Récurrence
De recurrere « reculer, se hâter de revenir, revenir ».
La récurrence est la tendance des désirs à revenir aux circonstances qui les nourrissent.
« Le temps est rond, et tout se répète, tantôt dans des spirales supérieures, tantôt dans des spirales inférieures. La répétition incessante des mêmes drames, des mêmes scènes, des mêmes événements dans chacune des cent huit vies (que le loi cosmique assigne toujours à chaque âme humaine) est intéressante et pourtant simultanément douloureuse. Chaque vie est une répétition de la vie précédente plus ses conséquences karmiques bonnes ou mauvaises, agréables ou désagréables. Quand un homme meurt, les moments angoissants de sa mort atroce, ses derniers instants et réalisations, ses dernières sensations et ses dernières peurs se retrouvent tous intimement liés aux jouissances d’amour qui sont à l’origine de sa nouvelle naissance. Une nouvelle vie commence exactement dans les mêmes conditions que celle de la précédente ; clairement, elle ne peut pas démarrer d’une autre manière. Selon la loi de la récurrence, lorsque nous renaissons dans cette vallée des larmes, le passé est converti en futur. » – Samael Aun Weor, Le Chemin Étroit
« Le « Moi » qui a eu une histoire d’amour à l’âge de trente ans dans une existence passée attendra cet âge dans une nouvelle existence pour se manifester. Le moment venu, il cherchera l’amante de ses rêves et la contactera télépathiquement. Finalement la rencontre et la reconstitution de la scène auront lieu. Le « Moi » qui, à l’âge de quarante ans, était impliqué dans un litige sur la propriété, attendra dans une nouvelle existence jusqu’à cet âge pour répéter le même plan d’action. Le « moi » qui, à l’âge de vingt-cinq ans, a combattu un autre homme dans un bar ou un pub attendra cet âge dans la nouvelle existence pour rechercher son adversaire et répéter la tragédie. Les « Moi » d’un sujet recherchent ceux d’un autre par télépathie, puis se réunissent pour répéter mécaniquement les mêmes choses. C’est en fait le mécanisme de la loi de récurrence. C’est le drame de la vie. » — Samael Aun Weor, La Grande Rébellion