Écrit par : Gnostic Instructor Catégorie : Compassion
Dans les deux conférences précédentes, nous avons parlé de compassion. La compassion est la fondation ou le fondement de base sur lequel reposent toutes les religions. Chaque religion utilise ses propres mots pour décrire cette qualité profonde. Ils parlent d’amour. Mais en Français, le mot amour ne traduit rien de la réalité de la compassion. Ainsi, dans les deux conférences précédentes, nous avons décrit pour vous certains des faits les plus importants sur la compassion que vous devez comprendre si vous voulez vraiment faire l’expérience de la religion.
Le mot religion vient du Latin « religare » qui signifie quelque chose comme « réunir », « restaurer », « remonter ». Il implique la même signification du mot Sanskrit « yoga », dont la racine est « yug »: « unir », « lier ». Mais ce n’est pas lier comme « servitude ». C’est unir à cause de la force de l’amour. Ainsi, la religion, le yoga, l’Occident et l’Orient se trouvent à la base même de la philosophie, de la philosophie religieuse, de l’amour-union. L’union qui est impliquée là est l’union entre nous-mêmes et la divinité.
Cette image de la Mère Divine et de l’Enfant d’Or, que l’on appelle en Occident Christ, représente la naissance de la compassion et l’émergence de la compassion, de l’amour, dans le monde. Le mythe de la vierge, qui donne naissance à un enfant, véhicule quelque chose de spirituel, non littéral ou historique. Oui, Jésus est né de Marie il y a 2000 ans. Cela s’est passé. Mais l’histoire écrite dans la Bible, et l’histoire racontée dans les temps modernes sur les origines du Christianisme, n’est pas une histoire littérale, c’est un mythe exactement comme les mythes de toutes les autres religions du monde. C’est une histoire d’enseignement qui convoie une vérité ésotérique que le public ne perçoit pas.
Cette vierge symbolise quelque chose en nous. Elle dépeint une partie de nous-même qui est terriblement pure. Nous appelons cela la Mère Divine. C’est un aspect de la divinité, et nous avons tous la nôtre. Elle est l’incarnation de l’amour. Elle n’est pas une personne. Elle n’est pas un personnage en robe se promenant dans les nuages. Elle est une intelligence, une énergie, un pouvoir qui réside à l’intérieur de nous, mais dans notre état actuel est passive, inactive, statique parce que nous n’avons pas activé cette force en nous-mêmes. Et parce que nous n’avons pas activé cette force de la Mère Divine, que le Christ ne peut naître. Vous voyez, la Mère Divine doit d’abord être active pour qu’alors elle puisse jouer son rôle dans le drame cosmique, qui est d’amener la naissance du Christ à l’intérieur de l’âme humaine.
Notre rôle, au tout début de notre travail spirituel, est d’activer la Mère Divine, d’invoquer ce pouvoir, de faire vivre cette présence en nous. Et ce n’est pas par l’adoration d’une figure imaginaire. C’est un travail avec des substances. C’est un travail avec la physique, avec la chimie, avec notre corps, avec notre mental, avec notre cœur, avec tout ce qui nous concerne, car elle, la Mère Divine qui réside à l’intérieur de chacun de nous, est une entité, une intelligence, un pouvoir; latente, passive, mais attendant le moment de son éveil. Elle est une force terrifiante à ne pas prendre à la légère. C’est pourquoi toutes les religions l’ont symbolisée de manière si puissante – Athéna, Héra, Durga, Kali, Tara, Amma. Toutes les figures des déesses représentent ce pouvoir en nous. Elle est le pouvoir de l’amour. Elle est le pouvoir de la création. Elle est la nature en dehors de nous et à l’intérieur de nous. Mais en nous, ce pouvoir est passif, statique.
Lorsque vous entrez dans une religion ou une tradition spirituelle on vous donne certaines règles à suivre, certaines procédures que vous devez expérimenter. Le but de celles-ci est de modifier votre comportement afin que, par l’action et les conséquences, vous puissiez provoquer l’éveil de cette intelligence en vous-même afin que la Mère Divine puisse devenir active. Si vous connaissez la mythologie, vous savez que tous les grands mythes tournent autour d’un héros qui est renforcé par la Mère Divine – toujours. C’est la mère, symboliquement parlant, qui donne au héros tout ce dont il a besoin pour accomplir le devoir héroïque qu’il a. Tout d’abord, il faut bien qu’il y ait la mère.
Dans ces conférences, nous avons décrit la compassion comme une force dans la nature. Nous avons utilisé un mot Sanskrit, la bodhichitta, qui est un mot très riche et profond et son équivalent à la compassion. En tant que polarité dans la nature, l’opposé de cette force est la luxure ou la passion. Cet axiome est la base de tout. Tout ce qui existe dépend de la relation entre la compassion ou le pur amour désintéressé et son contraire qui est la luxure, la passion, l’amour-propre et le désir. Comme nous l’avons expliqué dans ces conférences, toutes les grandes religions sont très claires sur la grande vérité que la luxure, la passion, le désir sont la cause de toutes les souffrances. C’est la première des Nobles Vérités enseignées par le Bouddha Shakyamuni. C’est la base de l’Hindouisme. C’est la base du Judaïsme. C’est la base du Christianisme.
Comprenant cet axe dans la nature, toutes les religions cherchent à nous aider à freiner, à dominer et à éliminer le désir, la luxure, la passion, la colère, l’envie, la cupidité, etc. afin que la conscience, l’âme, puisse se libérer et incarner l’amour. Ceci est assez simple à comprendre si vous étudiez la mythologie et la religion. Une âme pure, un ange, un bouddha, un maître n’a pas de désir, n’a pas d’orgueil, pas d’envie, pas de colère. Ils ne reflètent que la divinité à l’intérieur d’eux – la pureté. La principale vertu de cela, la caractéristique principale est la compassion.
Nous passons en revue pour vous parce que la compassion, la bodhichitta, en tant que vertu, en tant que façon de se comporter et façon de vivre, est simplement un reflet ou une forme de réalisation de la divinité elle-même. Donc, si vous deviez prendre tous les anges, archanges, cherubim et les seraphim, bouddhas, maîtres, archontes, quels que soient les noms que vous voulez utiliser pour les êtres purs qui résident dans les lieux célestes, si vous deviez juste les synthétiser à leur élément commun noyau, cela serait bodhichitta, compassion.
En Sanskrit, dans les religions Hindou et Bouddhiste, ils ont un symbole pour cela, le mental de tous les bouddhas, le mental de tous les anges; ce symbole est ce qu’ils appellent Avalokiteshvara, Vishnu, Kuan Yin, Chenrezig – certains des noms dans différentes traditions. Ce même symbole est ici en Occident, et nous l’appelons Christ.
Ce n’est pas une personne; au contraire, le Christ est une force dans la nature, une intelligence, de l’amour, si vous voulez l’exprimer ainsi. Mais, c’est beaucoup plus profond et plus en profondeur que ce que nous considérons comme l’amour. En Français, on dit: « J’aime la crème glacée. » Cela n’a rien à voir avec bodhichitta. Ou vous pouvez aimer une émission de télévision. Cela n’a rien à voir avec Christ. C’est tout simplement votre attachement à la jouissance des sensations.
Pouvoir du Trois en Un
La trinité supérieure de l’Arbre de Vie symbolise la compassion ou la bodhichitta en action, engagée, manifestée, travaillant dans le monde. Les Chrétiens appellent cela la trinité: Père, Fils et Saint-Esprit. En Grec, ce sont les trois logoi: Premier Logos, Deuxième Logos et Troisième Logos. En Hébreu: Kether, Chokmah et Binah. Sanskrit: Brahma, Vishnou et Shiva. Bouddhisme: Dharmakya, Nirmanakaya et Sambhogakaya. Chacun d’eux symbolise exactement la même chose: trois forces fondamentales qui ne font qu’un, le Christ. Mais il se manifeste comme trois parce que c’est la loi du trois qui crée dans la nature. Tout ce qui est créé se fait à travers la loi du trois, même ici-bas dans le monde terrestre. Électricité: positif, négatif et neutre. Très simple. Vous trouvez cela dans toutes les régions de la nature, tous les règnes de la nature. Vous voulez une explication plus immédiate, directe et simple du pouvoir de création en tant que loi du trois? Regardez-vous. Vous avez votre corps physique à cause de la loi du trois: votre père, votre mère et le sexe. Trois forces. Vous ne pouvez pas supprimer l’une de ces trois si vous souhaitez créer quelque chose. Ces trois sont toujours présentes. Toujours. Dans tous les niveaux de la création.
C’est pourquoi l’Arbre de Vie est une série de trinités. Le trois s’ajoute à lui-même et devient le six, le douze et le vingt-quatre, le quarante-huit et le quatre-vingt-seize. L’Arbre de Vie est composé de couches et de couches de lois toutes ancrées dans ce pouvoir fondamental du trois.
Dans l’ésotérisme, ces trois forces fondamentales sont appelées les Trois Amens. Si vous savez quelque chose sur le Christianisme ou le Judaïsme, vous avez entendu le mot Amen, mais vous l’avez probablement seulement pensé comme un mot que vous utilisez juste pour conclure une prière. C’est en fait un mot très profond et nous allons en parler aujourd’hui.
Cette trinité de trois forces est le Christ lui-même. C’est l’énergie de la création, le pouvoir qui donne naissance à tout ce qui existe. Ce pouvoir est symbolisé dans chaque religion du monde de différentes manières. Cette trinité en tant que Père, Fils, Saint-Esprit, etc. est incarnée dans l’histoire de Jésus-Christ. C’est le mythe le plus souvent connu de la culture Occidentale. Ce que les gens ne réalisent pas, c’est que le terme Jésus-Christ n’est pas un nom propre. Ce n’est pas un nom donné par ses parents, en fait c’est un titre. Il est dérivé de l’Hébreu et du Grec. Jésus vient de l’Hébreu « Yeshua », qui signifie « ce qui sauve. » Christ vient de Χριστός « Chrestos », qui signifie « oint ».
Le Christ est en fait un titre, non pas pour une personne, mais un niveau de développement et une force de la nature. Comme cette trinité, ce pouvoir créateur est l’aspect manifesté le plus profond de la divinité. Quand un être humain comme l’un de nous devient parfait, quand nous avons éliminé tous les défauts et que nous n’avons aucune fierté, colère, envie, zéro peur, un être humain parfait peut mourir et ressusciter, pour incarner ensuite cette lumière appelée Christ et devenir ainsi entièrement Christifié. Ils deviennent le Christ incarné. Ils deviennent la manifestation la plus élevée de la divinité s’exprimant à travers une personne physique. Ceci est extrêmement rare. Voilà pourquoi il est si célébré quand il arrive. La personne que nous appelons Jésus est une telle personne. Bouddha est une telle personne. Krishna, Jeanne d’Arc et bien d’autres, dont la plupart sont inconnus de l’humanité parce que la plupart du temps, le Christ travaille dans l’anonymat sans attention, simplement par compassion afin d’aider les autres.
Cette image que nous regardons maintenant sur le Christ montre au centre, bien sûr, Jésus, qui dans les Écritures s’appelle en fait Aberamentho – si vous regardez dans les Écritures Coptes, c’est son vrai nom. À son côté, ici, sur notre gauche est Amitabha du Bouddhisme. Il est très intéressant de constater qu’en Hébreu, la lumière du Christ qui sort de l’Absolu, qui est au-dessus de cette trinité, crée cette trinité et s’appelle Ain Soph Aur, qui signifie « lumière illimitée ». Ain Soph Aur. C’est la lumière de la divinité qui émerge du vide, du néant, pour devenir quelque chose et elle le fait par amour, par compassion pour aider ceux qui souffrent. C’est en Hébreu : Ain Soph Aur.
Ce même symbole est dans le Bouddhisme, qui est Amitabha, ce bouddha qui a l’air rouge. Le mot Amitabha signifie littéralement « lumière illimitée ». C’est exactement le même que l’Hébreu Ain Soph Aur. Si vous allez à un temple Bouddhiste, vous trouverez qu’Amitabha est toujours dans la position la plus haute, car Amitabha représente la première émanation, la condensation, la collecte de tous les bouddhas comme une lumière – la lumière émergente qui donne lieu à eux tous.
Lorsque cette force, cette lumière émerge et que la trinité est produite, nous trouvons Brahma, Vishnu et Shiva. Kether, Chokmah et Binah. Père, Fils et Saint-Esprit, etc. Dans l’Hindouisme, vous avez ici représenté Vishnu, les visages de tous les dieux. C’est un symbole du Christ aussi, comment le Christ, cette lumière de la divinité se manifeste comme toutes les formes imaginables de la divinité afin d’aider ceux qui souffrent comme nous. Le Christ est universel. Chaque religion parle de Christ, mais chacune utilise des mots différents.
Christ est une Substance
Dans les temps modernes, les gens ne comprennent pas que le Christ est une substance et dépend de la substance. Le Christ ne se soucie pas de la croyance. Qu’est-ce que la croyance? C’est juste un concept. C’est juste une formation mentale. Cela ne signifie rien. Peu importe si vous croyez à la lumière ou ne croyez pas à la lumière. Peu importe que vous croyiez en la loi ou que vous ne croyiez pas en la loi, la loi s’applique toujours à vous. Vous pourriez ne pas croire à manger de la nourriture. Vous êtes libre de ne pas croire en elle, mais si vous ne mangez pas vous mourrez. Le Christ est comme cela. La nature est comme cela. La spiritualité est comme cela. Dieu est comme cela. Cele ne fait aucune différence ce que vous croyez. Ce qui compte, c’est ce que vous faites. Dans tous les niveaux de la nature, ce qui importe est l’action: et l’action se produit dans des substances, pas des croyances.
Christ en tant que force dans la nature, en tant que cette lumière primordiale qui veut s’incarner dans un être humain, une âme comme nous, est une substance, une intelligence, une force, une chose vivante. Ce n’est pas une personne dans les nuages. Ce n’est pas seulement « Jésus ». Le Christ est une force dans toutes les choses vivantes qui ne peut se manifester pleinement, se développer et s’exprimer que dans un être humain afin que l’être humain puisse devenir quelque chose de plus qu’un simple être humain, puisse être Christifié.
Le Christ est symbolisé en tant que feu.
« …Il [Christ] vous baptisera du Saint-Esprit et [du] feu: Dont le van [est] dans sa main, et il purgera son aire à fond, et ramassera son blé dans le grenier; mais il brûlera la paille dans un feu inextinguible. » – Matthieu 03:12, Luc 03:16
« Je [Christ] suis venu pour envoyer du feu sur la terre… » – Luc 12:49
« Jésus [Christ] a dit: « Moi [Christ], j’ai jeté le feu sur le monde, et voyez, je le garde jusqu’à ce qu’il s’enflamme…
Jésus [Christ] a dit: « Celui qui est près de Moi [Christ] est près du feu, et celui qui est loin de Moi est loin du Royaume. » – Évangile de Thomas
« Si quelqu’un est près de moi [Christ], il brûlera. Je [Christ] suis le feu qui flamboie. Celui qui est près de moi est près du feu; celui qui est loin de moi est loin de la vie. » Évangélique du Sauveur
« Maintenant donc, si quelqu’un a reçu les mystères du Baptême, ces mystères deviennent un grand feu, extrêmement puissant et sage, pour brûler tous les péchés: et le Feu [Christ] entre secrètement dans l’âme, de sorte qu’il peut y consumer tous les péchés que la contrefaçon de l’esprit y a imprimés. » – Pistis Sophia
Le Christ est le feu de la vie dans l’Arbre de Vie. L’Ain Soph Aur qui émerge du vide, qui est appelé Amitabha en Sanskrit et Ain Soph Aur en Hébreu, est un feu. C’est un feu spirituel, un feu intelligent. Il donne lieu à la vie. Nous devons travailler avec cette substance. Nous devons recevoir cette substance de la divinité afin que nous puissions nous développer pleinement.
Un exemple de la façon dont cette divinité utilise la substance pour nous faire croître peut également être trouvé dans la Bible lorsque les Israélites fuyaient l’Égypte, dirigés par Moïse à travers le désert, et qu’ils souffraient depuis quarante ans dans le désert. À un moment donné, ils étaient découragés et désespérés et se plaignaient et disaient: « Pourquoi sommes-nous sortis dans le désert juste pour mourir? Donc, ce passage dans La Bible dit:
« Souviens-toi de tout le chemin par lequel Jehovah Elohim t’a conduit ces quarante ans dans le désert. Il a envoyé des difficultés pour te tester, pour déterminer ce qui est dans ton cœur, si tu garderais ses commandements ou non. Il t’a rendu la vie difficile, te laissant avoir faim, puis il t’a nourri de la manne, que ni toi ni tes ancêtres n’aviez jamais connue. C’était pour t’apprendre que ce n’est pas seulement par le pain que l’homme vit, mais par tout ce qui sort de la bouche de Dieu » – (Deutéronome 8: 3).
Cette déclaration est bien sûr lue littéralement par les gens modernes. Ils pensent que les Juifs étaient littéralement quelque part dans le désert en dehors de l’Égypte et que Dieu manifeste une sorte de pain pour qu’ils puisse manger. Ce n’est pas le sens. C’est un mythe qui véhicule une vérité spirituelle, quelque chose d’ésotérique. Quelque chose de mystique. Ce que l’histoire représente, c’est le processus par lequel nous, en tant qu’âme, travaillons pour être prêts à incarner le Christ lui-même. Pour comprendre cela, nous devons comprendre certains des symboles de cette histoire.
Premièrement, le mot Égypte n’est pas écrit dans la Bible. En Français, il dit Égypte, mais en Hébreu, il ne dit pas Égypte, il dit מצרים Matzarim, Mitsrayim ou Mitzriyim, qui signifie « l’endroit entre les eaux ». Ceci est un symbole.
Deuxièmement, le « peuple d’Israël » décrit là n’est pas ceux qui se disent Juifs dans le monde physique. Au lieu de cela, « peuple d’Israël » symbolise quelque chose à l’intérieur de nous-mêmes. Nous pouvons diviser le mot Israël en ses composants, Is-Ra-El. Où étaient les supposés Israélites? Ils étaient en Égypte. Qui étaient les dieux de l’Égypte? Isis et Ra, dieu et déesse, Père et Mère. El est l’Hébreu pour Dieu. Ainsi, le peuple d’Is-Ra-El est la progéniture du dieu et de la déesse: notre conscience, piégée dans l’esclavage, la souffrance. Le peuple d’Is-Ra-El est un symbole représentant les parties de la divinité qui sont à l’intérieur de nous, mais qui sont piégées dans l’esclavage de notre mental. Le peuple de Dieu, le peuple d’Israël, représente notre conscience, notre âme – cette partie de la divinité qui est à l’intérieur de nous, mais qui est dans la servitude, l’esclavage, en « Égypte ».
Le pharaon qui les poursuit symbolise notre ego, le régent arrogant, la passion, la luxure, le désir, l’orgueil, la cause de nos souffrances.
Mitzriyim, ou soi-disant Égypte, représente notre subconscience, l’ombre de l’Arbre de Vie. Il représente notre mental submergé, et nous en tant qu’âme, en tant que peuple d’Is-Ra-El, sommes piégés dans cela. Pour sortir de cela nous avons besoin de Moïse.
Le mot Moïse est également un symbole. Moïse était une personne. Moïse était un maître. Mais Moïse symbolise quelque chose en nous. En Hébreu, le mot Moïse est écrit comme ceci: Mem, Shin, Hei. Mosheh. Moïse. Ces lettres Hébraïques ne sont pas seulement des lettres comme des lettres Françaises. Ce sont des symboles. La lettre Mem, qui est également ici, est l’une des lettres mères de l’Hébreu. Mem symbolise l’eau. Shin, que vous pouvez voir est une trinité. À quoi cela ressemble-t-il? Feu? Il représente le feu. Mem est eau. Shin est feu. Shin est une trinité. Le Hei représente un utérus. Le mot Mosheh, Moïse, dit littéralement « utérus, né du feu et de l’eau ». Or, ce feu, cette trinité de Shin, représente cette trinité supérieure dans l’Arbre de Vie, qui est l’esprit, la divinité.
Si vous connaissez le Christianisme, vous savez que Jésus a dit à Nicodème que si vous voulez entrer au ciel, vous devez naître de nouveau d’eau et d’esprit. Il montrait le symbole de Moïse. Nous avons besoin de Moïse pour entrer au ciel. Mem, Shin, Hei. L’eau, le feu, l’utérus. Tous cela pointent à quelque chose de spirituel en nous qui doivent se développer. Moïse, en tant que mythe, en tant que symbole représente la sephirah Tiphereth sur l’Arbre de Vie, qui est notre conscience. Nous pouvons l’appeler âme, l’âme humaine. Sa principale caractéristique, Tiphereth, est la volonté. Qui va mener notre âme souffrante hors de l’esclavage? C’est notre volonté, Moïse, notre âme humaine, notre conscience, Mosheh, qui doit naître de nouveau d’eau et de feu.
C’est quand cette histoire se passe avec la מן manne. Le peuple d’Israël, notre propre mental, se plaint; « Oh, le chemin spirituel est trop dur. Pourquoi Dieu ne peut-il pas être plus facile avec moi? Pourquoi ai-je choisi ce chemin si je ne fais que souffrir? Lorsque vous prenez le chemin spirituel, vous souffrez. Vous savez pourquoi? Parce que vous avez de la luxure, de la fierté, de l’envie et de la colère et vous ne pouvez pas être libéré d’eux jusqu’à ce que vous les voyiez, les compreniez et les éliminiez. Comment allez-vous le faire dans votre état actuel? À l’heure actuelle, dans notre état actuel, nous ne voulons rien voir de tout cela. Nous voulons que les gens nous disent à quel point nous sommes bons. Nous ne voulons pas entendre la vérité sur le contenu de notre mental submergé. Mais pour être libre de la souffrance, il faut composer avec cela. Nous sommes pris au piège de la souffrance. Nous sommes piégés en enfer en ce moment. Ainsi, la divinité met en nous des situations qui font ressortir nos ego pour que nous puissions les voir: ainsi, nous souffrons de les voir, mais nous en avons besoin pour devenir libres.
Nous avons besoin de Moïse pour conduire le peuple d’Israël hors d’Égypte, de la servitude. Cela se passe en nous. Pour cela nous apprenons les enseignements, nous étudions la doctrine, nous apprenons l’éthique, nous apprenons à mieux nous comporter pour ne plus créer de souffrance. Nous apprenons comment se comporter d’une manière supérieure alors nous commençons à créer le bonheur.
La Bible dit très clairement qu’au cours de ce test, nous sommes confrontés à des difficultés, des épreuves et des problèmes. Il est dit ici dans les Écritures que « ce n’est pas seulement par le pain que l’homme vit, mais par tout ce qui sort de la bouche de Dieu ». Étudier les Écritures par lui-même et croire aux Écritures par lui-même ne vous sauve pas. C’est le pain, lechem en Hébreu. C’est le pain de la connaissance, le pain de la sagesse. Je vous donne du pain en ce moment, vous enseignant les vraies significations de la religion. C’est du pain mais cela ne peut pas vous sauver parce que qu’il est tout simplement intellectuelle. C’est seulement des concepts. Ce qui vous sauve, ce sont vos actions en combinaison avec une substance dont vous avez besoin pour vous changer chimiquement, pas seulement physiquement, mais psychologiquement. C’est ce qui est écrit ici: « Il vous a rendu la vie difficile, vous laissant avoir faim » – en d’autres termes, il vous donne beaucoup d’épreuves et de tests – « puis il vous a nourri de la מן manne » – la subsistance d’en haut, c’est ce que signifie ce mot en Hébreu, épelé Mem, Nun. Maintien d’en haut.
Manne מן
La plupart des Chrétiens et des Juifs pensent que c’est en fait juste une sorte de pain qu’ils ont trouvé par terre dans le désert et qu’ils l’ont mangé et qu’ils ont été sauvés. Ce n’est pas le sens. C’est un mythe, pas une histoire littérale. La manne est un symbole alchimique, un symbole chimique. C’est une substance, mais ce n’est pas du pain en dehors de votre corps. C’est quelque chose de beaucoup plus profond que cela. Ce mot manne est composé de מן Mem, Nun. Je vous ai déjà dit que le Mem signifie l’eau. Il est intéressant dans La Bible que la manne quand elle est créée par Dieu, elle arrive du jour au lendemain et elle s’accumule sur le sol à la suite de la rosée qui tombe. Contemplons ce beau symbole un instant. La rosée du ciel flotte de Dieu doucement vers le bas et se repose sur la Terre, puis il se forme peu à peu quelque chose que l’on appelle la manne, la substance venant d’en-haut, la subsistance d’en haut.
Tout d’abord, permettez-moi de pointer ce que nous avons fait de la Terre. Nous, nous-même, sommes Adam, un homme, un être humain. Pas l’homme, masculin, mais une personne. Adam signifie une personne, homme ou femme. Ce n’est pas important. Adam a été créé à partir d’Adamah, qui est le sol, la Terre.
« Et יהוה אלהים [Jehovah Elohim] forma האדם ha-adam [la personne] de האדמה [la poussière de la terre]… » – Genèse 2: 7
Qu’est-ce que la rosée qui dérive du ciel vers le bas? Si nous étudions l’Arbre de Vie et que nous voyons que nous sommes le réceptacle, Malkuth, le corps recevant toutes ces forces de la divinité ici dans notre corps, cette rosée est la substance de Dieu, les substances qui coulent à travers l’Arbre de Vie en tant que Rayon de la Création et qui nous donnent la vie. C’est à sa base un symbole de cela; la force de vie qui vient de la divinité. Mais c’est quelque chose de plus spécifique parce que le Mem est l’eau, mais la lettre Nun est un poisson. Ne voyez-vous pas le symbole? Quelle est la synthèse de vous-même, tout sur vous, tout sur tous vos ancêtres, toute votre histoire et tout sur la divinité en vous? Tout est cristallisé dans un poisson en vous-même; le spermatozoïde et l’ovule. Des poissons qui nagent dans les eaux de la vie de votre corps. Manne. Pouvoir sexuel. Maintien d’en haut. C’est une très profonde énergie potentielle ou la force qui est en nous se cristallisant tous les jours comme la rosée, dérivant vers le bas, tous les jours. L’énergie sexuelle en nous se renouvelle quotidiennement. C’est une condensation, une cristallisation de tout ce que nous mangeons, buvons et respirons, pensons, voyons et faisons. C’est notre signature en matière physique. Ce seul spermatozoïde, ce seul œuf, crée physiquement, évidemment. Ce que nous ne réalisons pas est que cela crée aussi spirituellement. Voilà pourquoi toutes les religions commencent par la conservation de cette énergie, la garder et la transformer, pour en faire quelque chose de supérieur.
Rappelez-vous que Jésus a dit à Nicodème: « Ce qui est né de la chair est chair mais ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3: 6). Si nous voulons que Moïse, notre âme humaine, fasse sortir l’esprit, le peuple de Dieu, cette lettre Shin, et qu’il sorte d’Égypte, nous en avons besoin. Nous avons besoin de cette manne. Cette substance est ce qui peut nous apporter la libération.
Vous voyez, dans la conférence précédente, nous avons expliqué cela. Tout, même Dieu, dépend de la matière. Tout dans la nature, dans son propre niveau, comporte trois aspects: la conscience, l’énergie et la matière. Pour que Dieu puisse dédoubler la création, Dieu a besoin de conscience, énergie et matière. Trois forces. Pour que nous puissions avoir un enfant, nous avons besoin de trois forces. Conscience, énergie et matière. Vous ne pouvez pas avoir des enfants sans la matière ou l’énergie ou la conscience – impossible. De même, si vous voulez créer l’âme, si vous voulez être libéré de la souffrance, si vous voulez incarner le Christ, si vous voulez simplement être une bonne personne et incarner la compassion, vous devez travailler avec la conscience, l’énergie et la matière. Pas seulement des croyances, mais la matière de votre corps, l’énergie de votre corps et la conscience qui le guide.
Cette manne est tous les trois: conscience, énergie et matière. C’est une substance divine fournie par la divinité pour ceux qui travaillent sur le chemin. La Manne est quelque chose de spécial, quelque chose gagné. Elle n’est pas atteinte par la personne moyenne. Elle n’est pas trouvée par la personne moyenne. Elle est trouvée par les Israélites qui souffrent dans le désert. En d’autres termes, les initiés qui travaillent à rembourser leur karma, à se racheter de leurs défauts, et en retour Dieu les aide. La Divinité leur donne la subsistance sous la forme de la manne. C’est une aide qui vient à travers la conscience, l’énergie, et la matière.
La Pierre de Jacob
Nous avons également expliqué dans la conférence précédente à propos de Yakob, ou Jacob comme nous l’appelons, qui a vu la vision des anges monter et descendre sur l’échelle vers le ciel. Ce dernier est l’Arbre de Vie. Jacob a vu comment l’âme, la conscience, peut monter et descendre. Les anges montent et les anges tombent. Ils montent et tombe toujours basés sur la même cause exacte: action. Et l’action la plus profonde est toujours sexuelle, comment ils utilisent leur énergie sexuelle. C’est à la racine du symbole.
« Après que Jacob eut la vision, il se leva tôt le matin et prit la אבן pierre qu’il avait mise pour ses oreillers, la posa pour un pilier et versa du שמן shemen sur le dessus et il appela le nom de cet endroit Bethel. Cette אבן pierre que j’ai fixé pour un pilier est la maison de Dieu… » – Genèse 28: 18-19
Yakob a érigé une pierre en tant que pilier. C’est un symbole phallique mais c’est aussi un symbole de la colonne vertébrale. Vous voyez, cet Arbre de Vie représente également le temple de Dieu que nous devons construire et ce temple est nous-mêmes. Le corps physique, le pilier qui tient le haut du temple, est notre colonne vertébrale. Elle relie le sexe et le cerveau. Le cerveau est Adam et le sexe est Eve, symboliquement parlant. Lorsque ce pilier est levé, Yakob verse du shemen sur le dessus. Nous avons expliqué précédemment que cela ressemble à la façon dont les Grecs et d’autres traditions oignent des piliers phalliques, comme le djed des Égyptiens, qui symbolisent le phallus et aussi la colonne vertébrale. Cette versement d’huile symbolise la transmutation de l’énergie sexuelle, sa conservation et son élévation. C’est évident dans le mot Hébreu pour huile: שמן « Shemen » – Shin, Mem, Nun. Cette lettre ש Shin peut être prononcée « sh » ou « s ». Donc, si vous prononcez Shin-Mem-Nun avec juste le son « s », c’est semen, qui dans les langues Égyptienne, Arabe et Hébraïque signifie huile, mais évidemment en Français, cela signifie « semence », l’énergie sexuelle.
L’huile est toujours un symbole de l’énergie sexuelle. Mais voyez-vous, dans ce mot שמן « Shemen », cette première lettre. Cela ne ressemble-t-il pas à Moïse? Ce sont les deux mêmes lettres. Shin et Mem. Feu et eau. Pensez à cela pour un moment. Lorsque vous ressentez de la chaleur sexuelle, de l’enthousiasme sexuel, qu’est-ce qui est activé en vous? Les eaux sexuelles et le feu qui remplit votre sang, qui élèvent votre température. C’est du feu. Et il apporte les eaux sexuelles, l’humidité sexuelle. Ce qui est stimulé et activé au milieu de cette énergie qui flue, c’est la lettre Nun, le poisson. Le feu, l’eau, les poissons. La force sexuelle, que ce soit chez l’homme ou la femme.
Maintenant, il y a quelque chose de très intéressant dans ce passage parce que le mot pour pierre est אבן « eben »: Aleph, Beth, Nun. Dans ce passage précédent, il dit: « L’homme ne peut pas vivre seulement de pain, mais doit dépendre de tout ce qui sort de la bouche de Dieu. » Qu’est-ce qui passe par notre bouche? א Air, le souffle. C’est l’autre lettre mère de l’Hébreu. Aleph. Vous voyez ce symbole ici? Air. Beth est la deuxième lettre. Ceci est la première lettre en Hébreu, et est également le nombre un. Beth est la deuxième lettre, cela signifie le nombre deux, ainsi que « maison ». La lettre Nun est le poisson. Beth et Nun בן ensemble signifie « fils. » Donc le mot אבן pierre est aussi « un fils » ou « premier fils ». Qui est le fils de Dieu? Christ. Qui est la pierre angulaire du temple dans le Christianisme? La pierre angulaire du temple que nous devons construire est le Christ. Cette אבן pierre que Yakob a érigé est le א בן « premier fils».
Le versement de l’huile est le point clé ici. Nous devons étudier ce mot שמן « Shemen ». C’est juste au milieu: Shin, Mem, Nun. Le feu, l’eau, les poissons. Shemen: huile ou énergie sexuelle, même chose.
Première Façon d’Acquérir la Compassion: Transmutation
Dans la conférence précédente, nous avons parlé de la substance de l’amour étant l’énergie sexuelle. Nous avons expliqué cela d’un point de vue Tantrique, du point de vue du Tantra, comment cette substance est appelée bodhichitta. À travers le processus de rétention et de transformation de l’énergie sexuelle, cette substance anime chimiquement le corps, les glandes, le système endocrinien, l’âme, l’esprit et la conscience et éveille nos pouvoirs latents. À la fin, elle apporte la Mère Divine à un état d’activité en nous. C’est ce qu’est ce feu. Ce feu en tant que force active dans le corps de l’initié est la Mère Divine elle-même, activée. En Sanskrit il est appelé Kundalini. Dans le Bouddhisme Tibétain, il est appelé Kandali. Dans le Christianisme, il est appelé Pentecôte. En Hébreu, dans la Kabbale, il est appelé Shekinah. Tous ces noms décrivent ce feu, rendu actif en nous, qui nous donne des capacités spirituelles.
Il y a un autre mot similaire en Hébreu écrit à côté de lui. Si c’est שמן « shemen », d’huile ou d’énergie sexuelle, c’est « amen » – Aleph, Mem, Nun. Amen. Notez que les deux mots ont la manne מן, la substance que Dieu donne à ceux qui travaillent sur le chemin. Mais la différence entre eux est ces premières lettres. Shemen a le ש Shin, le feu. Amen a le א Aleph, l’air. Les deux pointent vers la trinité supérieure de l’Arbre de Vie. L’Aleph est une trinité en trois parties. Le Shin est aussi une trinité avec trois parties. Amen est la Trinité en tant que air. Shemen est la trinité en tant que feu. Les deux ont l’eau et le poisson, la manne, cette substance. Le אמן amen est le souffle de Dieu, l’air qui vient de la bouche de Dieu. Le שמן shemen est le feu. Pensez au feu un instant en termes de physique. De quoi le feu a-t-il besoin? Air. S’il n’y a pas d’air, il n’y a pas de feu. Le mot « amen » indique la trinité supérieure et l’air. Nous avons besoin de Shin, du feu, pour brûler les impuretés, pour créer la vie. Le Christ est ce feu et cette lumière du Christ vient du feu qu’est la Mère Divine, la Kundalini. Ces deux feux dépendent de l’air pour exister. Cet air est l’Aleph, le souffle qui se déplace à travers l’Arbre de Vie à tous les niveaux de la nature.
Dans la conférence précédente, nous avons appris à utiliser des exercices de respiration, qui en Sanskrit sont appelés Pranayama. Nous en avons fait un aujourd’hui avant le cours, dans lequel nous nous détendions, inspirions, retenions le souffle, sans réfléchir, puis nous exhalions le souffle et répétions ce cycle. Il existe une relation très intime entre votre respiration et votre énergie sexuelle. Vous savez que c’est vrai si votre énergie sexuelle a déjà été activée parce que votre respiration change. Votre cœur change. Votre flux sanguin change. Tout ce qui est physiquement en vous est changé lorsque cet air devient un feu. La même vérité fondamentale existe spirituellement en nous sur une toute autre octave. Si dans l’acte sexuel physique, la stimulation de l’énergie sexuelle modifie votre respiration et amène le feu dans votre corps, la même chose se produit dans votre conscience lorsque cette énergie est préservée. La respiration et le feu sont stimulés à l’activité. C’est pourquoi nous pratiquons le Pranayama.
La première forme d’invocation de la compassion, de la bodhichitta, et la première façon de commencer à travailler avec elle-même et à en faire l’expérience est la première étape – la transmutation. Autrement dit: conservez votre énergie sexuelle et transformez-la au quotidien. Rejetez la luxure. Mettez-la de côté. Au lieu de cela, apprenez ce qu’est la chasteté ; l’énergie sexuelle qui est pure, qui appartient à la divinité. Lorsque vous rejetez la luxure, vous consacrez plutôt votre énergie sexuelle à Dieu pour vous sortir de la souffrance. C’est la transmutation. Ce n’est pas seulement une croyance. Elle doit être mise en œuvre au quotidien. Pour quelqu’un qui est célibataire, c’est par ces pratiques respiratoires, le pranayama. C’est ce qui est décrit ici. Il existe de nombreuses variantes du pranayama, mais leur élément commun est la conservation de l’énergie sexuelle et sa transmutation par la relaxation, la concentration et la respiration. Comme nous l’avons fait aujourd’hui, vous vous détendez, vous vous concentrez sur votre respiration et vous respirez simplement profondément. Il y a plus de variations. Il existe des mantras et des visualisations, mais une simple respiration profonde suffit pour stimuler le mouvement de l’air et du feu en vous.
La conservation de cette énergie et sa transformation signifie que vous frappez à la porte de la divinité. C’est pourquoi Jésus dit: « Frappez et il sera ouvert » (Matthieu 7: 7). Cette porte est dans vos glandes sexuelles. La porte du chemin commence par la transmutation de l’énergie sexuelle. Si vous ne transmutez pas votre énergie sexuelle, votre vie spirituelle n’est qu’un rêve. Si vous voulez faire l’expérience de la réalité de l’éveil de la conscience, de la vue de la divinité et de la vision et de l’expérience des mondes internes par vous-même, conservez l’énergie qui la fait se produire.
Dans cette image, l’initié transforme l’énergie sexuelle, l’élève vers le haut de sa colonne vertébrale jusqu’au cerveau, sature les glandes pinéale et pituitaire et les anime, ce qui lui donne des visions. Sans cette énergie, il n’y a pas de visions. La plupart des gens n’ont jamais connu la divinité parce qu’ils n’ont que des croyances. Ils ne travaillent pas avec la substance, la manne.
Deuxième Façon d’Acquérir la Compassion: Transformation
Le deuxième outil pratique que vous pouvez utiliser pour invoquer la compassion et en faire l’expérience par vous-même est d’utiliser des mantras. Le mot mantra est Sanskrit et signifie « protection mental ».
« Om mani padme hum » est un mantra très profond, écrit en Tibétain. Vous trouverez d’innombrables variations dans la façon dont il est prononcé, selon la tradition et la région d’où elle vient. C’est un mantra de six syllabes. Il y a des volumes et des volumes écrits sur sa profondeur. Les sons de cette phrase sont une vibration d’énergie dans la nature qui se connecte directement à la trinité de l’Arbre de Vie. Il englobe tous les éléments de la création et dans la combinaison des sons, il évoque directement la présence de ce que nous appelons le Christ en Occident et ce que les Tibétains appellent Avalokiteshvara ou Chenrezig, qui est décrit ici.
Cette image montre, comme Vishnu, comment cette force de compassion se manifeste toujours à travers des millions de façons d’aider ceux qui souffrent, d’où les nombreuses têtes et bras. Ils représentent toutes les différentes manières dont la divinité tend la main pour aider ceux qui souffrent. Lorsque vous chantez ce mantra, vous demandez cette aide. Ce mantra doit être utilisé consciemment, avec prière, émotion, conscience profonde et sérieux. Si vous le répétez simplement mécaniquement, sans arrêt, cela n’a aucun sens. Il faut le prononcer en pleine conscience. « Om mani padme hum ». Nous avons donné une conférence détaillant cela appelé Le Mantra du Christ, qui peut être lu sur le site Web.
Regardez les trois premières lettres de ce mantra. La première est Aum. Cette lettre, en Tibétain, ressemble à l’Aleph et au Shin de l’Hébreu. La deuxième lettre, Ma, ressemble au Mem de l’Hébreu. La troisième lettre, Ni, ressemble au Nun de l’Hébreu. Vous voyez? Dans leurs racines, toutes les religions sont les mêmes.
Si vous voulez expérimenter l’éveil de la compassion en vous-même, la présence de la divinité en vous-même, la première étape consiste, comme je l’ai expliqué, à conserver l’énergie et à la transformer. La deuxième étape serait la suivante: utilisez tout le temps un mantra comme celui-ci. Chantez-le dans votre mental. Au lieu de perdre votre temps à penser, à fantasmer et à rêver toute la journée sur des choses vraiment inutiles, donnez à votre mental cette tâche. Chantez cette prière, cette invocation à la divinité, la répétant, la répétant. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le Sanskrit « Om mani padme hum », alors chantez simplement « Amen ». Ce n’est pas aussi complet, mais la racine est la même. Répétez-le mentalement pendant que vous travaillez, pendant que vous marchez, pendant que vous vous lavez, pendant que vous dormez, en invoquant la divinité, en priant et en rejetant les habitudes de votre mode de pensée rassis et fatigué et en essayant plutôt d’adopter un nouvelle façon d’être – transmutation.
Dans cet effort, vous prenez cette énergie préservée et la mettez en activité en vous-même pour amener la présence de la divinité dans votre corps, votre cœur et votre mental pour vous donner un aperçu, des conseils et de la santé et ressentir cette présence. Si vous travaillez sérieusement avec ce mantra, vous serez changé. Il n’y a pas de doute.
Troisième Façon d’Acquérir la Compassion: Transsubstantiation
En Occident, nous appelons cela Eucharistie ou Communion. En Asie, ils l’appellent tsog. Dans la Bible, il est dit:
« Melchisédek, Roi de Salem, a apporté du pain et du vin. Il était un prêtre de Dieu, le plus haut… » – Genèse 14:18
La première apparition de la communion, ou prise de pain et de vin, n’est pas dans le Nouveau Testament. Ce n’est pas avec Jésus. C’est avec Melchisédek. Jésus était prêtre selon l’ordre de Melchisédek. Melchisédek est un très haut maître, qui a donné à l’humanité le don de la nourriture et du vin bénis. Le pain et le vin, le corps et le sang du Christ appelés Eucharistie ou Communion. Dans le Nouveau Testament, il est dit:
« Car tout souverain sacrificateur pris parmi les hommes est ordonné pour les hommes dans les choses qui appartiennent à Dieu, afin qu’il puisse offrir à la fois des offrandes et des sacrifices pour les péchés: qui peut avoir de la compassion pour les ignorants et pour ceux qui sont hors du chemin; car il est lui-même entouré d’infirmité… De même, le Christ ne s’est pas glorifié pour être fait grand prêtre; mais celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il le dit aussi dans un autre lieu, tu es un prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédek. » – Hébreux 5: 1-6
En synthèse, vous pouvez, tout comme Jésus et Melchisédek, par le biais du rituel, invoquer l’aide de la divinité par le pain et le vin bénis; vin non alcoolisé, vin symbolique.
Cette image montre que cet élément béni, symbole du sang et symbole du corps, nourrit le cœur. Il nous livre une substance supérieure au pain physique.
Ces trois façons sont la façon dont nous recevons de la bouche de Dieu quelque chose de plus grand que le pain. Nous prenons la substance, la manne, physiquement à travers l’énergie sexuelle, chimiquement à travers la transmutation, et spirituellement à travers la transsubstantiation de la boisson et de la nourriture bénies.
Dans cette troisième étape, si vous avez vraiment besoin de l’aide de la divinité, que vous voulez vraiment vaincre les défauts qui vous affligent et que vous avez besoin de force pour le travail que vous faites, vous pouvez effectuer l’Eucharistie vous-même, chez vous. Jésus a donné des instructions sur la façon de le faire conformément à la façon dont Melchisédek lui a enseigné, et c’est très simple. Vous prenez du jus de raisin et un pain de grains entiers, et vous les bénissez avec le signe de la croix et vous priez et demandez à la divinité de remplir cette substance avec la substance du Christ afin que vous puissiez être renforcé pour le travail dont vous avez besoin. Ensuite, avec une attitude de prière, vous mangez et buvez. Vous pouvez le faire tous les jours.
Apprendre davantage sur la nourriture et les boissons bénies.
Ces trois méthodes incarnent la loi du trois pour créer quelque chose de nouveau à l’intérieur de vous. En travaillant avec ces trois méthodes pratiques, vous pouvez acquérir la substance du Christ – la compassion.
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Three Ways to Acquire Compassion.