Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Volonté Christ
Le Feu Sacré a pénétré dans le trente-unième chambre de ta colonne vertébrale.
Tu as été soumis à des épreuves de tout genre et tu en es sorti victorieux.
Chemine avec l’enfant de ta volonté christifiée dans les bras, en direction de l’Église Gnostique.
La couronne des Saints brille autour de ta tête.
Entre dans le temple pour y célébrer la fête, mon frère.
La trente-et-unième chambre correspond à l’Arcane Trente-et-Un du Tarot : les Empêchements.
Les deux enfants qui figurent sur cette lame symbolisent deux chemins qui s’ouvrent devant toi, comme le grand « V » de la Victoire.
Tu te trouves devant deux chemins.
L’un de ces chemins est le chemin Logoïque, le chemin des cieux étoilés, le chemin spiral du firmament.
L’autre est le sentier du devoir long et amer, qui nous conduit jusqu’à l’entrée même de l’Absolu..
Le Swami Vivekananda a affirmé un jour que lorsque l’Initié essaie de pénétrer dans l’Absolu, des Dieux tentateurs surgissent alors, lesquels lui offrent de le faire roi de zones déterminées de l’univers, pour qu’il ne se libère pas.
Ces Dieux tentateurs n’ont pas su se libérer et, jaloux de leur propre Hiérarchie, ils tentent le voyageur afin de l’empêcher d’entrer à l’Absolu.
Ces Êtres sont mille fois plus dangereux que les humains.
Un grand Hiérarque divin vient à ta rencontre lorsque tu parviens au point de départ des deux chemins.
Cet Être à l’apparence terrible te montre les deux chemins.
Le chemin nirvanique, c’est un bon travail, mais le chemin de l’Absolu est un travail supérieur.
Le chemin nirvanique suit la spirale de la vie.
Le chemin de l’Absolu est le sentier du devoir long et amer.
Le chemin nirvanique est rempli de paradis.
Le chemin de l’Absolu est le désert des Dieux.
Le chemin nirvanique est un chemin de félicité et, à travers de nombreux Mahamanvantaras, les Dieux finissent par se libérer de leurs masses planétaires, pour entrer dans le bonheur ineffable de l’Absolu.
Mais il y a des Logos, comme le Dieu de Sirius qui gouverne dix-huit millions de constellations, qui n’ont pas encore réussi à se libérer du Cosmos, pour entrer dans l’Absolu.
Tu te trouves, mon frère, devant un gardien jaloux du Cosmos ; décide-toi ici et maintenant pour l’un ou l’autre de ces deux chemins, définis-toi, n’y penses plus, parce qu’il n’y a plus de temps pour penser.
Ce grand Hiérarque t’offre les merveilles de l’Infini et, jaloux de sa propre Hiérarchie, il t’invite à entrer sur le chemin nirvanique ; et il t’avertit des dangers du sentier du devoir long et amer qui mène directement à l’Absolu.
Décide-toi à cet instant même et avance !
Je dis à mes Arhats qu’il vaut mieux prendre le sentier du devoir long et amer.
Je leur dis que le chemin nirvanique, Logoïque, nous offre de nombreux paradis, mais qu’il est dangereux.
Il se comptent par millions les Dieux ayant contracté de très graves engagements karmiques.
Il y a des millions de Dieux qui n’ont pas pu entrer dans le bonheur ineffable de l’Absolu.
Le sentier du devoir long et amer nous conduit directement à la Lumière incréée de l’Absolu.
Le sentier du devoir long et amer nous conduit à la béatitude ineffable du Non-Être, lequel est véritablement l’Être Réel.
Le sentier du devoir long et amer nous conduit aux ténèbres profondes du Non-Être.
Dans ces ténèbres profondes resplendit la Lumière incréée.
Sur le sentier du devoir long et amer, nous éveillons graduellement notre conscience, plan après plan, jusqu’à l’éveiller totalement dans l’Absolu.
Celui qui éveille la Conscience absolue cesse d’exister, pour ÊTRE.
Celui qui éveille la Conscience absolue entre dans le bonheur ineffable du Paranishpana le plus pur.
Celui qui éveille la Conscience absolue est un Paramartasatya, lequel est au-delà de la conscience.
L’Absolu contient le connaisseur, la connaissance et ce qui est connu, dans une unité totale.
L’Absolu est au-delà de la lumière et des ténèbres.
L’Absolu est au-delà de l’Esprit et de la matière.
L’Absolu est au-delà de la raison et au-delà du silence et du son, et des oreilles pour les percevoir. L’Absolu est au-delà de la conscience.
Les « aspects » de l’Absolu sont au nombre de trois : Espace abstrait, Éternité et Mouvement.
Le vide, les ténèbres et le Non-Moi forment l’unité absolue.
Ce vide est plénitude, ces ténèbres sont Lumière incréée et ce Non-Moi de la philosophie est l’Être, est le Moi Réel, est l’Intime libéré.
Lorsque sonna l’heure suprême du premier instant, les brillants Fils de l’aurore du Mahamanvantara sont sortis des entrailles de l’Absolu, parce qu’ils n’avaient pas éveillé la Conscience absolue, et l’Absolu sans la Conscience absolue n’est pas la félicité.
Paranishpana (la félicité de l’Absolu) sans Paramarta (la Conscience éveillée) n’est pas la félicité.
Si, après sa désincarnation, nous mettions un homme commun et ordinaire dans l’Absolu, cet homme serait rempli d’horreur devant les ténèbres profondes du Non-Être et devant le vide horrible du Non-Moi, et il supplierait qu’on le sorte de l’Absolu et qu’on le ramène dans le monde.
L’Absolu n’est félicité absolue que pour les Paramartasatyas, pour ceux qui se sont libérés du Cosmos et qui ont éveillé la Conscience absolue.
Le Feu féconde la matière chaotique et fait jaillir la vie cosmique après chaque Nuit profonde (Mahapralaya).
Le Feu et l’Eau sont le Père et la Mère de l’univers.
Le Feu est le pôle masculin et l’Eau est le principe féminin.
Le Feu est représenté par le Phallus vertical et l’Eau par la ligne horizontale : les deux forment une croix.
Le Feu fécondant l’Eau est symbolisé par l’emblème de la croix.
Le Feu est le Père et l’Eau est la Mère de l’univers, et les deux ensemble forment une croix..
L’univers est le fils qui pend à la croix.
Au milieu des eaux du Chaos se dresse la croix, sur laquelle est crucifié le Christ.
Le Christ est un Paramartasatya.
Le Christ est l’unique engendré.
Le Christ a une Conscience absolue.
Le Christ est un habitant de l’Absolu.
Le Christ est sorti de l’Absolu afin de gouverner le Cosmos tout entier.
Le Père, de qui le Christ parle, est l’Ancien, l’Être.
Le Christ est un médiateur entre les Hommes et l’Ancien des Jours.
Et celui-ci a dit au Christ : « Tu es mon fils, moi je t’ai engendré aujourd’hui. »
« Tu es prêtre éternellement, conformément à l’Ordre de Melchisédech. »
« Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait l’univers.
« Étant le resplendissement de sa gloire et l’image même de sa substance, ce Fils qui soutient toutes choses parla parole de sa puissance, ayant accompli la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs, devenu d’autant supérieur aux Anges qui le nom qu’il a reçu en héritage est incomparablement plus élevé que le leur. En effet, auquel des Anges Dieu a-t-il jamais dit : « Tu es mon Fils, aujourd’hui moi je t’ai engendré ? » Et encore : « Je serai pour lui le Père et lui sera pour moi un fils ? » Et de nouveau, lorsqu’il introduit le Premier-né dans le monde, il dit : « Que tous les Anges de Dieu l’adorent ! »
« Tandis que des Anges il dit : « Il fait de ses Anges des Esprits et des ministres une flamme ardente », il s’adresse ainsi à son Fils : « Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles » ; et encore : « Le sceptre d’équité est le sceptre de ta royauté. Tu as aimé la Justice et tu as haï la méchanceté. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile d’allégresse de préférence à tes compagnons. »
« Et ceci encore : « C’est toi, Seigneur, qui au commencement fondas la terre, et les cieux sont l’oeuvre de tes mains. Eux périront, mais toi tu demeures. Et eux tous vieilliront comme un vêtement. Et comme un vêtement tu les rouleras, et ils seront changés. Mais toi, tu es le même et tes années ne s’achèveront pas. »
« Et auquel des Anges a-t-il jamais dit : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds ? »
« Est-ce que tous ne sont pas des Esprits administrateurs, envoyés en service, pour ceux qui devront hériter du salut ? » (Paul, Épître aux Hébreux, chap. I).
Ce chapitre est tiré de la Volonté Christ (1959) par Samael Aun Weor.