Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Avec une joie infinie, je vois de nombreuses sœurs du mouvement Gnostique international réunies ici.
Certes, l’élément féminin, dûment organisé, ne pouvait manquer à ce grand événement aux répercussions mondiales…
La femme est l’amour éternel qui coule et bat dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et dans tout ce qui sera.
Les pyramides d’Égypte n’ont jamais été sans femme, puisqu’elle était la vestale qui initiait les grands maîtres.
Le temple de Delphes n’a jamais été sans femme. Nous semblons encore la voir assise sous la forme de la Pythonisse, de retour dans le pays de la Grèce. Elle a prédit de grands événements qui auraient inévitablement lieu.
Je me souviens du cas d’Alexandre le Grand, le grand conquérant du monde, celui qui a uni l’Europe et l’Asie sous son sceptre, sous la forme d’un grand empire. Rappelons-nous le « nœud gordien » ; de nombreuses Pythonisses de Delphes en extase défièrent les hommes les plus sages de dénouer ce nœud. Aucun ne le pourrait. Il n’y en avait qu’un, qui était Alexandre le Grand : il s’approcha de ce nœud, tira son épée et le coupa en morceaux. Les prêtresses delphiques l’embrassèrent en disant : « Tu vas conquérir le monde ! » et certainement Alexandre le Grand l’a conquis…
Voyez comment au fil du temps la femme a guidé le cours des siècles.
Dans l’ancienne Égypte des pharaons, la femme, devenue Cléopâtre, enseignait les foules. Les Cléopâtres de l’île Eléphantine, dans le Nil, faisaient retentir leurs paroles devant le feu pour instruire le peuple. Souvenons-nous de la femme devenue prêtresse de Thèbes : les torches brûlaient pendant qu’elle parlait aux foules. Une momie de l’une d’entre elle a été retrouvée il y a de nombreuses années et amenée dans le monde Occidental. Elle a été mise dans ce grand navire géant, qui existait il y a de nombreuses années (un navire énorme), et avec beaucoup de douleur, ce navire est allé au fond de la mer. Incontestablement, cette momie possédait des pouvoirs extraordinaires, aussi grands que ceux que possédaient les femmes de l’île Éléphantine, aussi redoutables que ceux que possédaient les Pythonesses de Delphes, aussi solennels que ceux que possédaient les prêtresses druides.
Ainsi, à travers les siècles, la femme a magnifiquement brillé.
L’éternel féminin bouillonne et palpite dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et dans tout ce qui sera. La grande Alaya de l’univers brille dans chaque pierre précieuse, dans chaque arbre et dans chaque cosmos…
L’éternel féminin est vénéré comme Isis au pays des pharaons. Elle est vénérée sous le nom d’Astarte dans le pays de Perse. Elle est vénérée sur l’île de Crète sous le nom grandiose de Cybèle. Elle est profondément vénérée en terre Grecque sous le nom de Cérès…
Je me souviens encore de ces moments où le prêtre Grec enseignait devant la pierre de Cérès, apportée de quelque lieu lointain. Je me souviens encore du souvenir précis dans lequel les prêtres de Saïs instruisaient le peuple devant le regard antique de la vierge noire…
La femme a brillé en tant que déesse et en tant qu’humaine. Elle porte l’enfant Horus dans ses bras. Maintenant elle lui chante délicieusement dans son berceau en attendant le lendemain.
La femme, l’éternel féminin, est un principe dissociable de l’éternel principe masculin. Dieu lui-même, avec toute sa grandeur, se scinde pour devenir une femme.
Le mot Elohim (אלהים) vient aussi dans ma mémoire. Elohim (אלהים) a créé le monde. La terre a été créée par Elohim (אלהים)… Le mot Hébreu Elohim (אלהים) signifie « déesses et dieux ». Ainsi, le mot Elohim אלהים signifie les dieux créateurs et les déesses de l’univers. Elohim אלהים est formé à partir des mots El אל masculin et Elah אלה féminin ensemble. Elohim (אלהים) est El אל Dieu et Elah אלה, Déesse, un mot féminin, tandis que Im ים est une terminaison masculine plurielle.
Toute religion où il n’y a pas de déesses est à moitié athée, car Elohim (אלהים) est dieux et déesses…
Ainsi, il est absurde de supposer que seul l’homme peut atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être. Il est incongru de penser que seuls les hommes peuvent devenir Christifiés. Au nom de la vérité nous dirons que si Elohim (אלהים) signifie déesses et dieux, alors les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Les femmes peuvent également atteindre la Christification. Ils peuvent atteindre aussi haut que l’homme. L’homme ne peut jamais être plus que la femme, ni la femme plus que l’homme. Si l’homme peut incarner le Christ dans sa nature intime, la femme a aussi le même droit…
Je connais des femmes Christifiées. Je les ai vus. Je suis ami avec elles.
Il y en a une qui vit dans la vieille Europe. Elle brille par sa beauté. Elle a le Christ intime en elle. Elle est de race Celtique. C’est une dame ressuscitée et immortelle.
J’en connais une autre, aussi, du cercle de l’humanité consciente qui opère sur les différents centres supérieurs de l’Être. C’est aussi une druide immortelle.
Ainsi, le concept selon lequel seuls les hommes peuvent atteindre la Christification est faux, car Dieu est aussi une déesse, une femme.
Au nom de la vérité, je dois dire, emphatiquement, que si Elohim a brillé à travers les Cléopâtre de l’île Éléphantine, que si Elohim a brillé à travers les vestales d’Égypte et de Perse, de Grèce, de Rome et de Syracuse, alors Elohim a aussi brillé glorieusement à travers les femmes de tous les temps et de toutes les époques, et par la mère qui berce son enfant dans ses bras.
Alors au nom de la vérité je dois dire que les femmes ont les mêmes droits que les hommes, que les hommes ne sont jamais plus que des femmes, même s’ils font semblant de l’être…
Le principe féminin universel brille dans chaque pierre, dans le lit chantant de chaque ruisseau, dans une délicieuse montagne pleine d’arbres, dans toute la nature. Le principe féminin resplendit dans toute la nature, dans l’oiseau qui vole taciturne et retourne à son nid endormir ses enfants ; dans le poisson qui glisse dans les profondeurs de la mer orageuse, parmi les bêtes les plus terribles de la nature.
Nous voyons aussi le principe féminin universel même dans les plantes, dans les fleurs ; on y trouve les organes mâles et femelles, dans les étamines et les pistils.
Le principe féminin brille dans les étoiles, car elles ont ensemble des polarités masculine et féminine ; et ces rayons de l’éternel féminin, venant des étoiles les plus lointaines, se nichent dans le cœur de chaque femme qui a brillé avec la dissolution de l’ego et la Christification.
Alors au nom de la vérité on ne peut s’empêcher de ressentir de l’admiration pour l’éternel féminin. Dieu lui-même se fend, transformé en déesse, en femme, nichée avec son amour au cœur du système solaire.
L’éternel féminin est le siège d’où surgit toute vie : à l’aube du mahamanvantara, le Logos féconde la matière chaotique, fait resplendir le ventre de la vierge-mère (de l’éternel féminin), de sorte que la vie surgit parmi le chaos, dans le grand ventre de l’univers…
Ainsi, il n’y a aucune raison pour que les femmes du mouvement Gnostique se sentent tristes ou déprimées, en supposant qu’elles ne servent que de véhicules pour les hommes qui veulent se Christifier.
Vraiment, ils ont le même droit et atteignent les mêmes sommets…
Si la femme est le véhicule de l’homme, par lequel il peut se Christifier, je dois aussi vous dire, sœurs Gnostiques, que l’homme est l’instrument, le véhicule médiateur par lequel chacun de vous peut atteindre la Christification.
Les colonnes « J » et « B » [Jakin et Boaz] de chaque temple sont également présentes dans le temple-cœur ; les colonnes mâle et femelle ne sont ni trop proches ni trop éloignées : il y a un espace entre elles pour que la lumière puisse passer entre elles.
L’éternel féminin brille non seulement dans ce qui n’a pas de nom, non seulement dans l’esprit universel de la vie, non seulement dans les étoiles qui s’attirent et se repoussent (selon la loi des polarités), mais brille aussi à l’intérieur de l’atome : dans les ions, dans les électrons, dans les protons, dans les particules les plus infinitésimales de tout ce qui vibre et palpite dans la création.
L’éternel féminin, fait une merveilleuse boussole avec l’éternel masculin, pour créer et recréer. L’éternel féminin est Dieu lui-même transformé en mère, une déesse qui travaille intensément dans cette création. L’éternel féminin est le rayon qui éveille la conscience endormie des hommes…
Le temps est venu pour chaque femme de lever de sa main droite le flambeau de sa parole pour éclairer le chemin des hommes. Avec une profonde douleur, je dois dire que les hommes marchent sur la ligne de l’entropie, c’est-à-dire qu’ils marchent sur un chemin descendant et involutif. Le temps est venu pour les femmes de tendre la main droite aux hommes pour les relever, les régénérer, en faire quelque chose de distinct, de différent.
Le temps est venu pour les femmes de comprendre qu’en ces temps, l’élément masculin est en involution. Le temps est venu pour les femmes de se battre intensivement pour régénérer les hommes. Ainsi, les femmes ont un grand rôle à jouer dans cet âge du Verseau, qui est de régénérer l’élément masculin décadent.
Au nom de la vérité, je dois dire que l’amour est le fondement de l’auto-réalisation intime de l’Être.
Un mariage parfait est l’union de deux êtres : l’un qui aime plus, l’autre qui aime mieux.
L’amour est la meilleure religion accessible à l’espèce humaine.
Pour qu’il y ait amour, il faut qu’il y ait affinité de pensées, affinité de sentiments, préoccupations identiques.
Le baiser devient, précisément, comme une consécration mystique de deux âmes, désireuses d’exprimer de manière sensible ce qu’elles vivent intérieurement. L’acte sexuel devient la consubstantiation de l’amour dans la réalité psychophysiologique de notre nature.
L’amour, en soi, est une effusion, une émanation énergétique des profondeurs que nous avons à l’intérieur, dans notre conscience.
Observez, par exemple, un vieil homme amoureux : ces forces qui jaillissent des profondeurs intimes font vibrer intensément les glandes endocrines de tout l’organisme, et celles-ci intensifient leur production hormonale ; ces hormones circulent dans le sang, vitalisant tout le corps physique. Ainsi, le vieil homme se régénère, rajeunit, la vitalité brille en lui.
Évidemment, l’amour est grand en soi… d’aimer, comme c’est grand d’aimer. Seules les grandes âmes peuvent et savent aimer !…
Pour qu’il y ait amour, il faut qu’il y ait une affinité absolue de sentiment.
L’amour, en soi, est le comble de la sagesse ; l’amour ne se définit pas, car alors il est défiguré.
Dans les terres d’Orient, les monuments ne sont jamais élevés aux héros, aux hommes, mais aux femmes qui savent aimer. L’éternel féminin est vénéré avec divers noms Orientaux. Elle est la Shakti Hindoue. Elle est la Mère Divine Kundalini. Elle est précisément le Verbe dans son aspect féminin universel. En Orient, l’amour est plus apprécié, bien plus que les simples théories intellectuelles.
Les prêtresses du Japon, les femmes d’amour, n’y ont jamais été profanées. Elles étaient considérées comme très sacrées.
Dans le monde de la Grèce antique, les vestales ont toujours été respectées par tous les hommes, car, en vérité, elles étaient elles-mêmes les prêtresses de l’amour.
Dieu, sous son aspect féminin, est l’adorable Isis, la chaste Diane, et est aussi la grande Alaya de l’univers. Dieu, en tant qu’aspect féminin de lui-même, est la matrice de toute cette création. En effet, les mondes ne seraient jamais sortis du chaos, du grand Alaya, si auparavant l’éternel féminin n’avait pas existé. La déesse-mère, la matrice universelle, brille au plus profond du chaos.
La femme, en elle-même, a tous les pouvoirs et attributs du divin ; la femme, en elle-même, doit aider l’homme.
Le moment est venu de comprendre que l’éternel féminin est la plus grande puissance de cet univers. Le moment est venu de comprendre l’état de réceptivité transcendante et transcendantale que possède la femme, à savoir cette intuition, cette capacité qu’elle a de percevoir la vérité directement par elle-même et sans tant de théories.
Le moment est venu de comprendre qu’à côté de la colonne « J » se trouve la colonne « B ».
Le moment est venu de comprendre qu’au sein de l’atome, les principes masculins et féminins (ions et électrons) s’organisent et s’agitent intensément.
L’éternel féminin, « la Déesse-mère, est l’âme de l’univers » comme disait Platon ; elle est l’anima-mundi, crucifiée sur la planète Terre.
Le soleil de minuit vit amoureux de la femme ; le soleil de minuit, le Logos, aime la femme. Elle est Uranie-Vénus, celle qui a entre les mains le livre de la sagesse ; elle est précisément la vestale qui est entre les deux colonnes du temple Égyptien ; elle est l’épouse du Troisième Logos…
En comprenant ces principes, nous (les hommes) devons vénérer les femmes, adorer les femmes, car sans les femmes nous ne pourrions pas atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être.
La Yoni féminine est représentée par le Saint Graal, par la coupe d’Hermès et de Salomon. C’est, ce délicieux calice, dans lequel le Christ a bu à la dernière Cène…
A ce moment, le souvenir ou la réminiscence d’Abraham me revient. On dit que lorsqu’il revint de la défaite des rois (parce qu’il combattit contre Sodome et Gomorrhe), il trouva une grande forteresse militaire (à cet endroit, plus tard, Jérusalem, la ville bien-aimée des prophètes, fut construite). Les légendes des siècles disent qu’Abraham a payé la dîme et les prémices à Melchisédek, Roi de Salem. C’est donc là qu’Abraham trouva Melchisédek, le génie de la terre. Melchisédek, après avoir célébré l’Onction Gnostique, précisément avec Abraham et son peuple, a donné à Abraham le Saint Graal, ce magnifique calice d’argent dans lequel le Christ a bu lors de la Dernière Cène.
Le calice représente de manière vivante la Yoni féminine, et pour cette raison, il est digne de vénération.
Au fil des siècles, ce calice s’est retrouvé entre les mains de la reine de Saba. Au bout d’un moment, cette dame, portant une relique si précieuse, arriva à Jérusalem ; elle a soumis le roi Salomon à différentes épreuves. L’une d’elle était, ce que j’ai dû clarifier, d’un groupe de 25 jeunes, qui étaient des hommes et des femmes. Ces jeunes gens qui accompagnaient la reine de Saba étaient vêtus de la même manière ; elles étaient également maquillées, arrangées ; Ils étaient du même âge et il était difficile de définir qui étaient des hommes et qui étaient des femmes… Ce sage roi ordonna à ces jeunes gens de se laver les mains ; et à la façon dont ils se lavaient les mains, il pouvait savoir qui étaient des hommes et lesquelles étaient des femmes, ainsi le grand roi sortit vainqueur. Il a reçu le précieux joyau de la reine de Saba.
Et lorsque le grand martyr du Calvaire célébra la dernière Cène, on dit que telle relique brillait sur la table sacrée. Dans cette relique, Jésus a bu le vin de la sagesse ; Par conséquent, le martyr du Calvaire a utilisé le calice béni lors de la dernière Cène.
Quand il a été crucifié, la terre a tremblé. Et Nicodemus (qui était un sage sénateur de la Rome antique) recueillit dans le calice béni le sang qui coulait des blessures de l’adorable… Il garda alors le calice dans un lieu secret, dans sa maison, sous terre ; et il cacha aussi la lance avec laquelle Longinus blessa le côté du seigneur (merveilleux symbole phallique).
Lorsque la police Romaine fit une descente dans la maison du grand sénateur, en effet et à vrai dire, elle ne trouva ni le calice ni la lance. Et cet homme illustre a été enfermé en prison pendant de nombreuses années.
A sa sortie de prison (avec le calice et la lance) il partit à la recherche des Gnostiques-Chrétiens dans l’auguste Rome des Césars. Mais, en effet et à vrai dire, il ne pouvait pas rester longtemps en ce lieu car Néron avait commencé la persécution contre nos ancêtres Gnostiques ; parce que ce sont les Gnostiques qui ont été jetés dans le cirque de Rome, dans les cirques des bêtes féroces ; Ce sont les Gnostiques qui ont été persécutés, les Gnostiques des catacombes, les Gnostiques qui ont été dévorés par les lions…
Le grand sénateur Romain avec le calice dans sa main droite et la lance, partit pour les rives de la Méditerranée vers la Catalogne (Espagne). Une nuit, dans des visions, lui, ce colosse vit un ange s’approcher de lui ; Cette divinité lui dit : « Ce calice a un grand pouvoir, car dans ce calice se trouve le sang du sauveur du monde, enterre-le là ! » Et il lui montra la montagne de Catalogne (Espagne), un endroit où se trouvait un temple vraiment merveilleux.
Nicodemus obéit ; Et ce calice béni (symbole de l’organe sexuel féminin) avec la lance phallique, était caché dans le merveilleux temple de Montserrat, dans le transcendant château de Montsalvat…
Ainsi, chères sœurs Gnostiques qui sont présentes aujourd’hui, il est bon de comprendre ce qu’est le Saint Graal. Le moment est venu de comprendre que sans le calice béni (dans lequel a bu le divin rabbin de Galilée), il n’est pas possible aux hommes d’atteindre la Christification absolue.
Le temps est venu de comprendre que dans chaque temple des adeptes de la fraternité universelle de la lumière intérieure, le Saint Graal brille toujours. Il serait inconcevable que le Saint Graal manque au temple de quelque adepte de la grande lumière. Car dans le Saint Graal se trouve la manne du désert, avec laquelle les Israélites ont mangé pendant quarante ans.
Dans l’arche de l’alliance, à l’intérieur du sanctum sanctorum du temple de Salomon, le gomer ou vase sacré était toujours enfermé, contenant précisément la manne du désert.
Là, à l’intérieur de l’arche de l’alliance ne manquaient pas non plus, la verge d’Aaron et les tables de la loi…
Les Elohim qui gardaient cette précieuse arche, se touchèrent de leurs ailes et se retrouvèrent, précisément, dans l’état de l’homme et de la femme lors de la copulation sacrée.
Lorsque les soldats du roi Nebucadnetsar ont envahi le sanctum sanctorum, horrifiés ils ont dit : « Est-ce votre dieu que vous avez tant adoré, le Iod-Havah des armées ?… » Évidemment ces gens n’ont pas compris ce qu’est le grand arcane…
Ainsi, au nom de la vérité, je dirai que l’éternel féminin brille aussi dans le sanctum sanctorum, il brille dans tout ce qui est créé, il brille dans tout ce qui est, a été et sera…
C’est avec une grande joie que j’inaugure aujourd’hui (1976), précisément, ce congrès Gnostique féminin ; C’est avec une grande joie que je commence les travaux augustes de ces chères dames.
Certes, en cette ère de la porteuse d’eau, les femmes ont une mission spécifique, définie à remplir, au nom de la vérité nous dirons que les femmes, celles de sainte prédestination, peuvent élever les hommes vers les régions de la lumière.
C’est par la substance de l’amour que la femme peut racheter l’homme, comment elle illumine et conduit son homme à une transformation intégrale.
La femme, éternelle féminine, enveloppe la planète entière de ses regards de lumière. Elle, l’ineffable, elle, représentant toujours le principe maternel, aide son homme et le conduit sagement à sa propre réalisation.
La femme, en tant que mère, élève ses enfants ; elle leur donne à manger, elle les vêt, elle les nourrit de ses sages conseils ; elle, en tant que principe maternel, représentant l’éternel féminin, les conduit à l’âge de la maturité.
Bien plus tard, quand nous nous souvenons de notre éternelle petite mère, l’éternelle féminine qui nous a tant aidés, nous ne pouvons que nous prosterner par terre pour adorer la déesse-mère du monde.
Si elle a le pouvoir de former un enfant dans son ventre ; si elle a le pouvoir de le faire exister, de le nourrir et de l’élever, si elle a le pouvoir de transformer spirituellement son mari par la régénération sexuelle, elle a aussi le pouvoir de coopérer à la grande cause : aider l’Église Gnostique et le Mouvement Gnostique en général d’une manière aimante.
On est rempli de joie en contemplant ces belles dames travaillant fébrilement pour aider l’humanité. On est rempli de joie en les voyant nous confectionner le pain d’hostie ou nous confectionner le vin-eucharistie, dans le seul but d’aider le Logos solaire dans son travail fébrile avec la nature.
L’amour est ce qui est fondamental, et la femme est l’amour. L’amour est sagesse, et dans la femme brille l’éclat de l’amour et le feu sacré de la sagesse.
Ainsi, nous attendons des femmes un travail de plus en plus intense, dans le but de faire du Congrès Gnostique (1976) un grand événement ; Nous attendons la meilleure coopération des femmes afin que la Sainte Église Gnostique puisse briller de manière éclatante dans tout l’univers.
La femme, que nous la symbolisions avec la chaste Diane, ou que nous la représentions avec la belle Hélène de Troie, ou avec la Joconde de Léonard de Vinci, est la cause fondamentale de toutes nos aspirations.
En elle se trouve l’impulsion fondamentale qui peut nous conduire à la régénération, et en elle se trouve la force merveilleuse qui peut nous transformer et faire de nous de véritables Elohim au sens le plus transcendantal du terme. Elle, qu’on l’appelle Minerve comme sagesse, ou Isis comme amour, la vérité est qu’elle renferme en elle la manne du désert dont les dieux saints sont nourris.
Femme bénie, dans la flamme du serpent d’airain du ciel nocturne et profond du désert nous t’invoquons !
Femme bénie, sans toi, nous les hommes ne valons rien !
Que la paix soit avec vous, femmes ineffables !
Samael Aun Weor a parlé pour vous !
Paix Invérentielle !…
Élaboration d’un Instructeur sur la Conférence
Citations des écritures de la Kabbale commentées par un instructeur Gnostique, en tant qu’élaboration de la conférence de Samael Aun Weor.
(La signification alchimique des deux témoins du livre de l’Apocalypse, que le livre du Zohar appelle les voyants (מחזה Mechezeh) Aza VeAzael עזא ועזאל).
« Et il m’a été donné un roseau semblable à une verge (la lettre Vav ו, l’utérus de la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים, Uranie-Vénus אוראניה נוגה, Ath את, la Schekinah שכינה) : et l’ange (VeAzael ועזאל) se leva, disant : Lève-toi (ta Kundalini), et mesure le temple de Dieu, et l’autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis qui est en dehors du temple laisse de côté et ne le mesure pas ; car il est donné aux Gentils (ceux qui profanent Aza עזא par l’orgasme des bêtes) : et ils fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.
Et je donnerai le pouvoir à mes deux témoins (Aza VeAzael עזא ועזאל), et ils prophétiseront mille deux cent soixante jours, vêtus de sacs. Ceux-ci (Aza VeAzael עזא ועזאל) sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Dieu de la terre. Et si quelqu’un veut leur faire du mal, le feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis. Et si quelqu’un veut leur faire du mal, il doit être tué de cette manière. Ceux-ci (Aza VeAzael עזא ועזאל) ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne pleuve pas aux jours de leur prophétie : et ont le pouvoir sur les eaux de les transformer en sang et de frapper la terre de toutes les plaies, aussi souvent qu’ils le voudront. Et quand ils auront fini leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra et les tuera (par l’orgasme des bêtes). Et leurs cadavres reposeront dans la rue de la grande ville, qui est spirituellement appelée Sodome et (Mitzrahimah מצרימה) Égypte, où aussi notre Seigneur a été crucifié. Et ceux du peuple et des tribus et des langues et des nations verront leurs cadavres pendant trois jours et demi et ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans des tombes. Et ceux qui habitent sur la terre se réjouiront à cause d’eux, et se réjouiront, et s’enverront des présents les uns aux autres ; parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. Et après trois jours et demi, l’Esprit de vie venant de Dieu entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds ; et une grande frayeur tomba sur ceux qui les virent. Et ils entendirent une grande voix venant du ciel leur disant : Montez ici. Et ils montèrent au ciel dans une nuée ; et leurs ennemis les virent. – Apocalypse 11 : 1-12
Aza VeAzael
La signification alchimique des lettres des voyants (מחזה Mechezeh) Aza VeAzael עזא ועזאל est la suivante :
Ayin עין
La forme de la lettre Ayin ע de Aza VeAzael עזא ועזאל contient une lettre ouverte Nun נ (poisson en Araméen), symbole des spermatozoïdes et des ovules qui nagent dans les fluides créateurs sexuels de Shaddai שדי et Elah-Yam אלה-ים, la déesse de la mer, qui contrôlent la lettre Ayin ע, symbole des fluides génitaux féminins ou masculins. À travers les deux lettres Zayin ז (une qui dépasse au-dessus de la lettre ouverte Nun נ et l’autre qui la suit), les testicules ou les ovaires sont connectés aux glandes pituitaire et pinéale, qui sont les Ayinim עינים ou yeux spirituels dans le cerveau masculin ou féminin. Ainsi, la lettre Zayin ז qui dépasse de la lettre Ayin ע, est un symbole de la puissance sexuelle ; ainsi, la lettre Zayin זין qui dépasse de la lettre Ayin ע se rapporte au clitoris féminin ou au pénis masculin.
Les deux lettres Zayin זין (une au-dessus de la lettre ouverte Nun נ et l’autre qui la suit) de Aza VeAzael עזא ועזאל est la septième lettre de l’alphabet Hébreu, elle correspond aux mystères du Shabbath שבת, le septième jour de la création, où :
Uranie-Vénus אוראניה נוגה
« Un brouillard monte comme la manne de la terre ואד יעלה מן־הארץ (la terre, nos physicalités) ; et a arrosé tout la face (la tête) de HaAdamah האדמה, le sol (notre physicalité). – Genèse 2 : 6
Qui fait référence aux désirs sexuels éprouvés par la femme (polarité, l’Aza עזא de Yesod יסוד, le sexe, qui est le Daleth ד d’Ad אד, dans les organes génitaux d’Adamah אדמה, notre physicalité) envers l’homme (polarité, les glandes pituitaire et pinéale (qui sont les Ayinim עינים ou yeux spirituels dans le cerveau masculin ou féminin). La polarité masculine relie le Yam ים ou liquide céphalo-rachidien, la mer de moelle, le cerveau avec la lettre Vav ו, le cœur, le sang, le Dam דם d’Adam אדם, à travers la lettre Lamed ל de VeAzael ועזאל). » – Zohar
Zayin זין
Or l’origine de la lettre Zayin זין, symbole du clitoris féminin ou du pénis masculin est la suivante :
« Et Iod-Havah Elohim יהוה אלהים fit tomber un sommeil profond sur HaAdam האדם (la lettre Vav ו, le cerveau et le cœur), et (il, la lettre Vav ו) dormit (VeYishen ויישן) : et il prit (VeYkach ויקח) une de ses côtes (la lettre Zayin זין) et a fermé (VeYsager ויסגר) la chair à sa place. » – Genèse 2 : 21
« Et HaAdam האדם dit, ceci (Zath זאת) est maintenant os de mes os et chair de ma chair : car ceci (Zath זאת) sera appelée femme (Ishah אשה), parce que ceci (Zath זאת, qui contient la lettre Zayin ז et Ath את, la Schekinah שכינה) a été sortie de l’homme (Yish איש). » – Genèse 2 : 23
(Donc, ceci (Zath זאת) correspond à la lettre Zayin ז et Ath את, la Schekinah שכינה, qui est Elah-Yam אלה-ים, la Déesse de la mer, Chavah חוה, dans les organes génitaux, dont le pouvoir est dans la lettre Zayin זין, symbole du clitoris féminin ou du pénis masculin ; voilà pourquoi : 2997 tbs
« Et HaAdam האדם (à travers les glandes pituitaire et pinéale, qui sont les Ayinim עינים ou les yeux spirituels dans le cerveau masculin ou féminin) a appelé le nom de sa femme (génitale) Eve, Chavah חוה; parce qu’elle (la lettre ouverte Nun נ (poisson en Araméen) de la lettre Ayin ע symbolise respectivement le spermatozoïde de l’homme ou l’ovule de la femme, donc Chavah חוה) est la mère de tous les vivants, Chai חי. » – Genèse 3 : 20
(De toute évidence, les deux lettres Zayin ז (une au-dessus de la lettre ouverte Nun נ et l’autre qui la suit) dans Aza VeAzael עזא ועזאל se rapportent aux deux polarités sexuelles qui sont représentées par deux cordons ganglionnaires qui sont enracinés dans les ovaires ou les testicules qui sont connectés aux glandes pituitaire et pinéale, qui sont les Ayinim עינים ou yeux spirituels dans le cerveau masculin ou féminin.
Maintenant, il est écrit :
« Et (dans la moelle épinière, qui est au milieu des (מחזה Mechezeh) voyants Aza VeAzael עזא ועזאל, c’est la lettre Vav ו, l’utérus de la déesse) Elah-Yam אלה-ים, a créé Ath-HaAdam את ־האדם (dans son utérus avec le pouvoir de Mi מי, Yam ים à l’envers, le liquide céphalo-rachidien, la mer de moelle, le cerveau). À son image avec son image (בצלמו בצלם) Elohim אלהים l’a créé avec son אתו; homme et femme les ont créés (Athem אתם). » – Genèse 1 : 27
Aleph אלף
(La forme de la lettre Aleph א de Aza VeAzael עזא ועזאל les contient (Athem אתם en Hébreu). Ainsi, Athem אתם montre clairement la lettre Aleph א et Tav ת de Ath את, la Schekinah שכינה, de même, la lettre Aleph א et Mem ם final d’Adam אדם). La lettre supérieure י Iod = 10, et la lettre inférieure י Iod = 10, dans les côtés droit et gauche de la lettre ו Vav = 6 de la lettre Aleph א, font l’addition de 26, qui est aussi la valeur du divin nom, Iod-Havah יהוה, le Tetragrammaton.
La lettre supérieure droite י Iod symbolise les eaux supérieures, HaYam הים, la mer, ou liquide céphalo-rachidien, contrôlée par El-HaYam אל-הים, le Dieu de la mer. La lettre inférieure gauche י Iod symbolise les eaux inférieures, Yam ים, la mer, ou les fluides de nos organes génitaux, contrôlés par Elah-Yam אלה-ים, la Déesse de la mer.
Lamed למד
Le Zohar appelle ces deux polarités féminines Aza עזא, alors que les deux polarités masculines sont appelées Azael עזאל, parce que la lettre Lamed ל relie Tiphereth, le cœur, la lettre Vav ו de VeAzael ועזאל, avec les glandes pituitaire et pinéale, qui sont les Ayinim עינים ou yeux spirituels dans le cerveau masculin ou féminin.
Voici le mystère d’Aza VeAzael עזא ועזאל, que le livre de l’Apocalypse appelle les deux témoins ou les deux oliviers et les deux chandeliers se tenant devant le Dieu de la terre.)
Vav וו
Par conséquent, « Et (dans le Vav ו, l’utérus de la Déesse de la mer, qui est entre Aza VeAzael עזא ועזאל), Elah-Yam אלה-ים, (son Iod י) a dit : Faisons Adam אדם à notre image, selon notre ressemblance », a une autre interprétation et un sens tout à fait différents qui ont été donnés à ces mots par les savants des temps anciens, et sont les suivants :
Ils les appliquent (à Athem אתם, qui montre clairement Ath את, la Schekinah שכינה et la lettre Mem final ם, symbole des eaux créatrices de la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים) telles que prononcées par les voyants (qui représentent le deux cordons ganglionnaires) qui (sont appelés, « mes deux témoins et les deux oliviers, et les deux chandeliers se tenant devant le Dieu de la terre »), dotés d’une connaissance (sexuelle) (Daath דעת) à la fois du passé, du présent et futur, prévoyait qu’Adam אדם tomberait (dans Klipoth à partir du Vav ו, l’utérus de la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים) et donc ils se sont opposés à sa création.
De plus, au moment (quand dans le Vav ו, l’utérus de la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים, Uranie-Vénus אוראניה נוגה) Ath את, la Schekinah שכינה ou Logos féminin créatrice (son Iod inférieur gauche י) a dit à (le Iod supérieur droit י de lui) le Saint: « Faisons Adam אדם à notre image, à notre ressemblance », les voyants (מחזה Mechezeh) Aza VeAzael עזא ועזאל (qui représentent les lettres Iod י inférieure gauche et supérieure droite de la lettre Aleph א) se sont opposés et ont dit :
Pourquoi créer Adam אדם (dans le Vav ו, l’utérus de la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים, Uranie-Vénus אוראניה נוגה, Ath את, la Schekinah שכינה) puisque tu prévois qu’il (en tant que cerveau) péchera et viole ta loi, avec la femme (le liquide génital) qui sera formée à partir de la lumière passive appelée ténèbres, comme HaAdam האדם à partir de la lumière active (le liquide céphalo-rachidien) ?
Puis parla (la Déesse de la mer, Elah-Yam אלה-ים, Uranie-Vénus אוראניה נוגה) Ath את, la Schekinah שכינה et leur dit en réponse (Athem אתם) :
Par la femme contre laquelle vous vous opposez, vous tomberez vous-mêmes (comme les deux témoins et les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Dieu de la terre) et perdrez votre gloire et votre état, comme il est écrit :
Aza VeAzael עזא ועזאל, Adonis et la Déesse de la mer, Uranie-Vénus אוראניה נוגה, HaElah-Yam האלה-ים
« Et (les Bodhisattvas des jours cosmiques passés, à travers les deux lettres Iod יי d’Ayinim עינים, leurs « yeux spirituels » pituitaire et pinéal dans la mer de moelle, leur cerveau, qui sont les deux cordons ganglionnaires, appelés) les fils (ou Beni HaElohim בני־האלהים, qui sont deux branches d’olivier qui émergent des fluides génitaux de Shaddai שדי et de la Déesse de la mer) HaElah-Yam האלה-ים (nommé dans le Zohar, les voyants (מחזה Mechezeh) Aza VeAzael עזא ועז avec leur vision spirituelle, מחזה Mechezeh), Ath-Benoth, les filles de HaAdam את-בנות האדם (les Valkyries de Geburah), étaient (physiquement) belles et elles les ont prises pour épouses parmi toutes celles qu’ils ont choisies. » – Genèse 6 : 2
« Ceux qui voient la vision (Hébreu Mechezeh מחזה) de Shaddai שדי sont (les Beni HaElohim בני־האלהים de Hod הוד, qui sont les deux branches d’olivier qui émergent des fluides génitaux de Shaddai שדי et la Déesse de la mer, HaElah- Yam האלה-ים) comme nous l’avons expliqué. Par conséquent, ils ont été punis, et ils ont été punis en haut (dans le cerveau), et ils ont été appelés ‘voyants’, comme il est écrit :
« Et (le Vav ו, Uranie-Vénus אוראניה נוגה, Ath את, la Schekinah שכינה, qui est la branche, le cœur, qui émerge de là, des deux, a vu que) « la lumière מול מחזה (de gauche) était contre El-lumière אל־מחזה (de droite ; trois voyants) sur trois rangs » -1 Rois 7 : 5
(Les deux lumières de gauche et de droite) sont les voyants Aza et Azael, qui sont :
« Ceux qui ont vu la vision de Shaddai שדי, tombant en transe, mais ayant les yeux ouverts : » – Nombres 24 : 4
Les étudiants de Rabbi Siméon dirent : Maître ! Aza VeAzael עזא ועזאל (comme les deux témoins et les deux oliviers et les deux chandeliers se tenant devant le Dieu de la terre) n’avait-il pas raison de dire qu’Adam אדם (dans le Vav ו, le cœur) à travers la femme (les organes génitaux) pécherait-il et transgresserait-il ?
À cette remarque, Rabbi Siméon répondit : C’est à cause de cela qu’Ath את, la Schekinah שכינה leur dit (Athem אתם) :
« Avant de les accuser (Athem אתם), vous devriez veiller à ce que vous soyez meilleurs, plus forts et plus purs qu’eux.
Adam אדם (dans le Vav ו, le cœur) tombera et péchera par une seule femme (ses organes génitaux) ; vous (comme les lettres Iod י inférieure gauche et supérieure droite d’Aleph א) tomberez et serez séduits par beaucoup. Adam אדם (dans le Vav ו, le cœur) se repentira, mais vous (en tant que lettres Iod י inférieure gauche et supérieure droite d’Aleph א) deviendrez obstinés et endurcis dans votre péché. »
Les étudiants dirent encore à Rabbi Siméon, puisque les désirs et les impulsions sexuels étaient la cause du péché et de la transgression, pourquoi existent-ils ?
Rabbi Siméon a dit : Si le Saint n’avait pas créé un esprit de bien qui émane de la lumière active, et un esprit de mal qui émane de la lumière passive ou des ténèbres, Adam אדם aurait été une sorte d’ignorant neutre incapable de distinguer et contraster les choses essentielles à la croissance mentale et au développement et au progrès spirituels ; Adam אדם a donc été créé (dans le Vav ו, Tiphereth, le cœur avec) de nature double, doté de sentiments sexuels de la gauche et de fonctions rationnelles de la décharge droite et ordonnée dont, ou autrement, il apprécie ou souffre, comme il est écrit:
« Voici que j’ai mis devant toi aujourd’hui Ath la vie et Ath le bien (את־החיים ואת־הטוב), et Ath la mort et Ath le mal (ואת־המות ואת־הרע) » – Deutéronome 30: 15
Pourquoi alors, ont dit les étudiants, Adam אדם a-t-il ainsi été créé (dans le Vav ו, Tiphereth, le cœur) avec le pouvoir de choisir et de déterminer son avenir ? N’aurait-il pas été préférable de l’avoir formé sans désirs et inclinations, sauf pour le juste, le vrai et le bon, et d’avoir ainsi évité de devenir la cause de tels troubles dans les régions célestes ?
Rabbi Siméon répondit : Il était nécessaire qu’Adam אדם soit créé ainsi afin que la bonne loi puisse fonctionner et être une incitation au progrès et au développement spirituels. Maintenant, la loi dans sa juridiction opère de deux manières dans la dispensation de la justice, promettant des récompenses aux justes et décrétant des châtiments aux coupables et aux pécheurs ; donc est-il écrit :
« En vérité, il y a une récompense pour les justes et un châtiment pour les méchants. »
Et Adam אדם doit donc être créé et adapté pour la réception de ces différents effets, à savoir, les récompenses et les pénalités.
L’Être Divin désire que le bien prévale dans le monde entier, comme le dit l’Écriture :
« Car ainsi dit Iod-Havah יהוה qui a créé les cieux ; HaElohim האלהים lui-même qui a formé la terre et l’a faite ; il l’a établi, il ne l’a pas créé en vain, il l’a formé pour être habité : Je suis Iod-Havah יהוה et Ain אין, il n’y a personne d’autre. » – Ésaïe 45 : 18
De plus, la bonne loi est comme une robe judiciaire pour Ath את, la Schekinah שכינה, et si Adam אדם avait été créé sans tendances (éthiques ou) morales et avec une inclination susceptible d’être détournée vers le mal comme vers le bien, alors Ath את, la Schekinah שכינה aurait-elle été comme un pauvre homme sans habit ni vêtement. Celui qui commet un péché dépouille en quelque sorte Ath את, la Schekinah שכינה (Uranie-Venus אוראניה נוגה) de sa robe et encourt punition et condamnation ; comme d’autre part, celui qui observe et pratique les commandements de la loi, est considéré comme aussi méritoire que celui qui revêt Ath את, la Schekinah שכינה avec une robe ou un vêtement.
Cette vérité est symbolisée par le vêtement à franges ou bordures (tzitzith ציצית) comme il est écrit :
« Car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour sa peau : où dormira-t-il ? et il arrivera que, lorsqu’il criera vers moi, j’exaucerai ; car je suis miséricordieux. » – Exode 22 : 27
Le premier se référant à Ath את, la Schekinah שכינה. Quand quelqu’un offre une prière peu sincère, les voyants destructeurs poursuivent celui-là, comme le dit l’Écriture :
« Judah est parti en captivité à cause de l’affliction, et à cause d’une grande servitude : elle (Ath את, la Schekinah שכינה) habite parmi les païens (ceux qui jouissent de l’orgasme des bêtes), elle ne trouve pas de repos : tous ses persécuteurs l’ont rattrapée entre les détroits (de Mi מי et Mah מה). » – Lamentations 1 : 3
Par conséquent, nous prions pour que :
« Mais lui, plein de compassion, a pardonné leur iniquité et ne les a pas détruits : oui, plusieurs fois il a détourné sa colère et n’a pas attisé toute sa colère. » – Psaume 78 : 38
De plus, il est aussi écrit :
« Et Iod-Havah elohim יהוה אלהים a formé Ath Haadam את־האדם de la poussière de la manne de Haadamah (Uranie-Vénus אוראניה נוגה, ath את, la schekinah שכינה), le sol עפר מן־האדמה et inspiré dans ses narines les âmes de vie ou Neshamoth Chayim נשמת חיים; et HaAdam האדם est devenu une Nephesh Chaiah נפש חיה, âme vivante. » – Genèse 2 : 7
Les âmes de vie ou Neshamoth Chayim נשמת חיים, sont les enfants d’Israël. Ici, le mot Vayitzer וייצר (formé) est écrit avec deux lettres Iod יי, indiquant que le Saint a formé (Vayitzer וייצר) HaAdam האדם avec deux âmes, les âmes supérieure et inférieure ; l’une divine (les Neshamoth Chayim נשמת חיים), l’autre terrestre (le Nephesh Chaiah נפש חיה), et imprimé sur sa forme le nom divin, יוי, exprimé par les deux yeux spirituels (Ayinim עינים) et la lettre Vav ו entre eux, ainsi, (formant la forme d’Aleph א) la valeur numérique de ces lettres Iod י, Vav ו, Iod י, est 26, qui est aussi la valeur du nom divin, Iod-Havah יהוה.
C’est à ce titre que l’Écriture dit :
« Du haut des rochers (Tzurim צרים) je Le verrai » – Nombres 23: 9
Le mot Tzurim צרים (rochers) désigne également des formes, de sorte que Balaam qui a prononcé ces mots, voulait dire qu’en voyant les formes d’Israël, il a vu et reconnu le nom divin.
Une autre comparaison d’Israël avec ce nom divin se trouve dans les deux tables de pierre contenant la loi et représentant deux lettres Iod יי, la lettre Vav ו symbolisant ce qui est écrit sur (l’homme ou la femme, la moelle épinière) d’eux. Ath HaAdam את־האדם représente également en lui-même l’union et le mélange (dans l’acte sexuel alchimique du mari et de la femme), ensemble (avec Ath HaShamayim VeAth HaAretz את השמים ואת הארץ) la Schekinah supérieure et inférieure שכינה, symbolisée par la répétition du Shema שמע (écouter), matin et soir.
L’union des deux natures dans HaAdam האדם est également mentionnée dans les mots :
« Ceci (Zayin Ath זאת Zath, Eve, Uranie-Vénus אוראניה נוגה, Chavah חוה, est aussi Ath את, la Schekinah שכינה) est Os de mes os et chair de ma chair » – Genèse 2 : 23
Nous lisons également que Iod-Havah Elohim יהוה אלהים a planté Ath HaAdam את־האדם, c’est-à-dire (les Neshamoth Chayim נשמת חיים, ou les enfants de) Israël, dans le jardin sacré d’Éden, comme il est écrit :
« Et Iod-Havah Elohim יהוה אלהים prit Ath HaAdam את־האדם et le mit dans le jardin d’Éden » – Genèse 2 : 15
Iod-Havah Elohim יהוה אלהים; qui est (Jah יה), le père et la mère célestes ; « Jardin, Gan גן » la Schekinah inférieure שכינה; « dans Éden עדן », la mère céleste Schekinah שכינה ; « Ath HaAdam את־האדם », la colonne du milieu de l’Arbre de Vie séphirotique ; dont a été formée sa femme, et qui étant son délice (Éden עדן) ne devrait jamais être séparé de lui.
C’est alors que le Saint a planté (ou a insufflé dans les narines d’Adam אדם, les âmes de vie ou les Neshamoth Chayim נשמת חיים d’) Israël, qui sont les branches saintes du monde, ou, en d’autres termes, une (solaire) race plus pure et meilleure que celles qui existaient autrefois ; comme il est écrit,
« (SI) ton peuple sera aussi tout juste (chaste): ils (leurs Yirshu יירשו, les deux lettres Iod יי) hériteront la terre (Aretz ארץ) pour toujours, la branche de ma plantation, le travail de mes mains (Iodi ידי, mes deux lettres Iod יי; le premier Iod י en haut dans Iod-Havah יהוה, le deuxième Iod י en bas, puisque la dixième lettre correspond à la dixième sephirah Malkuth), afin que je sois glorifié. » – Ésaïe 60 : 21
« Et du sol Iod-Havah Elohim יהוה אלהים fit pousser tout arbre agréable à la vue et bon à manger ; et l’Arbre de Vie (VeOtz Chayim ועץ החיים) aussi (avec les deux lettres Iod יי) et l’arbre de la connaissance (VeOtz Daath ועץ הדעת) du bien et du mal, au milieu du jardin (la lettre Vav ו, la colonne vertébrale moelle). » – Genèse 2 : 9
« Iod-Havah Elohim יהוה אלהים » désignant le père et la mère célestes (Jah יה) ; « tout arbre agréable à la vue », le Chaste ; et « bon à manger », la lettre Vav ו ou colonne du milieu composée des sephiroth Kether, Daath, Tiphereth, Yesod et Malkuth, et d’où procèdent ces réserves de nourriture par lesquelles les justes sont soutenus et qui, lorsque l’humanité devient purifiée et illuminée, contribuera à la vie du monde.
Alors chacun (qui n’est pas fornicateur mais chaste) prendra (du Vav ו, la moelle épinière et les deux lettres Iod יי, les deux témoins ou les deux oliviers, de la lettre Aleph א) l’Arbre de Vie (VeOtz HaChayim ועץ החיים) au milieu (de leur lettre Vav ו, la moelle épinière) du jardin (leur physicalité) et mangera et vivra pour toujours. » – Genèse 3:22
L’arbre de la connaissance du bien et du mal symbolise (le Ruach רוח, l’âme pensante, de) ceux dont les facultés intellectuelles ne sont dirigées que vers des objets phénoménaux qui peuvent être vus et manipulés, et par qui la présence et le fonctionnement d’Ath את, la Schekinah שכינה dans leur nature (leur lettre Vav ו, la moelle épinière) dans la vie des nations et dans le Nephesh נפש, l’âme animale de (les enfants d’Adam déchu לבני־אדם שנפל eux-mêmes) sont méconnus et ignorés ; et il en sera ainsi jusqu’à ce que les temps de l’erreur et des ténèbres passent ; alors deviendront-ils eux aussi (avec un raisonnement objectif) des prosélytes de la vie divine dont on dira :
« Iod-Havah יהוה seul (dans leur Ruach רוח, comme raisonnement objectif) est leur chef et il n’y a pas de dieu étranger au milieu d’eux (de leur lettre Vav ו, leur moelle épinière). » – Deutéronome 32 : 12
Alors, la nature humaine transformée, illuminée et purifiée, l’humanité deviendra comme un arbre qui (aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur), dans sa forme majestueuse et sa beauté, est agréable à la vue.
L’arbre de la connaissance du Bien et du Mal a occasionné (les âmes de la vie ou Neshamoth Chayim נשמת חיים, nommés les enfants de) Israël à tomber dans l’erreur qu’ils auraient dû éviter et se souvenir du commandement divin les avertissant :
« Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car le jour où tu en mangeras, tu mourras de mort. » – Genèse 2 : 17
Ainsi, peine et peine de mort spirituelle impliquant la perte de l’union avec le Divin, sans laquelle il ne peut y avoir ni illumination intérieure, ni développement spirituel.
Ce commandement avec son avertissement répété deux fois, « tu mourras de la mort מות תמות », se réfère également aux (âmes de la vie, les Neshamoth Chayim נשמת חיים, nommées) enfants d’Israël qui ont enduré deux grandes calamités, la destruction de la première et de la deuxièmes temples (ce qui signifie) la perte de la Schekinah supérieure et inférieure שכינה ou manifestation de la présence Divine en leur sein (de leur lettre Vav ו, leur moelle épinière), telle qu’exprimée et typifiée dans les mots :
« Et (HaMayim המים) les eaux (Mi מי et Mah מה à travers l’orgasme des bêtes) s’épuiseront de la mer (מהים), ainsi (par l’orgasme des bêtes) la rivière sera gaspillée et asséchée. » – Ésaïe 19 : 5
Ce qui s’est ensuite résolu dans l’Ain Soph, l’Illimité, (Uranie-Vénus אוראניה נוגה, Ath את, la Schekinah שכינה) d’où il a émané en premier.
Cette aridité ou état de sécheresse ne continuera cependant pas toujours, car quand (les âmes de la vie, les Neshamoth Chayim נשמת חיים, nommées enfants de) Israël sortiront de la captivité (de Malkuth) alors la rivière qui a été asséchée et gaspillée ira sortir à nouveau de (l’Éden supérieur) pour arroser le jardin (Gan גן, l’Ath inférieur את, la Schekinah שכינה), et la connaissance divine (Daath דעת, Gnose) couvre la terre (Malkuth) comme les eaux (Mi מי et Mah מה de Mitzrahimah מצרימה) couvrent les mers.
Cette récurrence et cette réapparition de la Présence Divine parmi l’humanité sont mystiquement mentionnées dans les mots :
« Alors tu te délecteras de Iod-Havah יהוה; et je te ferai monter sur les hauts lieux de la terre et te nourrirai de l’héritage (les âmes de la vie, les Neshamoth Chayim נשמת חיים, nommées enfants d’Israël) de Jacob ton père : car la bouche de Iod-Havah יהוה l’a dit. » – Ésaïe 58 : 14
Le mot Anag ענג (délice ou joie) dans ce passage de l’Écriture est composé des lettres initiales de « Eden עדן », Nahar נהר (rivière) et Gan גן (jardin, est précédé de deux lettres Tav תת, qui indique deux physicalités). Alors aussi se réaliseront et s’accompliront les paroles de l’Écriture :
« Alors Moïse (le corps causal de Tiphereth, l’âme humaine) et (les âmes de la vie, les Neshamoth Chayim נשמת חיים, nommées) les enfants d’Israël chanteront » – Exode 15: 1
Pas chanté, comme généralement traduit, car l’erreur et l’idolâtrie symbolisées par Pharaon et ses armées (des magiciens noirs de Netzach נצח, le mental) seront (encore) détruites et disparaîtront pour toujours. De plus (à propos des deux lettres Tav תת, qui indiquent deux physicalités), nous lisons :
« Et un fleuve (Nahar נהר) sortit de l’Éden (Éden עדן) pour arroser le jardin (Gan גן) ; et de là il se sépara et devint en quatre têtes. » – Genèse 2 : 10 – Zohar
Maître Samael Aun Weor a déclaré :
« Le nom du premier est Pison פישון: c’est celui qui englobe tout le pays de Havilah, où il y a de l’or; et l’or de ce pays est bon : il y a du bdellium et de la pierre d’onyx. » – Genèse 2 : 11, 12
Le pays de Havilah est notre propre corps physique, et l’or de ce pays est les atomes solaires de notre système séminal, c’est-à-dire l’or potable du semen.
« Et le nom du deuxième fleuve est Gihon גיחון: c’est le même qui entoure tout le pays d’Éthiopie. » – Genèse 2 : 13
Ce deuxième fleuve est le liquide céphalo-rachidien, qui est l’autre pôle de notre système séminal. Avec lui, nous englobons tout le pays d’Éthiopie, c’est-à-dire l’ensemble de notre tête et de notre gorge, puisque nous formons le cerveau et la gorge avec le liquide céphalo-rachidien.
« Et le nom du troisième fleuve est Hiddekel חדקל : c’est celui qui va vers l’est de l’Assyrie. Et le quatrième fleuve est l’Euphrate הוא-פרת. » – Genèse 2 : 14
Le fleuve qui va vers l’est de l’Assyrie et le fleuve Euphrate sont les deux pôles du système séminal de la femme. Donc, la femme est vers l’est de nous, car elle est la porte du Paradis, et cette porte est toujours vers l’est.
Éden est le sexe lui-même. Ainsi, l’Arbre de Vie est dans l’Éden lui-même. » – Samael Aun Weor
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Goddess, the Eternal Feminine, and the Spiritual Potential of Women.