Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Ange par Abbott Handerson Thayer
« Ainsi a dit Jéhovah : Une voix de hautes lamentations se fait entendre, gémissant, pleurant des plus amères, Rachel pleure ses enfants, elle a refusé d’être consolée pour eux, parce qu’ils ne sont plus. » – Jérémie 31 : 15
Sans aucun doute, nous avons besoin de réfléchir un peu sur nous-mêmes…
On nous a dit que nous étions le microcosme du macrocosme, mais (psychologiquement) nous vivons réellement, disons, dans les parties inférieures de nos cinq centres (nous savons déjà que nous avons cinq centres : l’intellectuel, l’émotionnel, le moteur, l’instinctif et le sexuel).
Incontestablement, ce microcosme auquel nous appartenons est contrôlé par tous nos intérêts personnels ; pour cette raison, nous ne réalisons même pas ce qu’est réellement la planète Terre. Nous pourrions dire que nous vivons dans notre propre microcosme (petit cosmos infinitésimal), mais parce que nous nous retrouvons, disons, complètement piégés par les sens extérieurs, même, je le répète, nous ne pouvons pas assurer que nous vivons réellement sur la planète Terre.
Nous vivrons dans notre microcosme particulier, mais pas sur la planète Terre. Pourquoi? Parce que notre mental, nos sentiments, nos désirs, nos émotions, vivent à l’intérieur de nous, dans notre petit monde ; des intérêts mesquins nous contrôlent, nous n’avons pas le temps de penser à autre chose qu’à nos intérêts égoïstes, nos passions, etc.
Donc, franchement, (psychologiquement) nous ne vivons pas réellement sur la planète Terre (cela semble paradoxal, mais c’est vrai). Qui pourrait se vanter de vraiment connaître la planète sur laquelle nous vivons, qui est un monde à sept dimensions? Qui le connaît? On sait que dans la mer, surtout dans certaines zones profondes et isolées des océans Pacifique et Atlantique, il y a des phénomènes extraordinaires, il y a des endroits où les navires ne peuvent pas avancer (« eaux mortes », on les appelle, pour lesquelles il n’y a aucune explication)…
Si nous frottons une allumette dans le but d’atteindre le feu, il est évident qu’avec le frottement le feu surgit ; mais avant le frottement, le feu était dans l’allumette, à l’état latent ; avec le frottement, tout ce que nous avons réussi est de laisser s’échapper le feu. Cependant, les gens croient qu’avant le frottement, il n’y avait pas de feu dans l’allumette; alors, s’il n’y avait pas de feu, d’où venait le feu? De rien, rien ne peut sortir. Ainsi, le feu existe avant l’allumette. Et quelle est la nature du feu? À ce sujet, rien n’a été expliqué; les scientifiques se bornent à dire que « c’est le résultat de la combustion », c’est-à-dire qu’ils s’échappent sur une tangente ; un tel concept n’est rien de plus qu’un patch pour couvrir leur ignorance…
La mécanique des phénomènes est étudiée, mais que sait-on de la vie? Les scientifiques pourront connaître toutes les mécaniques de la vie, mais que savent-ils de la profondeur vitale? Rien!…
Il y a quelques mois, une information journalistique circulait, la nouvelle disait que des créatures humaines pouvaient déjà être fabriquées dans n’importe quel laboratoire. Une affirmation absurde! Des enfants fabriqués dans un simple laboratoire, des « enfants fabriqués dans des incubateurs »! Avez-vous entendu quelque chose de plus stupide? Néanmoins, pourquoi faisaient-ils autant de bruit? Eh bien, tout simplement parce qu’ils avaient réussi à unir un zoosperme mâle, bien sûr, avec un gamète femelle ; c’est-à-dire avec un ovule, ainsi, une fois unis, ils sont placés dans l’organisme humain féminin à leur place respective, et il est évident que cette place est l’utérus dans lequel se déroule la gestation. Mais ce n’est pas nouveau! C’est la fameuse « insémination artificielle » certes, mais ils pensaient qu’ils étaient déjà en train de créer la vie.
Si nous mettons les matériaux chimiques nécessaires à la fabrication d’un zoosperme et d’un ovule, et que nous demandons aux scientifiques de fabriquer une paire de gamètes mâles et femelles, je suis sûr qu’ils le feront, mais si nous leur demandons ensuite qu’après avoir réuni ces des gamètes artificiels pour les déposer à leur place correspondante, à l’intérieur du corps féminin, pour qu’une créature en sorte ou simplement qu’ils la placent dans un « incubateur » très spécial, je suis sûr qu’un enfant n’en sortira pas…
À une certaine occasion, un matérialiste athée (ennemi de l’éternel Dieu vivant) et un homme religieux se disputaient ; ils ont discuté du sujet de qui est venu en premier, la poule ou l’œuf? Bien sûr, on dit que c’était l’œuf. D’accord, c’était l’œuf, et qui a pondu l’œuf? C’était la poule. L’autre dit quelle poule… et d’où venait la poule? Eh bien, de l’œuf… Total c’est « l’histoire sans fin ». Finalement, un peu impatient, le prêtre dit : « Pourriez-vous faire un œuf, comme Dieu l’a fait? »
Le matérialiste a répondu : « Oui, je peux! »
« Faites-le! »
Et il l’a fait; tout comme un œuf de poule, son blanc, son jaune, sa coquille, etc. Alors le prêtre lui dit, « Eh bien, puisque vous avez fait l’œuf, merveilleux!; on va avoir un poussin… Mettons l’œuf, alors, dans une couveuse, pour que la poule sorte… »
« Accepté! » dit le matérialiste.
Et ils ont mis l’œuf dans l’incubateur, mais la poule n’est pas sortie…
Cela nous rappelle Don Alfonso Herrera, un grand sage Mexicain, qui a réussi à faire une cellule humaine, mais c’était toujours une cellule morte, elle n’a jamais vraiment eu de vie et la cellule était parfaite : avec son noyau, sa membrane, etc., etc., etc., mais c’était une cellule qui n’a jamais eu de vie (une cellule morte, je répète).
Ainsi, nous vivons sur une planète que nous ne connaissons pas, ou mieux dit, psychologiquement, nous ne vivons pas sur la planète, nous vivons dans notre petit monde ; chacun de nous est conditionné par ses propres intérêts, passions, désirs, préoccupations, etc., etc., etc. Donc, proprement, nous ne vivons pas sur la planète Terre…
On nous a dit que les sens internes existent, nous ne le nions pas ; évidemment, il y a plus de sens internes qu’externes. Les différentes écoles ont des méthodes pour développer les pouvoirs, pour développer les sens intimes, les sens internes, mais en vérité je vous le dis, mes chers frères et sœurs, que si l’on veut développer les sens internes, il faut commencer par développer le sens de l’observation de soi, c’est-à-dire le sens de l’auto-observation. Ce sens est latent en chacun de nous, mais il doit être développé ; le développement n’est possible que par la pratique ; à mesure que nous utilisons ce sens, il se développera par lui-même, et à mesure que nous progressons dans l’auto-observation, d’autres sens deviendront également manifestes, et enfin, le jour viendra où à travers l’auto-observation nous nous sommes parfaitement connus et dans tous les départements du mental et du cœur, alors les multiples sens intérieurs que nous possédons deviendront manifestes, se déploieront magnifiquement. C’est pourquoi on nous a dit : « nosce te ipsum » – « connais-toi toi-même » et tu connaîtras l’univers et les dieux.
À mesure que nous devenons plus réfléchis, nous comprenons aussi l’état lamentable dans lequel nous nous trouvons psychologiquement… Puisque les gens ne vivent que dans leur petit monde qu’ils portent en eux, et malheureusement, dans les étages les plus bas de leur machine humaine, il est clair qu’ils ne comprennent pas les choses liées au cosmos ou aux cosmos, et qu’ils ne s’y intéressent même pas, c’est quelque chose qui les dépasse. La seule chose qui intéresse les gens, ce sont les petites choses, la pleine satisfaction de leurs vices, de leurs passions, de leurs intérêts personnels, de leurs soucis et de leur égoïsme, de l’argent et encore de l’argent, la fornication, l’alcool, etc. C’est là que vit l’humanité. Alors, quand vous leur parlez des sept cosmos et que vous essayez d’amener les gens à se mettre à étudier les lois et leurs principes, eh bien franchement, ça ne les intéresse pas beaucoup, parce que ça les dépasse, ça ne fait pas partie de leurs petites préoccupations. C’est la crue réalité des faits.
Nous devons étudier la Gnose profondément; c’est à cela que servent nos livres, c’est à cela que servent nos conférences, etc.; mais la simple lecture des livres ne suffit pas, il faut aller plus loin, frères et sœurs…
Il ne fait aucun doute qu’au début il faut lire les transcriptions ou entendre nos enregistrements, suivre des cours, prendre des notes dans ses cahiers ou blocs-notes et apprendre cela par cœur ; la mémoire est le principe formateur, mais écoutez, la mémoire n’est pas tout. Si nous confiions toujours tout à la mémoire, à la longue cela ne nous servirait à rien, car la mémoire est cent pour cent infidèle ; ce qui est mémorisé tôt ou tard est perdu. Évidemment, si l’on veut vraiment tirer profit de ces enseignements, il faut déposer cette connaissance dans la conscience. Au début, je ne nie pas que nous ayons besoin de la faculté formative, c’est-à-dire de la mémoire, mais la connaissance ne doit pas s’arrêter là.
Quand à travers la méditation nous essayons de connaître la signification intime de ce que nous avons déposé dans notre mémoire, alors une telle connaissance déposée là passe aux parties supérieures du centre intellectuel, et si nous essayons d’être plus conscients de ces enseignements, il arrivera finalement que ladite connaissance sera définitivement absorbé par le centre émotionnel, qui n’est plus intellectuel. Ainsi, nous devons distinguer entre le centre émotionnel et le centre intellectuel.
Lorsque la connaissance est devenue émotionnelle, lorsqu’elle a été déposée dans le centre émotionnel, et qu’elle est finalement absorbée dans l’essence, c’est-à-dire dans la conscience, et la connaissance qui devient conscience n’est jamais perdue, pas même avec la mort du corps physique. Par conséquent, lorsque nous revenons, nous apportons cette connaissance dans notre conscience. Mais ce qui est déposé exclusivement dans la mémoire tôt ou tard est perdu. Pour cette raison, mes chers frères et sœurs, il convient que la connaissance soit déposée dans la conscience…
Je le répète, vous devez d’abord étudier; puis déposer toutes les informations dans le centre de formation (mémoire) ; puis nous essayons de capter, d’appréhender la signification intime de ce que nous avons déposé dans notre mémoire. Lorsque nous le faisons, nous ressentons à partir de cette connaissance quelque chose que nous dirions sentimental ou émotif ou émotionnel pour être plus clair, car alors une telle connaissance passe à la partie émotionnelle du centre intellectuel, c’est-à-dire qu’elle quitte la mémoire et passe à la partie émotionnelle du centre intellectuel. Ainsi, si nous insistons pour essayer d’appréhender ou de saisir l’essence d’une telle connaissance, elle deviendra émotion, émotion vive, elle passera, disons, au centre émotionnel, et de nouvelles méditations la feront devenir consciente ; cela arrivera quand une telle connaissance émotionnelle sera finalement immergée dans l’essence, dans la conscience.
Les gens ordinaires vivent piégés par leurs sens externes ; cependant, il y a des gens qui ont déjà établi, en eux-mêmes, un centre de gravité permanent ; ce sont ces personnes qui, dans des vies antérieures, ont participé à ces études. Ces gens chercheront l’enseignement, ils l’aspireront, ils sentiront qu’au-delà du monde des sens externes il y a autre chose, et ils n’ont pas tort.
Bien au-delà de ces sens, par lesquels nous entrons en contact avec le monde extérieur, nous trouvons l’essence. Il ne fait aucun doute que ces personnes qui ont un centre de gravité permanent aspirent réellement à quelque chose de distinct, de différent. Malgré toutes les contingences de l’existence, je comprends que leur essence reste inchangée ; qui n’a pas été, dirions-nous, détériorée ou altérée.
Ainsi, dans l’essence se trouve le meilleur que nous possédons ; l’essence est la conscience, c’est la plus décente, la plus digne de notre Être…
Il y a deux courants de pensée en chacun de nous : l’un vient de la personnalité, l’autre vient de l’essence. On peut aussi dire que les pensées qui viennent de la personnalité cultivée eh bien, paraissent plus brillantes, quoique de contenu substantiel, mais au fond les pensées qui viennent de l’essence sont d’un type supérieur ; néanmoins, de bonnes capacités d’observation sont nécessaires pour les distinguer les unes des autres.
Il se trouve que puisque les pensées de l’essence sont plus simples et celles de la personnalité plus compliquées, on pourrait donc s’embrouiller et croire que les pensées de la personnalité sont d’une qualité supérieure à celles de l’essence; mais une telle confusion est basée surtout sur l’ignorance. Les pensées de l’essence, même si elles ne sont pas très savantes, même si elles sont très simples, elles sont incontestablement d’une qualité supérieure…
Quand quelqu’un commence dans la vie en s’inquiétant un peu de sa situation psychologique dans l’existence, quand on s’aperçoit qu’on n’est plus qu’un habitant de la Terre, extrêmement petit ; quand on pense que la Terre est un morceau du Soleil, une tranche détachée du Soleil ou une particule du Soleil ; ce concept nous indique sans doute que telle essence est, disons, agitée, et devient une essence qui aspire, qui aspire ; ainsi, une telle essence a quelque chose d’un type supérieur.
Évidemment, ce genre de pensées, bien que très simples pour les gens qui vivent dans leur petit et tout petit monde (celui du microcosme, c’est-à-dire les gens qui vivent dans leur monde infinitésimal de leurs sens ordinaires) n’ont pas la moindre importance. De telles personnes n’éprouveraient alors pas le désir de savoir si la Terre est un morceau du Soleil et si le Soleil appartient à la voie lactée, à moins que leur essence ne ressorte, disons, avec une telle inquiétude ou une telle aspiration ; donc, c’est l’essence qui a ces qualités de pensées, simples mais grandioses dans leur profondeur.
Ainsi, il est nécessaire que les frères et sœurs comprennent que la chose la plus importante que nous ayons à l’intérieur de nous est l’essence, c’est-à-dire la conscience…
Nombreux sont ceux qui s’inquiètent des pouvoirs magiques ; je vous dis que l’essence éveillée possède, en elle-même, de belles facultés. Ce dont nous avons besoin, c’est de développer l’essence; et on ne pourrait la développer qu’en travaillant sur soi. Lorsque nous nous soucions vraiment d’éliminer nos défauts psychologiques de notre nature intime, à savoir la colère, la cupidité, la luxure, l’envie, l’orgueil, la paresse, la gourmandise, etc., etc., etc., l’essence se met naturellement à se développer merveilleusement.
Normalement l’essence est embouteillée, comme je l’ai dit tant de fois, parmi ces multiples « éléments inhumains » que nous portons à l’intérieur (je fais référence à nos défauts psychologiques).
Au fur et à mesure que nous désintégrons ou pulvérisons de tels « éléments », l’essence est désembouteillée, non incrustée, émancipée, et lorsque nous aurons atteint l’annihilation totale de tous les « éléments indésirables » que nous portons en nous, alors l’essence sera absolument libre, pleinement éveillée, avec une précieuse spontanéité dans ce monde de manifestation.
Dans la mesure donc où nous annihilons l’ego, c’est-à-dire le « Moi » de la psychologie, le « moi-même », l’essence sera libérée. Avec la mort radicale du « Moi », du « moi-même », du « soi », l’essence restera absolument libre, et une essence libre, se manifestant à travers un corps humain, à travers un cerveau (ou trois cerveaux, parce que, réellement, nous avons non seulement le cerveau intellectuel, mais nous avons aussi le cerveau émotionnel et le cerveau moteur-instinctif-sexuel), ce sera une essence naturellement précieuse, et les pouvoirs de clairvoyance, de clairaudience, de télépathie, les facultés de la projection astrale et bien d’autres sens internes qu’il serait trop long d’énumérer y brilleront…
Ainsi, le chemin pour atteindre les pouvoirs passe par la mort ; pour quelque chose qu’on nous a dit : « si le germe ne meurt pas, la plante ne naît pas »… Quand nous mourons en nous-mêmes, quand ce « cher ego » que nous portons à l’intérieur est réduit en poussière, les pouvoirs émergent parce que l’essence surgit (l’essence libre surgit) ; l’essence libre jouit de nombreuses facultés, de sens précieux, de capacités étonnantes.
Il y a aussi plusieurs organisations; diverses organisations, écoles, etc., pour développer les chakras, pour obtenir des pouvoirs magiques; certaines de ces institutions enseignent assurément des pratiques que l’on pourrait qualifier de « ténébreuses ». Nous pouvons vraiment affirmer, mes chers frères et sœurs, que si nous ne nous préoccupions que de développer des pouvoirs et n’annihilions pas le « moi-même », l’« ego », le « Moi » de la psychologie, tout ce qui pourrait arriver, c’est que nous devenions des magiciens noirs… Les écritures sacrées ont parlé très clairement ; Jésus dans l’évangile a dit :
« Mais cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » – Matthieu 6 : 33
Vous voyez comme un nouveau-né est beau ; à travers l’enfant (dans l’enfant) la seule chose qui s’exprime est l’essence (mais je le répète, je parle d’un enfant nouveau-né). Ceux qui pensent qu’un nouveau-né est dans un état d’inconscience, endormi, se trompent profondément. Un nouveau-né vous regarde avec pitié, il est plus éveillé que vous. Si vous pensez qu’il n’est pas au courant de votre vie, vous vous trompez parfaitement ; il réalise non seulement la façon dont vous vivez, mais ce qui est pire, les horreurs que vous portez à l’intérieur ; et c’est le plus triste.
Je ne veux pas vous dire que cent pour cent de l’essence s’exprime chez un nouveau-né ; non, évidemment, dans la créature qui est venue, dans l’essence qui est revenue à l’existence (qui s’est réincorporée, je veux dire, dans un nouvel organisme humain), seule une fraction minimale de l’essence s’exprime, mais cette fraction libre minimale (qui peut s’exprimer parce qu’elle est libre chez l’enfant), elle est incontestablement aussi éveillée et auto-consciente. Il est dommage que la totalité de l’essence ne puisse pas être exprimée ; il s’exprime pratiquement chez un nouveau-né, autour de 3 % de l’essence, mais ce 3 % est libre, auto-éveillée et consciente ; par conséquent, il a de nombreux sens intimes en pleine activité.
Évidemment, avec le temps, tout change ; l’enfant s’endort surtout à cause des aînés; l’enfant commence à imiter les gestes de ses aînés, leurs émotions inférieures, etc., jusqu’à ce que l’enfant finisse aussi par s’endormir, faisant de même…
Le « Moi » étant multiple, toute personne véritablement illuminée qui entend observer un nouveau-né pourra voir : l’enfant dans son berceau, éveillé ; une fraction minimale d’essence qui est celle qui s’exprime, sera complètement consciente d’elle-même, éveillée ; mais on voit aussi autour du berceau, des créatures qui essaient de se manifester, différents ego, différents « Moi », certains avec de belles formes, d’autres avec des formes horrifiantes qui vont et viennent, entrent et sortent, à l’intérieur de cette chambre où l’enfant dort, qu’ils tournent autour de leur berceau, etc. Ce sont les « Moi » qui attendent de s’exprimer ; le reste de l’essence est distribué à l’intérieur de ces « Moi », c’est-à-dire 97 % de l’essence qui est incrustée, disons, dans chacun de ces « Moi » (au sein d’un « Moi » est incrustée une certaine quantité d’essence, dans un autre « Moi », une autre quantité, etc.). Et ces « Moi » multiples tournent autour du berceau, ils voudraient s’exprimer, se manifester, alors, ils essaient de pénétrer dans le petit corps de l’enfant, mais ils n’y arrivent pas. Mais il se trouve qu’à mesure que le temps passe, la nouvelle personnalité se forme, et se forme à l’exemple des anciens, à l’école, etc.; à mesure que la nouvelle personnalité se forme, les « moi » ont aussi la possibilité de s’exprimer après la fermeture de la fontanelle frontale des nouveau-nés (vous avez parfaitement observé chez les enfants que le pariétal supérieur des enfants est légèrement ouvert ; c’est quelque chose qu’ils appellent « la fontanelle » ; on dit, techniquement, la fontanelle frontale des nouveau-nés).
Tant qu’elle est ouverte, tout va bien, mais à mesure que cette fontanelle frontale se referme, la personnalité se développe également et la capacité des « Moi » à commencer à intervenir devient de plus en plus grande ; alors certaines manifestations de colère commencent à se faire sentir chez les enfants (surtout vers l’âge de trois et quatre ans), ils commencent à devenir irascibles et petit à petit les « Moi » ont la possibilité de s’exprimer, jusqu’à ce qu’ils se manifestent enfin tous. Il est intéressant d’observer les nouveau-nés…
Comme ce serait bien – dis-je – si l’essence n’était pas embouteillée, coincée dans tous les « Moi » ; comme ce serait bien si l’enfant grandissait sans qu’aucun « Moi » n’entre en lui, si la totalité de son essence était en lui tout au long de sa vie ; alors tous les cinq cylindres de la machine humaine : intellect, émotion, mouvement, instinct et sexe, seraient sous le contrôle de l’essence et marcheraient en harmonie avec l’infini! Malheureusement, 97% de l’essence est embouteillée parmi ces différents « éléments » qui constituent l’ego, le « Moi »…
Nous avons besoin de développer l’essence, de la désembouteiller, de la désincruster ; lorsque nous y parviendrons, de multiples pouvoirs divins, naturels s’exprimeront en nous avec toute leur beauté et avec toute leur puissance. Nous n’avons donc pas besoin de « lutter » pour obtenir des pouvoirs, ce que nous devons « lutter », c’est mourir en nous-mêmes, ici et maintenant, car « ce n’est qu’avec la mort que vient le nouveau »…
Observez la vie des grands mystiques Chrétiens : ils ne se souciaient pas d’obtenir des pouvoirs, ils se souciaient seulement de la sainteté, d’éliminer chacun de leurs défauts psychologiques, de mourir en eux-mêmes, et au fur et à mesure qu’ils y parvenaient, de multiples facultés supranormales s’exprimaient à travers eux. Ceux-ci ont toujours été appelés « saints » et ils sont nombreux aux origines les plus diverses, qu’elles soient Orientales ou Occidentales. Par conséquent, la sainteté est la chose la plus importante, mes chers frères et sœurs…
Ainsi, ceci est la fin de ma conférence. Si quelqu’un a quelque chose à demander, il peut le faire en toute liberté.
Questions et Réponses
Étudiant : Maître, vous nous avez expliqué le processus par lequel la connaissance doit passer pour qu’elle devienne consciente. Ma question est : la nature de la vérité est-elle émotionnelle ou instinctive?
Samael Aun Weor : La vérité est quelque chose qui ne peut pas être défini, parce que si elle est définie, elle est défigurée. Mais nous pouvons dire que les étapes pour que la connaissance devienne consciente sont décrites de la manière suivante : d’abord on étudie pour que la connaissance soit déposée dans la mémoire. Deuxième étape, on médite avec l’intention d’appréhender la signification profonde de la connaissance déposée dans la mémoire ; lorsque cela se produit, la connaissance (à travers la méditation) passe à la partie émotionnelle du centre intellectuel. Cela mérite une explication supplémentaire…
Le centre intellectuel comporte trois parties : la partie intellectuelle supérieure, la partie émotionnelle et la partie motrice. Nous dirions que la connaissance passe à la partie émotionnelle du centre intellectuel ; puis nous commençons à sentir une certaine saveur à ce que nous avons déposé dans notre mémoire. Puis, à un stade plus avancé de la méditation, cette connaissance quitte définitivement le centre intellectuel, pour être déposée strictement dans notre centre émotionnel et plus tard, à travers la technique de la méditation, nous obtenons qu’une telle connaissance passe finalement du centre émotionnel à l’essence. Dans l’essence, donc, est déposée cette connaissance, c’est-à-dire la vérité ou les vérités que nous pouvons porter à l’essence ; pour parler plus clairement, elles ont une saveur plutôt émotionnelle (écoutez, je ne parle pas d’émotions inférieures, mais d’émotions de type supérieur).
L’émotion supérieure laisse passer toute vérité à l’essence, où elle vient se déposer ; mais le froid intellect analytique d’un Aristote, par exemple, est complètement boiteuse, elle ne permettrait jamais à la connaissance de devenir consciente, elle resterait strictement déposée dans notre mémoire et c’est tout… C’est pourquoi, disons, parmi les systèmes Aristotéliciens (qui est le raisonnement subjectif pur et froid) et les systèmes Platoniques ou Porphyriques (de Porphyre), je préfère Platon. Les méthodes Néoplatoniciennes ou les écoles de Iamblique et de Porphyre sont émotionnelles et permettent de faire passer la connaissance à la conscience, c’est-à-dire qu’elles permettent à la connaissance de devenir consciente, ce qui ne serait jamais atteint avec le froid raisonnement Aristotélicien ; c’est tout!… y a-t-il d’autres questions?
Étudiant : Vénérable maître, de quelle manière pourrions-nous faire en sorte que les enfants, en tant que nouvelle personnalité qui est en train de se former, ne se laissent pas piéger par leurs « Moi »?
Samael Aun Weor : Eh bien, la vérité est ce qu’elle est (verbum est codex)… Évidemment, alors, chez un nouveau-né il y a l’essence, une fraction minimum, qui est ce qui s’exprime à travers lui; c’est pourquoi il est beau, pourrait-on dire, et sublime. Malheureusement, et c’est le pire, tôt ou tard (surtout après la fermeture de la fontanelle frontale des nouveau-nés), les « moi », (car il ne sont pas dissous), commencent à s’exprimer, car ils parviennent à pénétrer à l’intérieur du petit corps…
Si nous pouvions guider les enfants dès la petite enfance, nous devrions vraiment leur enseigner le chemin de la Gnose, leur montrer ce qu’est l’ego, etc. Mais cela nécessite déjà; ce serait déjà, disons, un chapitre à part, ce serait l’objet d’une autre conférence, et ce serait bien long de parler de l’éducation des enfants ; je me contente de dire que tant que les « Moi » existeront, ils s’exprimeront.
Ce qui est souhaitable, c’est que nous désintégrions les « Moi » afin que l’essence reste libre. En retournant, en revenant, en rejoignant un nouveau véhicule, nous serions alors pleinement éveillés et continuerions fermement sur le « chemin en fil du rasoir », nous serions différents.
Malheureusement, lorsque nous retournons, tôt ou tard les « Moi » commencent à se manifester, et lorsqu’ils commencent vraiment à entrer dans le corps, à s’exprimer à travers nous, évidemment, nous perdons cette beauté, typique du nouveau-né… C’est pourquoi Jésus Christ a mentionné:
« En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez et ne devenez comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » – Matthieu 18 : 3
Nous devons retrouver l’innocence dans notre mental et notre cœur. Beaucoup croient que l’innocence rend plus faible, plus bête ; que n’importe qui peut l’exploiter misérablement, que puisqu’il est innocent, tout le monde le « monte ». Mais c’est un faux concept émis par l’ego, parce que l’ego se croit fort, omnipotent et puissant, mais il ne l’est pas réellement, mais il croit qu’il est très fort… La vérité est que quand on désintègre l’ego, il crée l’innocence mais avec sagesse, car la désintégration de chaque « élément » nous donne la sapience…
Jetez un œil, disons, à ce qu’est le processus de la colère. Combien y a-t-il de situations de colère? Multiple, n’est-ce pas? Il peut y avoir de la colère due à une crise de jalousie, il peut y avoir de la colère parce que nous nous sentons trompés, il peut y avoir de la colère due à l’estime de soi, parce que quelqu’un a blessé notre estime de soi, etc. Eh bien, étudier la colère est très intéressant : comment la colère avait été traitée? Pourquoi une telle situation de colère? Comment a-t-elle éclaté? C’est ainsi que, lorsque nous dissolvons quelque « Moi » de la colère, c’est parce que nous l’avons préalablement compris, et dans ce « l’ayant compris », nous avons acquis une formidable et unique sagesse…
Si vous voulez le pain de la sagesse, vous devez comprendre chacun des « éléments indésirables » que vous allez désintégrer, et en les comprenant, vous acquerrez la sagesse. Pour cela, quand on désintègre la totalité de l’ego ; qui a libéré la totalité de l’essence, alors on reste innocent mais avec sagesse, et cette sagesse, cette sapience, protège parce qu’elle permet de connaître non seulement le bien et le mal, mais le mal du bien et le bien du mal.
Étudiant : Maître, est-il vrai que les egos, en se dissolvant, deviennent de plus en plus petits, de plus en plus « mignons », et qu’ils quittent leur forme horrible, ils deviennent beaux, pour ainsi dire?
Samael Aun Weor : C’est comme ça! Les « Moi » ont diverses formes. Il y a des « Moi » monstrueux qui ressemblent à de véritables bêtes terrifiantes ; tout voyant qui les observe est horrifié… Vous avez vu que les nouveau-nés ont généralement peur, qu’ils finissent par pleurer sans raison. Eh bien, c’est parce qu’ils voient certains de leurs « Moi » qui passent près du berceau, et cela leur fait peur. Si cela arrive aux nouveau-nés, imaginez ce qui arrive aux gens qui vivent dans l’abîme? Ils ont devant les yeux leurs propres « Moi », ainsi, ils souffrent de peurs et d’horreurs indescriptibles. Mais, au fur et à mesure que l’on avance, ici dans le monde, en dissolvant les « Moi », ces egos deviennent plus petits.
Supposons que nous voulions dissoudre un « Moi » de l’envie ; au début, ce sera un monstre horrible, mais au fur et à mesure que nous y travaillons, et qu’il perd du volume, il devient plus petit et plus beau ; finalement il prend la forme d’un enfant et l’enfant devient de plus en plus petit, jusqu’à ce qu’il se désintègre finalement, déjà converti en poussière cosmique. Jusqu’à ce que Jésus Christ a dit est accompli:
« En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez et ne devenez comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » – Matthieu 18 : 3
Ainsi, nous avons besoin de désintégrer tous les « Moi » pour que l’essence reste libre et s’exprime en nous avec toute sa beauté, avec tout ce naturel, avec toute cette spontanéité…
Je vous ai déjà dit que nous avons plus de sens internes qu’externes, et qu’il faut commencer par utiliser, développer ce sens de l’auto-observation ; au fur et à mesure que nous l’utilisons, d’autres sens internes se développent aussi, c’est évident… Alors, mes chers frères et sœurs, nous devons travailler intensément sur nous-mêmes. Est-ce qu’un autre frère ou sœur veut demander?
Étudiant : Vous nous disiez, vénérable maître, que certaines personnes ont un centre de gravité permanent établi en elles-mêmes et que leurs essences restent immuables, qu’elle n’a pas été détériorée ou altérée. Cela fait-il référence à l’essence des maîtres tombés, les bodhisattvas?
Samael Aun Weor : Eh bien, le centre de gravité permanent est dans chaque personne qui dans des vies antérieures, qui dans ses existences antérieures était dans ce genre d’étude, une essence qui a travaillé sur elle-même auparavant. Ces personnes forment leur centre de gravité, certaines auront un centre de gravité fort et d’autres moins fort. Quand quelqu’un a un centre de gravité spécifique, parce qu’il a travaillé dans des vies antérieures, incontestablement quand il revient au monde, tous les éléments dont il a besoin pour son avancement lui parviennent : livres, instructeurs, etc. ; tout lui revient, c’est tout…
Étudiant : Maître, nous tous qui avons eu affaire à de jeunes enfants savons très bien que parfois certaines expressions de dégoût se manifestent en eux, de ce que nous appelons des « crises de colère ». De telles manifestations pourraient-elles être considérées comme des expressions de leur « Moi » pluralisé ou d’un « Moi » spécifique?
Samael Aun Weor : C’est comme ça! Déjà ces « Moi » s’expriment librement, et au fur et à mesure que l’enfant grandit, l’opportunité ou les opportunités d’expression des différents « Moi » sont de plus en plus grandes, jusqu’à ce que finalement, tous les « Moi » s’expriment définitivement dans un « Moi » pluralisé et c’est ce qui nous rend laids, horribles. Si seule l’essence s’exprimait à travers nous, nous jouirions de la beauté de Dieu ; d’une telle beauté émane, à son tour, ce qu’on appelle « l’amour »…
Pourquoi y a-t-il tant de confusion dans le monde? Vous voyez que les « humanoïdes » ne se comprennent pas. Je vais vous donner un cas précis. Une dame, tout à coup, par exemple, décide de servir un monsieur parce qu’elle « aime comment il se comporte », parce qu’il « est très courtois avec elle », très gentil, etc. Alors, elle le sert de manière désintéressée ; elle, une telle dame, n’a pas, disons, la légèreté pensée de luxure, elle n’est pas amoureuse de ce monsieur, pour elle, il n’a l’air que d’une bonne personne, donc, elle se soucie de l’accompagner de telles ou telles bonnes manières, etc. Mais que se passe-t-il? Le monsieur a un ego de luxure et ce genre d’ego contrôle les cinq cylindres de la machine humaine. Comme l’ego contrôle ces cinq cylindres de la machine humaine, eh bien, alors il interprète à sa guise ces bonnes manières de la dame; et au lieu de passer, disons, au centre émotionnel, il les passe à un autre cylindre : au centre pulsionnel-sexuel, alors la luxure surgit chez ce monsieur. Le mental du monsieur, bien sûr, en vient à être contrôlé par le sexe, comme on l’a toujours vu, et le monsieur pense : « cette dame est amoureuse de moi, peut-être qu’elle me convoite »… Quelque temps plus tard, il commence à faire des propositions à elle; la dame est surprise et dit : « Impossible, je servais ce monsieur avec désintéressement, mais cet homme a mal compris mes bonnes conduites, mes bonnes manières »… Oui, il les a mal comprises. Pourquoi les a-t-il mal comprise? Parce qu’il a un ego de luxure et ce genre d’ego contrôlait les cinq cylindres de sa machine humaine ; mais si ce monsieur n’avait pas un tel ego, si c’était seulement l’essence qui contrôlerait les cinq cylindres de sa machine humaine, les attentions de cette dame passeraient au centre émotionnel et cela s’exprimerait avec un pur plaisir et une vraie beauté ; ils n’auraient donc pas de malentendus…
Et l’exemple que je donne, en ce sens, peut être étendu à bien d’autres sens. Nous disons un mot, et quelqu’un l’a mal compris. Pourquoi se sont-ils trompés? Parce qu’on ne l’interprétait pas avec le centre correspondant, on l’interprétait avec un centre qui ne correspondait pas. Nous émettons un concept intellectuel, par exemple, et il se peut que le centre émotionnel (pas le supérieur, mais l’inférieur) reçoive ce concept intellectuel et l’interprète mal, pense que l’amour-propre est blessé, que cet individu avec ce concept a lancé une ironie, de telle manière qu’il réagit avec.
Total, on ne se comprend pas. Pourquoi? En raison de l’ego, parce que notre ego est une véritable « tour de babel ». Et par conséquent, nous, les êtres humains, ne pourrons pas nous comprendre sur la surface de la Terre.
Tant qu’il y a un ego, il y aura des guerres et des rumeurs de guerre, il y aura des grèves, il y aura de la violence, de la haine, etc., etc., etc., tant que nous ne dissoudrons pas l’ego… L’ego nous a tous rendus horribles, nous ne jouissons pas de la vraie beauté ; à cause de cela, parce que nous avons l’ego, nous sommes laids, terriblement laids…
Si vous pouvez voir à quel point les essences libres de l’ego sont; on est rempli d’extase, par exemple quand avec ses facultés supérieures on entre dans un jardin et voit les innocents « élémentaux » des fleurs dépourvus d’ego ; les « élémentaux » des arbres, comme des enfants pleins de beauté, dépourvus d’ego (Ils n’ont pas d’ego, il n’y a pas de problèmes entre eux, ils vivent dans un vrai paradis, les paradis élémentaux de la nature, et ils jouissent de facultés précieuses, les facultés libres de l’essence)…
Alors, frères et sœurs, tant que nous serons comme nous sommes, il nous sera impossible de jouir du vrai bonheur, mais le jour où nous atteindrons l’innocence, le jour où nous mourrons en nous-mêmes, nous pourrons converser merveilleusement avec l’innocente créatures de toute cette création et vivre avec elles dans les paradis, dans les différents paradis élémentaux. mais pas avec l’ego! Ainsi, avec l’ego, les princes du feu, de l’air, de l’eau et de la terre nous ferment leurs portes… car nous sommes d’horribles monstres!
Quand je suis dans la méditation, frères et sœurs, et soudain quelqu’un vient me rendre visite, je m’en rends compte parce que les vibrations horribles et sinistres du visiteur m’atteignent; je me rends compte que celui qui vient apporte l’ego. À quoi pourrais-je comparer quelqu’un, quelqu’un qui a un ego? Pas Frankenstein, car Frankenstein est une fiction qui n’a aucune valeur scientifique… alors à qui? Au comte Dracula! En effet, c’est le genre d’ambiance que toute personne avec l’ego porte à l’intérieur. Vous comprendrez maintenant pourquoi les créatures des éléments sont horrifiées lorsqu’elles voient quelqu’un qui a l’ego, ils s’enfuient terrifiés… vous me comprenez?
Eh bien, c’est la fin de la conférence, mes chers frères et sœurs.
Paix Invérentielle
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Become as Little Children: Innocent with Wisdom and Conscious Knowledge.