Kumbum
(Tibétain) Le nom d’une région et d’un monastère au Tibet, qui tire son nom d’un arbre sacré là-bas.
« L’arbre séphirotique de la Kabbale et l’Aswatta ou figuier sacré sont des symboles de la sagesse divine. Zoroastre représentait le système nerveux et le système liquide des êtres humains par le « Haona » des Mazdéistes. D’autres symboles sont le « Kumbum » du Tibet et le « Yggradsil », le chêne Pheredydes des anciens Celtes. » – Médecine Occulte et Magie Pratique
(citation des archives de Berzin) : Le monastère de Jampa-ling (sKu- ‘bum Byams-pa gling) a été fondé en 1583 par le troisième Dalaï Lama, Sonam-gyatso (rGyal-ba bSod-nams rgya-mtsho) (1543-1588) Il a été construit à Amdo (A-mdo), près du lac Kokonor (mTsho-sngon), à l’emplacement où Tsongkhapa (rJe Tsong-kha-pa Blo-bzang grags-pa) (1357-1419), le fondateur de la Tradition Gelug, était née. Elle a été prophétisée dans plusieurs textes des maîtres Kadam (bKa »-gdams).
Une goutte de sang est tombée du cordon ombilical de Tsongkhapa lorsqu’il a été coupé après sa naissance. De cette goutte est né un merveilleux bois de santal blanc. Il a un tronc très large et 100 000 feuilles, qu’il ne perd jamais. En Tibétain, le nombre 100 000 signifie simplement un très grand nombre, et n’est pas signifié littéralement. Sur chaque feuille se trouve une image du Bouddha Sinhanada (Seng-ge sgra). Sur l’écorce des branches et du tronc se trouvent les dessins des syllabes des graines et des outils à main de ce Bouddha. Dans le futur, Tsongkhapa prendra naissance en tant que Sinhanada, le onzième Bouddha des 1000 qui honorera la terre au cours de cet Aéon chanceux.
En 1379, la mère de Tsongkhapa, avec l’aide des fidèles locaux, construisit un petit temple avec un stupa autour de cet arbre. Il existe encore aujourd’hui.