Écrit par : Arthur Avalon | Catégorie : Hindou |
VERSET 20
Ô Mère [Kali], celui qui, étant maître de ses passions, mange de la haviṣyānnaṁ [nourriture rituelle pure], et, étant compétent dans la méditation sur Tes pieds, récite à juste titre Ton mantra cent mille fois par jour, et celui qui ensuite nu la nuit, lorsqu’il est uni à sa Śakti [épouse], récite à juste titre Ton grand mantra encore cent mille fois, devient sur terre comme le Destructeur de Smara [qui est le dieu Shiva].
Commentaire
‘Nu’ (Nagnah): Qui est libre de la couverture de Māyā [illusion]; Nirvikāra.
‘Jeu amoureux’ (Nidhuvana-vinodena): C’est apprécier le bonheur de l’union entre Ātmā [Être intérieur] et Paraśakti [énergie universelle]. Le Kulārṇava-Tantra dit, ‘C’est le coït (Maïthuna) dans lequel se trouve la béatitude résultant de l’union de Ātmā et Paraśakti. D’autres ne sont que des ‘jouisseurs de femmes’.
‘Devient’ (Syāt): c’est-à-dire devient libéré tout en vivant (Jīvanmukta) comme Śiva.
Extrait du commentaire Vimalānandadāyini sur ce Seigneur des Hymnes appelé le Karpūrādi-Stotra à Śrimad Dakṣiṇa-Kālikā tel que reproduit dans Hymne à Kali, par Arthur Avalon (Sir John George Woodroffe), [1922]
Cet article a été originellement publié en Anglais par Glorian. L’article original est Hymn to Kali: Maithuna.