avec la note « SOL » ; les planètes qui tournent autour du système solaire, avec la note « FA » ; la physicalité dans laquelle nous vivons avec la note « MI » ; les entrailles de la terre avec la note « RE ».

La note « DO » est pour l’Absolu, le « SI » pour l’infini, le « LA » pour la galaxie. « SOL » correspond au soleil qui brille sur nous, « FA » aux planètes qui tournent autour du soleil. « MI » à la surface de la terre. « RE » aux entrailles de la terre ou des mondes infernaux.

Par la suite, la note « DO » de l’Absolu retourne, de bas en haut, des entrailles des métaux ; de bas en haut; ainsi, des entrailles des métaux on partirait de la note « DO » de l’Absolu ; « RE » des entrailles de notre monde ; « MI » avec les déclinaisons organiques ; « FA » avec les planètes qui tournent autour du soleil ; « SOL », le soleil qui nous illumine ; « LA », la galaxie ; « SI » l’infini pour revenir ensuite à la note « DO » (do-re-mi-fa-sol-la-si, si-la-sol-fa-mi-re-do).

Tout cet ordre respectif est traité avec les octaves de la loi sacrée de l’Heptaparaparshinock. Alors, cet infini d’Einstein bouge dans l’orchestration des sphères, c’est quelque chose qui marche, qui a de la vie.

L’essence vient de la galaxie dans laquelle nous vivons avec la note « LA » ; avec la note « SOL » croise le soleil qui nous illumine ; avec la note « FA » elle traverse les planètes du système solaire. Malheureusement, l’essence est restée embouteillée à cause d’une certaine erreur de certains individus sacrés, parmi toute cette multiplicité d’éléments indésirables qui constituent le Moi, l’ego.

Par conséquent, cet épais tas d’éléments indésirables doit être brisé, si nous voulons que l’essence retourne d’où elle vient. Nous avons besoin, tout d’abord, que le centre magnétique placé dans la personnalité humaine soit complètement transféré (comme nous l’avons dit dans l’une des dernières conférences), à l’essence.

Afin de pouvoir transférer le centre magnétique de la personnalité à l’Absolu, il faut vraiment commencer à travailler sur soi-même ; si ce n’est pas fait, comment cela sera-t-il possible ? C’est ma réponse à l’essence…

Étudiant : Vénérable maître, l’an 2500 sera-t-il définitif pour la planète terre ?

Samael Aun Weor : L’an 2500 est symbolique. Si nous ajoutons le 2 au 5 cela nous donne 7. Et cela nous rappelle le septième sceau de « l’Apocalypse » de Saint Jean. L’humanité a déchiré six sceaux ; le septième sceau reste à déchirer. Cependant, « le jour et l’heure, personne ne le sait, sauf le Père », c’est ainsi qu’il est écrit et qu’il en sera.

En tout cas, ce que je peux vous assurer, c’est que le cataclysme final est plus proche qu’on ne le pense…

Étudiant : Je veux que vous précisiez plus ou moins les quatre types de hasnamussen, c’est très intéressant à savoir.

Samael Aun Weor : Il existe quatre types de hasnamussen.

Il y a des hasnamussen du premier degré, celui qui n’a que le corps planétaire, rien de plus ; ils n’ont pas créé les corps existentiels supérieurs de l’Être, ils n’ont que le corps humain planétaire, rien d’autre ; à l’heure de la mort, ils sont mortels ; Il est clair que ce genre de sujet accumule dans la vie un « quelque chose » de fatal, dangereux en partie, avec les mêmes activités de l’ego dans sa psyché ; au moment de la mort, la seule chose qui ressuscite là-bas c’est une bande de démons qui n’ont aucune valeur, c’est des ordures.

La deuxième classe de hasnamussen sont ceux qui meurent après avoir fabriqué le corps astral pour leur usage privé ; ils le créent, mais ils ne continuent pas dans le travail ésotérique, ils manquent de continuité des buts en raison de l’absence d’un centre de gravité permanent ; ils n’ont pas dissous les éléments indésirables de leur psyché, ils se consacrent à la sorcellerie et à la magie noire. Cette classe de créatures, si elles ne se résolvent pas à désintégrer les éléments indésirables de leur psyché, dans de nouvelles existences, elles devront nécessairement s’incorporer à des organismes animaux afin d’éliminer leurs caractéristiques de hasnamussen.

Il y a une troisième classe de hasnamussen qui sont ceux qui ont fabriqué les corps existentiels supérieurs de l’Être, mais qui n’a pas dissous l’ego ; ils n’ont d’autre choix que d’éliminer ce qu’ils ont de hasnamussen, en dissolvant l’ego ; ou définitivement, se développer dans les entrailles de la Terre. Ce sont pratiquement des cas perdus, des avortons de la mère cosmique.

Il existe une quatrième classe de hasnamussen : celle des dhyani-bodhisattvas des dieux qui se laissent tomber ; Il est clair que s’ils ne se résolvent pas à dissoudre ce qu’ils ont de hasnamussen, ils doivent aussi involuer dans les entrailles de la terre (comme le font Moloch et bien d’autres). Alors, voilà les quatre sortes de hasnamussen…

Paix Invérentielle

Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Faith, the Earthly Human and Heavenly Human, Entropy and Sacrifice.

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