Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Lucifer et Jésus
« Jésus les regarda droit dans les yeux et dit: « Alors, que signifie ce qui est écrit: ‘La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire’? » – Luc 20: 17
« Et une pierre d’achoppement, et un rocher d’offense, même pour ceux qui trébuchent à la parole, étant désobéissants: à quoi aussi ils ont été destinés. » – 1 Pierre 2 : 8
Le diable est certainement la pierre philosophale des alchimistes médiévaux. Sans aucun doute, chaque personne a son propre diable. Le diable, comme on l’a dit, n’est rien d’autre que la réflexion du Logoï intérieur à l’intérieur de chacun de nous ; cela est évident. Le diable « a pouvoir sur le ciel, sur la terre et sur les enfers »…
Quand on dit : « enfermer le diable dans le violon », cela veut dire qu’il faut capter, appréhender, saisir, ce verbe manifestée, disons, du Christ-Satan des Gnostiques, ce verbe compétent, et l’occuper, disons, dans l’art de fabriquer des instruments de musique, et façonner ce verbe dans un instrument, de sorte qu’il résonne miraculeusement.
Nous devons donc faire une distinction claire entre le diable et Lucifer [Latin, « porteur de lumière, brillant »]. Le diable, en lui-même, comme réflexion du Logos en nous et à l’intérieur de nous, est la pierre brute qu’il faut ciseler, jusqu’à ce qu’elle devienne la pierre cubique parfaite.
Et le voilà au pied de cette paire de colonnes, la pierre brute et la pierre ciselée ; ce que vous avez à faire est de le comprendre. Brute : lorsqu’elle n’est pas ciselée, le diable (c’est-à-dire la réflexion du Logos en nous), non ciselée, non polie, noire comme du charbon, c’est Satan [l’« adversaire » Hébreu], sous son aspect le plus sombre et le plus ténébreux.
Mais il n’est pas ce Satan anthropomorphe, comme celui que les ecclésiastiques veulent nous faire voir ; non, le diable est notre propre Satan particulier. Mais lorsque nous avons déjà obtenu la dissolution de l’ego, lorsque nous l’avons réduite en cendres, alors cette pierre brute a été transformée en la pierre cubique parfaite ; alors Satan est déjà transformé en Lucifer, le « faiseur de lumière ». En d’autres temps le faiseur de lumière, Lucifer, était en corrélation avec Vénus, « l’étoile du matin », et même dans « l’Apocalypse » de Saint Jean il est écrit :
« Et celui qui vaincra (son ego), et garde mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai pouvoir sur les nations: Et il les dominera avec une verge de fer; comme les vases d’un potier ils seront brisés en frissons: comme j’ai reçu de mon Père. Et je lui donnerai (Vesper) l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises. » – Apocalypse 2 : 26-29
Le Seigneur Quetzalcoatl, après avoir brûlé ses éléments inhumains dans les mondes infernaux, monta au ciel et devint l’étoile du matin, Latin Vesper (Grec Hesperus), l’étoile vespertine.
Ainsi, le diable s’est transformé en Lucifer, resplendissant comme le soleil, « a pouvoir sur le ciel, la terre et l’enfer ». Prince de lumière, seigneur de gloire, le plus grand archange, le ministre du Logos solaire!
Si nous invoquons dans les mondes suprasensibles cette réflexion du Logos de toute personne qui n’a pas dissous l’ego, nous verrons un Satan aussi noir que le charbon; mais là, si nous invoquons, disons, le Satan de quelqu’un qui a dissous l’ego, avec grand étonnement nous trouverons un archange de lumière, un glorieux Lucifer. Alors, nous venons de montrer que ce Satan est la pierre brute qu’il faut ciseler.
Pour que les frères et sœurs prennent un peu mieux conscience de ce que nous énonçons ici, il convient qu’ils envisagent là, entre les deux colonnes (homme et femme), la pierre brute et la pierre cubique parfaite.
Et voilà Satan la pierre brute, voilà et voilà Lucifer la pierre cubique parfaite.
Étudiant : Dans la pierre brute, nous devons tailler…
Samael Aun Weor : Correct! Ce Satan que chacun porte à l’intérieur, que l’individu qui n’a pas encore taillé sa pierre philosophale, sa pierre brute, ce Satan est noir comme du charbon, affichant tous les bords de nos défauts psychologiques.
Mais quand nous avons déjà taillé la pierre, ce Satan devient alors (Lucifer) la pierre cubique parfaite ; c’est-à-dire lorsque nous aurons dissous ego, il se transforme en pierre cubique parfaite, et de là il devient splendeur et gloire.
Il est très intéressant d’observer le diable hors du corps physique : il est effrayant de le voir, noir comme du charbon, avec ce feu obscur qu’il jette sur l’individu qui n’a pas encore éliminé l’ego ; mais on s’étonne de le voir (dans celui qui a déjà éliminé l’ego) comme un archange glorieux, plein de splendeur.
Évidemment, cet archange devient le libérateur ; cela est évident. Parce que de la fusion de cet archange avec l’âme humaine, avec l’esprit, avec l’Être (en un mot), précisément l’archange émerge.
Ceci n’est écrit dans aucun livre ésotérique. Il y a beaucoup de livres de bibliothèque, et pourtant on n’en a pas parlé en détail, et tout le monde confond le diable avec Lucifer. Et il s’avère qu’une chose est la pierre brute, et une autre chose est la pierre cubique parfaite.
Poursuivant donc cette dissertation ce soir, nous réalisons pleinement qu’il y a des merveilles au plus profond de chacun de nous. Mais bien sûr, la première chose dont nous avons besoin est d’éliminer les éléments inhumains que nous portons à l’intérieur.
Si nous regardons chaque humain authentique, nous découvrons en lui trois triangles. Le premier est le « triangle logoïque » ; la seconde on pourrait l’appeler le « triangle éthique » ; et le troisième, c’est bien de l’appeler le « triangle magique ».
Le Triangle Logoïque de l’Arbre de Vie
Quant au premier, le logoïque, il est constitué par les trois aspects de la Kabbale Hébraïque : Kether, est l’Ancien des Jours, la bonté de la bonté, la miséricorde des miséricordes, le caché du caché. C’est le point mathématique dans l’espace immense, infini, inaltérable.
Il est évident que Kether se dédouble, à son tour, en Chokmah, le fils, le Christ Cosmique (dont on dit qu’il est lié à tout le zodiaque, et il en est ainsi), le dédoublement ultérieur de Chokmah résulte en le Saint-Esprit, Binah.
Certains Kabbalistes insistent sur l’idée que Binah, « le Saint-Esprit, est féminin »; une telle affirmation est fausse. En toute clarté, il a été dit (dans « La Divine Comédie »), que « le Saint-Esprit est l’époux de la Mère Divine :
« Alors, comme un horloger qui nous appelle
À quelle heure l’Épouse de Dieu se lève
Avec matines pour son Époux pour qu’il l’aime,
Où une partie l’autre tire et pousse,
Ting! ting! résonnant d’une note si douce,
Qui gonfle d’amour l’esprit bien disposé,
Ainsi je vis tourner la roue glorieuse,
Et rendre voix à voix, en modulation
Et une douceur incompréhensible,
Sauf là où la joie est rendue éternelle. » – Paradis Chant X
Ainsi, c’est que le Saint-Esprit, le troisième Logos, Binah, se dédouble à son tour en sa femme, en la shakti de l’Hindoustani.
Alors, il faut savoir le comprendre. Beaucoup, voyant que le troisième Logos se dédouble en la Mère Divine, en Devi Kundalini – shakti (qui a plusieurs noms), ont cru que le Saint-Esprit était féminin et se sont trompés. Binah, je le répète, est masculin; mais quand Binah se dédouble en elle (la Shekinah), alors se forme le premier couple divin ineffable, c’est-à-dire le Elohim créateur, le Kabir ou l’Inca ou grand prêtre-prêtresse, le Ruach Elohim, qui, au commencement du monde, selon Moïse, cultivait les eaux de la genèse.
Il faut que nous, tous, réfléchissions profondément, pour que nous comprenions tout cela à fond…
Lui et elle sont unis dans la pierre cubique de Yesod (cette pierre est le sexe). De l’union de lui et elle résulte Daath, la connaissance tantrique parfaite, à travers laquelle nous pouvons pleinement nous auto-réaliser, à tous les niveaux de l’Être.
Certains Kabbalistes supposent que la sephirah Daath (connaissance ou sapience) provient de la fusion ou de l’union du masculin Chokmah (le Christ Cosmique) avec Binah, qu’ils « supposent » exclusivement féminin.
Une telle affirmation est absolument fausse, car, en effet, le Saint-Esprit est masculin, mais, je le répète, lorsque le Saint-Esprit se scinde, alors Binah, en tant que couple parfait, est formé. Lorsque Binah, en tant que couple parfait, s’unissent sexuellement dans la pierre cubique de Yesod, dans la neuvième sphère, ils deviennent connaissance tantrique, initiation tantra, le tantra, au moyen duquel le développement du serpent (d’airain) à travers l’épine dorsale, et l’auto-réalisation intime de l’Être, est possible.
Dans nos études de Kabbale, nous devons être pratiques. Il y a beaucoup d’auteurs merveilleux, mais quand on les lit, on s’aperçoit qu’ils n’ont pas vécu, qu’ils n’ont pas vécu eux-mêmes ce qu’ils écrivent, et c’est pourquoi ils se trompent. Je conçois qu’il faille écrire ce que l’on a vécu directement pour soi. C’est ainsi que j’ai procédé de mon côté…
Ainsi, ce premier triangle est transcendantal ; mais le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont une unité indivisible, uniexistante par elle-même ; il est au-delà du corps, des affections et du mental. » L’Être est l’Être et la raison d’être de l’Être, c’est d’être le même Être »…
La pierre cubique de Yesod, situé dans les organes créateurs, est certainement cette « âme métallique » qui est le résultat des transmutations sexuelles. On pourrait l’appeler le « mercure de la philosophie secrète », ou pour parler en langage plus simple : « l’énergie créatrice ».
Cette énergie créatrice, en elle-même, est allégorisée ou symbolisée, elle est personnifiée (comme je l’ai déjà dit), dans le diable. Quand on dit qu’ « il faut travailler avec le diable », non seulement l’enfermer dans un instrument de musique, mais plus encore : le transformer en un Lucifer, ou le faiseur de lumière.
Nous nous référons, clairement, à l’œuvre dans le grand œuvre. Il est intéressant qu’il soit là, précisément dans la pierre cubique de Yesod, où Shiva-Shakti, Osiris et Isis sont sexuellement unis ; et c’est justement là où se trouve la sephirah Daath c’est-à-dire la connaissance tantrique, sans laquelle il est impossible d’atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être…
Au Tibet oriental, les moines Bons sont radicaux ; raison pour laquelle H.P.B. (Helena Petrovna Blavatsky) les considérait comme des magiciens noirs. Nous avons tous répété cette erreur et nous nous voyons dans la nécessité de la rectifier. Je ne dis pas que les Drugpas sont des saints, des doux agneaux, ce sont des magiciens noirs parce qu’ils enseignent le tantra noir ; Mais les Bons (même s’ils portent un bonnet rouge), ne sont pas noirs, comme Blavatsky l’a supposé à tort. Ce qui se passe, c’est que les Bons sont radicaux.
Si quelqu’un, par exemple, parmi les Bons, ne veut pas l’auto-réalisation, mais se libérer un temps (pour revenir, par exemple, dans la future sixième race racine), ou bien ne souhaite jamais s’auto-réaliser, mais s’émanciper sans auto-réalisation, alors, il l’obtient. Comment? Tout d’abord, le néophyte est emmené dans un endroit isolé ; afin d’invoquer, d’extraire (au moyen de procédures de haute magie du monde astral) tous ces éléments inhumains qu’il possède, et dans la partie isolée de la montagne, ils deviennent visibles et tangibles et tout. Ils essaient de dévorer vivant le néophyte, mais s’il reste serein, il n’y a rien d’autre à faire : il est sorti triomphant. Il sait alors qu’il doit éliminer l’ego, le réduire en cendres et travailler aussi.
Cette épreuve a son maximum d’efforts dans le monde physique. Il consiste à prononcer ces mantras de désincarnation; ce sont deux mots, de sorte qu’on est instantanément désincarné.
Il est horrifiant de voir le prêtre Bons vêtu de son tablier blanc, plein de crânes et d’ossements de morts ; sur sa tête un turban rouge, une mitre ; il porte un poignard dans sa main droite ; au moment où le néophyte prononce alors ces deux mantras de fatalité, son corps tombe mort instantanément.
Mais, c’est alors le néophyte est soumis à de grandes épreuves dans les mondes internes ; il doit affronter les terreurs de la mort ; il doit endurer l’ouragan du karma ; il doit être victorieux dans l’épreuve que lui impose le père-mère ; il faut qu’il sache fermer la matrice, etc., pour pouvoir entrer, ou renaître, disons, d’une manière surhumaine, dans n’importe lequel de ces royaumes des dévas : soit dans celui « de la grande concentration », ou dans celui « des cheveux longs », ou dans « l’ « Amitabha-bouddha », ou dans le « Maitreya », ou dans le « bonheur suprême », etc., et c’est dans ces régions qu’il finissent par préparer la libération.
Sa Mère Divine Kundalini l’aide, en éliminant les éléments inhumains, et parvient finalement à s’immerger au sein de la grande réalité, non pas en tant que maître auto-réalisé, mais en tant que bouddha élémental. Il s’immerge là, dans cet état, afin de revenir dans la future sixième race racine, avec le but de l’auto-réalisation. D’autres ne veulent tout simplement pas la maîtrise, mais s’émanciper et rester à jamais convertis en élémentaux bouddhiques et rien de plus, mais heureux.
Mais ceux qui essaient de se libérer, ceux qui veulent vraiment, disons, l’auto-réalisation, ceux qui veulent vraiment devenir mahatmas ou hiérophantes, c’est différent : ils devront subir l’initiation tantra, puis travailler dans la neuvième sphère.
Mais en général, on lui apprendra tout du Tantra : comment éveiller le serpent et comment le soulever par la colonne vertébrale ; comment ouvrir les chakras, disques ou roues magiques.
Ainsi, ce qui se passe, c’est que les Bons sont radicaux : soit ils vont s’auto-réaliser, soit ils ne vont pas s’auto-réaliser ; ils vont se libérer sans auto-réalisation, ou ils ont l’intention de se libérer auto-réalisés.
Devant les Bons, il faut se définir : à un « oui » ou à un « non ». Tout y est violent, c’est pourquoi Helena Petrovna Blavatsky les a jugés, les considérant comme des « magiciens noirs ». Mais quand on étudie le tantra des Bons, on s’aperçoit qu’il est blanc, pas noir mais blanc (ils pratiquent la transmutation du sperme en énergie pour atteindre l’auto-réalisation profonde)…
C’est là, dans cette sephirah Yesod, que se trouve la connaissance tantrique (la sephirah Daath de la Kabbale Hébraïque).
Le Triangle Éthique de l’Arbre de Vie
Passons maintenant, frères et sœurs, du triangle logoïque au triangle du Fils, qui est formé par Chesed (qui est, Atman l’ineffable, lIntime), par Geburah de la Kabbale Hébraïque, la Bouddhi (l’âme spirituelle, qui est féminine) Sanskrite, et enfin, par Tiphereth (l’âme humaine, le fils proprement dit).
C’est intéressant, et j’ai pu en témoigner lorsque j’ai eu à travailler dans la sphère de Tiphereth. Évidemment, je devais d’abord sombrer (avant de passer par l’exaltation) dans Malkuth de Vénus, dans le royaume des klipoth Vénusiens, dans les mondes atomiques ou mieux dit, dans les enfers atomiques Vénusiens.
De nombreux éléments inhumains devaient y être éliminés. Une fois le travail terminé, celui qui est parfait (le Christ Cosmique) est entré en moi et je me suis senti transformé. Puis j’ai vu des mères amener leurs enfants; je les ai bénis et leur ai parlé avec la parabole évangélique qui dit :
« Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas, de venir à moi, car le royaume des cieux est à ceux comme eux. » – Matthieu 19 : 14
Cet état était celui d’un bonheur extatique, mais à la fin, bien sûr, il est parti. J’ai, en tant que Tiphereth, en tant qu’âme humaine, compris quel avait été le but de sa manifestation. Oui, le Christ Cosmique se manifeste généralement à travers l’âme humaine, à travers ce Tiphereth de la Kabbale Hébraïque.
C’est le triangle du Fils, un triangle merveilleux, formé par le atman-bouddhi-manas de la théosophie Orientale. Mais le centre gravitationnel du triangle du Fils est précisément Tiphereth, l’âme humaine, cette âme qui souffre, qui pleure, qui gémit, qui crie vraiment.
En pratique, nous avons pu montrer que le triangle du Fils, avec son centre gravitationnel dans Tiphereth, est une réalité formidable. Tout initié, tôt ou tard, doit être oint par le Père, par ce Kether, Chokmah et Binah, par cette immortelle triade Logoïque, qui est indivisible et existe par elle-même…
Quand je devais être oint, dans les moments où il m’oignait d’huile pure, il s’exclamait :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je suis bien ravi ; écoutez-le. » – Matthieu 17: 5
Et le cas du grand Kabir Jésus, ou Jeshua ben Pander, comme on l’appelait dans les temps anciens, vient à l’esprit en ce moment. Philippe, le maître expert des états Jinn, lui a dit :
« Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe? Celui qui m’a vu a vu le Père; et comment dis-tu donc : Montre-nous le Père? » – Jean 14 : 8, 9
Le triangle du Fils : Chesed, Geburah, Tiphereth (ou l’Intime avec ses deux âmes, l’une divine et l’autre humaine, pour être plus clair), est, pourrait-on dire, le dédoublement du Père, la manifestation du Père.
Le Triangle Magique de l’Arbre de Vie
En continuant donc sur le chemin de l’étude de l’Arbre de Vie, nous voyons comment ce triangle du fils se dédouble, en le triangle magique.
Le triangle du Fils est appelé « triangle éthique ». Pourquoi? Car là on connaît la rigueur de la loi ; là nous arrivons à savoir ce qui est bien et ce qui est mal ; et ce que le bien du mal et le mal du bien, etc…
Il est très intéressant que le troisième triangle, le triangle magique, soit formé par Netzach, c’est-à-dire le mental; Hod, le corps astral et Yesod, le Linga Sarira ou corps éthérique, ou principe sexuel de base de la vie universelle.
Pourquoi l’appelle-t-on le « triangle magique »? Car sans aucun doute, c’est là dans ces royaumes du mental et de l’astral (et même dans les Klipoth ou mondes infernaux), qu’il faut exercer la haute magie.
Justement, il convient ici d’illustrer cela par quelque chose de très important. Nous avons tous entendu parler dans l’occultisme de « couvents », de « drones » et de « sorcières ». Certains voient cela comme quelque chose d’étrange et d’autres peuvent sourire un peu. Mais la crue réalité est que, certainement, ces « couvents » médiévaux, avec les fameuses « sorcières de minuit », ont plus de réalité qu’on ne le pense.
Évidemment, ces « calchonas » (comme on les appelle dans un langage Hispanique rigoureusement académique), appartiennent, disons, au monde de Klipoth, ce royaume de Malkuth ou les mondes infernaux du léviathan Kabbalistique.
De nombreuses histoires assez étranges étaient connues, où Maria de la Antilla (ainsi nommée dans les anciens couvents médiévaux), était exactement leur gouverneur. De toute évidence, ces sorcières des anciens couvents l’appellent « Sainte Marie ».
Et quand j’ai investigué dans le monde des Klipoth à propos de cette étrange créature, comment elle partageait sa vie avec tant de magiciens noirs, comment elle pouvait se retrouver parmi tant de couvents, cependant, je n’ai jamais vu sur elle ce qu’on pourrait appeler de la « perversité ». Les ténébreux de la main gauche, les créatures sublunaires l’adoraient et considéraient cette magicienne (sorte d’Hécate ou de Proserpine) non comme quelque chose de ténébreux, mais comme une sainte.
Je voulais savoir ce qui était vrai de la « sainteté » présumée d’une créature qui se mêlait aux ténèbres, qui figurait dans tant de couvents et de monastères du Moyen Âge.
Car, qui, qui a étudié les vieilles chroniques de haute et basse magie du Moyen Âge, n’a jamais entendu parler de Maria de la Antilla? Elle figure parmi tant de chroniques, aujourd’hui cachées dans la poussière de nombreuses bibliothèques…
Bien sûr, la question était énigmatique, et je devais éclaircir cela. Et j’ai précisé quand, précisément, dans le monde de Tiphereth, dans le deuxième triangle (triangle du Fils), j’ai invoqué cette entité ; et elle est venue, et à mon grand étonnement j’ai rencontré une maîtresse auto-réalisée et parfaite.
Alors j’ai compris. Une telle maîtresse avait émané, d’elle-même, sa bodhisattva ; et cette bodhisattva s’instruisait dans l’exercice de la magie dans le triangle inférieur ou troisième triangle, suivait un entraînement rigoureux et vivait dans les Klipoth, mais sans nuire à personne.
Plus tard, je suis entré en contact direct avec cette bodhisattva, avec María de la Antilla, clairement; et quand je l’ai invitée à visiter le monde du nirvana, elle a accepté mon invitation avec joie ; et quand elle a fusionné avec son Être réel, avec le maître secret, alors j’ai vu qu’elle était la bodhisattva d’une grande adepte, une créature qui avait atteint la perfection dans la haute magie et qui, bien qu’elle ait vécu dans le monde des Klipoth, c’était pour finir de s’éduquer ou de se former psychologiquement, en exerçant des pouvoirs énormes et sans nuire à personne. Elle a été éduquée en haute magie.
Lorsqu’on observe cette créature intégrée à son Être réel, on se rend compte qu’il s’agit d’une magicienne blanche extraordinaire, qui connaît en profondeur à la fois les règnes de la lumière et le monde de Malkuth, c’est-à-dire le monde des Klipoth.
Donc ce troisième triangle est celui de la magie pratique. Il faut un peu de travail à celui qui est sur le chemin pour comprendre comment travailler dans le troisième triangle, car il faut laisser derrière soi toutes sortes de préjugés pour pouvoir travailler dans ce monde de Klipoth…
Netzach est le mental, Hod est le corps astral et Yesod est sans aucun doute la neuvième sphère.
Ensuite le royaume de Malkuth, qui est le monde physique.
Et ce qui est dans le monde physique, c’est-à-dire ce qui est dans les entrailles de la terre proprement dite, dans Malkuth, se trouvent les sephiroth inverses, les Klipoth, les « démons » (comme on dit), les âmes dans le deuil, ceux qui souffrent, les perdus, ceux qui ont déjà épuisé leur cycle d’existence et qui dégénèrent dans le temps, aussi, les anges déchus, les mauvais génies, etc…
Dans ces régions qui existent dans le domaine des Klipoth, j’ai sans doute vu ceux qui évoluent dans la haute magie, et qui aident quiconque se repent de ses erreurs et qui aspire à la lumière.
Ainsi, lorsque nous étudions l’Arbre de Vie, il est assez intéressant de voir, tout d’abord, la sagesse de l’éternel.
Influences Planétaires sur l’Arbre de Vie
Les Kabbalistes accommodent les différents sephiroth de la Kabbale Hébraïque aux mondes. Ils disent, par exemple, que l’Ancien des Jours est un point dans l’espace infini (acceptons-le comme un symbole) ; ce Chokmah est gouverné par le zodiaque resplendissant, et il est vrai que Binah est gouverné (dit-on) par Saturne.
Là, nous arrivons à un point où nous devons être en désaccord. Je ne veux pas dire que le Saint-Esprit n’est pas gouverné par Saturne, et qu’il n’y a aucune relation du Saint-Esprit avec Saturne ; oui il y en a mais ce n’est pas tout. Car il ne fait aucun doute que le Saint-Esprit est aussi lié au monde de Jupiter, d’une certaine manière, car il a le pouvoir, le trône. De même avec Neptune, comme celui qui « lave les eaux de la vie ».
Il y en a qui disent que Netzach, ou le mental, est gouverné par Vénus ; et c’est tout. Le mental est gouverné par Mercure…
Mais bon, allons-y en ordre afin de nous comprendre. Étudions le deuxième triangle, puisque nous avons vu le premier…
Chesed, ils disent qu’il est gouverné directement par Jupiter et rien d’autre ; et c’est faux. L’Intime est Martien, guerrier, combattant, qui doit se battre pour sa propre auto-réalisation intime.
Que l’Intime a une influence Jupitérienne? C’est vrai aussi, parce qu’il peut manier le sceptre des rois, mais qu’il soit uniquement et exclusivement Jupitérien, c’est faux.
Que Geburah (rigueur, loi) est exclusivement Martien, faux! Parce que Geburah est le monde bouddhique ou intuitionnel, le monde de l’âme spirituelle, qui est féminine. Il y a le lion de la loi, je ne le nie pas. Geburah est solaire ; c’est vrai.
Mais vous savez que le lion a aussi de la noblesse ; ici, dans Geburah, on retrouve la rigueur de la loi et on retrouve la noblesse du lion. Le monde de l’âme spirituelle, le monde bouddhique ou intuitionnel, est complètement solaire.
Le monde de Tiphereth, le monde de l’âme humaine (ou du fils proprement dit), sans doute, est en réalité gouverné non par le soleil, comme le prétendent les Kabbalistes, mais par Vénus. C’est pourquoi le Christ est crucifié le Vendredi Saint (Freya-Vénus), et c’est quelque chose qui devrait nous faire méditer…
Pour ce qui est de Netzach, le mental, il est faux de dire qu’il est gouverné par Vénus. Nous savons bien que le mental est gouverné par Mercure, puisque le mercure donne la sagesse, et le mercure (le héraut des dieux) donne la parole, etc. Par conséquent, le mental est alors Mercuriel.
Et si on descend un peu dans le monde des sephiroth, on arrive à Hod, l’astral, celui-ci est lunaire.
Certaines tribus, par exemple, des jungles les plus profondes de l’Amazonie, donnent à leurs néophytes des concoctions spéciales ; ces concoctions sont administrées par le Piache (sorcier). Celui-ci, par exemple, manie ce qu’on appelle le « yagué », et l’associe au guarumo. On fait cuire le yagué et le guarumo dans une marmite, et le néophyte le boit quand la lune est croissante. Alors, la projection astrale se produit. Car les Piaches ou prêtres-sorciers (Shamans) de ces tribus savent très bien que l’astral est gouverné par la lune ; cela est évident. Mais de nombreux Kabbalistes supposent qu’il est gouverné par Mercure et ils se trompent.
Quant au principe vital ou siège de la vie organique, c’est-à-dire la sephirah Yesod (qui est si étroitement lié aux organes créateurs), il est évidemment lunaire ; et cela, nous ne pouvons pas le nier.
Dans l’ésotérisme Gnostique, la lune et une femme apparaissent, vierge ineffable et divine, vêtue d’une tunique bleue qui symbolise la nuit, debout sur la lune ; qu’il faut savoir comprendre : cette lune représente la sephirah Yesod, c’est-à-dire la force sexuelle. Et quant à la tunique de cette couleur, elle représente la nuit dans laquelle se déroulent les grands mystères de la vie et de la mort. Cela signifie que c’est seulement la nuit qu’il faut travailler avec l’énergie créatrice du troisième Logos ; jamais pendant la journée, c’est-à-dire que le travail du laboratorium-oratorium du Saint-Esprit ne doit se faire que pendant les heures de nuit. Le Sahaja Maithuna (parlant en termes Sanskrits), ne devrait être pratiqué que dans l’obscurité de la nuit, car le jour, le soleil, est l’opposé de la génération ; c’est clair.
Je vous expliquais déjà, l’autre jour, que si on mettait, par exemple, une poule avec ses œufs au soleil, pour les faire éclore, eh bien, ceux-là ne pourraient pas éclore, et si un poussin sortait, il mourrait ; car le soleil est l’ennemi de la génération. Celui qui veut chercher la lumière doit demander au Logos, qui est derrière le soleil qui nous illumine ; dans la nuit profonde; cela est évident…
Concernant la sephira Malkuth (qui est le monde physique). On dit que c’est une « sephirah tombée », mais les mondes infernaux appartiennent aussi à Malkuth ; c’est clair.
Dans ces mondes infernaux, nous devons travailler, en séparant les eaux supérieures des eaux inférieures ou infernales du Léviathan, pour que la vie puisse surgir. Dans la Genèse, il est écrit :
« Et Elohim dit: Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux des eaux. Et Elohim fit le firmament, et sépara les eaux qui étaient sous le firmament d’avec les eaux qui étaient au-dessus du firmament, et il en fut ainsi. » – Genèse 1 : 6, 7
Quelles sont les eaux « au-dessus du firmament »? Ce sont les eaux supérieures, les eaux supérieures, « l’âme métalliques » du sperme sacré, c’est-à-dire le mercure de la philosophie secrète, qu’il faut séparer des eaux « qui étaient sous le firmament », comment? À travers la transmutation de l’énergie sexuelle. C’est ainsi que les eaux supérieures (c’est-à-dire l’âme du sperme) sont séparées des eaux inférieures, c’est-à-dire du sperme lui-même. Pour quelle raison? Pour que la vie surgisse (dans la colonne vertébrale, le firmament).
Parce que tout (chaque firmament) sort de ces eaux supérieures, qui sont le mercure de la philosophie secrète.
Avec le mercure de la philosophie secrète, les corps existentiels supérieurs de l’Être peuvent être créés, avec le mercure de la philosophie secrète l’enfant d’or peut être élaboré, avec le mercure de la philosophie secrète l’être humain peut être radicalement transformé.
Les eaux supérieures, le mercure de la philosophie secrète, sont aussi allégorisées avec la figure du diable, mais ce diable doit être transformé en Lucifer.
Ainsi se termine la conférence de ce soir, mes chers frères et sœurs.
Questions et Réponses
Si quelqu’un a quelque chose à demander, qu’il le fasse en toute liberté.
Étudiant : Pourquoi les enseignements Gnostiques indiquent-ils que ce n’est que dans les « ténèbres » qu’une nouvelle créature peut être procréée? Pourquoi soulignent-ils que ce n’est que la nuit qu’il est possible de fabriquer les corps existentiels supérieurs de l’Être?
Samael Aun Weor : La crue réalité est qu’en raison de la disposition des organes créateurs, une telle procréation a lieu dans l’obscurité, car le zoosperme sort des glandes sexuelles, ne s’illuminant pas par la lumière du soleil, mais coulant à la place dans les ténèbres. Dans les ténèbres, il se fraye un chemin à travers les trompes de Fallope pour rencontrer l’ovule qui descend du follicule de Graaf, et dans les ténèbres de l’utérus, il engendre.
Que se passerait-il si ce zoosperme, au lieu de sortir des glandes sexuelles à l’abri de l’obscurité, pouvait courir sous le soleil, sortir à découvert, pour que le soleil l’inonde de sa lumière?
Que se passerait-il si le fœtus n’était pas dans l’obscurité, mais était découvert dans le ventre de la mère, exposé directement à la lumière du soleil? Il est évident que l’échec serait un fait.
Ainsi, en raison de la disposition des mêmes organes créateurs, la fécondation a toujours lieu dans l’obscurité.
De même, le sage doit aussi travailler dans les ténèbres et l’auguste silence de la pensée, afin d’atteindre un jour l’auto-réalisation intime de l’Être. Le travail de nuit nous est indiqué par cette vierge de l’immaculée conception, debout sur la lune et vêtue d’une robe bleue.
Étudiant : Cher maître, Satan étant la réflexion de Elohim, et donc, Satan étant amour, ne serait-il pas incongru de dire que « l’ego est satanique »?
Samael Aun Weor : N’oubliez pas qu’il existe deux types de ténèbres. Nous appellerons les premières les ténèbres du silence et de l’auguste secret des sages ; Nous qualifierons la seconde de ténèbres de l’ignorance et de l’erreur. Évidemment, les premières sont les ténèbres supérieures ; sans doute, les secondes sont les ténèbres inférieures. Cela signifie que les ténèbres sont bipolarisées et que le négatif est seulement le dédoublement du positif.
Par simple déduction logique, je vous invite à comprendre que Prométhée-Lucifer, enchaîné à la roche dure, se sacrifiant pour nous, soumis à toutes les tortures, même s’il est le fidèle de la balance, le dispensateur de lumière, le gardien des sept demeures, qui ne laisse passer que ceux qui ont été oints par la sagesse, qui portent à leur droite la lampe d’Hermès, se dédouble inévitablement dans l’aspect fatal de la multiplicité égoïque, en ces sinistres agrégats psychiques qui composent notre ego, et qui ont été dûment étudiés par l’ésotérisme tantrique Bouddhiste.
Avec cette explication, mesdames et messieurs, je considère que vous avez compris mes propos…
Étudiant : Pouvons-nous utiliser la Clavicule de Salomon exclusivement pour invoquer des entités dangereuses, ou peut-elle également être utilisée pour invoquer des entités divines?
Samael Aun Weor : On peut, avec la clavicule de Salomon, invoquer les anges, les dieux saints. Au Moyen Age, les clavicules servaient à invoquer Lucifer. Bien sûr, il faut beaucoup de courage pour faire une sorte d’invocation comme ça. Celles-ci sont très dangereuses, car si l’individu n’a pas encore la structure d’un adepte, d’un magicien, face à son propre Lucifer, il pourrait arriver ce qui est arrivé à un bon ami à nous : trois jours plus tard, il est mort…
Il n’est pas inutile, en ce moment, de se remémorer ce qui s’est passé au Costa Rica : le cas de cette femme « prostituée » qui a vécu en état d’ébriété, de bar en bar. Et bien qu’il soit un peu grotesque de répéter ses paroles, pour le bien de la grande cause je m’y plierai en les répétant. Elle dit : « Moi, tous les jours (vous me pardonnerez l’expression), je couche avec tant, quatorze, quinze hommes, vingt »… Et elle ajouta : « Et si le diable m’apparaissait en personne (je raffine les mots, je ne les prononce pas complètement, parce que c’est trop vulgaire), alors moi aussi je coucherais avec le diable »…
Eh bien (ils disent que tout le monde dans cette ville du Costa Rica le sait), certainement, un de ces nombreux jours, un marin apparent est venu rendre visite à une telle femme ; celui-ci, naturellement, avait besoin de son amour et couchait aussi avec elle. Après que cette femme, eh bien, eut accompli l’acte sexuel avec le marin en question, elle s’assit sur le seuil de la porte de son horrible appartement. Elle était là, elle était assise, elle contemplait le paysage, le panorama, les gens qui allaient et venaient, etc., etc. Elle sentit soudain que quelqu’un l’appelait ; c’est le marin qui lui dit : « Tu ne me connais pas? Tu crois me connaître parce que tu as couché avec moi, mais tu te trompes, tu ne me connais pas. Tourne-toi et regarde vers moi, pour que tu puisse me connaître. »
Eh bien, elle s’est tournée pour regarder, et elle voit, que voit-elle? Elle a vu Lucifer transformé en un vrai diable, terrible, comme le dépeint la mythologie là-bas, avec toutes ses horreurs caverneuses. La femme est immédiatement tombée « dans le coma ». Trois jours plus tard, elle est décédée à l’hôpital.
Ceux qui l’ont vue disent qu’une odeur de soufre s’est échappée de son appartement. Pendant un certain temps, les gens ne voulaient plus repasser par cette rue. Bien sûr, avant de mourir, elle a raconté son histoire, elle a réussi à la raconter à quelqu’un, mais elle n’a pas résisté, elle est morte…
Qu’est-il arrivé? Eh bien, son Lucifer, qui était si horrible, il est clair qu’il est intervenu pour son propre bien. Peut-être (je ne dis pas « peut-être », mais c’est évident) il a été envoyé par l’Ancien des Jours, par son propre Père, qui est en secret, et Lucifer a agi, il s’est matérialisé physiquement.
Bien sûr, la leçon pour cette femme était terrible : elle s’est désincarnée. Nous pouvons être sûrs que lorsque cette femme reprendra un corps, lorsqu’elle reviendra, elle ne retombera plus jamais dans la prostitution. Il est même possible qu’elle suive le chemin de la chasteté, parce que la leçon qu’elle a reçue était très amère, c’est-à-dire que nous pouvons voir que son Père, qui est en secret, a décidé de faire une « opération chirurgicale ». Oui, la grâce s’est servie de cette partie de l’Être appelé Lucifer, pour que telle femme, plus tard, puisse même venir prendre le chemin.
Étudiant : Vénérable, alors, que devons-nous faire pour « blanchir » notre Lucifer?
Samael Aun Weor : Détruire l’ego, réduisez-le en poussière cosmique. Il faut habiller Lucifer en blanc. De plus : il faut l’habiller de la pourpre des rois. Nous devrions ressentir de la pitié pour notre propre Lucifer.
Étudiant : Et s’il nous tente parfois?
Samael Aun Weor : Lucifer donne l’impulsion sexuelle à tout le monde. Ce qu’il faut faire, c’est savoir profiter de cette impulsion, comment? En clouant la lance dans son flanc. Rappelez-vous que « Lucifer est une échelle pour descendre et Lucifer est une échelle pour monter ». Lisez la « Divine Comédie », et en elle, dans la neuvième sphère, vous trouverez de nombreuses illustrations sur Lucifer.
Étudiant : Maître, comment se fait-il que vous disiez que Krishnamurti n’a absolument aucun ego, alors qu’en réalité, après la deuxième montagne, le maître doit encore continuer à accomplir des œuvres pour atteindre la perfection, et avant d’atteindre la résurrection, il doit travailler dans les enfers des différentes planètes, désintégrant, dirons-nous, les germes de l’ego?
Samael Aun Weor : Oui, Krishnamurti, Mr. Krishnamurti, est une très ancienne âme ; mais réellement, malgré le fait qu’il n’a pas, dirons-nous, ce qu’on appelle « ego », eh bien, il n’a pas atteint la résurrection, parce qu’il manque quelque chose. Évidemment, il doit descendre dans la neuvième sphère pour travailler. Bien sûr, quelque chose doit être éliminé, quelque chose qu’il ne connaît pas. Mais si nous disons qu’il n’a pas d’ego, qu’il est exempt d’ego, donc il l’est, dans la mesure où cela est humainement compréhensible. Car au-delà de cela, il y a encore certains « éléments » qui échappent, disons, à la compréhension de tout le monde et qu’il faut aussi désintégrer.
Étudiant : Vénérable maître, revenant au livre de la Genèse, à propos d’une question qui a été posée plus tôt, c’est-à-dire qu’après la séparation des sexes, tous ne sont pas tombés et que ces grands maîtres qui n’étaient pas tombés ont ensuite suivi leur chemin, leur exaltation. Mais chaque maître dans un mahamanvantara passé a dû nécessairement descendre, ou la chute paradisiaque a-t-elle nécessairement toujours lieu?
Samael Aun Weor : Eh bien, c’est comme ça dans la « Genèse », c’est comme ça dans la « révolte des anges » ; cependant, il est nécessaire de différencier ce qui est une chute d’une descente. Beaucoup confondent la « descente » avec la « chute » ; puisque dans les deux cas l’initié descend aux mondes infernaux, au neuvième cercle Dantesque, pour travailler avec le feu et l’eau, origine des mondes, des bêtes, des humains et des Elohim, alors il se prête, pourrait-on dire, à de nombreuses interprétations. Mais ne confondez jamais une « chute » avec une « descente ». Celles-ci sont différentes, et il y a toujours, dans chaque genèse, des « descentes » et des « chutes ».
Étudiant : Alors, l’erreur, disons, de Sakaki est toujours traitée?
Samael Aun Weor : Eh bien, Sakaki n’est pas traité dans tous les cas; l’erreur de l’archange Sakaki était ici, dans ce système solaire, ou sur cette planète Terre ; mais c’est un point final…
Étudiant : Oui maître. En d’autres termes, ne se référant pas à Sakaki, mais se référant au même drame, non pas à Sakaki, mais à un autre cosmocréateur, la chute se produit-elle toujours?
Samael Aun Weor : Dans tout univers naissant, il y a des descentes et il y a des chutes. Les Elohim doivent descendre, mais parfois ils tombent; mais en tout cas ils ont besoin de descendre, de s’étendre, de descendre, pour pouvoir monter plus tard, s’élever victorieusement. C’est-à-dire que chaque ascension est précédée d’une descente ; « toute exaltation est précédée d’une affreuse et terrible humiliation. » Sinon, où serait le mérite?
Étudiant : Maître, quand un maître plonge dans le soleil absolu devient-il un Aelohim?
Samael Aun Weor : Eh bien, je ne pourrais pas penser qu’il pourrait devenir Elohim dans l’Absolu…
Étudiant : Mais Aelohim…
Samael Aun Weor : Pour qu’un maître s’immerge dans l’Absolu, il faut d’abord devenir un Elohim puis s’immerger.
Étudiant : Alors, il devient Aelohim…
Samael Aun Weor : Clarifiez! Qu’est-ce que tu as demandé?
Étudiant : Ce que je vous ai demandé est le suivant : est-ce qu’un Elohim devient un Aelohim?
Samael Aun Weor : Aelohim est Aelohim, et Elohim est Elohim. Aelohim est le père éternel cosmique commun, l’infinitude qui soutient tout, le tout miséricordieux, l’ineffable absolu, et Elohim est la seconde unité, l’unité manifestée, l’armée des Elohim créateurs, l’armée des androgynes qui ont créé l’univers, etc., etc., c’est-à-dire l’armée de la parole, l’armée de la voix, le verbe.
Sans doute, un Elohim qui s’immerge dans le sein de le père éternel cosmique, dans l’Absolu, reçoit son vrai nom, qui est celui d’un paramarthasatya.
Un paramarthasatya est quelque chose d’ineffable, quelque chose d’impossible à comprendre à l’œil nu. Un paramarthasatya est au-delà du bien et du mal, au-delà de la personnalité, de l’individualité et du soi. Un Paramarthasatya est transparent comme du cristal, terriblement divin. Très peu d’Elohim sont capables de devenir des paramarthasatyas.
Étudiant : Maître, revenant à Lucifer. Notre Lucifer, lequel doit blanchir, n’est-ce pas? C’est-à-dire le rendre brillant, comme le laiton qu’il est, n’est-ce pas? alors, peut-il lui-même collaborer avec soi-même pour qu’on le convertisse en ce Lucifer exalté?
Samael Aun Weor : Oui, il collabore avec la tentation, car sinon, comment pourrait-il collaborer autrement?
« La tentation est feu, mais le triomphe sur la tentation est la lumière. » Si l’on surmonte la tentation, alors on vainc Lucifer. En le vainquant, sur le même corps de Lucifer, sur son dos, on triomphe, on grimpe…
Rappelons que dans la « Divine Comédie » de Dante Alighieri, Virgile descend les côtes du Seigneur Lucifer et grimpe aussi sur les côtes du Seigneur Lucifer. « Lucifer est une échelle pour descendre, Lucifer est une échelle pour monter. » Si nous surmontons la tentation, nous grimpons sur le dos de Lucifer…… il nous tente pour que nous puissions grimper. Voyez le Christ déguisé en Lucifer : comme Christus-Lucifer est grandiose! Comme c’est grandiose, de mettre « l’échelle » pour que nous puissions gravir!
Étudiant : Vénérable, vous dites que Krishnamurti a vieilli, mais pourquoi, lorsque le phénix renaît de ses propres cendres, Krishnamurti est monté dessus et s’est levé…
Samael Aun Weor : Je ne dis rien ; Je dis qu’il manque quelque chose à Krishnamurti et c’est tout. Qu’est-ce qui lui manque? Lui seul sait ce qui manque. Je dis qu’il a besoin de descendre dans les mondes infernaux ; eh bien, c’est mon concept, d’autres peuvent penser différemment.
Étudiante : Maître, en lisant le livre de Krishnamurti, la Bhagavad Gita, là on peut voir…, c’est très profond, mais on peut voir qu’il n’est pas descendu en enfer ; et en parlant correctement avec certains adeptes, on voit qu’ils ne travaillent pas avec le troisième Logos. Parce qu’ils sont simplement des « abstinents » et disent qu’ils n’utilisent le sexe que pour procréer. En d’autres termes, s’ils ont ses enseignements, cela signifie qu’il ne travaille pas dans cet aspect…
Samael Aun Weor : L’ouvrage de la Bhagavad Gita est un livre très sage, il a deux visages : le public et le secret. Car dans le visage secret, on voit, parfaitement, que tout du travail ésotérique est défini. Car on retrouve Arjuna sous la direction de son dieu intérieur, Krishna, se battant terriblement contre ses proches, la lance à la main, sur le champ de bataille ; ce n’est rien d’autre que la lutte contre les agrégats psychiques inhumains, que nous portons tous à l’intérieur de nous. Alors quand on parle de la lance et tout ça, il faut savoir le comprendre. Krishna est sans aucun doute un grand avatar…
Vous étiez en train de dire quoi?
Étudiant : Vénérable, ce que je dis, c’est qu’on dois faire la différence entre Krishna et Krishnamurti, qui sont deux maîtres différents, n’est-ce pas?
Samael Aun Weor : Eh bien oui, nous parlons de Krishna, la sœur m’a posé des questions sur Krishna et la Bhagavad Gita, n’est-ce pas?
Étudiants : Hum non…
Samael Aun Weor : Krishnamurti c’est autre chose, n’est-ce pas? Nous savons bien que Mr. Krishnamurti vit actuellement dans l’Ohio, aux États-Unis, n’est-ce pas? Alors, ma sœur, à qui fais-tu référence?
Étudiant : Eh bien, maître, honnêtement, je faisais référence à celui que vous maître avez mentionné…
Celui qui a écrit la Bhagavad Gita…
Samael Aun Weor : Celui qui a écrit la Bhagavad Gita est un maître, c’est Krishna, et Krishnamurti est un autre maître, alors, ne les confondez pas…
Étudiant : Ah bon, je mélangeais les deux!…
Étudiant : Maître, pourquoi est-ce un crime de jeter la pierre philosophale plus de sept fois?
Samael Aun Weor : Eh bien, parce qu’il expose déjà le Christus à beaucoup de souffrances ; de sorte que celui qui le fait plus de sept fois tombe sous la damnation. Voyons, mon frère…
Étudiant : Vénérable maître, quand j’ai travaillé avec Lucifer, avec le divin daimon, pour sortir en corps astral, ou en état djinn, et surtout rencontrer mes entités bestiales dans les différents niveaux de la subconscience, j’ai rencontré le terrible frère, dois-je le vaincre, ou dois-je devenir ami avec le terrible frère?…
Samael Aun Weor : Eh bien, vous devez le vaincre si vous voulez le vaincre. Mais rappelez-vous que tout cela est symbolique.
Rappelez-vous que ce qui nous intéresse, c’est, pratiquement, la mort du moi-même, de l’ego. Tant qu’un homme ne passe pas par la mort de l’ego, tant qu’il n’est pas décapité, eh bien, évidemment, il marche sur le chemin de l’erreur.
Quelque chose qui nous intéresse dans Mr. Lucifer, est qu’il sert d’échelle pour grimper ; et c’est tout.
Et c’est de ce point de vue très intéressant, important; et c’est ce qui, dans cette conférence, surtout, devrait nous intéresser. Je fais référence, en particulier, à cette conférence. La mort de l’ego animal est fondamental… Voyons, mon frère…
Étudiant : Vénérable maître, revenons au livre de la Genèse, n’est-ce pas? Et comme dit la bible, que l’homme était seul……donc un drame a lieu…, ce…, la question serait la suivante : puisque le pouvoir Luciférien existait, quelle raison en était-il alors pour lui donner l’organe Kundabuffer à l’humanité…
Samael Aun Weor : C’était nécessaire à un moment donné ; qu’il y a eu des erreurs de calcul, c’est autre chose. Évidemment, chaque machine organique capte certains types et sous-types d’énergie cosmique, qu’elle transforme ensuite et retransmet aux couches précédentes de l’organisme planétaire dans lequel nous vivons.
Puisqu’en ces temps Lémuriens, quand ce que vous demandez s’est produit, eh bien, la Terre n’avait aucune stabilité, la croûte géologique tremblait, il y avait des tremblements de terre incessants, il a été jugé nécessaire, alors, que cette machine (appelée à tort « humaine ») qui sert à transformer les énergies, eh bien, elle a été réadaptée, et l’abominable organe Kundabuffer lui a été donné.
Le résultat était magnifique : la stabilisation de la croûte géologique s’est réalisée ; mais il y a eu une erreur de calcul faite par le grand ange Sakaki, parce qu’il a échoué dans les nombres transfinis.
Cette erreur de calcul a amené l’humanité à avoir cet organe Kundabuffer au-delà d’un certain temps normal, c’est-à-dire que l’archange Sakaki « est devenu hors de portée » ; et le résultat fut que, lorsque l’abominable organe Kundabuffer disparut (grâce à l’intervention de l’archi-physico-chimiste commun Seraphim Ange Loisos), les mauvaises conséquences de l’abominable organe Kundabuffer dans l’organisme humain subsistèrent toujours.
Ces mauvaises conséquences sont les agrégats psychiques inhumains que nous portons tous à l’intérieur ; je me réfère, emphatiquement, aux ego qui personnifient nos défauts… qu’est-ce que tu me disais, mon frère?
Étudiant : Pouvons-nous établir que Lucifer est la libido docile, le chien-guide?
Samael Aun Weor : Le quoi?…
Étudiant : Le chien-guide?…
Samael Aun Weor : Oui, vu de ce point de vue. Ultimement, Lucifer est la réflexion du Logos en nous, qui donne cette impulsion. Si nous parvenons à poignarder Lucifer avec la lance, dominant l’impulsion sexuelle, eh bien, nous nous élevons de degré en degré, à travers le même corps de Mr. Lucifer. C’est pourquoi, en plaisantant, je vous ai dit que si nous voulons vraiment atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être, il faut avoir le diable pour parrain…
Étudiant : Vénérable, donc pour vraiment raffiner le commandement de Rome, il faut « blanchir l’airain »?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’airain n’est pas blanchi si le sacrement de l’Église de Rome n’est pas raffiné. Si le sacrement de l’église de Rome est raffiné, l’airain est blanchi ; à condition de travailler sur les agrégats psychiques que nous portons dans notre intérieur, pour les détruire avec la lance de Longinus.
Étudiant : Maître, nous savons qu’un maître est, pour ainsi dire, le roi de la nature, et que les éléments, par exemple comme les gnomes et les pygmées de la terre, obéissent au maître, comment, en essayant de résoudre ces problèmes qui existaient dans les couches de la terre, cela ne pourrait-il pas être fait au moyen d’ordres des maîtres ineffables, par exemple, ordonnant aux gnomes et aux pygmées d’effectuer ce travail?
Samael Aun Weor : Eh bien, les maîtres ne sont pas empiriques, ils travaillent avec les lois de la nature elle-même ; « Ils imitent la nature et avec la nature ils transforment la nature », c’est ce que stipule Sendivogius, le grand Alchimiste médiéval. Ainsi, il est indubitable que les lois ne peuvent pas être enfreintes ; il faut utiliser les mêmes lois pour pouvoir organiser la nature…
Étudiant : Autrement dit, ça aurait été presque comme un saut, comme ça, que la nature aurait donné…
Samael Aun Weor : Ce que vous dites serait empirique ; il faut travailler selon les règles de l’art : « la nature transforme la nature et obéit à la nature elle-même ».
L’alchimiste doit savoir imiter la nature s’il veut réussir.
Par exemple : si quelqu’un veut créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, s’il les veut, il devra travailler la nuit dans la neuvième sphère, pas le jour ; Pourquoi? Parce que pendant la journée, les rayons du soleil sont actifs et qu’ils sont nocifs pour toutes les générations.
Mettez par exemple des œufs de poule au soleil, laissez la poule les faire éclore, pour voir s’ils sortent, si les poussins sortent. Mais si le nid de la poule est placé dans le noir, les poussins sortiront de là.
Vous devez toujours travailler avec les règles mêmes de la nature elle-même. Pas empiriquement, tout a sa science, et les maîtres doivent agir selon les règles de la science selon l’art…
Étudiant : Maître, est-il vrai que le Lucifer peut être utilisé pour faire des affaires pour obtenir de l’argent? Mon père, quand j’étais petit, m’a dit qu’un jour il était allé dans une montagne, qu’il avait attrapé un chat et l’avait fait bouillir vif dans une marmite de cuivre; et que plus tard il a dû sortir et avec cette eau…… et puis sortir sur une route…… et passer avec une plume dans la bouche; et là Lucifer lui apparut, et il déchargea la plume sur Lucifer ; et puis que le Lucifer lui a dit de lui demander ce qu’il voulait; et qu’il avait bien, qu’il voulait lui demander de la richesse. Alors le Lucifer peut être utilisé pour ces choses? Je précise qu’il n’a pas fait le pacte jusqu’au bout, parce qu’il a eu peur.
Samael Aun Weor : Eh bien, la réalité est que les gens avec ces opérations de magie noire, ce qu’ils font, c’est invoquer des démons. Lucifer ne se prête pas à ces choses, il est la réflexion du Logos, le Christ lui-même à l’intérieur de nous, le Christus- Lucifer est sacré. Quand il peut nous procurer la tentation, et cela, pour notre bien…
Étudiant : Excusez-moi…
Samael Aun Weor : Oui frère…
Étudiant : Comment pourrions-nous différencier l’ego sensuel de l’élan Luciférien?
Samael Aun Weor : De quoi?…
Étudiant : De l’impulsion Luciférienne, du Lucifer?
Samael Aun Weor : Eh bien, en éveillant la conscience. Les endormis ne savent rien de ces choses. L’endormi est endormi et « confond la gymnastique avec les djinns-Gnostiques », une fois et un million ; c’est clair… Voyons, frère…
Étudiant : Maître, excusez-moi, en tant que discipline, peut-on, disons, normaliser qu’on pose des questions de troisième chambre? Parce que souvent ceux d’entre nous qui sont instructeurs ne posent que des questions de première chambre ; est-il possible, en tant que discipline, de normaliser ce critère?
Samael Aun Weor : Eh bien, nous sommes dans la troisième chambre, et je comprends que les questions qui sont posées viennent de la troisième chambre, n’est-ce pas?
Étudiant : Comme nous avons entendu des questions de la première chambre, c’est pourquoi je vous pose la question : pouvez-vous poser des questions de la première, de la deuxième ou exclusivement de la troisième chambre?
Samael Aun Weor : Eh bien, nous revenons encore au problème de la « conscience » : ce petit groupe, même s’il est dans la troisième chambre, n’est toujours pas éveillé, et donc, le maître doit être suffisamment compréhensif pour pouvoir tenir la classe. Parce que si on devenait un personnage, disons, un réactionnaire, un dur à cuire, d’abord, naturellement on ne pourrait pas faire la classe. Nous devons avoir, disons, de la compréhension envers les étudiants ; même si c’est la classe de troisième chambre, eh bien, tout le monde n’arrive pas à tout comprendre et il faut essayer de se mettre à son niveau pour qu’il comprenne.
Étudiant : Compris, maître…
Samael Aun Weor : Voyons voir…
Étudiant : Maître, vous dites que Lucifer est une échelle pour monter et descendre; alors que deviendrions-nous s’il n’existait pas?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’existence de cette personne serait inconcevable. Si Lucifer n’existais pas, vous n’existeriez pas : pour que vous existez, il fallait une pulsion sexuelle ; est née, et cela a amené votre père et votre mère à vous mettre au monde, pour faire de vous le corps physique que vous avez actuellement. Donc si Lucifer n’existais pas, vous n’existeriez pas, et aucun de ceux qui sont ici présents n’existerait ; c’est la crue réalité des faits.
Écoutez, Lucifer n’est pas un individu séparé, comme ce diable que les clercs ont mis là, avec une énorme fourche et gouvernant l’univers, non. Lucifer est la réflexion du Logos à l’intérieur de nous-mêmes. Chacun a son Lucifer.
Eh bien, je pense que cette conférence est terminée. Nous allons faire des guérisons, mais ne venez pas avec beaucoup de guérisons, parce qu’alors nous n’aurions pas assez de temps… Une sœur allait m’amener un petit enfant…, eh bien, il a été question d’une affaire psychique; eh bien, à titre exceptionnel, car nous ne le faisons pas dans la troisième chambre. Le petit enfant, qu’il s’approche de moi!…
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Distinguishing the Devil, Satan, and Lucifer, and the Planets on the Tree of Life.