Singe
« Voici donc chez les habitants modernes des grandes forêts de Sumatra les exemples dégradés et nains – « copies floues », comme M. Huxley l’a dit – de nous-mêmes, comme nous (la majorité de l’humanité) étions plus tôt des sous-races de la quatrième Race-racine pendant la période de ce qu’on appelle la « chute dans la génération ». Le singe que nous connaissons n’est pas le produit de l’évolution naturelle mais d’un accident, une Race croisée entre un être ou forme animal, et l’homme. Comme il a été montré dans le présent volume (anthropogenèse), c’est l’animal sans voix qui a commencé le premier rapport sexuel, après avoir été le premier à se séparer en mâles et en femelles. La nature ne voulait pas non plus que l’homme suive l’exemple bestial – comme le montrent la procréation relativement indolore de leur espèce par les animaux, ainsi que les terribles souffrances et le même danger pour la femme. Comme l’indique l’Isis Dévoilée (Vol. II, 278), le singe est « une transformation des espèces les plus directement liées à celle de la famille humaine – une branche hybride greffée sur son propre bétail avant la perfection finale de celle-ci. » – ou l’homme. Les singes sont des millions d’années plus tard que l’homme parlant et sont les derniers contemporains de notre Cinquième Race. Ainsi, il est très important de se rappeler que les Egos des singes sont des entités obligées par leur Karma de s’incarner dans des formes animales, résultant de la bestialité des derniers hommes de la Troisième et des premiers de la Quatrième Race. Ils sont des entités qui avaient déjà atteint le « stade humain » avant ce Cycle et constituent par conséquent une exception à la règle générale. Les innombrables traditions sur les satyres ne sont pas des fables, mais représentent une Race éteinte d’hommes. Les animales « Eves » étaient leurs ancêtres féminins, et les humains « Adams » leurs ancêtres masculins, d’où l’allégorie kabbaliste de Lilith ou Lilatu, la première femme d’Adam, que le Talmud décrit comme une femme charmante, avec de longs cheveux ondulés, c’est-à-dire – une bête velue d’un personnage inconnu, toujours une bête, qui, dans les allégories kabbalistiques et Talmudiques, est appelée le reflet féminin de Samael, Samael-Lilith, ou homme-animal uni, un être appelé Hayo Bischat, la bête ou bête diabolique (Zohar). C’est de cette union contre nature que les singes actuels sont descendus. » – H.P. Blavatsky, La Doctrine Secrète