Écrit par : Gnostic Instructor          Catégorie : Commencer Ici et Maintenant

Nous allons parler de connaissance et de l’être. Qu’est-ce que connaître? Qu’est-ce que être?

Vous voyez, la plupart du temps, les gens croient, ou pensent, que l’être est lié à la mémoire. Si je devais vous demander: « Qui êtes-vous? » Immédiatement, vous utilisez votre mémoire. Vous vous souvenez de votre nom, vous vous souvenez de vos ancêtres, de ce que vous avez fait dans le passé. Et c’est notre réponse, parce que nous sommes identifiés avec le mental.

Il y a deux questions que nous posons toujours: Quel est votre nom? Et nous répondons: « Je m’appelle….. »

Qui êtes-vous? Et puis, la réponse sera en relation avec les connaissances que vous avez, dans votre mental, dans votre mémoire.

Ainsi, voyez-vous, il existe deux types de connaissances: la connaissance innée, qui est liée à ce que vous êtes réellement, à ce qui vous appartient; et des connaissances acquises, qui sont liées à la personnalité que nous avons à ce moment-là, dans cette vie.

La personnalité est liée au nom que nous portons, c’est la poussière du sol.

Notre personnalité se développe en fonction de notre héritage culturel et familial, de notre éducation et des circonstances de notre vie.

Donc, conformément à notre héritage, nous avons différentes manières d’être, mais ce n’est pas de l’être, c’est différentes manières de se comporter, dirons-nous, conformément aux gènes. C’est pourquoi vous constaterez que certaines personnes, certaines races se comportent différemment des autres races, et cela est dû aux coutumes dont nous héritons.

Par exemple, les Italiens ont certaines coutumes et habitudes qu’ils transmettent à leurs enfants. Les Grecs ont des us et coutumes différents. C’est pourquoi, lorsque vous voyagez dans d’autres pays, vous constatez toujours des comportements différents selon les cultures. Même au sein d’un pays, on peut trouver différents types d’habitudes et de coutumes, et cela est dû aux habitudes et aux coutumes que les gens ont développées en fonction de l’environnement, en fonction des nécessités de cette région particulière.

Même dans la langue. Lorsque nous parlons, par exemple, si vous observez vos langues, en l’occurrence l’Anglais, le son qui prédomine dans la langue Anglaise est « eh ». « Eh ». Je parle Espagnol, donc je sais avec certitude que le son que j’entends le plus lorsque je parle Espagnol est « ah ». Pas « eh », comme en Anglais.

Chaque langue a des sons prédominants différents. Comme j’entends, par exemple, différentes blagues, à différents endroits, de gens qui, lorsqu’ils parlent des Italiens, mettent l’accent sur la lettre E. Et en Italien, en effet, la lettre E est très courante; c’est plus courant que les autres sons.

Certaines langues comme l’Allemand sont très gutturales. Ensuite, il y a le Français, qui peut être assez nasillard. Quand on entend des Français parler d’autres langues, on entend que parfois ils parlent avec leur nez.

Je veux que vous voyiez donc différentes activités des centres du corps, que nous appelons les plexi, que la Parole met en activité. C’est pourquoi, dans différents pays, où les gens parlent des langues différentes, ces langues sont toujours liées à des forces différentes et particulières qu’elles attirent ou rejettent. C’est sur la base de l’accumulation de ces certaines forces que nous développons ce que nous appelons l’héritage, les habitudes et coutumes que nous avons.

C’est pourquoi il est facile de savoir que lorsque vous regardez un film ou que vous voyez des gens qui se comportent et agissent d’une manière particulière, vous dites: « Oh, ce sont des Anglais ». Cela signifie que nous sommes capables de reconnaître cet héritage.

Et parfois, ils n’entendent même pas comment ils parlent, mais simplement comment ils se comportent, comment ils pensent, sans même parler. Et ils peuvent dire: « Ce peuple est telle ou telle race. » Et c’est parce qu’au fil du temps, nous héritons de cela. On dirait que c’est quelque chose de mécanique au sein de la personnalité.

Malheureusement, les gens s’identifient incroyablement à leur corps, à leur personnalité, au point qu’ils croient et disent: « C’est ce que je suis. »

Dans ces études, nous travaillons à nous identifier à notre Être. Nous comprenons que le corps physique n’est qu’un véhicule que nous possédons conformément à la loi de cause à effet, la loi du karma. Tout le monde a ce qu’il mérite.

Quand je suis arrivé dans ce pays, j’aidais un de mes amis Chiliens à peindre. Je me souviens qu’un autre de ses amis, qui travaillait également avec nous, venait des Caraïbes, de la Jamaïque. Il était bien sûr noir. Dans sa personnalité, il y avait une tendance à aimer commander, à gérer.

Quoi qu’il en soit, il s’est produit une dispute entre nous deux, car je ne l’écoutais pas essayer de me dire comment peindre. Il a atteint un point tel qu’il était tellement en colère contre moi qu’il a dit: « Vous n’êtes pas noir! » Et au moment où il a dit cela, j’en ai saisi le sens profond. Cette réponse, ou cette déclaration, est très profonde, non seulement dans sa personnalité, mais c’est une conséquence d’une très longue histoire, liée à l’esclavage, à beaucoup de choses, dans laquelle les gens sont encore enracinés. des choses que les gens disent: « C’est ce que je suis. » Est-ce que vous voyez? c’est précisément ce que disent les gens: « C’est ce que je suis! »

C’est un gros problème.

Nous sommes tellement identifiés à notre race que nous pensons que c’est ce que nous sommes. C’est pourquoi nous trouvons des guerres sur cette planète Terre, à cause de cette chose que nous avons dans notre sang, parce que cela se trouve dans la moelle de nos os, vous savez? Et parfois, nous disons: « Oh, nous n’allons pas nous y identifier. » Mais au fond, nous y sommes très ancrés. Et c’est un karma lié à la personnalité.

En comprenant cela, nous voyons comment cet héritage que nous apportons de nos ancêtres doit être étudié, visualisé dans la méditation, afin de ne pas s’y identifier, car c’est, je le répète, l’une des racines de différents complexes sur la terre.

Évidemment, un autre élément lié à la personnalité est l’éducation. Dans différentes parties du monde, les gens regardent avec dédain ceux qui ne sont ni alphabétisés ni intellectuels. Dans de tels endroits, pour être respecté, il faut accumuler beaucoup de connaissances.

Si une telle personne, dans une telle culture, a une bonne carrière, est médecin, avocat, ingénieur ou architecte, cette personne est quelqu’un. Je me souviens de nombreuses fois, par exemple, des gens avec des enfants pointaient du doigt des vendeurs humbles et simples, qui essayaient juste de survivre dans cette jungle, essayant de gagner quelques centimes pour manger, et cette personne disait: « Voyez! Vous devez étudier. Pour ne pas être comme lui. »

Et puis je me dis: « Pourquoi les gens se comportent-ils toujours comme si être pauvre était un crime? » De nos jours, les gens considèrent la pauvreté comme un crime. Et vous pourriez dire: « Eh bien, si nous ne trouvons pas de gens par exemple, comme dans le métro, vous trouvez des gens qui nettoient vos chaussures. Quelqu’un doit le faire! »

Tout le monde a différents types d’emplois. Si tout le monde était médecin, qui construirait des maisons, préparerait des repas, ou des vêtements, etc., etc.? Pour avoir une société qui fonctionne, nous avons besoin de différents types de personnes, dotées de différentes facultés inhérentes et de différents types de connaissances. Chacun doit contribuer, à sa manière, avec ses propres dons, selon son propre niveau.

Dans mon cas, je me retrouve à enseigner ceci. Pourquoi? Parce que je le connais. Mais cette connaissance est liée à mon Être. C’est quelque chose que nous devons comprendre, saisir, ce type de connaissance.

Mais je ne m’identifie pas non plus à cela, car certaines choses que j’enseigne ici, je les ai aussi apprises à l’extérieur. Et je dois développer cela en moi.

Mais penser que je le suis, simplement parce que j’ai certaines connaissances en tête, c’est une erreur.

Rappelez-vous que, comme nous l’avons dit dans d’autres conférences, il y a deux lignes dans la vie que nous devons parcourir: l’horizontale et la verticale.

La ligne horizontale est liée à ce dont nous parlons ici, à notre vie physique et à la personnalité dans laquelle nous devons développer certaines choses pour survivre, pour gagner notre pain quotidien.

Le problème est quand nous parvenons à nous identifier à cela. Oui, développer la personnalité est une nécessité pour que nous puissions opérer dans le monde, mais ce qu’il faut reconnaître, c’est que cette personnalité n’est qu’un outil, un masque, de la poussière du sol, que nous devons porter. En effet, le mot personnalité vient du Latin Persona personae, qui signifie « un masque à travers lequel sonner », comme quelque chose à travers laquelle parler et amplifiant peut-être la voix.

En effet, s’identifier à ce masque et penser que le masque est « qui nous sommes » est une erreur.

Le type de connaissances que nous recevons à l’école, au collège et à l’université ne change pas la réalité de qui et de ce que nous sommes, en relation avec l’Être. Vous pourriez avoir dans votre cerveau toutes les connaissances de toute l’histoire de la terre, vous pourriez apprendre toutes les langues de cette planète et lire tous les livres écrits et vous deviendriez un très grand intellectuel…. Mais rien de tout cela n’a rien à voir avec la ligne verticale, qui est la ligne de l’Être.

Comme je l’ai dit, je connais beaucoup de choses liées à l’esprit, liées à cette doctrine, mais je ne m’identifie jamais à cela ni ne pense que, simplement parce que j’ai cette connaissance, je monte intrinsèquement la ligne verticale vers mon Être intérieur. Le développement de l’Être n’a rien à voir avec tout ce que nous avons dans le cerveau, qui est lié à la ligne horizontale.

Nous devons comprendre que la ligne verticale est à l’intérieur de nous; le travail pour gravir cette ligne verticale est un processus interne qui n’a rien à voir avec les atours du monde extérieur, le monde physique, qui est le domaine de la ligne horizontale.

La ligne horizontale est liée à votre personnalité, à vos relations avec les autres; les circonstances de la vie se développent sur la ligne horizontale. C’est pourquoi on trouve différents types de personnalités, et des personnes avec différents niveaux de connaissances intellectuelles, etc.

Prenons par exemple les connaissances intellectuelles en informatique. De nos jours, on est obligé d’apprendre au sujet des ordinateurs. Nous devons le faire, car c’est très critique pour notre vie, et cela progresse constamment et si vous ne connaissez rien aux ordinateurs, alors vous serez laissé pour compte. Si les enfants n’apprennent rien à ce sujet, lorsqu’ils seront adultes, ils n’auront pas la capacité de se confronter à cette société, ils devront s’initier à l’informatique, pour manger « leur pain quotidien à la sueur de leur visage ». En effet, de nombreuses personnes acquièrent de nombreuses compétences pour survivre, mais rien de tout cela n’a rien à voir avec l’Être.

Il peut y avoir des gens comme Bill Gates, par exemple. Un milliardaire, qui devient de plus en plus riche, qui se développe grâce à son intellect. Tout le travail qu’il fait est très clairement intellectuel, il fait progresser la technologie et rapporte beaucoup d’argent, mais cela n’a rien à voir avec son Être. Rien!

Le développement sur la ligne verticale est quelque chose de très pratique, quelque chose d’interne, et est directement lié à l’Arbre de Vie. Ce développement dont nous parlons est le développement de l’Être, et c’est précisément ce à quoi nous faisions référence dans nos questions d’ouverture.

En effet, il existe d’autres types de connaissances qui ne naissent pas ou ne se rapportent pas à la ligne horizontale… Qu’en est-il de la télépathie? Et la clairvoyance? Qu’en est-il des autres types de facultés spirituelles dont les gens parlent? Ceux-ci sont liés à l’Être.

L’Arbre de Vie de l’Être utilise en lui-même douze sens pour se développer. Le développement de l’Être dans la ligne verticale se rapporte à un autre type de connaissance, une connaissance que l’on ne reçoit pas dans les cours, une connaissance que l’on ne reçoit pas à travers les livres. C’est une connaissance liée à l’Être.

C’est pourquoi il est écrit que dans le Jardin d’Éden il y avait deux arbres: l’Arbre de Vie, qui est la Kabbale et l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, qui est l’Alchimie- אלכימיה (la chimie-כימיה d’El-אל, Dieu).

« Et (dans le Vav-ו, symbole du système nerveux central) Elohim dit: Qu’il y ait des lumières (Meroth-מארת) dans le firmament des cieux (la tête) pour séparer le jour de la nuit; et qu’elles soient des signes, des âges (spirituels), des jours (VeLeyamim-ולימים) et des années. » – Genèse 1:14

Rappelez-vous que dans Genèse 1: 5, « Elohim appela la lumière Iom-יום, Jour. »

Ainsi, l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal n’est pas un type de connaissance que nous apprendrons intellectuellement ici, dans ce monde physique. Mais fait référence au développement des lumières de la Kundalini dans la colonne vertébrale des Alchimistes-אלכימים. C’est pourquoi il manque au mot lumières (Meroth-מארת) la lettre Vav-ו, symbole du système nerveux central (le trône d’El-אל, Chesed-חסד, Abraham-אברהם, l’Esprit); le mot devrait être Meoroth-מאורת.

Bien sûr, ici, dans cette école, nous vous donnons des connaissances que vous recevez avec votre personnalité, avec votre mental, mais qui sont liées à la ligne verticale. Cependant, si la connaissance que nous délivrons ici reste uniquement dans l’intellect et ne devient jamais une réalité pratique pour vous, alors elle restera sur la ligne horizontale. En vous se trouve précisément l’option, la possibilité, le choix de prendre cette connaissance et d’en faire quelque chose de réel, quelque chose de tangible, quelque chose sur la ligne verticale. Ceci n’est qu’un outil. Seules les connaissances que vous pratiquez, que vous développez en vous, peuvent vous aider à vous développer verticalement. En d’autres termes, seules les connaissances liées à la ligne verticale rendues pratiques peuvent vous aider à vous élever spirituellement parlant; rappelez-vous que ce qui appartient à l’horizontal ne peut jamais vous aider à vous élever car cette connaissance ne peut jamais échapper au plan horizontal.

Pour simplifier: la ligne verticale représente le chemin spirituel, lié à l’Esprit, à l’Être. Mais pour développer ce chemin spirituel, il faut le faire, tout en étant également attentif aux responsabilités et aux exigences de la ligne horizontale, et que c’est à travers notre personnalité et notre intellect que nous recevons cette connaissance. Mais si cette connaissance demeure là dans l’intellect, dans la personnalité, qui appartiennent à la ligne horizontale, cette connaissance ne pourra jamais nous aider à gravir la verticale.

Nous devons comprendre qu’il y a beaucoup de gens qui ont de nombreux livres liés à cette connaissance, qui comprennent la connaissance, intellectuellement parlant, mais qui ne mettent jamais cette connaissance en action pratique. Par conséquent, ils ont développé zéro dans leur Être. Ils sont exactement les mêmes que lorsqu’ils ne connaissaient rien de ces enseignements.

Comprenez que même avoir une compréhension intellectuelle de cette connaissance, de ces enseignements, de ce chemin peut prendre beaucoup de temps et beaucoup d’études. L’erreur est de confondre la compréhension intellectuelle des enseignements avec leur application pratique. Là encore, la compréhension intellectuelle appartient à l’horizontal, la connaissance pratique au vertical.

En d’autres termes, ce qui est important, c’est de prendre cette connaissance et de la faire vivre en nous, à travers une compréhension consciente. Prenons un exemple.

Nous parlions des Kabbalistes. Kabbale est un mot Hébreu qui vient de LeKabel-לקבל, qui signifie « recevoir ».

« Il existe deux types de Kabbalistes: les Kabbalistes intellectuels et les Kabbalistes intuitifs. Les Kabbalistes intellectuels sont des magiciens noirs, tandis que les Kabbalistes intuitifs sont des magiciens blancs. » – Alchimie et Kabbale dans le Tarot de Samael Aun Weor

« La signification occulte du Verseau est la connaissance. Le Verseau, signe du porteur d’eau, est un signe éminemment révolutionnaire.

Il existe quatre types de connaissances ou sciences secrètes. Nous devons savoir quels sont ces quatre types de connaissances.

  1. Yajna-Vidya, connaissance acquise au moyen de certains pouvoirs occultes éveillés au sein de notre propre nature intérieure, à travers certains rituels magiques.
  2. Maha-Vidya kabbalistique, la science de la Kabbale avec toutes ses invocations, ses symboles mathématiques et sa liturgie, qui peut être angélique ou diabolique selon le type de personne qui l’utilise.
  3. Gupta-Vidya, la science des mantras, la magie de la parole; elle repose sur les pouvoirs mystiques des sons, sur la science de l’harmonie.
  4. Atma-Vidya ou véritable sagesse de l’Être, Atman, la Monade Supérieure.

Ces formes de connaissance (à l’exception du quatrième type) sont la racine de toutes les sciences occultes. De toutes ces formes de connaissance (sauf la quatrième) naissent la Kabbale, la chiromancie, l’astrologie, la physiologie occulte, la cartomancie scientifique, etc.

De toutes ces formes de connaissance, de toutes ces branches occultes, la science a déjà découvert quelques secrets, mais le sens spatial développé n’est pas l’hypnotisme, et il ne peut pas non plus être acquis par ces arts.

Ce livre d’astrologie ésotérique et hermétique n’a rien à voir avec l’astrologie carnavalesque évoquée dans les journaux. Dans ce livre, nous enseignons la science de l’Atma-Vidya. » – Astrologie Pratique de Samael Aun Weor

Un grand Kabbaliste est celui qui reçoit la connaissance de l’Alchimie-אלכימיה à travers Atma-Vidya, Chesed-חסד (rappelez-vous, en Hébreu, Dieu est El-אל dans Atziluth-אצילות), et à celui-ci est donné le titre de Rabbi-רבי. Qu’est-ce qu’un Rabbi-רבי? Rabbi-רבי est un mot pour maître en Hébreu; les rabbis sont des maîtres de la Kabbale et des Alchimistes – אלכימים des jours – ולימים à travers Atma-Vidya, Chesed-חסד. Rappelez-vous que dans Genèse 1: 5, « Elohim appela la lumière Iom-יום, Jour. »

En effet, vous pouvez lire de nombreux livres liés à la Kabbale, ou à l’esprit, à l’ésotérisme, et cela ferait de vous un Kabbaliste, mais un Kabbaliste intellectuel dans la ligne horizontale.

Si vous ne mettez pas la connaissance de l’Alchimie-אלכימיה directement dans votre Être (c’est-à-dire dans votre Atma-Vidya, Chesed-חסד, dans votre Dieu, El-אל), et recevez l’information directement de votre Être (Ratzon LeKabel- רצון לקבל, volonté de recevoir de votre propre Esprit, votre Ruach Elohim-רוח אלהים, votre Dieu, El-אל dans Atziluth-אצילות), à l’intérieur, dans votre conscience, dans votre Âme Ruach-רוח, vous ne serez jamais un vrai Kabbaliste, juste un Kabbaliste intellectuel.

Comme en ce moment même, vous êtes ici à m’écouter, et vous écoutez avec connaissance, y compris votre intellect. Mais nous sommes ici dans la ligne horizontale. Cela ne changera pas du tout votre Être. Pour que vous, ou pour que votre Être change, pour que vous changiez le niveau de votre Être, vous devez mettre en pratique ce que nous enseignons ici. Et cela est quelque chose d’individuel, de particulier, en relation avec votre Être (avec votre Dieu, El-אל). Alors, vous commencerez à être un Kabbaliste intuitif; ou, en d’autres termes, vous apprendrez, vous recevrez à travers Atma-Vidya, Chesed-חסד, et comprendrez de manière intuitive. Lorsque vous apprenez de manière intuitive, c’est une vraie connaissance parce que cette connaissance est liée à votre Être (Dieu, El-אל). Si vous ne mettez pas cela dans votre conscience, alors cette connaissance sera perdue à votre mort.

[Public]: Alors, tout en apprenant, ou en abordant, ou en comprenant cette connaissance de manière intuitive, est-il normal de se demander constamment s’il s’agit réellement d’une compréhension? Ou est-ce lorsque c’est vraiment intuitif – eh bien, je sais quand c’est intuitif, on le sait sans aucun doute – mais lorsqu’on approche de ce stade de véritable compréhension, lorsqu’on ressent quelque chose intuitivement ou si quelque chose est simplement une sagesse qui nous a été donnée, est-il possible de continuer à douter parce qu’on remet toujours en question l’ego et dans quelle mesure cela est vraiment un vrai signe ou une vraie connaissance ou dans quelle mesure tout cela est simplement coloré par l’ego et par vouloir croire cela ou vouloir croire ceci?

[Instructeur Gnostique]: Oui. C’est pourquoi le doute sera toujours en nous si nous ne mettons pas cette connaissance dans la conscience. Mettre la connaissance dans la conscience, c’est en faire l’expérience. Vous voyez?

Ce n’est pas comme si nous disions: « Oh, je dois mémoriser ceci ou mettre cela dans ma mémoire ». Non. La mettre dans la conscience signifie en faire l’expérience.

Laissez-moi vous donner un exemple: si je vous dis: « Si vous mettez votre doigt dans le feu, votre doigt sera brûlé ». Eh bien, vous pourriez dire: « Oui, oui, cela semble logique. Le feu brûle, etc. Alors, je vais y mettre mon doigt. »

Mais si vous ne le faites pas, vous ne ferez pas l’expérience de cela directement dans votre chair. Si vous le faites, alors c’est une expérience directe. C’est un exemple physique.

Je parle souvent de la Genèse, parce que le livre de la Genèse est vraiment extraordinaire. Mais, il est écrit comme un guide, comme une connaissance, autrement dit de la conscience, pour l’Être. Il est écrit pour ceux qui souhaitent gravir la ligne verticale de l’Être.

Autrement dit, seul l’Être, la conscience, peut comprendre cela.

Il existe des millions de Bibles, écrites dans les différentes langues qui existent, et elles répètent et répètent ce qui est écrit dans la Genèse. Cependant, parce qu’ils ne comprennent pas le sens des enseignements contenus dans la Bible, dans la Genèse, ils changent parfois ce qui est écrit ou interprètent les enseignements uniquement selon la ligne horizontale.

Ces personnes, en raison de leur dévouement, lisent, lisent et lisent, et mémorisent ce qu’elles lisent. Et c’est très mauvais. Si vous mémorisez quelque chose sans le comprendre, c’est très mauvais. Cela endommage le cerveau, le mental et la conscience. Ce qu’il faut faire, c’est méditer. Vous voyez?

Par exemple, lorsque je vais enseigner quelque chose en rapport avec ce livre ou n’importe quelle écriture sacrée, je ne le lis pas et je ne dis pas: « Oh, je veux en parler », et je le lis. Évidemment, il y a quelque chose de plus là-dedans. Vous lisez un paragraphe ou une partie de ce qui est écrit, puis vous fermez les yeux, puis vous le mémorisez. Mais ensuite, vous priez votre Dieu intérieur en méditation. Prier, c’est parler avec Dieu, pour recevoir; et si notre prière est sincère, notre mental est calme et clair et notre cœur est ouvert, nous nous mettons en position d’être réceptifs à l’explication de ce qui y est écrit.

Lors de la lecture des Écritures, il existe évidemment une logique superficielle, un raisonnement superficiel, une manière de comprendre par l’intellect, mais tout cela appartient à la ligne horizontale. En effet, il existe une logique supérieure, qui n’a rien à voir avec cet intellect. La logique supérieure est reçue, accessible par l’intuition. Lorsque vous atteignez ce niveau de compréhension, alors les choses qui pour les autres sont inintelligibles, insaisissables, incongrues, deviennent pour vous quelque chose de logique.

Pour moi, par exemple, lorsque je lis le livre de la Genèse, tout, j’utilise les informations que j’ai recueillies, en méditation afin de les saisir avec ma conscience et de prier mon Être. C’est cela recevoir. C’est la Kabbale; recevoir des informations directement de l’Être. Ceci, pour que cette connaissance soit unie à mon Être ou appartienne à mon Être, à ma conscience, et pas seulement à mon intellect.

Alors, l’information arrive. Parce que prier, parler avec Dieu, c’est comme ça qu’on apprend. Vous voyez?

Si vous êtes pleinement concentré et que vous quittez le corps, alors vous expérimentez, avec votre conscience, ce qui y est écrit.

Ou quand vous voyez un film. Nous l’avons mis dans un exemple simple. Vous entendez parler des Dix Commandements, puis vous mettez les Dix Commandements dans des films et vous voyez: « Oh ». Parce que dans la Bible, vous ne voyez que des lettres, mais dans le film, vous voyez les acteurs qui y jouent.

De la même manière avec la conscience. À l’intérieur, vous vivez des choses, vous voyez des choses en rapport avec ce qui y est écrit. Et puis vous comprenez. Et puis on apprend vraiment. Vous développez des connaissances.

Il y a beaucoup de choses que vous devez apprendre, que vous pouvez apprendre en relation avec cela, et pas seulement en relation avec la Bible. Plusieurs choses. Par exemple, dans la ligne horizontale… tout le monde sait, même à la maternelle, que deux plus deux font quatre. Vous le savez. Tout ordinateur sait que deux plus deux font quatre.

Mais cette compréhension réside dans l’intellect. C’est une vérité: deux plus deux font quatre. Mais en êtes-vous réellement conscient? Êtes-vous conscient de cette vérité?

Nous l’acceptons, mais nous ne le connaissons pas. Ainsi, lorsque nous méditons et que nous nous plongeons dans une méditation profonde, nous pouvons nous rappeler: deux plus deux font quatre. Pour connaître, qu’est-ce que cela signifie réellement, voyez-vous? Pourquoi? Le connaître consciemment.

Connaître cela consciemment, c’est entrer dans sa nature intérieure, entrer dans l’Être, dans la verticale. Il est très difficile de connaître pourquoi deux plus deux font quatre.

L’univers est mathématique, il est construit sur des nombres; il y a une sagesse infinie cachée dans les vérités mathématiques, mais cette sagesse ne pourra jamais être atteinte si la connaissance reste simplement intellectuelle.

Einstein, par exemple, a écrit sur la théorie de la relativité. Mais faire l’expérience de ce qu’est le temps, avec votre conscience, c’est une question de développer votre Être (Dieu, El-אל), de développer vos sens internes et spirituels. À l’heure actuelle, au niveau où nous nous trouvons, avec nos cinq sens et nos facultés spirituelles intérieures pas vraiment développées, il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas expérimenter.

Il existe un type de connaissances que nous ne pouvons pas vérifier dans l’état dans lequel nous nous trouvons. Nous avons besoin de nous développer spirituellement, avec l’Être; nous avons sept sens que nous devons développer…

Dans le corps physique, l’Être est en relation avec la colonne vertébrale. Nous avons affirmé à plusieurs reprises que le système cérébro-spinal est le trône de l’Esprit (Dieu, El-אל). Malheureusement, ce trône est vide.

L’Esprit (Dieu, El-אל) doit être assis là et contrôler la machine humaine, mais, pour que l’Esprit soit assis là et contrôler la machine humaine, que doit-il développer? Les sept chakras.

Bien sûr, parallèlement au développement de nos facultés spirituelles intérieures, nous devons également travailler à diminuer l’ego. L’Être et l’ego sont comme l’huile et l’eau; ils ne se mélangent pas.

Quoi qu’il en soit, le développement de l’Arbre de Vie en relation avec le corps physique se produit au sein de la colonne vertébrale.

L’Arbre de Vie est l’Être.

Dans l’Arbre de Vie, la colonne vertébrale est le trône de l’Esprit. L’Esprit doit s’asseoir là pour connaître, expérimenter à travers les cinq sens et les sept chakras, donnant à la conscience supérieure de l’Être les douze sens.

Avec ces 12 sens, nous pouvons vérifier tous les phénomènes du monde physique. Comprenez que je ne parle même pas des mondes internes, juste de ce monde physique. De nombreuses choses se produisent dans ce monde physique dont nous n’avons pas conscience.

Dans les temps anciens, les Lémuriens avaient leurs douze sens pleinement développés. Ce que nous devons développer à notre époque, dans les temps anciens, il était pleinement développé.

Eux, les Lémuriens, étaient conscients. Ils étaient conscients de ce monde physique au sens complet du terme. Nous avons perdu les sens intérieurs liés aux sept chakras. Nous ne savons pas ce qui se passe, tout comme les scientifiques d’aujourd’hui.

Nous connaissons les connaissances que les scientifiques ont accumulées sur la ligne horizontale; ils essaient de survivre et de donner un sens à la nature. Mais avec leurs instruments, ils tentent de comprendre la nature dans son ensemble. Ils ne comprennent pas les limites de leurs instruments, ni de leur intellect; ils ne comprennent pas qu’il existe des vérités dans cet univers qui ne peuvent être saisies par l’intellect.

De nos jours, en ce moment même, par exemple, nous assistons aux phénomènes de La Niña et d’El Niño. Les scientifiques ne savent pas ce qui se passe avec ce phénomène météorologique. Demain, il neigera peut-être, mais il fera peut-être chaud. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas quelque chose que les scientifiques peuvent réellement prédire avec des outils, des instruments, avec l’intellect.

Pourquoi? Parce qu’ils ne peuvent pas voir au-delà des cinq sens. Cependant, si nous pouvons apprendre à développer tous les sens de l’Être, de la conscience, alors nous saurons ce qui se passe. Nous verrons ce qu’il y a derrière ces ouragans, derrière ces inondations. Quelle est la cause de tout cela?

Le développement de nos connaissances intellectuelles nous conduit à l’arrogance. Nous ne respectons pas l’au-delà, nous nous croyons maîtres des lois naturelles et, ce faisant, nous nous empêchons de développer une véritable connaissance.

Les gens ne sont généralement pas placés dans leur Être, seulement dans leur connaissance; la connaissance qu’ils ont, et ils jugent tout selon cette connaissance, parce qu’ils oublient leur Être.

Par exemple, à cause des cinq sens, nos autres facultés, plus spirituelles, ne sont pas développées; elles sont atrophiées. De nos jours, dans les universités et les collèges, nous recevons un type de savoir qui dénigre, rejette et rabaisse les civilisations anciennes, parce qu’elles ne les comprennent pas.

Prenons l’exemple de l’Égypte. On dit que les Égyptiens étaient des adorateurs d’idoles, qu’ils étaient superstitieux à l’égard de la vie après la mort. Ils imaginaient ceci, imaginaient cela, et ils suivaient « ceci » et pensaient « cela », disent-ils… Et pourquoi disent-ils cela? Parce que personne de nos jours ne peut le vérifier. Personne ne sait ce qui se passe après la vie ou après la mort. Nos facultés spirituelles sont tellement atrophiées que nous ne savons même pas ce qui se passe après la mort, encore moins ce qui se passe.

Ainsi, les intellectuels disent: « Il existe de nombreuses croyances, superstitions », en relation avec ce qui est après la mort. Pourquoi? Parce qu’ils ne peuvent pas voir au-delà!

Dans cette société, ils voient avec dédain et manque de respect d’autres civilisations du passé, parce qu’ils ne comprennent pas, ils ne comprennent pas cette immense richesse de sagesse, de connaissances liées à la verticale que possédaient ces anciennes civilisations.

Dans mon cas par exemple, grâce à ces connaissances que je mets en pratique — je ne vais pas ici me vanter et dire que je suis pleinement développé; non, je suis en processus, cela prend beaucoup de temps. — Mais j’ai vérifié beaucoup de choses, des choses cachées, qui sont liées à l’Égypte, liées aux Tibétains, et bien d’autres choses. Et je sais que ces choses sont réelles, et je le sais parce que j’en ai fait l’expérience.

Je connais d’autres dimensions, d’autres mondes, parce que j’en ai fait l’expérience. Mais je sais aussi que les intellectuels, qui ne perçoivent qu’à travers les cinq sens, qui ne sont pas capables d’entrer dans ces dimensions ou de développer ces sens, ne peuvent se permettre de croire qu’il existe des formes de connaissance qui ne proviennent pas de l’intellect. De telles personnes, à cause de leur ignorance et de leur arrogance, disent que ces gens qui possèdent ce genre de connaissances, ces facultés, vivent dans la fantaisie, que tout cela est le produit de leur imagination. Ils expliquent tout en fonction de leur niveau.

En effet, il est très difficile de faire comprendre aux gens des choses qui sont de dimensions supérieures, car ils n’ont pas les sens développés pour percevoir cela. Il est donc indispensable de faire de cette connaissance quelque chose de vivant en nous; si vous ne mettez pas en pratique ce que nous enseignons, si vous ne développez pas cela, cela ne vaut rien, car si vous mourez avec cette connaissance seulement dans l’intellect, elle sera perdue.

Croire ou ne pas croire relève de la ligne horizontale de la vie. Ce type de connaissance ne change pas votre Être.

Si vous travaillez dans votre Être et apprenez à mettre la connaissance dans votre conscience, cette connaissance y restera. Si vous mourez physiquement et revenez dans un nouveau corps, cette connaissance sera là, dans votre conscience.

À ce sujet, une expérience vécue lorsque je parlais avec le maître Samael Aun Weor me vient à l’esprit.

J’ai dit: « Maître, j’ai lu plusieurs de vos livres et je suis d’accord avec eux. Savez-vous pourquoi je suis d’accord avec eux? »

Et puis il a demandé: « Pourquoi? »

« Parce qu’avant d’entrer dans cette doctrine et de lire vos livres, j’étais très curieux et je lisais toujours, surtout la Bible. Et quand je lisais certains chapitres, je disais: « Non, cela signifie ceci et cela. Sinon, cela n’a aucun sens. D’où ai-je obtenu cette connaissance? »

Il a dit: « Eh bien, c’est parce que tu marchais dans ton Être dans d’autres vies. » Puis plus tard, au fil des années, je me suis souvenu que je faisais ce travail dans d’autres vies.

Quand je dis que je faisais ce travail, je pourrais donc être confus et penser que je lisais à propos de ce travail, ou que je mémorisais ce que les Écritures disaient à propos de ce travail… Non, je ne faisais pas cela. J’effectuais ce travail de manière pratique, non seulement dans ce monde physique mais dans d’autres dimensions.

C’est donc dans ma conscience. Je la sortais et maintenant cela revient de plus en plus, mais elle est là parce que je l’ai fait. Cette connaissance, cette connaissance consciente, n’est pas distribuée gratuitement, il faut la mériter.

Donc, j’ai cette connaissance dans ma conscience grâce à mes travaux antérieurs. Mais plus je pratique, plus la connaissance se dévoile à moi. En effet, la récupération de sa connaissance intérieure ne consiste pas à lire des magazines, à croiser les jambes et à regarder la télévision ou à lire quelque chose à ce sujet. Non. Pour me débarrasser de cela, je dois reprendre contact avec mon Être, de manière pratique.

Comment renouer avec l’Être? Méditation.

La méditation nous permet de pénétrer consciemment à l’intérieur, dans les confins de notre nature, là où réside notre vrai soi, notre véritable Être.

Quel est l’obstacle pour recevoir cela? Mon ego. Mon ego. Ma luxure, ma colère, mon orgueil, ma cupidité, mon envie, ma gourmandise, ma paresse. Ma haine. Ma peur, surtout. Parce que beaucoup de gens ont peur. Si vous avez peur, vous ne pouvez pas avancer. Vous voyez?

La peur est le pire des vices que l’on puisse avoir dans ce type de développement. N’ayez pas peur. Développez-vous dans votre Être. Suivez votre Être. Trouvez votre Être. Méditez. Renseignez-vous. Vous voyez? C’est ainsi qu’on se retrouve soi-même.

Mais ne tombons pas dans l’erreur de penser que parce que nous allons lire tel livre ou lire ces autres livres, ou mémoriser ceci ou parler de cela, nous avançons et nous développons déjà. Nous développons simplement l’intellect, bien sûr, mais pas l’Être.

Il existe de nombreux maîtres qui, bien que maîtres, ont développé l’Être seul. Ils faisaient confiance et se confiaient à certains gourous qui les guidaient afin de développer cette maîtrise. Ils ont expérimenté la connaissance dont nous parlons ici, sur la réincarnation, sur les chakras, sur le karma. Et ils parlent du karma dans les plans internes. Ils connaissent la réincarnation parce qu’ils se souviennent de leurs vies passées. Ils connaissent les chakras parce qu’ils ont pleinement développé leurs propres chakras.

Ainsi, lorsqu’ils ont pleinement développé leur Être, ils ont beaucoup de connaissances. Vous voyez? Mais alors, lorsqu’ils descendent dans le corps physique, ils sont analphabètes. Ils ne savent pas écrire. Ils ne savent pas lire dans ce monde physique. S’ils sont là dans certains endroits, temples ou dans l’Himalaya, pour réaliser certains développements, tout va bien. Mais lorsqu’ils viennent dans ces villes, par exemple, et qu’ils ne savent ni lire ni écrire, ils ignorent l’horizontalité. Vous voyez? Comprenez-vous cela? Sur la ligne horizontale, ils sont ignorants. Mais dans la verticale, ce sont de grands sages.

Mais dans cette société, les gens jugent. Si vous savez lire et écrire, si vous avez un certain diplôme, un certain titre, vous êtes quelqu’un, vous êtes important. Cependant, si une personne vient et qu’elle est complètement analphabète, mais qu’elle possède pourtant une richesse de connaissances sur la verticale, sur l’Être, les gens d’aujourd’hui ne veulent même pas l’écouter.

Parfois, ce sage ne sait même pas comment parler, surtout d’une manière à laquelle les gens modernes sont également habitués. Il doit apprendre la langue, même sa propre langue; il ne sait pas communiquer.

Il existe de nombreux maîtres de ce type en Asie. Lorsque les disciples les approchent, ils savent qu’ils doivent développer beaucoup de patience pour saisir et comprendre ce qu’ils veulent dire. Parce qu’ils ont la connaissance dans leur Être, mais dans la ligne horizontale ils n’ont rien.

Quoi qu’il en soit, avec de la patience, ils apprennent d’eux et savent de manière pratique.

Samael Aun Weor a dit: « Ne rejetez pas l’horizontale, mais n’oubliez pas la verticale. Lisez des livres de grands maîtres comme Madame Blavatsky, Krishnamurti. Lisez mes livres. Étudiez-les, mais pas comme lorsque vous lisez le journal. Méditez sur eux. Comprenez-les avec votre conscience. Ainsi, vous pouvez communiquer cette connaissance. »

Dans ce cas, par exemple, j’ai appris. J’ai étudié: les livres de Madame Blavatsky, les livres du maître. J’ai lu la Bible. Je lis d’autres livres comme le Coran et ceux qui nourrissent la connaissance que j’aime dans mon Être, afin que je puisse communiquer, vous donner. Afin que je transmette plus judicieusement les connaissances que je développe à l’intérieur.

Je sais que je suis dans une société d’âmes intellectuelles. Vous avez remarqué que j’ai enlevé le L pour être plus doux, Vous voyez? Car « animal » vient de « anima », qui signifie âme.

Je sais qu’à notre époque, tout le monde développe un intellect. Tout le monde a beaucoup de connaissances, mais dans le sens horizontal, dans la personnalité. Je sais cela.

Samael Aun Weor dit: « Apprenez-en davantage sur les phénomènes quantiques », car les phénomènes quantiques sont réellement en relation avec certains développements afin de comprendre l’Être, les dimensions. Vous comprenez cela avec des mathématiques conscientes et spirituelles lorsque vous entrez dans une connaissance supérieure. Ce n’est pas une compréhension intellectuelle, c’est quelque chose qui s’acquiert uniquement par la méditation, par la compréhension consciente.

Mais, comme je l’ai dit, quand on apprend beaucoup, par exemple en matière de connaissances, je ne dis pas que j’ai la totalité des connaissances. J’apprends toujours dans la ligne horizontale parce que j’ai ce type de mental que j’aime apprendre de nouvelles choses, mais des choses liées à l’esprit, des choses liées à la réalité. Pas de précipitation, vous savez?

Par exemple, je connais la théorie de l’évolution, créée par Darwin, et que d’autres anthropologues matérialistes ont continué et sont maintenant impliqués. Je me suis forcé à connaître pour comprendre cela, afin de la contredire. Vous voyez?

Nous, les Gnostiques, ne pouvons nier que l’évolution existe. Mais la théorie de l’évolution, telle qu’elle est actuellement présentée et comprise, est stupide. Cent pour cent stupide. Dans ce dogme, il y a certaines choses qui sont liées à certaines lois de la nature, mais ils le comprennent à peine. Et par conséquent, ils gâchent notre compréhension de la loi réelle et universelle de l’évolution avec cette théorie. Est-ce que vous comprenez?

Vous ne pouvez pas étudier les lois de l’univers, de la nature, puis inventer votre propre théorie pour tenter de leur donner un sens. Une telle théorie pourrait être totalement fausse par rapport à cette loi.

Au Moyen Âge, ils étudiaient la Terre et pensaient que la Terre était le centre de l’univers, qu’elle était plate et que toutes les étoiles tournaient autour d’elle. Évidemment, cette théorie était fausse. La Terre est au centre de l’univers… pour nous, car nous sommes sur cette Terre et tout tourne autour de nous. Mais il est clair que ce n’est pas le centre de l’univers; c’est le centre de notre propre univers. Comprenez-vous cela?

Par exemple, moi-même, lorsque je me souviens de mon Être, je suis à l’intérieur de mon corps. Je suis le centre de l’univers. Tout est autour de moi. Parce que je suis là, en rappel de moi, dans mon Être, dans la verticale. Donc, en ce sens, de ce point de vue, je pense vraiment que c’est autour de moi; tout tourne autour de moi. Du point de vue subjectif, du point de vue conscient de mon Être. Mais si je dis que je suis le centre de l’univers, ce serait stupide. Je ne suis pas le centre de l’univers. Comprenez-vous cela?

Mais si nous étudions physiquement cette galaxie, nous savons que la capitale de cette galaxie est l’étoile Sirius. Et nous savons que ce système solaire se trouve dans l’un des bras de cette galaxie spirale. Donc, évidemment, nous ne sommes pas au centre, physiquement parlant. Mais consciemment, lorsque nous sommes dans l’Être, nous sommes au centre de notre propre univers.

Dans l’ancienne horloge de verre, l’élément terre symbolise notre physicalité et notre personnalité, et c’est le centre de l’univers et, en relation avec l’Être, du point de vue de l’Être, c’est vrai. Le livre de la Genèse en témoigne:

« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes à la terre; car tu en as été tiré; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. » – Genèse 3:19

Mais si l’on commence à s’interroger sur cette question, on sait que la Terre n’est pas physiquement le centre de l’univers. Vous comprenez?

C’est précisément la confusion. De nombreux auteurs parlent du centre de l’univers parce qu’ils ne s’identifient pas à l’extérieur; ils sont pleinement identifiés à leur Être. Par conséquent, si vous êtes toujours là dans votre Être, vous voyez que vous êtes au centre et que tout est autour de vous. Mais si vous n’y êtes pas, évidemment vous êtes perdu dans l’espace.

Au niveau où nous nous trouvons actuellement, la seule façon d’en faire l’expérience est par la méditation. Il faut apprendre à entrer en extase pour ressentir cela, pour le comprendre, parce que vous y êtes. Et tout l’est.

Lorsque votre conscience s’étend, elle s’étend du centre vers la périphérie. Mais le centre, c’est vous-même, votre Être. Eheieh-אהיה, je suis, est le centre de mon univers. Je suis le centre de mon univers. Et c’est la même chose pour chacun de nous. Il existe donc de nombreux centres et tout est là. De ce point de vue, vous ne trouvez pas le centre de ce firmament. Il existe de nombreux centres. Dans chaque unité, vous trouverez le centre. Et ce centre est l’Être.

Mais quand on vit cela, on comprend tout. Vous voyez la réalité de cet univers. Et bien sûr, avec l’avancement dans la ligne verticale, vous atteindrez le moment où lorsque vous marchez, lorsque vous travaillez, lorsque vous mangez, où que vous soyez, vous serez toujours dans cette extase, au milieu de ce point qui est votre Être. C’est ce que signifie être en samadhi constant, en satori constant.

Mais pour cela, nous devons nous développer. Chaque fois que vous êtes cela, vous êtes toujours ravi. Par exemple, dans le Christianisme, un individu qui a toujours été dans cet état est Saint François d’Assise. Il est toujours dans son Être. Heureux. Vous voyez? Toujours là. Il n’a jamais oublié son Être, pas une seule seconde. Et ainsi, tout autour de lui tournait autour de lui; en d’autres termes, il était au centre de son univers. Même s’il souffrait, vivait des choses très douloureuses, il était toujours heureux, parce qu’il était toujours là, voyant la vie, avec sa propre réalité.

Alors, comment apprendre à s’identifier à son Être? Il faut se sentir à l’intérieur du corps et se souvenir du présent. Dieu n’a pas de forme, mais c’est ainsi que nous devons méditer. Nous devons méditer pour faire l’expérience de l’Être.

Quand on fait l’expérience de l’Être, alors il est facile d’être. N’est-ce pas? Lorsque vous expérimentez cela, vous n’avez pas besoin d’efforts pour être, parce que vous avez vécu cela et vous comprenez ce qu’est l’Être, même s’il ne s’incarne pas dans le corps et est en conflit avec le corps.

Être, c’est être ici et maintenant. C’est ce qu’il faut être.

Sentez-vous à l’intérieur de votre corps. Ne vous identifiez pas à votre connaissance de votre horizontalité. Cette connaissance de votre ligne horizontale formera en vous des images différentes car elle est liée à votre personnalité, aux choses que vous avez apprises par l’exemple, aux choses que vous avez apprises à travers les livres ou à travers les conférences, aux circonstances de la vie. Tout cela est ce que nous appelons l’ego. Cela va et vient, va et vient, dans votre mental. Si vous vous y identifiez, vous êtes hors de vous-même, hors de votre Être.

Alors, vivez l’instant présent; soyez consciemment présent à l’intérieur de vous. Vivez toujours la vie intérieurement. N’oubliez pas que vous êtes à l’intérieur. Toujours. Ne vous identifiez pas à la connaissance. Apprendre à voir les images sans s’identifier à elles; il est impossible d’arrêter le mental au début. Cela projettera de nouvelles images, pensées, voire sentiments. Hmm? Il faut s’habituer à les discerner, sans s’identifier à eux. Si vous êtes identifié à ces émanations du mental et que vous vous immergez dans l’une de ces pensées ou images, vous perdez le sens de vous-même. Afin de ne pas perdre le sens de vous-même, vous devez continuellement vous sentir à l’intérieur du corps. Il faut toujours savoir que le corps est un véhicule, un vêtement. Ne vous identifiez pas à cela.

Qui vous êtes vraiment, vous-même, c’est l’Être. L’Être est très proche de la conscience. La conscience et le soi sont très proches. Être conscient, conscient de soi, est nécessaire. De quelle conscience de soi parlons-nous ici? La conscience et la connexion avec son Être intérieur, et non la conscience de soi égoïque que nous associons à cette expression de nos jours.

La conscience de soi est nécessaire.

La conscience est cette entité à l’intérieur de nous qui nous donne la conscience; c’est cela qui est.

Soyez conscient que vous êtes à l’intérieur de votre corps. N’oubliez pas que vous êtes à l’intérieur de votre Être. C’est ce que nous avons appelé dans d’autres conférences l’amour filial, qui consiste à se sentir enfant de Dieu. Nous devons apprendre à nous sentir enfants de Dieu. Rappelez-vous que Dieu est ici, maintenant. Il n’est pas dans le passé. Il n’est pas un Dieu de la Bible, ni le Dieu du Coran ou de la Bhagavad Gita. Ce Dieu est votre Dieu; il est à l’intérieur de vous. Il est ici, maintenant, dans ce moment présent, dans cette vie. Vous avez une vie dans votre corps et Dieu est là. Mon Dieu est MAINTENANT. MAINTENANT. Dieu est toujours présent, toujours présent, à chaque instant, totalement présent.

Ma conscience est ici, et je m’en souviens maintenant. C’est maintenant. C’est Dieu à l’intérieur de vous.

Petit à petit, la conscience s’éveillera et nous avancerons sur le chemin. À mesure que la conscience se développe, vous verrez alors de plus en plus la présence de votre Être.

Au début, il suffit de ressentir, d’utiliser son cœur, son intuition, pour ressentir ce qui est l’omniprésence de Dieu, ici et maintenant.

Mais n’identifiez pas ce Dieu, cette essence, cet être, avec la connaissance que vous avez en relation avec Dieu. Dans le Bouddhisme, lorsque quelqu’un atteint le stade où il voit l’image de Bouddha, il dit à ces étudiants de tuer cette image, d’effacer ce Bouddha d’eux! Pourquoi? Pour qu’ils ne soient pas identifiés, piégés, dans cette image de l’être. Cette image est statique, mais l’Être à l’intérieur de cette image est vivant, il est maintenant, il est ici, éternellement. Ne vous identifiez pas à l’image.

Être ici et maintenant, c’est expérimenter. C’est être un bouddha, un illuminé. Alors soudain, votre mental projette le Bouddha. Sortez cette image de là! C’est votre mental qui projette quelque chose. Votre Être est maintenant, ici. Cela n’a rien à voir avec ces images.

Il est bon en méditation d’utiliser des images pour nous aider à entrer dans la concentration, mais nous devons apprendre à relâcher notre attention, notre conscience. Si nous méditons dans notre cœur et que nous apprenons à relâcher cette attention, alors nous pouvons voir ce cœur et dire: « Mon Dieu est dans mon cœur. » Cela aide, car dans le ventricule gauche du cœur, nous avons l’atome Noûs qui nous met en contact avec notre Dieu particulier, avec notre Être particulier. Ainsi, tout type de mantra, tout type de pratique qui nous aide à faire cela est bon, sans oublier le moment présent. Sans oublier le présent. Mais ce qu’il est important de retenir, c’est de ne s’identifier qu’à l’Être. Vous voyez?

En effet, au début parfois on a besoin d’outils, mais à la fin, on n’en a pas besoin, parce que quand on fait l’expérience de cela, on sait ce que c’est.

Il y a beaucoup de gens dans la ligne horizontale qui ont une grande connaissance de Dieu. Les Chrétiens connaissent Dieu, mais le Dieu dont il est question dans la Bible, et ils l’interprètent selon leur propre caprice.

Les Musulmans connaissent Dieu, mais ce Dieu qui est écrit dans le Coran et qu’ils interprètent selon leur propre caprice.

Les Bouddhistes…. Etc etc etc. Tout le monde a une image, dans son cerveau, dans la ligne horizontale.

Mais ici, vous n’avez aucune image, car cette image est la connaissance horizontale que vous apprenez. Cela n’a rien à voir avec la réalité. Faites l’expérience de cela et vous saurez alors.

Par exemple, j’ai eu de nombreuses expériences avec mon Être intérieur. Donc je sais. Cette expérience n’a rien à voir avec des théories, des pensées ou des idées; c’est une expérience consciente. Et, à cause de ces expériences, je le sais, mais je dois m’en souvenir maintenant, à ce moment précis, car si je m’identifie à cette expérience du passé qui est dans mon mental, alors je perds le moment. Si je me souviens de cela sans perdre l’instant, je me souviens de la bonne manière, sans oublier cet instant, l’instant où réside l’Être. Dieu est maintenant.

Ce que je viens de dire est encore une seconde; c’est loin, c’est parti. C’est maintenant une autre seconde, continuellement. C’est ce que vous devez faire en méditation. Vous fermez les yeux et vous vous concentrez sur vous-même, seconde après seconde, sans perdre cette conscience que vous avez à l’intérieur du corps. Si vous perdez cela pendant un instant, vous ne méditez pas. Vous perdez simplement votre temps.

C’est pourquoi, avant cela, lorsque quelqu’un entre dans le satori, il doit acquérir ce qu’on appelle « le mental vide », dans lequel on ne pense pas.

Comment arrive-t-on à cet état? En faisant.

Les gens qui ont une très forte concentration, qui sont capables de rester ici et maintenant et de se détendre très facilement, vivent cette expérience en une journée. Pour d’autres c’est un peu plus difficile, ils continuent à travailler et y parviennent en une semaine. D’autres continuent à pratiquer; ils l’ont dans deux semaines. D’autres l’ont fait en un mois, en s’entraînant quotidiennement. D’autres, ils l’ont dans deux mois. D’autres endurent trois ou six mois. Certains durent un an, mais ils continuent à pratiquer parce que chacun a un niveau différent, une manière différente. C’est difficile pour eux. Pour d’autres, cela prend deux ans. Il y a des moines qui, après trente ans de méditation quotidienne, comprennent soudainement. Tout dépend.

Ça dépend de quoi? Dans votre mental. Il y a des gens qui n’ont pas un ego aussi fort. Quand vous avez un ego très fort, quand votre colère est très chaude, quand votre avidité, votre haine, votre désir sont très puissants, alors pour calmer le mental, pour calmer votre désir, pour calmer votre cupidité, pour apaiser votre colère, il faut un certain temps, une longue durée.

Au début, vous pesez environ cinq cents livres, spirituellement parlant. C’est difficile; vous avez peu de dextérité, de flexibilité, d’agilité dans votre mental, dans votre conscience. Ainsi, vous devez réduire votre poids. Comment? En éliminant les éléments de votre psyché qui vous alourdissent, qui vous pèsent, qui entravent les capacités de votre conscience. Cependant, si vous n’avez qu’un tout petit peu d’ego… eh bien, il est facile d’atteindre ces états de conscience.

Mais dites-moi, qui, de nos jours, a un ego maigre?

L’ego crée des attentes, et lorsque nous nous identifions à ces attentes, nous nous laissons piéger par elles. C’est ce qui arrive à de nombreuses personnes qui atteignent un certain niveau un jour, mais ne peuvent pas le reproduire le lendemain. Les attentes sont de la ligne horizontale. L’Être est maintenant.

Je me souviens, j’étais une fois en méditation et j’ai entendu un son: « Shwoooom! » J’ai apaisé mon mental, j’ai abandonné mon corps à travers la glande pinéale et je me suis immergé dans une autre dimension, et j’ai vu quelque chose de beau. Mais ensuite j’ai senti que le mental qui était en bas essayait également d’entrer. Nous sommes connectés au mental, à l’ego. Ainsi, même si nous vivons quelque chose qui sort de notre mental, la connexion existe toujours parce qu’elle est notre création. C’est ce que nous avons à l’intérieur, et pendant une seconde, c’était calme.

Eh bien, à cause de cette chose qui est en bas, qui est le diable et qui ne peut pas entrer au ciel, mon âme a perdu l’expérience et je me suis à nouveau identifié à mon mental.

Je me souviens que j’étais sur mon lit et je voulais tellement vivre cela que je sautais même, essayant de sortir, mais c’était mon corps qui sautait. Ensuite, j’ai remarqué que c’était mon mental qui voulait vivre cela, parce que l’expérience entrait dans le cerveau et même mon ego en était conscient. Mais ce n’était pas une expérience de l’ego; c’était une expérience de la conscience.

Le lendemain, je méditais et m’attendais à vivre la même chose. Qui était celui qui attendait? Il faut toujours faire la même chose sans aucune attente, car ce qui attend, c’est l’ego.

On a toujours cela, cette envie. Qu’est-ce que le désir? Le désir est le désir de cette même expérience, lorsque l’ego veut en faire l’expérience.

Le désir est temporel, il appartient à la ligne horizontale. Vous pouvez travailler, vous pouvez suivre vos désirs et vous pouvez réaliser tout ce que vous voulez sur la ligne horizontale, mais à la fin vous mourez et vous perdez tout. Dans la ligne verticale, le désir ne fonctionne pas. Si vous travaillez avec le désir d’expérimenter ce qu’est Dieu, vous perdez votre temps. Ce désir est le mental et le mental ne peut pas y entrer, seulement la conscience.

La conscience n’a rien à voir avec le mental, c’est pourquoi, pour faire l’expérience, le mental doit être suffisamment calme pour que la conscience puisse y échapper.

Le mental doit être calme pour acquérir la connaissance de Dieu. Nous ne pouvons pas nous identifier au désir égoïque de faire l’expérience de Dieu, car nous resterons alors piégés dans le mental. Le mental est la demeure du désir.

« De nombreux démons extrêmement dangereux vivent dans le monde du Mental Cosmique! À une certaine occasion, nous sommes entrés dans un temple très lumineux du monde du mental. Nous tous, les investigateurs, fonctionnions avec notre Corps Mental. Dans ce temple, Il y avait un vénérable groupe d’anciens. Ils étaient vêtus de robes de Maîtres. Ils portaient des sandales. Leurs cheveux blancs tombaient sur leurs épaules en de belles boucles. Leurs longues barbes blanches et leurs fronts larges donnaient à ces anciens une apparence magnifique. Nous, les investigateurs, croyaient que nous étions dans un temple de Magie Blanche, devant un groupe de Saints Maîtres. C’était la croyance que nous avions! Un de ces anciens prononça un discours ineffable.

Il parlait de choses sublimes. Il parlait divinement. Il parlait d’amour, de bonté, de beauté, de charité, etc. Soudain, le grand Maître commença à aborder délicatement le problème du sexe. Puis, d’une manière sublime, il dit: « Soyez féconds et multipliez-vous; l’acte sexuel n’est pas mauvais, l’éjaculation séminale n’est pas mauvaise, elle est nécessaire à la reproduction, car Dieu a dit: « Soyez féconds et multipliez-vous! » (Genèse 1:28) »

Ce terme et bien d’autres ont été utilisés par ce vénérable ancien pour défendre l’éjaculation séminale. C’est alors que nous avons commencé à soupçonner le caractère sacré de ce « saint ». Nous avons commencé à douter… cet ancien pourrait-il être un magicien noir? Cependant, en regardant autour de nous, nous ne voyions que de vénérables anciens… une lumière splendide! Des choses ineffables… Cela nous semblait même un sacrilège de douter de ce Maître et d’un lieu si saint! Mais le doute mortifiant, malgré tout, malgré tous nos raisonnements, continuait à nous affliger profondément. Alors, à ce moment-là, l’un de nous, voulant dissiper ces doutes, s’est levé et s’est exclamé les phrases suivantes: « Salut au Christ! A bas Javhé! »

Christ et Javhé sont les deux antithèses. Lumière et Ténèbres! Magie Blanche et Magie Noire…! Javhe est ce démon qui a tenté le Christ sur la montagne. Javhe est un démon terriblement pervers! Il est le chef de la magistrature noire.

Ainsi, lorsque nous avons crié « Salut au Christ » et « A bas Javhe », cette Loge Noire s’est remplie de colère et s’est mise en colère contre nous. Les magiciens noirs adorent Javhe; ils suivent Javhe… Ainsi, voici ce qui s’est passé cette nuit-là dans ce temple dans le monde du mental! » – La Science Divine de Samael Aun Weor

De nos jours, de nombreuses personnes désirent connaître Dieu à travers la Kabbale. Alors, ils lisent la Bible, ils vont à la librairie et ils lisent tel ou tel livre de la Kabbale. Parfois, ils apprennent des choses, mais elles sont inconnues de la conscience; c’est seulement dans l’horizontale.

Pour expérimenter l’Être, vous devez travailler sur vous-même, dans vos trois cerveaux, à savoir le cerveau intellectuel, le cerveau émotionnel et le cerveau moteur-instinctif-sexuel. Vous devez calmer vos trois cerveaux pour que la conscience s’échappe et fasse l’expérience de l’Être.

Chacun est à son niveau. Chaque écriture, chaque véritable enseignement spirituel, chaque message a sept niveaux d’interprétation, selon la loi du sept. Mais l’interprétation pour une conscience est la même pour l’autre, sans aucune différence; en d’autres termes, la vérité est universelle. Cependant, selon l’intensité avec laquelle vous voyez les choses, cela se reflétera dans la profondeur de votre compréhension.

Prenez cette chaise, par exemple. Si nous cherchons comment a été fabriquée cette chaise, je le ferai à ma manière, et vous à la vôtre. Mais à condition que notre investigation soit sincère et déterminée, chacun de nous dans notre investigation parviendra à la même conclusion, n’est-ce pas? C’est la même chose avec la conscience. À travers votre chemin, cela prendra peut-être plus de temps, à cause de votre niveau, mais ce sera la même chose, car c’est la réalité. Comprenez-vous cela?

Bien entendu, il existe plusieurs niveaux. Il y a des choses qu’une personne qui est dans un état très élevé comprendra et conclura, tandis qu’une autre personne peut mettre des années et des années avant de comprendre enfin ce que l’autre personne a compris facilement. Cela dépend de l’ego.

Quelqu’un qui se trouve au sommet de la ligne verticale, sans ego, comprendra les choses très facilement. Mais pour d’autres, comme nous, avec un ego très gros, c’est un processus beaucoup plus difficile.

Au fur et à mesure que vous montez, lorsque vous travaillez sur vous-même, en comprenant vos erreurs, l’ego diminue de plus en plus. Mais ce qu’il est important de retenir, c’est que sur la ligne verticale, vous pouvez aussi descendre. Il y a beaucoup de gens qui, au lieu de monter, descendent.

Si vous entendez parler des anges déchus, ils étaient au sommet, très développés avant de tomber. C’est pourquoi on dit qu’ils sont devenus des démons. Ainsi, le niveau de l’être est en relation avec notre comportement, consciemment parlant; comment notre conscience se comporte. Cela n’a rien à voir avec le comportement dans la ligne horizontale, car dans la ligne horizontale, vous pouvez être une bonne personne; vous pouvez vous améliorer dans votre travail et dans votre œuvre, mais cela n’a rien à voir avec la verticale.

Il y a beaucoup de gens qui font de bonnes choses dans le sens horizontal pour les autres, mais ils n’avancent pas dans le sens vertical.

Il y a des choses qui, pour les personnes identifiées à la ligne horizontale, sont très importantes. Pourtant, lorsqu’on s’élève dans la verticale, à un certain niveau supérieur, ce qui était important n’a plus d’importance, car on apprend à voir la vie d’une manière différente.

Lorsque les gens entrent dans cette connaissance, qui est la connaissance du développement vertical, certains sont encore très identifiés à l’horizontal, où se développe la personnalité. Ils disent: « C’est très important! Parce que pour être quelqu’un dans ce monde, vous aurez besoin de ceci et de cela et de cela », et c’est parce qu’ils restent encore piégés dans ce niveau.

Pendant ce temps, si vous avancez et que vous êtes à un niveau supérieur, et que vous dites « Quoi? Je n’ai pas besoin de m’identifier à ce que disent ces gens. » Et si vous communiquez cela à cette personne très identifiée à l’horizontale, elle se retournera et dira: « Vous êtes fou. Vous faites partie d’une secte ou quoi? » Ils ne comprennent pas, parce qu’ils sont à un autre niveau.

C’est pourquoi il faut savoir communiquer avec les autres.

Ceci est directement lié à notre progression verticale: nous devons apprendre à nous comporter avec les autres, à communiquer avec les autres. Le mieux est de se renseigner à quel niveau se trouve cette personne, pour l’approcher.

Si vous approchez quelqu’un et que vous ne savez pas à quel niveau se trouve cette personne, vous pouvez l’effrayer. Vous voyez?

C’est comme je l’ai dit: il y a certaines personnes qui sont à un certain niveau, je leur parle et je leur enseigne une connaissance très lourde, qui est la viande. Mais il y a d’autres personnes qui ne mangent pas de viande, parce que c’est lourd pour eux. Ils ont besoin de boire du lait. Et parfois même pas de lait: ils ont besoin d’eau.

Alors, il faut savoir se renseigner: « Oh, cette personne a besoin d’eau. » Alors, donnez-lui de l’eau. Mais si vous allez lui donner de la viande, il aura une indigestion. Ils ne peuvent pas digérer cela. Ils disent: « Vous faites partie d’une secte. Cela vient du diable. » Et c’est parce que vous n’êtes pas assez habile pour apprendre à communiquer avec quelqu’un de ce niveau.

C’est pourquoi dans la verticale, il faut méditer pour savoir comment aborder la société. Parfois, il faut se taire. Vous entendez la personne et vous dites: « Non, non, ici, il vaut mieux que je ferme la bouche. Parlons d’autres choses. »

En rapport avec cela, quand on est très léger, que l’ego n’est pas incité, c’est parce que les circonstances, ou l’environnement, nous sont très agréables; cela ne nous pique pas. C’est pourquoi le maître Samael dit: « Si quelqu’un veut annihiler l’ego, celui-ci doit travailler volontairement, en lui créant par volonté différents types de situations. » Une telle personne dira: « D’après mes observations, j’ai beaucoup de colère. » Eh bien, si vous connaissez quelqu’un qui fera toujours sortir cette colère de vous, soyez plus fréquent avec cette personne.

Ceci, afin que vous puissiez vous débarrasser de votre colère. Ainsi, lorsque nous sommes préparés et que nous voulons comprendre notre colère, ou tout autre défaut, nous nous mettons dans une position où cet ego est agité, afin de pouvoir méditer dessus. Si vous voulez vous mettre dans cette position, vous devez méditer, sinon l’exercice serait un gaspillage total. Cependant, si vous n’êtes pas en contact avec les personnes qui vous mettent en colère et que vous vous sentez bien… eh bien, vous ne connaîtrez jamais votre colère, car personne ne vous dérange.

Et soudain, quelqu’un vous dérange; contemplez cette opportunité, c’est-à-dire pour « être » ici et maintenant, « accrochez-vous » avec votre volonté, avec votre conscience, cette opportunité et découvrez votre colère, c’est-à-dire découvrez votre désir frustré.

Rappelez-vous: Moïse n’est pas le désir mais la volonté, comme dans l’appellation Eheieh-Amha-אהיה עמך, je serai avec toi.

Donc…

« Être ou ne pas être, telle est la question:

est-il plus noble dans l’esprit de subir

les frondes et les flèches d’une fortune scandaleuse,

ou de prendre les armes contre une mer de troubles,

et en s’opposant à leur fin: mourir, dormir

Pas plus; et par un sommeil, pour dire qu’on met fin

au chagrin et aux mille secousses naturelles

dont la chair est héritière? C’est une consommation

qui mérite sincèrement d’être souhaitée. Mourir, dormir,

Dormir, peut-être rêver; oui, c’est là le problème,

Car dans ce sommeil de mort, quels rêves peuvent surgir,

Quand nous nous serons débarrassés de cette enveloppe mortelle,

Doivent nous faire réfléchir. Il y a le respect

qui rend Calamité une si longue vie. » – William Shakespeare

Merci beaucoup.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est To Be and to Know.

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